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La FFR et ses magouilles


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#6796 Boulard

Boulard

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Posted 29 August 2022 - 21:09 PM

Cette petite fausse impression que les gentils ont gagné cette fois-ci

#6797 DOUDOU63

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Posted 29 August 2022 - 21:23 PM

ATCHER  a pris LA PORTE.... ^_^


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#6798 Gourine63

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Posted 29 August 2022 - 21:32 PM

Putain c'est déjà Noël !

#6799 Lima

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Posted 29 August 2022 - 21:34 PM

Je ne sais pas combien de temps ce genres d'affaires prennent à être instruites puis juger, mais attention à la dégringolade post 2023.

 

Il existe un futur pas si déconnant ou les Bleus ne sont pas champions, ou Galthié retombe dans ses travers managériales alors qu'il a été prolongé longue durée, et ou les masques des dirigeants (à la Scooby Doo) tombent devant la justice.


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#6800 Very Good Eshvili

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Posted 29 August 2022 - 22:28 PM

J’avais plus bandé, allez quoi, depuis 2017



#6801 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

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Posted 30 August 2022 - 00:51 AM

Le 8 septembre, le directeur général du Groupement d'intérêt public (GIP) France 2023 ne vivra pas la fête de pré-anniversaire, celle qu'on donnera à J - 365 du coup d'envoi de la Coupe du monde, dans la position malaisante d'un prévenu devant répondre de trois délits devant le Tribunal correctionnel de Paris. Claude Atcher comparaîtra bien depuis la veille (et jusqu'au 22 septembre) mais il n'occupera plus le poste de grand ordonnateur du Mondial en France (8 septembre-28 octobre 2023).


Lundi soir, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, après avoir réuni le matin même Bernard Laporte, président de la FFR, le CNOSF et Jacques Rivoal, président du GIP, le tout en concertation avec World Rugby, délivrait une réponse forte : la mise à pied à titre conservatoire avec effet immédiat de Claude Atcher, « d'abord et avant tout pour protéger la santé et la sécurité des salariés, insiste la ministre. Cette vérité, on la leur devait, ils la méritent et ils en ont besoin pour faire du bon boulot. »

Le 18 août, la ministre recevait le rapport du comité d'éthique du GIP, qu'elle avait elle-même missionné le jour même de nos premières révélations, le 22 juin, portant sur le climat social plus que dégradé au sein de cette structure éphémère. « Ce rapport fait état, de la part du directeur général M. Claude Atcher, de pratiques managériales alarmantes altérant le fonctionnement de la structure, et de l'état de souffrance d'un certain nombre de collaborateurs. » Le lendemain, le ministère transmettait le rapport accablant à MM. Laporte et Rivoal. Claude Atcher, qui a lui-même été auditionné par le comité d'éthique, a désormais leur rapport en sa possession, en entier.

« C'est MA Coupe du monde, c'est MON argent »

Ce vendredi, à 8 heures, un conseil d'administration exceptionnel du GIP ratifiera la mise à pied. Il restera à attendre, courant septembre, la remise du rapport de l'inspection du travail qui qualifiera juridiquement la nature des procédures à venir (si c'est un licenciement, de quel ordre ? Si c'est un signalement via l'article 40 du code de procédure pénale, pour quels faits ?).

Dans ce dossier, la ministre a souhaité aller vite dès l'instant où elle a acquis la certitude de graves risques psycho-sociaux, tout en octroyant le temps nécessaire aux inspecteurs du travail pour mener à terme leurs investigations. À ce stade, il n'y a aucune raison que les témoignages recueillis par les inspecteurs du travail apportent une tonalité divergente. L'hypothèse d'une marche arrière, ou d'un provisoire qui ne durerait pas, n'est donc pas crédible, ni imaginable. « C'est MA Coupe du monde, c'est MON argent », expectorait souvent Claude Atcher dans l'open space de la Mutualité. Depuis lundi soir, ça n'a jamais été aussi faux.


Le 8 septembre, devant la 32e Chambre du tribunal correctionnel, M. Atcher sera un prévenu sans étiquette, jugé aux côtés du président de la FFR Bernard Laporte - à qui le Parquet national financier impute six délits sur fond de corruption -, du vice-président de la FFR Serge Simon, de Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal partenaire financier de la FFR, et enfin de Benoît Rover, associé d'Atcher depuis plus de vingt ans. Cette actualité constituait déjà une fresque navrante dans le paysage du rugby français, et même au-delà. La destitution de Claude Atcher (66 ans) y ajoute sa part, pas moins sombre.

