5 note(s)
Bourbonnais by birth, deberdined by the grace of Saint Menoux
Posté 21 septembre 2022 - 22:01
Le PNF a été créé suite à l’affaire Cahuzac pour traiter de corruption, fraude, etc au plus haut niveau
c’est déjà bien, et bien de le rappeler
Donc la virulence, la haine, etc, non seulement je ne vois pas, mais je pense exactement le contraire
Perso si j’avais été prévenu ou avocat de la défense, j’aurais fait profil un peu plus bas, mais fort heureusement, ils jouent aux cons et ce n’est pas pour me déplaire
Champion du Monde
Posté 21 septembre 2022 - 22:05
Laporte continue de faire du populisme. C'est grâce à ça qu'il a été élu. À voir si ça fonctionne aussi bien avec des juges qu'avec des benêts présidents de clubs de rugby.
Joueur de Pro D2
Posté 21 septembre 2022 - 22:56
Un fait qui a été peu ou pas signalé c'est que la FFR s'est portée partie civile dans ce procès, et ses deux avocats n'ont rien réclamé à l'encontre des accusés !!!
Je ne suis pas un spécialiste des tribunaux mais il me semble que cette situation n'est pas banale...
Et les deux procureurs ont vivement critiqué cet état de fait.
Et que dire de la motion de soutien à Laporte signée par trente membres du Comité Directeur de la FFR ?
Les gonzes doivent avoir une peur bleue de perdre leur place en cas de chute du parrain ...
Usapiste et bien davantage
Posté 21 septembre 2022 - 23:58
Le PNF a été créé suite à l’affaire Cahuzac pour traiter de corruption, fraude, etc au plus haut niveau
c’est déjà bien, et bien de le rappeler
Donc la virulence, la haine, etc, non seulement je ne vois pas, mais je pense exactement le contraire
Perso si j’avais été prévenu ou avocat de la défense, j’aurais fait profil un peu plus bas, mais fort heureusement, ils jouent aux cons et ce n’est pas pour me déplaire
Il a selon les cas tendance à fermer les yeux sur le plus haut niveau … c’est bien de le rappeler ! 
Joueur du Grand Chelem
Posté 22 septembre 2022 - 01:35
Il a selon les cas tendance à fermer les yeux sur le plus haut niveau … c’est bien de le rappeler !
Il est aussi bon de rappeler que ne pas trouver des preuves ou d'éléments transposables dans une procédure n'est pas fermer les yeux.
La vox populi veut des coupables tout de suite avec une sentence immédiate (un peu comme dans l'ouest lointain) , la justice doit trouver des preuves, des vraies preuves et quand on s'adresse à des requins de la finance avec une multitude de sociétés écran avec domiciliation dans des paradis fiscaux ce n'est pas simple du tout et ça ne veut en aucun cas dire qu'elle ferme les yeux.
Entre une rumeur et une preuve ou des éléments probants il y a un monde et souvent des années d'enquêtes , les "clients" potentiels du PNF sont des gens conseillés par des armées de fiscalistes payés à prix d'or pour brouiller les pistes , créer des écrans de fumée et faire des croisements de capitaux ou d'objets sociaux absolument incroyables qui aboutissent souvent à des impasses inextricables .
Il est aussi bon de rappeler que le "haut niveau" à sérieusement payé ces derniers temps que ce soit des anciens présidents de la république , des anciens premiers ministres ou des ministres, c'est certainement parce-qu'ils n'avaient pas les moyens financiers colossaux qu'il faut avoir pour payer des spécialistes du brouillage de pistes financières et qu'il a été plus facile de trouver des preuves, des vraies preuves, pas des rumeurs de café du commerce.
Admettre que la justice n'a pas les moyens, les hommes, la surface financière pour combattre à armes égales, oui, c'est certain, dire qu'elle ferme les yeux c'est tout autre chose.
Joueur de Pro D2
Posté 22 septembre 2022 - 05:21
Il est aussi bon de rappeler que ne pas trouver des preuves ou d'éléments transposables dans une procédure n'est pas fermer les yeux.
