curieux de voir ce que la si tatillonne fédé NZ va penser de son sponsor maillot

La FFR et ses magouilles
#7126
Posté 20 septembre 2022 - 19:56
#7127
Posté 20 septembre 2022 - 20:04
Altrad ne craint pas d'aller en prison. il a déjà échafaudé un plan pour s'évader et je crois pas qu'il passera par la porte
- bazooka aime ceci
#7128
Posté 20 septembre 2022 - 20:09
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#7129
Posté 20 septembre 2022 - 20:10
J’en vois qui bandent
#7130
Posté 20 septembre 2022 - 20:12
#7131
Posté 20 septembre 2022 - 20:16
J'ai deux trois sous à placer.J’en vois qui bandent
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#7133
Posté 20 septembre 2022 - 20:20
Si la condamnation d'Altrad était confirmée ca voudrait dire vente du emachère ?
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il fera comme Putine il prendra une marionnette.
#7134
Posté 20 septembre 2022 - 20:26
Quand Altrad dit "Si vous estimez que j'ai commis quelque chose qu'il ne fallait pas, cela affectera mon entreprise",il faut traduire "condamnez moi et je vire à tour de bras".
Où l'on apprend qu'une des plus grosse fortunes de France ne savait pas qu'enfreindre la loi nuirait à son image, et à celle de l'entreprise qui porte son nom.
#LaNaïveté.
#7135
Posté 20 septembre 2022 - 22:17
Abon, c'est pas du tout ce dont je me souviens.
Tu trouveras ce que je dis à la fin de l'article 3 de cette communication
https://www.google.c...s.fr/amp/141447
- Milian aime ceci
#7136
Posté 21 septembre 2022 - 05:05
Au couchant de ce procès, le ciel vient de tomber sur la tête des prévenus de la salle 2.12. Les bras croisés, le visage empourpré, Bernard Laporte semble tétanisé par ce qu'il vient d'entendre. À la toute fin d'un réquisitoire à deux voix qui aura duré plus de trois heures, les procureurs du PNF, Céline Guillet et François-Xavier Dulin, ont requis à son encontre, comme pour Mohed Altrad, trois ans de prison, dont un ferme, ainsi qu'une interdiction de deux ans d'occuper toute fonction, même bénévole, en lien avec le rugby, et de gérer une société commerciale. Le PNF a assorti ces interdictions d'une exécution provisoire, les rendant donc non suspensives en cas d'appel.
L'accablement se lit aussi sur les masques de Serge Simon, Claude Atcher et Benoît Rover, contre qui le parquet a également requis de la prison ferme (lire par ailleurs). Quelques minutes auparavant, M. Atcher, exaspéré, avait grogné sur son banc. L'avocat de Rover s'était retourné pour lui demander de se taire. Et le visage de Mohed Altrad alors ? Que disait-il ? Un jour après avoir tenu à réaffirmer au tribunal à quel point cette situation l'affectait, il n'est pas venu écouter les réquisitions. « Ça n'intéresse pas monsieur Altrad qui brille par son absence », a signalé le procureur.
Pour éclairer la sévérité des réquisitions, M. Dulin a évoqué « des peines à la mesure de l'absence complète de remise en cause des cinq prévenus pendant l'audience, à la mesure de la gravité des infractions et leur durée dans le temps ». Le ministère public a également insisté, concernant MM. Laporte et Simon, sur « leur mission d'utilité publique », qui aggrave la perception des délits. Voix douce et timbre ferme, la procureure Céline Guillet a démarré son réquisitoire par cette interrogation : fallait-il enquêter ? La question a tourné en boucle sur les terrains, dans les vestiaires, les club-houses. Le moindre raout officiel où se côtoient élus, fans et partenaires jouait ce petit refrain de l'intérêt de creuser cette histoire de contrat personnel entre Laporte et Altrad.
