GRILL, j'attends de le voir à la manœuvre et son nouveau menu à proposer....En revanche, content pour JM LHERMET, pas seulement pour son passage chez nous, mais il est un homme cultivé, brillant et intelligent...Je le crois très sincère avec d'une droiture morale et une éthique certaine....Au moins la morale et sauve....Bernard et les rapetoux ont pris .................LAPORTE..!!!!

La FFR et ses magouilles
#8851
Posté 14 juin 2023 - 20:15
- jm12 aime ceci
#8852
Posté 14 juin 2023 - 20:24
Il prend le bureau de Serge Simon
Par contre d'après BFM, il y aurait un incendie en cours à Marcoussis
Il y avait qqs dossiers brulants sur son bureau
Ils doivent un peu faire la gueule au Midol et RMC avec les copains qui ne sont plus aux manettes.
#8853
Posté 14 juin 2023 - 20:26
bon ben c'est Grill !
https://www.rugbyram...fr-11262123.php
mais il n'aura pas la majorité au comité, du coup ça va être compliqué de gouverner et de décidé
c'est sa mère qui doit être contente
- RUGBY93 aime ceci
#8854
Posté 14 juin 2023 - 20:41
On n'est pas à l'abri de surprise
Les places sont bonnes pour ceux qui voudront rester dans 2 ans
Les retournements de veste peuvent être spectaculaires...
De pardessus .
Allons xdderf ! Ne pas oublier qu'on est au rugby avec ses valeurs, ses carrures et ses portefeuilles.
- xdderf63 aime ceci
#8855
Posté 14 juin 2023 - 20:45
Gille Jean a proposé son aide à Laporte et Simon pour plaider le licenciement abusif
#8856
Posté 14 juin 2023 - 21:06
- ELSAZOAM et jm12 aiment ceci
#8857
Posté 14 juin 2023 - 21:11
#8858
Posté 14 juin 2023 - 21:13
58/42, c'est une raide élection
58/42 moi j'aime bien.
- Very Good Eshvili aime ceci
#8859
Posté 14 juin 2023 - 21:36
58/42 moi j'aime bien.
Si c'est le score de la finale on va pas s'ennuyer !!
#8860
Posté 14 juin 2023 - 21:43
#8861
Posté 14 juin 2023 - 21:45
C’est vraiment moche .
#8862
Posté 14 juin 2023 - 22:02
#8863
Posté 14 juin 2023 - 22:13
C'est moche pour Laporte.
on lui fait une carte ?
- frednirom aime ceci
#8864
Posté 15 juin 2023 - 05:55
Complot... complot.... COMPLOOOT !
#8865
Posté 15 juin 2023 - 06:08
Joint au téléphone en milieu de journée, mercredi, après avoir découvert peu après midi à son domicile parisien le résultat de l'élection, le nouveau président de la FFR a répondu sans détour à nos questions. D'une voix assurée, pesant chaque mot, Florian Grill (57 ans) a pris le temps de détailler pour nous le contenu de ses premières actions et interventions.
« Florian Grill, qu'avez-vous ressenti au moment de l'annonce des résultats ?
J'ai d'abord été bluffé par le taux de participation, à plus de 95 %, et par notre résultat, 58,5 %. En 2020, Bernard Laporte avait gagné avec 51 % des voix, de mémoire. Puis j'ai ressenti du plaisir en pensant à notre équipe, car c'est une aventure humaine incroyable et collective. Nous avons cinq cents adhérents et quinze groupes de travail. Pendant six ans, dont quatre ans sous la marque Ovale Ensemble, ce que nous avons fait est unique, me semble-t-il, dans le cadre d'une fédération. Avec des réunions hebdomadaires, nous avons fait tourner une fédération bis, sans salarié, juste avec du bénévolat. Nous étions en permanence sur le terrain dans nos Ligues pour tester des idées, les affiner, les polir...
Qu'attendez-vous du comité directeur de la FFR qui se tiendra ce jeudi ?
Cela fait trois scrutins qu'Ovale Ensemble remporte : le premier, c'était le référendum, le deuxième c'est onze places sur douze au comité directeur (lors des élections partielles) et là, c'est l'élection à la présidence. J'ai lu les déclarations de Patrick Buisson (opposant à Florian Grill, proche de Bernard Laporte) disant qu'il ne ferait pas blocus. À quatre-vingt-dix jours d'une Coupe du monde (du 8 septembre au 28 octobre), ce n'était pas tenable. Je garde en tête que lorsque j'étais dans l'opposition, terme que j'ai toujours récusé, j'ai voté 80 % des réformes. J'aborde ce comité directeur avec beaucoup d'humilité. Je souhaite expliquer notre projet, ce que nous n'avons pas pu faire avant par la faute d'une trop grande politisation malsaine. Je sais qu'il y a dans ce comité directeur des gens de bonne volonté qui, pour certains, ont bien bossé, et je tendrai la main sans état d'âme. Contrairement à ce qui a été fait par la précédente gouvernance, j'ouvrirai le bureau fédéral car j'ai toujours considéré que la diversité est un atout.