Comment en est-on arrivé là ?
Le 22 juin dernier, L'Équipe publiait sur trois pages un récit circonstancié, porté par une quinzaine de témoins qui décrivaient le climat social toxique et le « management par la terreur » ayant cours rue Saint-Victor, en plein coeur de Paris, où sont installés les bureaux du GIP France 2023. Il y était question de salariés en pleurs dans les toilettes, d'insultes proférées dans l'open space, d'un collaborateur qui craque après « l'humiliation de trop subie en réunion », diront ses collègues, et qui termine les yeux révulsés dans une couverture de survie.

Il était question aussi de crises d'angoisse, d'un salarié qui, à force d'être malmené, s'est fait pipi dessus, d'un amoncellement d'arrêts de travail pour burn-out ou état anxio-dépressif dans une structure employant environ 70 personnes. Il était enfin question d'une ombre inquiétante : « Je suis persuadé que si ça continue, on aura un drame », disait un salarié.

Parallèlement aux dégâts humains, nous avions révélé que, pendant six mois, dans une société en proie à un malaise profond, la direction du GIP avait choisi de ne plus assurer la présence d'un organisme de médecine du travail. À la suite de ce premier long article, plusieurs anciens ou actuels salariés du Comité d'organisation France 2023 nous avaient contactés spontanément pour nous assurer qu'ils « se reconnaissaient dans ce qu'ils avaient lu, que tout était vrai ». Un jour, l'un d'eux écrira : « Je préfère ne plus avoir de boulot que de rester là-dedans. »

Le temps des enquêtes
Au soir de cette première publication, la ministre des Sports faisait savoir qu'elle saisissait sans délai l'inspection du travail, ainsi que le comité d'éthique du GIP. En guise de première déclaration publique, Claude Atcher et la direction du GIP choisissaient de ramasser à l'emporte-pièce et en une seule formule (« l'inconfort exprimé par certains salariés ») toute la souffrance contenue dans ces pages. L'inconfort, donc. M. Atcher parlera ensuite de son « management paternaliste », de l'inexpérience et la fragilité des « juniors », une réalité contredite par les témoignages de quadras et quinquas, hommes ou femmes, souvent des directeurs, que nous avons recueillis.

Dès qu'il le peut, il rappelle alors à quel point il est « serein ». Il l'était déjà au début du mois de juin, quand L'Équipe avait annoncé son renvoi devant le Tribunal correctionnel de Paris pour trois délits d'ordre financier (recel d'abus de confiance, abus de biens sociaux, travail dissimulé).

C'est sans doute cette sérénité qui l'avait poussé à faire écrire un communiqué de presse à en-tête « Coupe du monde France 2023 », daté du 16 juin et titré : « Le Conseil d'administration renouvelle sa confiance à la direction générale de la Coupe du monde de rugby 2023 (autrement dit à Claude Atcher lui-même) ». Ce communiqué, que L'Équipe a pu consulter, était prêt à partir. Mais personne ne le lira jamais. Il se trouve que ce 16 juin, comme nous le racontera un membre du conseil d'administration, « M. Atcher aurait apprécié un vote de confiance mais, pour être très clair, il n'était pas question que le Conseil prenne position dans une affaire judiciaire. Il n'y a pas eu de vote de confiance. En plus, à ce moment-là, on ignorait tout le reste... »

Pendant tout l'été, les deux inspecteurs du travail ont amassé de nombreux témoignages. Au même moment, les quatre magistrats composant le comité d'éthique du GIP, en particulier Mme Moracchini et M. Pichon, archivaient une vingtaine d'auditions. C'est aussi le moment où plusieurs sources nous signalent « qu'en interne, Claude Atcher fait circuler l'idée qu'on finit toujours par savoir qui a parlé à l'inspection du travail ».