« Non, MM. Laporte, Atcher et Simon n'ont pas été traités comme des voyous. Mais comme des gens soupçonnés d'avoir porté atteinte à la probité »
Céline Guillet, la procureure
« Fallait-il enquêter sur le président de la FFR et le groupe Altrad ? Fallait-il poursuivre tous ces hommes qui ont tant donné au rugby et à la France ? » Dans un exercice de synthèse des cinq années écoulées, la magistrate a rappelé les faits reprochés et les étapes menant jusqu'au prétoire de la 32e chambre correctionnelle de Paris. « Suite à une procédure contradictoire, ouverte en août 2021, je précise qu'aucune annulation d'actes d'enquête n'a été formulée. Il y avait l'article du JDD d'août 2017, le rapport del'IGJS, les deux plaintes en diffamation contre un organe de presse (L'Équipe)qui n'ont pas prospéré, le rapport de l'Agence française anticorruption... Oui, il fallait enquêter. Ce n'est pas la LNR, le JDD, L'Équipe ou Médiapart mais c'est la ministre des Sports qui saisit la justice quelques jours après le succès flamboyant dans l'obtention de la Coupe du monde 2023. Qui se réjouit de cela et qui a à y gagner ? Personne. Mais oui, il convient d'être très clair : il fallait enquêter. Cette enquête répond à une exigence d'éthique. »

Elle renforce sa démonstration : « Nous sommes 18 voire 19 au parquet et nous traitons 650 dossiers. Il n'aurait pas de sens d'ouvrir des informations judiciaires pour rien. Notre rôle a beaucoup été caricaturé, nous serions là pour piéger, pour mener une vendetta... Lorsque nous posons des questions à des gens qui ont fait le choix de mentir, et c'est leur droit le plus strict, notre objectif est la manifestation de la vérité. » Reprenant les propos de Serge Simon déclamant à la barre « On m'a traité comme un voyou ! », elle précise : « C'est le même M. Simon qui s'offusque non pas que son ami Bernard Laporte lui ait caché le contrat d'image, ou bien qu'il ait pu pressuriser le président de la commission d'appel ; non, ce qui le gêne, c'est qu'il y ait des fuites. Un espionnage organisé à la FFR, comme le rapporte un courriel d'août 2017. Non, MM. Laporte, Atcher et Simon n'ont pas été traités comme des voyous. Mais comme des gens soupçonnés d'avoir porté atteinte à la probité. »
Réexaminant les faits les uns après les autres, le parquet a conclu que « le contrat d'image entre le groupe Altrad et Bernard Laporte était le péché originel. Que le groupe Altrad était la poule aux oeufs d'or pour la FFR. Qu'on ne retrouve jamais un pacte de corruption écrit mais qu'il peut être déduit de circonstances factuelles, et la liste est assez conséquente dans ce dossier. Que Mohed Altrad a d'abord prétendu dans la presse que ce contrat n'existait pas. Ce contrat d'image, payé 180 000 euros sur le champ mais jamais exécuté, constitue l'avantage octroyé. Et que penser de la faible insistance à se faire rembourser par M. Altrad sachant que M. Laporte a attendu ce procès pour finaliser le remboursement ? Dans ces conditions, la déclaration de renoncement de M. Laporte en septembre 2017 n'a aucune valeur. Lui et M. Altrad n'étaient pas déliés de ce pacte de corruption. »
Quant à l'argument de la défense reposant sur l'étanchéité totale entre le groupe AIA (de Mohed Altrad) et le club du MHR (dont Altrad est président), les procureurs du PNF lui ont fait un sort : « Qui décide pour le MHR ? C'est monsieur Altrad. Qui décide pour AIA ? C'est monsieur Altrad. Qui a décidé de ce contrat d'image ? C'est monsieur Altrad. Qui décide des montants des contrats maillot ? C'est monsieur Altrad. » Le parquet s'est aussi efforcé de sonder une communauté d'intérêts reliant Altrad et cette gouvernance, rappelant le fameux mail après un « dîner dans les vignes où il était question d'un putsch et d'un projet d'une contre-Ligue, fondée sur la mobilisation de clubs amis autour du MHR. C'est de ça dont on discute dans les vignes ! »
« On ne retrouve jamais un pacte de corruption écrit, mais il peut être déduit de circonstances factuelles »
Le Parquet
Passant en revue les quatre interventions supposées du président de la FFR en faveur de l'homme d'affaires (partenariats maillots, projet de rachat du club de Gloucester, réformation d'une décision de la Ligue concernant des reports de match, pression sur le président de la commission d'appel pour abaisser les sanctions contre le MHR), les procureurs ont souligné que « le contrat d'image a permis de financer le train de vie de M. Laporte qui en avait besoin, lui qui venait de perdre sa source principale de revenus (RMC). Et il a commencé à être aveuglé. Il va s'investir énormément pour faire du lobbying à Genève en faveur d'Altrad alors que d'habitude c'est M. Simon qui s'y rendait (à la place de l'absentéiste Pascal Papé), il invente une réunion imaginaire à Londres où les partenaires commerciaux de la FFR auraient été avisés du premier partenariat maillot (le procureur précisera que l'original de ce contrat se trouvait dans les bureaux du groupe Altrad, pas à la FFR), il ne suit pas l'avis de son propre service juridique qui le dissuade de réformer la décision de la LNR avant la période de conciliation, prenant une décision qu'il ne peut pas prendre car il a perdu toute objectivité vis-à-vis de tout ce qui touche à M. Altrad. »
L'intervention auprès du président de la commission d'appel constitue, selon le parquet, « le volet le plus accablant », parce qu'il touche aux fondements de l'intégrité et l'indépendance attendues dans une fédération. « On touche à la quintessence du trafic d'influence », a résumé le PNF, signalant au passage que le témoin Laurent Gabbanini, directeur général de la FFR, avait menti sous serment.
