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SALARY CAP


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2536 réponses à ce sujet

#2521 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posté 10 octobre 2025 - 14:57

Écoutez Quelle Indignité!!

T'étais au pot de départ ? 



#2522 Bad Zé

Bad Zé

    Nouvelle modération obscurantisse

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Posté 10 octobre 2025 - 15:21

T'étais au pot de départ ?

Ben oui c'était le mien.

#2523 xdderf63

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Posté 10 octobre 2025 - 15:23

Y en a un paquet qui gagnent moins, j'avais lu un truc qui disait que leur revenu médian était à 2 000 / mois il me semble, mais vu le nombre, y en a donc qui gagnent bien moins et d'autres beaucoup plus. Ceci dit, on ne prend pas en compte leur "petits cadeaux" et autres choses à tester. Ceux qui s'expatrient ne gagnent pas le smic . 

Pour la durée, j'ai pas de chiffres et comme c'est un phénomène assez récent, difficile d'être précis.

 

Ben voila

Donc on va pas les envier...

 

Dupont ne vise pas 2000 de plus par mois 

 

Je pense que ces gens là sont plus influencés qu'influenceur 

Et puis pas mal sont obligés de vendre leur c... je pense



#2524 RCV06

RCV06

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Posté 10 octobre 2025 - 16:15

Merci Landeno

 

Juste pour mesurer le problème de Toulouse avec la transparence, il suffit de regarder le type de joueur par poste.

Regardons le seul poste d’arrière, c’est 4 Top joueurs qui seraient titulaires à peu près dans tous les clubs du TOP 14, et c’est la même chose sur les autres postes.

Comment faire pour faire tenter dans le plafond salarial tous ces joueurs….

hum hum….

Et dire qu avec cette armada, ils ont pris l eau à Bayonne, et nous on se plaint alors qu on a même pas l équivalent de l équipe C du ST  :P 



#2525 ZACH

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Posté 10 octobre 2025 - 17:01

Et dire qu avec cette armada, ils ont pris l eau à Bayonne, et nous on se plaint alors qu on a même pas l équivalent de l équipe C du ST  :P

Certes mais avec leur armada, a la fin c’est eux qui gagnent et toutes les saisons c’est ainsi…



#2526 pims

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Posté 10 octobre 2025 - 17:37

ayest le poison se répand, bravo Antoine D.



#2527 Toorop

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Posté 11 octobre 2025 - 11:48

Woki sur Canal

"J'ai toujours mes repères dans cette ville, je connais parfaitement les coins et les recoins. Puis en étant ici, jai moins de sollicitations extra-sportives, je suis plus calme dans ma tête, je suis plus reposé. Jai grandi ici, jai tout connu ici. Matthieu Jalibert, pour moi c'est mon frère. J'avais cette envie de rejouer avec lui, on est toujours fourré ensemble. Quand je suis revenu ici, j'avais l'impression de ne jamais être parti, jai l'impression que rien n'a changé.

J'ai réduit mon salaire de 50% car jestime quà 26 ans, je préfère gagner des titres que de gagner de l'argent. Il y a un vrai objectif. On ne veut pas être une étoile filante. On veut rester au sommet de l'Europe et gagner enfin un titre de champion de France. »

Et de ça, il en fait quoi, le salary cap manager ?
Personne n'y croit, évidemment, mais il fait comment pour prouver qu'il nous prend pour des jambons ?
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#2528 xdderf63

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Posté 11 octobre 2025 - 19:20

Woki sur Canal

"J'ai toujours mes repères dans cette ville, je connais parfaitement les coins et les recoins. Puis en étant ici, jai moins de sollicitations extra-sportives, je suis plus calme dans ma tête, je suis plus reposé. Jai grandi ici, jai tout connu ici. Matthieu Jalibert, pour moi c'est mon frère. J'avais cette envie de rejouer avec lui, on est toujours fourré ensemble. Quand je suis revenu ici, j'avais l'impression de ne jamais être parti, jai l'impression que rien n'a changé.

J'ai réduit mon salaire de 50% car jestime quà 26 ans, je préfère gagner des titres que de gagner de l'argent. Il y a un vrai objectif. On ne veut pas être une étoile filante. On veut rester au sommet de l'Europe et gagner enfin un titre de champion de France. »

Et de ça, il en fait quoi, le salary cap manager ?
Personne n'y croit, évidemment, mais il fait comment pour prouver qu'il nous prend pour des jambons ?