« Que Bernard Laporte s'intéresse au quinze de France ? Tout le monde s'y intéresse. Mais nous avons un petit contentieux financier avec lui et le préalable, pour toute proximité avec le quinze de France, c'est de régler ce contentieux »
Savez-vous déjà qui vous allez nommer à vos côtés ?
Non, parce que je veux prendre le temps d'en parler avec Alexandre Martinez (président par intérim de la FFR), avec Patrick Buisson s'il le souhaite. Je suis arrière-petit-fils, petit-fils et fils de vignerons, et je sais la valeur du temps long. J'aime les constructions saines et elles ne se font pas à la va-vite. Je n'ai aucune urgence : nous sommes en train de bâtir un projet sur huit à dix ans. Je veux prendre le temps de bien discuter avec les uns et les autres. J'irai vite pour rencontrer tout le monde mais je ne me précipiterai pas pour prendre des décisions.
Vous serez en tribune au Stade de France samedi soir pour remettre le bouclier de Brennus ?
Oui. Il y aura aussi Alexandre Martinez. Nous serons avec le président de la République et la ministre des Sports. Et René Bouscatel, bien sûr, le président de la LNR. Le président de la FFR que je suis peut tendre le bouclier, il peut aussi décider qu'il en soit exceptionnellement autrement...
Avez-vous un mode d'emploi de la cohabitation ?
C'est un mot que je n'aime pas. Cohabiter voudrait dire que nous sommes radicalement différents. À 80 %, nous ne sommes pas différents. Je suis capable de reconnaître à Bernard Laporte d'avoir gagné le droit d'organiser la Coupe du monde en France et de le remercier pour ça, et en même temps dire qu'il y a des sujets d'éthique majeurs sur lesquels je resterai intransigeant, comme par exemple sur la question du règlement de ses frais d'avocat (*). Je ne juge pas les gens d'un bloc et je ne les enferme pas dans une case. J'essaie de juger avec mon épine dorsale et de faire du cas par cas.
Vous parlez de Bernard Laporte. Mercredi, dans "L'Équipe", il annonçait vouloir vivre pleinement la Coupe du monde. Quelle serait votre position s'il venait à se rapprocher du quinze de France ?
Je n'interdis pas les amitiés passées, présentes ou futures. Je ne suis pas un tyran. Je connais trop les amitiés de terrain, de rugby, les amitiés, tout court. Si Fabien Galthié est ami avec Bernard Laporte, si des membres du comité directeur sont amis avec Bernard Laporte, il ne m'appartient pas de juger des bonnes et des mauvaises amitiés. Que Bernard Laporte s'intéresse au quinze de France ? Tout le monde s'y intéresse. Mais nous avons un petit contentieux financier avec lui et le préalable, pour toute proximité avec le quinze de France, c'est de régler ce contentieux. Car il n'est pas normal que les frais de justice de Bernard Laporte soient réglés, ni même avancés, par la FFR.

Quelles sont vos prochaines échéances ?
Nous avons un comité directeur demain (aujourd'hui). Je vais ensuite demander à Laurent Gabbanini (directeur général de la FFR) de m'organiser des rendez-vous avec les principaux directeurs. Je veux voir dans quel état d'esprit ils sont, quelles sont leurs envies pour le futur. Samedi matin, il y aura une passation de dossiers avec Alexandre Martinez. Je vais très vite voir les présidents de Ligues car je veux faire tourner la Fédération autour d'eux en augmentant de façon considérable leurs moyens. Je suis très localiste, j'aime les choses décentralisées, et il y a un potentiel à exploiter dans ce domaine. Je veux rapidement voir le CSE, voir aussi les salariés de la FFR en visio et en présentiel pour leur expliquer notre projet. Je ferai un point avec les responsables des équipes de France 2023, et aussi avec le président de la République et la ministre des Sports, mais je ne veux pas limiter mon champ. Il y a le rugby adapté, le rugby santé, et je veux parler aux ministères de la Santé, du Travail, de l'Éducation nationale...
Un agenda bien rempli...
Oui. Et puis dimanche, je me rendrai au Tournoi 7 de Coeur, à Versailles, qui a la particularité d'être caritatif, avec des jeunes en situation de handicap qui tiennent les stands... Je souhaite transformer la Fédé en fédération à missions et je suis persuadé que la dimension éducative et citoyenne nourrit la performance sportive. Je ne crois pas qu'il y ait une crise du bénévolat, comme on veut le faire croire. En revanche, il y a une crise du sens. »
Présidence de la FFR, entre pro-Grill et pro-Laporte, une cohabitation et des questions L'élection de Florian Grill à la tête de la FFR acte l'effondrement, en même pas un an, du triumvirat Laporte-Atcher-Simon. Reste à voir quelle sera l'attitude des 27 « laportistes », toujours majoritaires au comité directeur.
