remplaçant obligatoire, lui ne peut plus revenir
Donc tu mets d'entrée l exécuteur des basses œuvres pour exécuter les contrats et 20 minutes plus tard tu rentres un mec pour jouer vraiment
Posté 12 avril 2022 - 16:51
remplaçant obligatoire, lui ne peut plus revenir
Donc tu mets d'entrée l exécuteur des basses œuvres pour exécuter les contrats et 20 minutes plus tard tu rentres un mec pour jouer vraiment
Posté 18 avril 2022 - 18:09
La fin du carton rouge tel qu'on le connaît est-elle déjà programmée ? La réponse est non, mais la Fédération internationale (World Rugby) a lancé une période de test en Super Rugby visant à retirer le caractère définitif d'un carton rouge, ce qui permettrait au joueur expulsé d'être remplacé par un autre joueur au bout de vingt minutes à 14 contre 15.
La réponse est non, mais le débat existe et ce n'est pas la « cartonite » ayant frappé les huitièmes de finale de Coupe d'Europe qui risque de l'éteindre. Entre les exclusions du Toulousain Mallia à l'aller contre l'Ulster (11e minute), du Bordelais Vaipulu au retour à La Rochelle (27e), du Parisien Naivalu au retour contre le Racing (34e) ou du centre de Sale, Reed, dans la seconde manche face à Bristol (33e), quatre équipes ont connu la reine des sanctions avant la mi-temps.
Cette réalité n'a pas empêché le Stade Toulousain de se qualifier, même si ce fut par la peau des dents, ni les Sharks de Sale de s'imposer chez les Bears de Radradra 29-35, avec deux bras et deux jambes en moins pendant près de cinquante minutes.
Toute la substantifique moelle de ce projet de réforme tourne autour d'une hantise : celle qu'un carton rouge brandi très tôt flingue l'intérêt du match, abîme la qualité du spectacle et déçoive le contribuable, qu'il soit acheteur de droits télé, d'abonnements par bouquet ou de tickets.
« On se doit d'écouter les propositions, de mener des essais, mais s'il y a le moindre doute quant à la sécurité des joueurs, nous n'irons pas plus loin »
Dorian Grimaud, patron de la communication de World Rugby
Les cartons rouges reçus pendant le dernier Tournoi par le deuxième-ligne anglais Charlie Ewels après 82 secondes du match contre l'Irlande ou par le talonneur remplaçant italien Hame Faiva dès la 19e minute à Dublin ont naturellement relancé l'attention portée au sujet d'une dissociation des peines.
Punir plus l'individu et moins son équipe, voilà l'idée. Rien ne changerait pour le coupable, qui ne pourrait pas revenir en jeu et qui encourrait toujours une suspension, mais le fardeau pour son équipe serait moins lourd.
Là-dessus, il faudrait s'arrêter un instant et réfléchir à un effet mécanique qui n'existe pas. Sale n'est pas la première équipe à survivre à une expulsion de bonne heure. Sans remonter à la finale gagnée par le Racing contre Toulon, au Camp Nou en 2016 (Machenaud expulsé à la 18e minute), la Section Paloise, équipe la plus repeinte en rouge cette saison en Top 14 (4 fois), s'est imposée à Perpignan en dépit de l'exclusion de Tuimaba (27e). Idem contre le LOU malgré la douche anticipée de Tagitagivalu (25e). Itou contre le Stade Toulousain alors que Manu (33e) et Vatuabua (51e) avaient pris la porte.
« Les statistiques de score avant/après ne montrent pas que les équipes sanctionnées tôt d'un carton rouge perdent toutes leurs chances, indique Dorian Grimaud, patron de la communication à World Rugby. Donc, dans les chiffres, l'argument d'un déséquilibre pour l'équité et le spectacle n'est pas probant. C'est une des raisons qui expliquent pourquoi les résultats de l'expérimentation du carton rouge de vingt minutes n'ont pas été jugés assez concluants en mars dernier, à l'occasion du symposium annuel sur la santé dans le rugby. Donc, en l'état, on ne se dirigera pas vers une expérimentation mondiale. On se doit d'écouter les propositions, de mener des essais, mais s'il y a le moindre doute quant à la sécurité des joueurs, nous n'irons pas plus loin. »
« Ce projet est poussé par le Sud. Nous, dans le Nord, on est tièdes »
Franck Maciello, patron des arbitres français
Avant la Coupe du monde 2019, le législateur avait accru la sévérité des sanctions pour tout choc, direct ou indirect, dans la zone du cou et de la tête. Il s'attendait à une inflation de cartons rouges - ce qui s'est confirmé dans les faits - mais pensait que ce serait passager, le temps que les mentalités changent et que les comportements s'adaptent.