La vox populi veut des coupables tout de suite avec une sentence immédiate (un peu comme dans l'ouest lointain) , la justice doit trouver des preuves, des vraies preuves et quand on s'adresse à des requins de la finance avec une multitude de sociétés écran avec domiciliation dans des paradis fiscaux ce n'est pas simple du tout et ça ne veut en aucun cas dire qu'elle ferme les yeux.
Entre une rumeur et une preuve ou des éléments probants il y a un monde et souvent des années d'enquêtes , les "clients" potentiels du PNF sont des gens conseillés par des armées de fiscalistes payés à prix d'or pour brouiller les pistes , créer des écrans de fumée et faire des croisements de capitaux ou d'objets sociaux absolument incroyables qui aboutissent souvent à des impasses inextricables .
Il est aussi bon de rappeler que le "haut niveau" à sérieusement payé ces derniers temps que ce soit des anciens présidents de la république , des anciens premiers ministres ou des ministres, c'est certainement parce-qu'ils n'avaient pas les moyens financiers colossaux qu'il faut avoir pour payer des spécialistes du brouillage de pistes financières et qu'il a été plus facile de trouver des preuves, des vraies preuves, pas des rumeurs de café du commerce.
Admettre que la justice n'a pas les moyens, les hommes, la surface financière pour combattre à armes égales, oui, c'est certain, dire qu'elle ferme les yeux c'est tout autre chose.
Oui … autant ce matin j’évoquais les Pieds Nickelés, autant on peut se demander si la montagne ne va pas accoucher d’une souris !
Des indices, de la présomption, mais peu de preuves semble t’il malgré l’intime conviction !
On verra bien …
Mais perso cette histoire me laisse rêveur sur au moins deux points … d’abord les mis en cause … comment des êtres a priori lucides peuvent imaginer passer entre les gouttes si ce scénario est avéré et condamné … à moins qu’ils soient stupides et/ou aveuglés par leur position !Deuxième chose et non la moindre à mes yeux, le fonctionnement du PNF me gêne énormément car j’y vois trop souvent la virulence voire la haine des procès à la roumaine, impitoyable avec certains, mutique et ignorant avec d’autres, il ferme les yeux sur bien trop de choses, ce qui discrédite une fois de plus tout l’appareil judiciaire …
Tu as raison, certain passent au travers 
Bernard Laporte visé par une plainte pour abus de confiance (lemonde.fr)
Champion d'Europe
Posté 22 septembre 2022 - 06:35
À réquisitoire sévère, plaidoiries sévères et demie. Au lendemain des peines de prison (trois ans requis dont un ferme), des interdictions de deux ans de toute fonction, même bénévole, en lien avec le rugby ou de toute gérance d'une société commerciale, avec une exécution provisoire réclamée par le ministère public, les avocats de Bernard Laporte et de Mohed Altrad ont contre-attaqué mercredi après-midi. Une nouvelle fois, la procédure d'enquête de l'accusation a servi de première cible.
Avant de citer Kafka, Pennac, Einstein et Altrad lui-même (présent dans la salle cette fois), Me Antoine Vey, son avocat, a reconnu que le réquisitoire « a été beaucoup plus lourd que tous nos pronostics », ayant lui-même pu mesurer sur Twitter l'effet de ces réquisitions sur l'opinion publique, « qui est maintenant chauffée à blanc. Avec de telles réquisitions, on atteint l'image, l'honneur. » Cela lui inspire une supplique : « On a besoin de vrais juges. » Le second coup de corne contre le Parquet national financier (PNF) ne tarde pas : « Le processus judiciaire nous conduit ici dans ses failles, ses dérives, ses compromissions. Pour celui que je défends, sa seule chance, c'est de tomber face à de véritables magistrats. S'il y a bien un dossier où on sent une manipulation, c'est bien celui-là. » Plus tard, Me Fanny Colin parlera de « l'indigence du dossier, la faiblesse de l'enquête ». Ses mots claquent. Sans gargarisme. Ils veulent répondre à la perception des réquisitions de la veille réclamant « des peines folles ». Elles ont été reçues par la défense comme un uppercut au foie.