Sur la photo, trois costumes-cravates, toutes dents dehors, s'enlacent. Ce 15 novembre 2017, à Londres, Bernard Laporte, président de la FFR, Claude Atcher, patron de la candidature française et futur directeur général du GIP France 2023, et Serge Simon, vice-président de la FFR, partagent l'ivresse d'un sommet. Ils viennent de remporter l'organisation de la Coupe du monde. L'affaire « Laporte-Altrad » a déjà commencé, mais tout est oublié, semble-t-il.
Laporte et Atcher prennent la plume pour écrire à notre journal et remercier « chaleureusement L'Équipe, car sans votre soutien, cette victoire n'aurait pas été possible ». Dans un autre journal national, il est écrit que « même si l'inspection générale du ministère des Sports dit qu'il (Bernard Laporte) est intervenu en faveur du club présidé par Mohed Altrad, il ne risque plus grand-chose car le voilà investi de l'habit d'homme providentiel ».
Nous sommes six ans plus tard et en l'espace de huit mois le trio d'intouchables a tout perdu. Le 11 octobre 2022, Claude Atcher a été révoqué de son poste de directeur général du GIP pour faute grave, en raison de « pratiques managériales alarmantes ».
Condamné le 13 décembre 2022 pour corruption, trafic d'influence ou prise illégale d'intérêt, Bernard Laporte a démissionné de la présidence de la FFR le 27 janvier. Quant à la chute de Serge Simon, elle s'est déroulée en trois temps, au fil des trois échecs électoraux successifs que vient d'endurer le canal historique des laportistes. Frappé d'inéligibilité préventive par le comité d'éthique de la FFR (le Parquet national financier ayant fait appel de sa relaxe dans l'affaire « Laporte-Altrad »), Simon n'a jamais pu se confronter en personne au vote des clubs.
Mais qu'il s'agisse du référendum de janvier (perdu par Patrick Buisson), de l'élection partielle de mai (gagnée 55 %-39 % par le mouvement d'opposition Ovale Ensemble) ou de la présidentielle (perdue par Buisson mercredi), c'est bien le docteur qui chorégraphiait tout, de la plus petite stratégie aux grandes tractations secrètes. Ces trois échecs électoraux en moins de six mois sont avant tout les siens. Et ceux des deux autres tenants de la ligne dure : Christian Dullin et Henri Mondino. Contacté mercredi, Serge Simon n'a pas donné suite.
Tous les regards se tournent désormais vers les 27 laportistes qui forment la majorité au comité directeur (Ovale Ensemble détient onze sièges, la Ligue nationale deux). Avant la présidentielle, le courant Simon-Buisson avait agité le chiffon rouge du blocus, prévenant qu'il ne ferait « aucun compromis » et que la FFR serait donc rendue ingouvernable. Mais mercredi, après le dépouillement, Buisson assurait : « De notre côté, nous n'allons pas bloquer le système. »
L'ex-président intérimaire Alexandre Martinez a déjà fait savoir qu'il ne s'opposerait pas à un président élu démocratiquement, ce qui a été ressenti comme une trahison par certains bellicistes, dont Dullin. La cohésion de façade laisse apparaître des fissures. « Buisson s'est retrouvé tout seul pour le dernier meeting de sa campagne à Gruissan (Aude), nous dit-on en interne. Aucun membre du bureau fédéral n'était là. Ils l'ont abandonné en rase campagne électorale. Le week-end dernier, pendant que Grill était dans un club alsacien à Illkirch, les gens du bureau fédéral mangeaient des petits fours dans les salons d'Anoeta pour les demi-finales du Top 14. C'était déjà fini. »
Difficile de dire aujourd'hui combien parmi les 27 seraient prêts à travailler en bonne cohabitation avec Grill ? Mais ils existent. Les plus acharnés démissionneront-ils ? C'est peu probable, surtout avant la Coupe du monde. « Maintenant qu'il est élu, Grill doit présider le bureau fédéral, indique un membre de la majorité. Il vient de remporter trois élections de suite, il ne peut pas se retrouver seul au bureau (ce qui est le cas aujourd'hui). La logique voudrait qu'il propose l'inclusion de plusieurs de ses alliés, eux-mêmes élus au comité directeur en mai. Pour cela, il faut un vote du comité directeur. Les majoritaires refuseront-ils cela ? »
Le premier comité directeur de la présidence Grill, prévu ce jeudi à Marcoussis, devrait donner une première indication.
- cocotte 63 et jm12 aiment ceci
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