Le SC manager au moins il a le vrai chiffre
Et ensuite il peut tricoter autour s'il trouve le 50% réel et trop louche
Peut être qu'il compense (pour Woki) 25 % avec les à-côtés qu'il n'avait pas au racing (voiture logement droit d'image et dont le joueur oublie de parler) et peut être qu'il a une promesse de rattraper 25% en cas de titre

De toute manière avec Woki il est évident de dire qu'il était trop payé au Racing pour ce qu'il donnait sur le terrain (le mec te critique Paris alors qu'il est né à St Denis)

Par contre est-il moins payé que quand il est parti de Ubb avec Urios ? 


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#2529 Eastern Outpost

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Posté 11 octobre 2025 - 19:29

Pour rester dans les limites du salary cap, quelques clubs sont en train de lancer des produits dans leurs boutiques.

 

Quelques clubs vendront les bretelles, en couleurs des maillots, pour que rester attacher et moins des limites.

 

En jaune et bleu, je peux vous prévenir l’arrivée d’une pompe à pied pour gonfler les dépenses sur l’effectif.

 

Malgré tout, comme tous les supporters des Scarlets, je suis jaloux. Je préférerais d’avoir notre club géré, financièrement, comme ASMCA que le nôtre 



#2530 el landeno

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Posté 14 octobre 2025 - 19:43

Top 14. Quand le salary cap électrise les débats
20250920200519-davt4211.jpgL’ouvreur international de l’UBB Matthieu Jalibert fait partie des joueurs ayant publiquement affirmé leur accord avec Antoine Dupont. © Crédit photo : Thierry DAVID / SO

Publié le 14/10/2025 à 20h30.
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La remise en question par certains joueurs des règles encadrant le contrôle du droit à l’image survient au moment où les clubs ont commencé à discuter du niveau du plafond des masses salariales

Les qualités d’Antoine Dupont ne sont plus à démontrer. Alors qu’il continue à franchir les étapes en vue de son retour à la compétition, suite à son opération du ligament croisé du genou droit, le demi de mêlée des Bleus en a tout de même démontré une nouvelle au tout début du mois d’octobre : sa capacité à donner de la visibilité et de la résonance à tout type de sujet. Des dossiers pourtant aussi austères et techniques que le traitement du droit à l’image dans le cadre du salary cap, le mécanisme plafonnant les masses salariales des clubs de Top 14 à 10,7 M€…

Au cours d’une conférence de presse dédiée à la prolongation d’un partenariat entre Peugeot et le Stade Toulousain, le capitaine du XV de France a ainsi signé une sortie remarquée à l’encontre du salary cap. Une véritable charge au cours de laquelle il a déploré que les joueurs ne puissent « utiliser (leur) image individuelle à travers des contrats de pub classiques » et dénoncé des contrôles « trop intrusifs ».

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Le président du RC Toulon fait partie des partisans déclarés d’un assouplissement des règles du salary cap encadrant les droits d’image des joueurs
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Les revendications, portées avec le syndicat des joueurs Provale, ne sont « pas du tout » écoutées par la Ligue, regrette Antoine Dupont

Inutile de s’attarder trop longuement sur le caractère approximatif de cette déclaration. Il est toutefois important de rappeler que rien n’interdit aux joueurs de nouer un contrat d’image avec une entreprise. Ils ont simplement pour obligation de le déclarer au salary cap manager lorsque cette dernière est partenaire de leur club et d’apporter la preuve de la bonne réalisation de la prestation pour laquelle ils ont été rémunérés. « C’est un principe de transparence, récemment renforcé, qui vise à éviter tout contournement du plafond salarial par des rémunérations indirectes », a d’ailleurs rappelé la Ligue dans la foulée. CQFD.

Sortie préméditée

Aussi logique la précision soit-elle, le commentaire d’un joueur qui incarne actuellement presque à lui seul le rugby français a été abondamment commenté. Qui plus est au moment où R360, le projet de ligue rebelle, fait miroiter des offres salariales XXL. Plusieurs de ses partenaires en équipe de France se sont joints publiquement à sa position, à l’image de Grégory Alldritt ou Matthieu Jalibert. Mais ça a également été le cas de Bernard Lemaître, président du RC Toulon, de son manager à Toulouse, Ugo Mola, de Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, ou même de Jean-Marc Lhermet.