Divorce consommé avec Bernard Laporte ?
Fin juillet, Bernard Laporte, président de la FFR (*), profite d'une interview pour dire sa surprise : « Je n'y vis pas, au GIP, mais ça (les « allégations » quant au management d'Atcher, comme il les a nommées dès le premier jour) me semble surprenant. Claude Atcher a toujours eu le respect des gens. Je ne l'ai jamais vu insulter personne. J'entends dire que Claude est quelqu'un qui gueule... Qu'il manage peut-être de façon un peu virulente, comme il l'était sur un terrain... »

(*) La FFR détient 62 % des droits et obligations du GIP, l'État 37 %, le CNOSF 1 %.
Lundi, c'est Bernard Laporte, accompagné de Jacques Rivoal, qui a annoncé à Atcher sa mise à pied. Comment ce dernier a-t-il interprété le ralliement de Laporte à cette décision ? Du pragmatisme ? Un lâchage en règle ? À huit jours d'un procès où leurs liens seront examinés, la question pèse de tout son poids.

Lundi soir, la ministre des Sports a également annoncé « une mission conjointe de l'inspection générale des finances et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche. D'une part, pour analyser l'existence d'éventuels manquements à la probité économique et financière ou de conflits d'intérêts et d'autre part, appuyer le GIP dans l'organisation de certains de ses programmes stratégiques. »

Le 11 juillet, L'Équipe publiait une autre enquête révélant cette fois que M. Atcher faisait un usage quasi quotidien d'un VTC alors que, depuis début 2019, un véhicule de fonction est mis à disposition du « DG », déclaré fiscalement comme un avantage en nature sur le salaire de M. Atcher, avec prise en charge du carburant. D'après de nombreuses sources, le volant du Land Rover était majoritairement entre les mains de l'épouse de M. Atcher, qui ne travaille pas, de près ou de loin, au GIP. De plus, les mêmes sources indiquaient que l'usage du chauffeur privé facturé au GIP ne se limitait pas au strict champ professionnel.

Qui pour lui succéder ?
Dans un communiqué de presse, le GIP précisait en juin dernier que « compte tenu des enjeux de la gestion d'un tel événement, le leadership et l'autorité de Claude Atcher sont essentiels pour fixer et tenir le cap jusqu'à la clôture finale de la Coupe du monde de rugby ». Depuis le début, M. Atcher a voulu personnifier à l'extrême l'organisation de cette Coupe du monde. Selon nos informations, ces dernières semaines, l'État se serait rapproché de World Rugby afin de mesurer si un départ de M. Atcher constituerait un problème insurmontable à la bonne marche de la Coupe du monde.

La réponse fut négative et agrémentée d'un exemple : le Mondial 2015 en Angleterre a amorti sans problème le départ brutal et inattendu de sa patronne, Debbie Jevans, à six mois de l'ouverture du tournoi. Claude Atcher écarté, c'est Julien Collette, actuellement directeur général adjoint, qui endosse les responsabilités de directeur général. Martine Nemecek, directrice du Tournoi France 2023, devrait aussi prendre du poids au sein de l'institution.
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#6802 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posted 30 August 2022 - 01:33 AM

Voilà qui montre bien que l'Etat disposait bien des moyens légaux de faire le ménage....

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ça prouve surtout que l'état a su trouver des alliances pour obliger la FFR (donc Laporte) a prononcer la mise à pied à titre conservatoire

 

(*) La FFR détient 62 % des droits et obligations du GIP, l'État 37 %, le CNOSF 1 %.
Lundi, c'est Bernard Laporte, accompagné de Jacques Rivoal, qui a annoncé à Atcher sa mise à pied. Comment ce dernier a-t-il interprété le ralliement de Laporte à cette décision ? Du pragmatisme ? Un lâchage en règle ? À huit jours d'un procès où leurs liens seront examinés, la question pèse de tout son poids.



#6803 el landeno

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Posted 30 August 2022 - 06:12 AM

Amélie Oudéa-Castéra après la mise à pied de Claude Atcher : « Nous devions agir très vite » La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, explique à L'Équipe comment a été prise la décision de la mise à pied conservatoire ce lundi du directeur général du GIP France 2023, Claude Atcher.

« Votre ministère a annoncé lundi la mise à pied conservatoire de Claude Atcher, directeur général du GIP France 2023. Qu'est-ce qui vous a conduit à prendre cette décision ?
J'ai reçu le rapport du comité d'éthique le 18 août. Et dès le 19 août j'ai demandé à Bernard Laporte (président de la FFR) et Jacques Rivoal (président du GIP) de me soumettre sous dix jours un plan d'action avec une priorité absolue qui était le rétablissement immédiat de conditions de travail normalisées pour les collaborateurs du GIP ; et au-delà pour adresser différents points qui avaient été pointés dans le rapport du comité d'éthique comme la concentration excessive des pouvoirs et des signatures au niveau du directeur général et la faiblesse de la fonction RH (ressources humaines).