Orateur à l'aise, Me Vey identifie un premier objectif : déconstruire le schéma de corruption. « Il y a un problème de lien temporel ; je n'ai pas compris à quel moment le pacte de corruption aurait été scellé, en juillet 2016 ou en février 2017 ? En matière de corruption et de trafic d'influence, la preuve serait un tel amas gazeux qu'on peut se dispenser d'établir la preuve du lien de causalité ? Non. Il n'y a pas de SMS ou d'e-mails qui démontrent l'existence du jour où, en échange de 180 000 € (prix du contrat d'image), le contrat d'origine a muté en pacte de corruption. Il n'y a rien. Pourquoi Mohed Altrad utiliserait AIA, une société qui a un compte français, alors qu'il a des sociétés dans le monde entier ? Ce n'est pas le véhicule idéal d'une corruption. Y a-t-il une problématique de conflit d'intérêts et d'éthique dans ce dossier ? Oui. Mais est-ce que vous avez la preuve que l'un avait l'intention d'acheter les décisions de l'autre ? »
L'avocat de l'homme d'affaires avance en posant des questions à la volée : « Mohed Altrad pouvait-il savoir d'avance que son club passerait en commission d'appel ? A-t-on la preuve que ce contrat est fictif (aucune prestation n'a été effectuée) ? La preuve que lorsqu'il appelle M. Laporte le 30 juin 2017, M. Altrad demande au président de la FFR d'intervenir sur la décision de la commission d'appel ? Et pourquoi, s'il est corrompu, appelle-t-il en premier M. Gabbanini (directeur général de la FFR) et pas Laporte ? » Selon Me Vey, toutes ces questions démontrent la stratégie du parquet : « Créer un préjugé et, n'ayant pas la preuve, demander aux juges de remplir les trous avec des préjugés. »
« Le PNF a non seulement dénaturé les éléments au dossier mais dissimulé les éléments à décharge »
Me Fanny Colin, avocate de Bernard Laporte
Après une suspension des débats, Fanny Colin empoigne la barre avec fermeté et énergie. L'attaque récurrente du mode opératoire du PNF reprend : « À ses risques et périls, le parquet a fait le choix de se passer du contradictoire. » Avant l'audience, elle avait été décrite comme une technicienne, une bête de travail. Ses notes stabilobossées, son agilité à passer de l'une à l'autre accréditent les bruits de parloir. « Le PNF a non seulement dénaturé les éléments au dossier mais dissimulé les éléments à décharge, accuse-t-elle. Mon rôle va être de vous apporter tous ces "contre-indices" qui viennent prouver que M. Laporte n'a pas commis d'infraction pénale. »
Et c'est à cela que l'avocate va s'atteler, produisant ses pièces et omettant, de bonne guerre, d'autres présentées au fil de l'audience ou dans le dossier. Sur le contrat maillot, par exemple, et la tenue d'une réunion à Londres, le 3 février 2017, elle affirme que le premier partenariat maillot a été présenté aux sponsors en place. Elle cite alors l'interrogatoire du témoin Laurent Gabbanini, quelques jours plus tôt, confirmant cela (à la question de la présidente sur ce point, M. Gabbanini avait répondu : « Je ne peux pas vous répondre par l'affirmative ou la négative. Je ne le crois pas sincèrement. ») Comme Me Vey, Me Colin réclame la relaxe.
« J'en appelle à votre humanité. Pourquoi toujours tout ternir ? Laporte et Altrad sont deux personnes qui s'entendent bien. Ils se sont fait avoir là-dedans »
Me Vey, avocat de Mohed Altrad
Le péché originel, elle le décrit ainsi : « On nous dit que le contrat entre BL Communication et AIA pourrait en soi porter un pacte de corruption : parce qu'il serait secret et conclu pour des prestations jamais envisagées. Bref, il serait fictif. Et on nous livre une liste d'éléments, mais on oublie les indices contraires multiples. Ce contrat n'a rien d'anormal ni pour AIA ni pour BL Communication. » Pendant deux heures, elle plaide avec insistance sur la collégialité prépondérante des décisions prises par le président de la FFR, adossé au Bureau fédéral ou à son Comité directeur.