« Toucher au contrôle sur le droit d’image, cela reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore »

« Le sujet est extrêmement complexe : il y a la volonté que les joueurs puissent, au maximum, avoir un retour sur leur investissement rugby, mais il y a aussi la nécessité de garder un championnat homogène », a prudemment estimé le vice-président de la FFR. « Ce salary cap a des vertus qui ont fait leurs preuves. Mais il faut le faire évoluer et l’adapter. »

Opportunistes ou non, ces prises de position sont accueillies avec frilosité chez de nombreux présidents. « Toucher au contrôle sur le droit d’image, cela reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore », observe l’un d’eux. « Ça signerait peut-être la fin de notre salary cap, un élément fondateur de l’équité de notre championnat. » Un autre siégeant à la Ligue confirme : « Attention, cela deviendrait trop facile de frauder ! »

Ce débat mérite probablement d’être mené. Mais cela ne doit pas occulter le fait qu’il a été très opportunément initié au moment où la question du niveau du salary cap a été officiellement remise au débat dans les arcanes de la Ligue. Préméditée et préparée en amont, la sortie d’Antoine Dupont a retenti quelques jours seulement après la première des réunions des clubs du Top 14 programmées sur le sujet.

Les débats portent moins sur le montant du salary cap que sur les mécanismes qui l’entourent

Après une première séance mercredi dernier, ils se retrouveront le 20 octobre pour évoquer les moyens de contrôle du salary cap, le 3 novembre pour aborder le volet disciplinaire du dispositif et, enfin, le 24 novembre pour acter une décision finale en comité directeur de la Ligue d’ici la fin du mois de janvier. Le sujet étant trop important pour être cantonné à ce seul calendrier, il a également été inscrit à l’ordre du jour de la réunion des présidents qui se tiendra ce mercredi.

Clivage

Les patrons des clubs de l’élite du rugby français sont divisés sur le sujet. Le Racing 92 et Castres émargeraient dans la catégorie des clubs militant pour une baisse du salary cap, l’UBB ou le Stade Rochelais comme des tenants du statu quo, tout comme Toulon ou Toulouse, qui ne seraient cependant pas contre une très hypothétique hausse de ce plafond. Une liste non exhaustive.

Les débats actuels portent de toute façon moins sur son montant que sur les mécanismes qui l’accompagnent. À commencer par les crédits de 180 000 euros liés aux internationaux qui permettent à Toulouse, avec 15 Bleus au compteur, d’afficher en toute légalité une masse salariale de 13,5 M€. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les présidents se sont attardés sur ce dispositif mercredi dernier, évoquant l’hypothèse d’un plafonnement de crédit instauré à partir de 2027. Dans un tel contexte, les propos d’Antoine Dupont ont fatalement une tout autre résonance…

 
 
 

 


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#2531 xdderf63

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Posté 14 octobre 2025 - 19:56

Toulouse à seulement 11 joueurs sur la liste EDF de cette saison
Pas 15
Sont exclus notamment NTammack et Jellonch qui se sont blessés... en EDF...

#2532 el landeno

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Posté 14 octobre 2025 - 20:00

Top 14. Bernard Lemaître : « Je ne vois pas en quoi ce serait la mort du salary cap »
000-1ng6tk.jpgBernard Lemaître, président du club de Toulon. © Crédit photo : AFP

Publié le 14/10/2025 à 20h30.
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Le président du RC Toulon fait partie des partisans déclarés d’un assouplissement des règles du salary cap encadrant les droits d’image des joueurs

Vous faites partie de ceux qui ont accueilli favorablement le débat posé par les propos d’Antoine Dupont au sujet des revenus supplémentaires générés par les droits d’image. Pourquoi ?

Déjà, il faut dire que ce ne sont pas des revenus supplémentaires, mais des revenus à part entière. Doit-on ou non les intégrer au salary cap ? La Ligue a du mal à tenir compte de l’évolution du professionnalisme. Ce genre de situation n’aurait pas été possible il y a dix ou même cinq ans. Le rugby et les joueurs sont professionnels, ça génère des revenus. Tout cela est renforcé par la notoriété et le succès du rugby, en particulier en France. On a des joueurs un peu stars, même si je n’aime pas ce terme. (Antoine) Dupont en fait partie, mais aussi (Matthieu) Jalibert, (Thomas) Ramos et beaucoup d’autres. Ces joueurs sont sollicités pour l’utilisation de leur image à titre personnel, indépendamment de leur club. Ma suggestion, pour éviter un débat qui sera forcément sanglant - entre les dogmatiques et les pragmatiques, c’est toujours sanglant (sourire) -, c’est que la Ligue instaure un modus vivendi, en collaboration avec les joueurs confirmés, permettant une déclaration de ces revenus de façon qu’ils soient identifiés et non intégrés au salary. Il ne faut pas que le salary cap devienne la poubelle de toutes les réglementations inventées par la LNR.