Le week-end européen a de nouveau montré qu'il restait du chemin à faire pour que disparaissent du paysage certains gestes kamikazes, comme ont peu à peu disparu les attentats par-derrière au foot. Il n'est d'ailleurs pas inintéressant de noter que le football n'étudie pas l'idée d'un carton rouge allégé alors qu'on y expulse les joueurs aussi tôt, quitte à dénaturer le spectacle, et que la question de la dangerosité y est moins sensible qu'au rugby.
« Tout est question de priorités, convient Franck Maciello, directeur national de l'arbitrage à la FFR. Il faut savoir que ce projet est poussé par le Sud (Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud), où on joue plus haut que chez nous (référence à la hauteur des plaquages). Nous, dans le Nord, on est tièdes. On attend de voir ce que donne cette expérimentation. Il ne faut pas être conservateur avec les règles et peut-être qu'il y a une piste de réflexion à trouver pour atténuer l'effet d'un carton rouge précoce sur un match. Mais est-ce que ce n'est pas glisser vers une banalisation du jeu violent ou déloyal ? Culturellement, le rouge est une réponse forte à une faute grave. »
Réduire la portée de la sanction pourrait affaiblir son pouvoir de dissuasion, pour le coupable et pour tout le monde. « Bien sûr que c'est difficile d'être à quatorze sur la durée mais je suis perplexe au sujet de cette réforme, dit Laurent Travers, le manager du Racing. Je sais que, souvent, un carton rouge résulte d'un mauvais réflexe, d'une décision prise en une fraction de seconde. Mais la protection des joueurs doit rester la priorité. Et je ne suis pas sûr qu'en pénalisant de vingt minutes un geste déloyal ou dangereux le message soit le bon. Un joueur peut être tenté de prendre un risque en se disant qu'au pire, ça coûtera vingt minutes à son équipe. »
Posté 18 avril 2022 - 19:08
Totalement en phase avec Travers sur ce coup là. Cette règle est un absurdité.
Avec un règle comme ça, quand un équipe affronte une autre avec un top mondial dans ses rangs, pourquoi ne pas titulariser un boucher pour le déglinguer le joueur en question ? Au pire ça fait 20 minutes en infériorité puis on retrouve un jeu plus équilibré.
Posté 18 avril 2022 - 20:00
Totalement en phase avec Travers sur ce coup là. Cette règle est un absurdité.
Avec un règle comme ça, quand un équipe affronte une autre avec un top mondial dans ses rangs, pourquoi ne pas titulariser un boucher pour le déglinguer le joueur en question ? Au pire ça fait 20 minutes en infériorité puis on retrouve un jeu plus équilibré.
Encore une fois, je vais faire le Bon Chasseur l'avocat du diable, mais je ne suis plus si catégorique. Et notre match contre les Blues ce vendredi n'a fait qu'accentuer davantage encore ce que je présentais dans ce sujet il y a quelques jours. Scott Barrett a pris un rouge, et je pense qu'on aurait pas eu un si joli match sans cette règle. Donc, de ce que j'en vois sur les matchs de SR, il y a des exemples intéressants qui me semblent pouvoir parler en faveur du carton de 20 minutes. Mais comme je le disais, ce qui est - potentiellement - bon pour le SR ne l'est pas forcément pour le Top 14, en raison de la différence de jeu.
Par ailleurs, je pense que le débat est actuellement "Pour ou contre le carton rouge de 20 minutes", mais qu'il serait préférable de le poser en ces termes : "Pour ou contre le carton rouge non-définitif et, si "pour", assorti de quelle durée ?". Il est en effet possible que certaines personnes soient davantage contre la durée de 20 minutes plutôt que contre le principe même du carton non-définitif.
J'ai aussi un peu de mal à imaginer un joueur acceptant de sortir définitivement et de faire faire face à de possibles sanctions seulement pour sortir un joueur, aussi bon soit-il. C'est un gros prix à payer pour le joueur, et pour l'équipe, qui doit jouer à 14 pendant un certain temps et grille également un remplaçant. Au pire, on a qu'à conserver la règle actuelle pour les matchs de Castres...