De ce fait, la personne de M. Laporte, en contrat personnel avec M. Altrad, ne serait jamais intervenue (sauf pour la commission d'appel) sous la contrainte de ce lien financier ou par courtisanerie. L'avocate détricote ensuite les fadettes pour établir que le matin où Bernard Laporte serait intervenu pour abaisser les sanctions de la commission, en faveur du MHR, un croisement d'appels rendrait impossible deux communications (sur six) avec Simonet. Elle réfute tout lobbying quant au rachat de Gloucester, en dépit d'un mail d'Altrad qu'elle évacuera en ces termes : « Je crains que M. Altrad ait mal compris. Quel lobbying ? Auprès de qui ? De personne ! »
Comme son confrère Me Vey, elle reconnaîtra néanmoins que le contrat entre BL Communication et AIA pouvait poser un problème d'éthique : « Oui, M. Bernard Laporte était en situation de conflit d'intérêts à partir du 19 février. Mais je vous demande de considérer (s'adressant à la présidente Mme Hunault) qu'il n'y aurait eu aucun effet à un déport de sa part puisque ces décisions ont été prises à l'unanimité. »
Concernant les conditions nébuleuses entourant la fixation du contrat maillot, Me Vey plaide « la maladresse », justifiant les hésitations de M. Altrad à la barre par « sa pensée complexe, comme Edgar Morin. J'en appelle à votre humanité. Pourquoi toujours tout ternir ? Laporte et Altrad sont deux personnes qui s'entendent bien. Ils se sont fait avoir là-dedans. » Le jugement sera rendu le 13 décembre.
Nouvelle modération obscurantisse
Posté 22 septembre 2022 - 06:43
Raoul Bitenbois III
Posté 22 septembre 2022 - 07:15
Usapiste et bien davantage
Posté 22 septembre 2022 - 09:27
Il est aussi bon de rappeler que ne pas trouver des preuves ou d'éléments transposables dans une procédure n'est pas fermer les yeux.
La vox populi veut des coupables tout de suite avec une sentence immédiate (un peu comme dans l'ouest lointain) , la justice doit trouver des preuves, des vraies preuves et quand on s'adresse à des requins de la finance avec une multitude de sociétés écran avec domiciliation dans des paradis fiscaux ce n'est pas simple du tout et ça ne veut en aucun cas dire qu'elle ferme les yeux.
Entre une rumeur et une preuve ou des éléments probants il y a un monde et souvent des années d'enquêtes , les "clients" potentiels du PNF sont des gens conseillés par des armées de fiscalistes payés à prix d'or pour brouiller les pistes , créer des écrans de fumée et faire des croisements de capitaux ou d'objets sociaux absolument incroyables qui aboutissent souvent à des impasses inextricables .
Il est aussi bon de rappeler que le "haut niveau" à sérieusement payé ces derniers temps que ce soit des anciens présidents de la république , des anciens premiers ministres ou des ministres, c'est certainement parce-qu'ils n'avaient pas les moyens financiers colossaux qu'il faut avoir pour payer des spécialistes du brouillage de pistes financières et qu'il a été plus facile de trouver des preuves, des vraies preuves, pas des rumeurs de café du commerce.
Admettre que la justice n'a pas les moyens, les hommes, la surface financière pour combattre à armes égales, oui, c'est certain, dire qu'elle ferme les yeux c'est tout autre chose.