Mais c’est déjà le cas. Vous souhaiteriez que les clubs aient plus de latitude pour rediriger les partenaires potentiels vers leurs joueurs ?

Le joueur peut, sur sa seule notoriété, répondre à des sollicitations par d’autres types d’entreprises. Il est toutefois clair que son image a une origine dans le rugby. Mais ce n’est tout de même pas un péché originel non plus (rire) ! Dans ce cas où une entreprise veut nouer un partenariat avec un joueur mais non pas avec un club, elle doit être identifiée d’une manière séparée. Ce n’est pas la peine d’avoir un débat excessif. Il faut que les joueurs qui bénéficient de ces rémunérations-là soient assez intelligents pour les déclarer dans une catégorie hors club.

Cette voie n’entérinerait-elle pas la fin du salary cap ?

On peut avoir peur de son ombre. Mais ce n’est pas cela qui empêchera la progression des éléments liés à l’évolution du professionnalisme. On peut avoir un salary cap tel qu’il existe aujourd’hui avec l’intégration des droits d’image reversés par les clubs. Je ne vois pas en quoi ce serait la mort du salary cap.

 
 
 
 

 


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#2533 el landeno

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Posté hier, 21:00

Après des désaccords, un accord ? De nouvelles orientations sur le salary-cap dans le Top 14 en discussions
4aca8.jpg
 
Le salary-cap pourrait évoluer en Top 14. (P. Lahalle/L'Équipe)
INFO L'ÉQUIPE. Lors d'une réunion de travail entre présidents de Top 14 ce lundi à Paris, des premières orientations sur l'évolution du salary-cap ont été discutées, aussi bien sur le montant que les modalités. Elles seront soumises à de nouvelles discussions mi-décembre puis possiblement adoptées en comité directeur de la LNR début 2026.
Jean-François Paturaudpublié le 24 novembre 2025 à 20h34
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Il ne s'agit pas encore d'applications concrètes, mais d'orientations possibles sur le salary-cap à la suite de trois ateliers thématiques de travail. Organisés en octobre et novembre, ils concernaient le plafond, la procédure de contrôle et le processus disciplinaire. Selon nos informations, la synthèse a été discutée ce lundi par les patrons de Top 14 au siège de la Ligue Nationale de Rugby, à Paris.

 
 

L'une d'entre elles mènerait à un « ajustement simultané du plafond principal et des crédits internationaux », selon un dirigeant de club. Le plafond pourrait ainsi être relevé à 11 M€ (au lieu de 10,7 actuellement), pour continuer de préserver la soutenabilité économique des clubs, avec un rattrapage - incomplet - à la situation d'avant Covid.

 
De nouvelles discussions le 16 décembre

Et dans le même temps, une dégressivité des crédits internationaux serait envisagée. « Il y a un double objectif qui serait d'élargir les effectifs pour mieux protéger la santé des joueurs et de réduire les écarts entre clubs très pourvoyeurs d'internationaux et ceux qui en ont peu » selon un participant.

Par ailleurs, serait aussi à l'étude « une sortie des contrats d'image joueurs-équipementiers de l'assiette du plafond pour donner plus de marges aux joueurs sur leur image » alors que plusieurs stars du Championnat dont Antoine Dupont, Grégory Alldritt ou Matthieu Jalibert avaient pris la parole dans ce dossier ces dernières semaines.

Encore une fois, rien n'est encore définitivement arrêté. Ces pistes feront encore l'objet de nouvelles discussions, le 16 décembre à Marseille, lors d'une réunion des présidents de Top 14 et Pro D2. Puis les mesures seront adoptées par le comité directeur de la LNR en début d'année 2026 en vue d'une mise en oeuvre à l'horizon 2026-2027 ou 2027-2028.