 
 

Le rapport identifiait des problèmes d'atteintes à la probité économique et financière et confirmait un profond malaise social, une crise de confiance aiguë, la souffrance des salariés et donc les risques psychosociaux. J'ai jugé que nous devions agir et que nous devions agir très vite tout en attendant pour la qualification juridique des faits en bonne et due forme le rapport de l'inspection du travail qui nous sera remis courant septembre.

« J'attends maintenant que les pratiques managériales qui ont été identifiées et que je qualifie d'alarmantes fassent l'objet par l'inspection du travail d'une qualification juridique »

 

 
 
 

Que peut changer le rapport de l'inspection du travail ?
Je suis très respectueuse de chacune des deux procédures que j'ai enclenchées. Le comité d'éthique a fait un travail consistant à auditionner une vingtaine de personnes, Claude Atcher a été lui-même entendu. Le comité d'éthique a restitué les propos, les a analysés, nous en a livré des conclusions, mais avec justement un regard de comité d'éthique. Et ce que j'attends maintenant, c'est que les pratiques managériales qui ont été identifiées et que je qualifie d'alarmantes fassent l'objet par l'inspection du travail d'une qualification juridique, qu'on ait quelque chose qui soit étayé sur le plan juridique. C'est tout le sens de la démarche.

Cette mise à pied conservatoire vise à protéger la santé, la sécurité des salariés. Elle va impliquer nécessairement l'enclenchement d'une procédure disciplinaire. On verra si cette procédure disciplinaire, au vu des conclusions de l'inspection du travail, requiert de procéder à un licenciement. Et quelle serait la nature de ce licenciement. Le rapport de l'inspection du travail qui est le seul qui puisse véritablement qualifier juridiquement les pratiques. Pour nous, ce qui est important, c'est qu'on puisse essayer courant septembre d'avoir tous les éléments de jugement et de décision pour pouvoir prendre la mesure la plus éclairée à l'égard de Claude Atcher.

Quelle était la tonalité de la réunion qui s'est tenue ce lundi matin avec MM. Laporte et Rivoal ?
On a beaucoup cheminé, beaucoup échangé depuis plusieurs jours. J'ai voulu dans ce laps de temps qu'on s'est donné entre le 19 et le 29 août prendre le temps qu'on évalue bien la situation et qu'on ait une vraie analyse des risques tant pour les salariés que pour la structure, qu'on arrive à regarder en droit quels étaient les instruments que nous pouvions activer pour atteindre cet objectif de protéger la santé et la sécurité au travail des salariés.

Jacques Rivoal, en tant que représentant légal du GIP, a une responsabilité légale qui lui impose une obligation de résultats en matière de santé et de sécurité au travail. Évidemment, Bernard Laporte, au titre de la FFR, l'État, et le CNOSF (les trois membres fondateurs du GIP France 2023) étions très soucieux de trouver une solution qui permette de rétablir le plus vite possible un climat social serein pour les collaborateurs et les équipes et qui en même temps, permette d'attendre les conclusions de l'inspection du travail pour prendre les décisions qui s'imposeront à la lumière de ce rapport sur une base de long terme. L'état d'esprit a été vraiment constructif, on a vraiment agi en responsabilité. Bernard Laporte a vraiment essayé d'être le plus constructif possible dans cette démarche parce que Claude Atcher est aussi quelqu'un qui a fait du très bon travail sur le fond pour le GIP.

« Nous avons transmis à Claude Atcher le rapport du comité d'éthique »

 

 
 
 

Avez-vous demandé à Claude Atcher de démissionner ?
On a travaillé sur différents scénarios. On a pensé à un moment avoir une modalité de mise à l'écart qui soit prise d'un commun accord. Ce scénario n'a pas pu être activé et donc on a jugé que nous n'avions pas de meilleure option que de décider d'un acte unilatéral du président du GIP imposant cette mise à pied conservatoire. On a essayé jusqu'au bout de trouver une solution qui soit la plus adaptée.

Moi, je vous l'ai dit, ce qui est capital, c'est la sécurité, la santé des salariés, de préserver l'alignement dans la gouvernance et d'aider les équipes à repartir du bon pied. Je considère que cette solution atteint ces trois objectifs tout en étant très respectueux d'une part du travail qui sera rendu par l'inspection du travail et d'autre part des droits de la défense. La suite d'une mise à pied, c'est l'enclenchement d'une procédure disciplinaire avec des étapes qui permettront à l'intéressé de faire valoir sa propre perspective sur la situation. Je précise que nous avons transmis à Claude Atcher le rapport du comité d'éthique.