« Ce dossier ne serait pas ce qu'il est si l'institution (la FFR) n'avait pas été aussi complaisante avec son président »
Céline Guillet
Pour étayer ses réquisitions envers M. Simon, le parquet a mis en avant « l'argent d'Altrad, consenti pour les contrats maillot, lui permettait de mener sa politique à la FFR, et notamment le projet de suppression de la Ligue. Quand il dépêche un arbitre à Montpellier et non à Castres, il possède un intérêt à permettre au MHR de développer une stratégie juridique ». Concernant MM. Atcher, Rover et les turpitudes de Score XV, le procureur a donné une image : « La trésorerie de cette société fonctionnait comme la tirelire d'un enfant de deux ans, bon disons plutôt douze ans. M. Atcher nous a dit à la barre : "Ça ne paie pas d'être honnête." Moi, je crois que M. Atcher est justement malhonnête. » Critiqué par la défense qui pointait son manque de précision sur le chiffrage de l'abus de confiance né d'une prestation Score XV facturée à la FFR, le PNF admit cela et en profita pour élargir le tableau.
« Nous sommes arrivés au montant de 73 400 euros, mais c'était à la partie civile FFR de préciser son préjudice, comme l'Urssaf l'a fait. Être partie civile, ce n'est pas un jeu. C'est une place qu'on respecte, une vraie place. On est victime et on demande une réparation. Ou alors on ne vient pas. À quoi bon missionner deux avocats pendant trois semaines pour attendre le jugement et voir après. Depuis le début de ces affaires, la FFR n'a pas bougé. Elle n'a pas voulu se réformer. J'en veux pour preuve la motion de soutien signée, un jour avant cette audience, par trente membres du comité directeur, dont M. Dullin, représentant de la FFR au titre de sa constitution de partie civile. La FFR est toujours sous influence de M. Laporte. » Plus tôt, la procureure Céline Guillet avait eu cette phrase : « Ce dossier ne serait pas ce qu'il est si l'institution n'avait pas été aussi complaisante avec son président. »
- Trois ans de prison, dont un ferme.
- Interdiction de deux ans de gérer une société commerciale.
- Interdiction de deux ans d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
- 50 000 euros d'amende.
Mohed Altrad, propriétaire et président du MHR, son groupe est devenu le principal partenaire financier de la FFR
- Trois ans de prison, dont un ferme.
- Interdiction de deux ans de gérer une société commerciale.
- Interdiction de deux ans d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
- 200 000 euros d'amende.
Claude Atcher, ancien dirigeant de Score XV, directeur général du GIP 2023 mis à pied à titre conservatoire
- Un an de prison, dont six mois ferme.
- Interdiction de trois ans de gérer une société commerciale.
- Interdiction d'un an d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
- 50 000 euros d'amende.
Benoît Rover, dirigeant de Score XV, directeur délégué à l'Emploi et à la Formation au GIP 2023
- Un an de prison dont six mois ferme.
- Interdiction de trois ans de gérer une société commerciale.
- Interdiction d'un an d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
Serge Simon, vice-président de la FFR
- Un an de prison, dont six mois ferme.
- Interdiction d'un an d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
- 10 000 euros d'amende.
- exilé-sud-ouest, Frédéric58, bazooka et 2 autres aiment ceci
#7137
Posté 21 septembre 2022 - 05:05
Dans cet épisode des Pieds Nickelés, on peut donc parler des vraies valeurs du rugby … au sens premier du terme, bien entendu !
Quand bien même le PNF est bien connu pour choisir ses cibles et sa faculté à oublier certaines …
#7138
Posté 21 septembre 2022 - 05:16
Retenons cette phrase de Claude Atcher... que dis-je: gravons cette phrase sur toutes les devantures de club-house, les entrées de stade,, les parvis d'université:: "ça ne paie pas d'être honnête."
- exilé-sud-ouest et Silhouette aiment ceci
#7139
Posté 21 septembre 2022 - 05:55
Il a vraiment dit ça ?Retenons cette phrase de Claude Atcher... que dis-je: gravons cette phrase sur toutes les devantures de club-house, les entrées de stade,, les parvis d'université:: "ça ne paie pas d'être honnête."
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#7140
Posté 21 septembre 2022 - 05:59
- Alligator427 aime ceci
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