En revanche, ce que dit Travers est intéressant ; effectivement, les joueurs pourraient perdre un peu d'"inhibition" au moment de plaquer ou de tenter une action potentiellement dangereuse. Mais ce qu'il dit sur la sécurité des joueurs peut selon moi aussi être retourné dans l'autre sens ; en jouant tout un match en infériorité numérique, les joueurs se fatiguent plus vite, entrent en "surrégime" et peuvent se blesser plus facilement.
Posté 18 avril 2022 - 20:03
Totalement en phase avec Travers sur ce coup là. Cette règle est un absurdité.
Avec un règle comme ça, quand un équipe affronte une autre avec un top mondial dans ses rangs, pourquoi ne pas titulariser un boucher pour le déglinguer le joueur en question ? Au pire ça fait 20 minutes en infériorité puis on retrouve un jeu plus équilibré.
Punaise ! dire qu'une telle règle pourrait arriver alors que Tékori sera à la retraite ........ C'est vraiment trop injuste
Posté 18 avril 2022 - 23:38
Oui, c'est mon cas. Ce sont les 20 minutes qui me posent problème. Mais si on réduit à seulement 75 minutes, ça me va.Il est en effet possible que certaines personnes soient davantage contre la durée de 20 minutes plutôt que contre le principe même du carton non-définitif.
Un titulaire oui. Mais si tu mets un 3e couteau qui ne jouera jamais autrement, il fera ce qu'on lui dit. De toutes façons il ne joue déjà pas en temps normal.J'ai aussi un peu de mal à imaginer un joueur acceptant de sortir définitivement et de faire faire face à de possibles sanctions seulement pour sortir un joueur, aussi bon soit-il. C'est un gros prix à payer pour le joueur, et pour l'équipe, qui doit jouer à 14 pendant un certain temps et grille également un remplaçant.
Posté 19 avril 2022 - 03:26
Punaise ! dire qu'une telle règle pourrait arriver alors que Tékori sera à la retraite ........ C'est vraiment trop injuste
Posté 19 avril 2022 - 06:50
Et le mec peut revenir 20 minutes apres ou alors un remplaçant rentre et le joueur en question ne peut plus rentrer?
Ca serait con d'avoir le droit de revenir contre l'équipe dont tu as peut être blessé un joueur
Puis d'être suspendu 10 matchs...
Posté 19 avril 2022 - 13:01
Pour le coup le joueur reste exclu tout le match, ce serait un remplaçant qui rentrerait au bout de 20 minutes.
Posté 20 avril 2022 - 07:11
Pour le coup le joueur reste exclu tout le match, ce serait un remplaçant qui rentrerait au bout de 20 minutes.
Ca me plait ton idée !
Posté 20 avril 2022 - 07:20
Pour le coup le joueur reste exclu tout le match, ce serait un remplaçant qui rentrerait au bout de 20 minutes.
Intéressante ton idée...
Posté 20 avril 2022 - 08:08
Mais oui, comme ça on envoie Jedrasiak découper Dupont, qui sort sur civière.
Nous, 20 minutes plus tard on fait entrer Lavanini.
Et eux, ils ont Bales.
...
Vous rigolez ou quoi? un mec comme Urios il va se régaler avec une règle comme ça.
Posté 20 avril 2022 - 08:21
On rigole ?... Pas plus que toi !Mais oui, comme ça on envoie Jedrasiak découper Dupont, qui sort sur civière.
Nous, 20 minutes plus tard on fait entrer Lavanini.
Et eux, ils ont Bales.
...
Vous rigolez ou quoi? un mec comme Urios il va se régaler avec une règle comme ça.
Posté 20 avril 2022 - 08:26
On rigole ?... Pas plus que toi !
Les avis sont partagés et respectables.
Envoyé de mon SM-A505FN en utilisant Tapatalk
Bien évidemment que c'est respectable et intéressant (sur le papier).
Il y a trop de possibilité de détournement de la règle je pense.
Posté 20 avril 2022 - 09:22
Mais oui, comme ça on envoie Jedrasiak découper Dupont, qui sort sur civière.
Nous, 20 minutes plus tard on fait entrer Lavanini.
Et eux, ils ont Bales.
...
Vous rigolez ou quoi? un mec comme Urios il va se régaler avec une règle comme ça.
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