Un conseil d'administration exceptionnel du GIP France 2023 aura lieu ce vendredi...
La mise à pied conservatoire est une mesure que peut prendre le président du GIP mais on a besoin de la ratifier lors d'un conseil d'administration que nous convoquons ce vendredi 2 septembre. La convention constitutive du GIP impose un délai de trois jours pour convoquer un conseil d'administration exceptionnel. Donc, c'est vendredi 2 septembre, à 8 heures que nous réunirons le conseil d'administration qui, d'une part, ratifiera cette mise à pied et deuxièmement, validera la décision que nous avons prise entre les membres fondateurs que les missions du directeur général soient assurées par l'actuel directeur général adjoint du GIP, Julien Collette.

« Je prends très au sérieux ces risques psycho sociaux, et je veux vraiment aider la structure à repartir de l'avant »

 

 
 
 

Vous avez annoncé avoir saisi conjointement l'inspection générale des finances et l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche.
Le comité d'éthique a évoqué de manière très succincte, des témoignages qui relèvent d'atteintes à la probité économique et financière (L'Équipe avait publié le 12 juillet un article sur les frais indus de VTC de Claude Atcher en tant que directeur général du GIP). Pour nous, c'est important que toute la lumière puisse être faite sur ce volet-là. Ce sera fait en priorité.

Cette phase est compliquée pour les collaborateurs. Certains aujourd'hui, souffrent, ont peur, sont dans des situations de stress important. Cet état de souffrance de collaborateurs est quand même très préoccupant. Je prends très au sérieux ces risques psycho sociaux et je veux vraiment aider la structure à repartir de l'avant, reprendre confiance, aider les équipes sur l'organisation de certains de ces programmes stratégiques à vraiment avoir une mission d'appui à leur côté et aider le rebond de la structure. C'est l'intérêt de la mission de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche »

 
 


#6804 Arverne03

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Posted 30 August 2022 - 06:33 AM

Tout simplement : Adieu Claude ATCHER !



#6805 steph

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Posted 30 August 2022 - 06:42 AM

Ça a l'air d'être un bon camarade ce Claude Atcher.
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#6806 Arverne03

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Posted 30 August 2022 - 06:44 AM

Ça a l'air d'être un bon camarade ce Claude Atcher.

:D  :lol: !



#6807 tekilapaf

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Posted 30 August 2022 - 06:49 AM

La bonne nouvelle de la rentrée.

C'était trop gros quand même.

Àu tour de l autre maintenant?
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#6808 Alligator427

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Posted 30 August 2022 - 06:58 AM

ça prouve surtout que l'état a su trouver des alliances pour obliger la FFR (donc Laporte) a prononcer la mise à pied à titre conservatoire
 
(*) La FFR détient 62 % des droits et obligations du GIP, l'État 37 %, le CNOSF 1 %.
Lundi, c'est Bernard Laporte, accompagné de Jacques Rivoal, qui a annoncé à Atcher sa mise à pied. Comment ce dernier a-t-il interprété le ralliement de Laporte à cette décision ? Du pragmatisme ? Un lâchage en règle ? À huit jours d'un procès où leurs liens seront examinés, la question pèse de tout son poids.

Ben oui. C'est bien ce que je voulais dire.

L'Etat possède d'innombrables moyens de pression de toute sorte.
C'est de la politique.

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#6809 steph

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Posted 30 August 2022 - 07:42 AM

Laporte est un président sous tutelle d'une ministre. La précédente n'avait de la gueule que dans les journaux, celle-ci a l'air beaucoup plus pragmatique. Du coup, il va lui falloir manœuvrer moins grossièrement.
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#6810 OliveR

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Posted 30 August 2022 - 08:16 AM

Laporte est un président sous tutelle d'une ministre. La précédente n'avait de la gueule que dans les journaux, celle-ci a l'air beaucoup plus pragmatique. Du coup, il va lui falloir manœuvrer moins grossièrement.

Rappelons que madame Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, est l'épouse de Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, un des principaux partenaires du rugby en France  :innocent: .

Je n'en tire aucune conclusion, je livre juste cette info à votre sagacité.


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