Je ne veux pendre personne, je constate et déplore un traitement différent selon le cas … je peux te rappeler une affaire bretonne et de perchoir où le dossier pourtant lourd a fait pschitt …
Ce qui me laisse à penser que le PNF n’est pas neutre et se saisit selon des critères pour le moins surprenants et inégaux …
C’est mon sentiment, chacun peut y voir autre chose …
Equipe de France
Posté 22 septembre 2022 - 10:11
Quand t'en es à faire des plaidoiries aussi grandiloquentes et à modifier la déclaration d'un témoin (sur la fameuse réunion de Londres qui ferait office d'appel d'offre) c'est que t'es quand même mal engagé.
Il faudrait un mec intègre genre modo sur un forum , un type qui ne connait pas la corruption et na pas de penchant pour largent facile, qui privilégierait que le club de clermont par exemple .
#Yes We Hyène
Champion du Monde
Posté 22 septembre 2022 - 10:40
« On a besoin de vrais juges. »
Maitre Vey, déclare qu'il existe des juges incompétents (en l'occurrence de ceux qui condamneraient Laporte et C°).
Je suis étonné qu'un avocat, porte de telles accusations.
Que leur plaidoirie consiste à démonter les arguments de l'accusation, c'est normal.
Mais qu'il attentent l'intégrité des juges, ça me parait énorme.
BB, c'est un cas courant ?
Champion du Monde
Posté 22 septembre 2022 - 10:41
Lunaire les défenses des avocats qui découvrent twitter et les amabilités qu'on peut y trouver. Ils vivaient dans une grotte avant ?
Quant à penser que BL et MA étaient adulés avant le procès... Il ne faut pas déconner quand même.
Beau sophisme du vrai Écossais au passage. « On a besoin de vrais juges ». Sous entendu si on est relaxés, c'est qu'on a eu de vrais juges, mais en cas de condamnation, c'est la preuve que c'étaient de faux juges, partiaux.
« Mohed Altrad pouvait-il savoir d'avance que son club passerait en commission d'appel ? », oui c'est généralement le genre de choses qui arrive quand tu décide d'enfreindre les règlements qui tu as préalablement acceptés.
Champion du Monde
Posté 22 septembre 2022 - 11:10
Sans oublier toutes les entorses au SC qu'Altrad et son club a réalisé avant et après cette date, et les sanctions qu'il a eu derrière.
N'oubliez pas que l'affaire Goosen était à cette même période... les frères Du Plessis etc... etc... donc oui Altrad avait des raisons d'avoir Nanard dans son camp...
Joueur du Grand Chelem
Posté 22 septembre 2022 - 11:11
Je ne veux pendre personne, je constate et déplore un traitement différent selon le cas … je peux te rappeler une affaire bretonne et de perchoir où le dossier pourtant lourd a fait pschitt …
Ce qui me laisse à penser que le PNF n’est pas neutre et se saisit selon des critères pour le moins surprenants et inégaux …
C’est mon sentiment, chacun peut y voir autre chose …
Un sentiment il est mieux qu'il soit étayé , et il me semble normal que le traitement soit différent selon le cas , c'est quand même la moindre des choses.
Dans l'affaire que tu cites, le dossier que tu qualifies de lourd n'avait en fait pas de ramifications délictueuses contrairement à ce qu'il paraissait de prime abord , on peut simplement dire qu'il était empreint d'un certain manque de savoir vivre et d'opacité mais pas d'abus pénalement répréhensibles, il a donc été classé.
Je trouve au contraire que l'honneur du PNF est d'avoir enquêté sur cette affaire avec diligence et ensuite de reconnaitre qu'il n'y avait pas matière à aller plus loin, il aurait été plus facile de mettre l'histoire sous le tapis.
L'affaire montée en épingle par les journalistes et relayée de manière tendancieuse par le bon citoyen qui n'a pas perdu l'habitude de vouloir couper des têtes fussent-elles innocentes a quand même coûté son poste à un président de l'assemblée nationale uniquement sur des rumeurs qui se sont avérées infondées ou pour le moins non vérifiables.
La justice ne se rend pas dans la rue mais après des enquêtes, des recueils de preuves et des analyses de documents pas en lisant la une des journaux qui veulent surtout faire de la vente en montant en épingle et en déformant n'importe quelle "information"
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