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#2534 Alligator427

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Posté hier, 21:54

Très intéressant le principe de degressivité.
Je vois qu'eux aussi viennent chercher leurs idées ici.
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#2535 el landeno

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Posté aujourd'hui, 06:56

« De légitimes interrogations » : pourquoi le parquet de Toulouse a décidé de se pencher sur l'affaire du transfert de Melvyn Jaminet ?
Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête préliminaire pour abus de confiance visant le Stade Toulousain dans l'affaire du transfert de Melvyn Jaminet, qui a déjà coûté au club du président Lacroix 1,3 million d'euros d'amende négociée et l'expose, le 8 décembre, à de nouvelles sanctions internes au rugby français.

L'affaire tahitienne, et aussi vaguement fidjienne, du Stade Toulousain a donc doublement rebondi ces trente-six dernières heures. Dimanche, L'Équipe indiquait qu'après une instruction de sept mois, l'Autorité de régulation du rugby (A2R, ex-DNACG), chargée de veiller à l'équité économique du Top 14 et de la Pro D2 et à la sincérité des comptes, avait décidé de renvoyer le club le plus titré de France (24 titres) et d'Europe (6) devant le conseil de discipline du rugby français. Le président Didier Lacroix est convoqué le 8 décembre à Paris.

 
 

Le spectre des sanctions encourues va de l'amende à la relégation, en passant par le retrait de points voire l'interdiction de phase finale. Lundi, l'AFP informait qu'une enquête préliminaire pour abus de confiance visant le champion de France avait été ouverte depuis avril par le parquet de Toulouse.

L'affaire tahitienne du Stade Toulousain qui vient de ricocher deux fois est plus connue sous le nom d'affaire Jaminet, désignant le transfert de l'arrière du quinze de France entre Perpignan et Toulouse en 2022. Elle a commencé par un article de L'Équipe, daté du 28 janvier dernier et titré « Mais où sont passés les 450 000 euros de Melvyn Jaminet ? » Dix mois plus tard, nous n'avons toujours pas la réponse à cette question. Mais entretemps, il s'est passé beaucoup de choses.

 
 
 

Le 28 janvier, donc, nous révélions pourquoi Jaminet avait contracté deux emprunts personnels afin de pouvoir « sortir » de son contrat avec l'USAP (il lui restait deux saisons à honorer) et rejoindre ainsi le Stade Toulousain, respectant en cela une clause tout à fait régulière entre un employeur et son joueur. Nous révélions surtout que ces 450 000 euros n'avaient pas été restitués à l'arrière international (25 ans, 20 sélections) alors qu'ils devaient, c'était le plan, être compensés par le Stade Toulousain avant même le début de la Coupe du monde 2023.

 
L'inchiffrable dégât sur l'image et la réputation

Derrière ce transfert, il y a un montage financier impliquant à la fois l'ancien avocat Arnaud Dubois et le président Didier Lacroix, dont tout indique qu'il cherchait alors un moyen de contourner le salary-cap, son club ayant atteint le plafond de masse salariale autorisé. C'est à cette conclusion qu'est arrivé le contrôleur du salary-cap dans son rapport, préconisant des sanctions à l'encontre du récidiviste toulousain, condamné un an plus tôt dans le cadre du transfert de Cheslin Kolbe à Toulon.

Dans un premier réflexe, le Stade Toulousain a cherché à dénoncer (fort tardivement) la disproportion de la clause payée par Jaminet, parlant d'un « piège économique ». Cherché aussi à réécrire l'histoire, en faisant par exemple le forcing auprès de l'USAP pour qu'elle rembourse elle-même les 450 000 euros à Melvyn Jaminet pendant que Toulouse s'acquitterait de cette même somme au bénéfice du club catalan sous la forme d'indemnités de formation qui n'entrent pas dans le calcul du salary-cap et auraient permis de soustraire des sommes à l'impôt.

Comprenant qu'il était insensé de dénoncer soudainement un contrat qui n'avait dérangé personne jusqu'ici, l'USAP a refusé. En définitive, en mars, le Stade Toulousain payait une amende négociée de 1,3 million d'euros en reconnaissance d'une infraction au règlement salary-cap. Puis procédait auprès de Jaminet, transféré depuis à Toulon, au remboursement de tout ou partie des 450 000 euros.

Le problème, c'est que Toulouse avait déjà payé ce tribut auparavant. Mais que l'argent a dévié à un moment du circuit qui devait aboutir à Jaminet. Ce transfert et ses vices cachés ont déjà coûté un prix faramineux au Stade Toulousain, conseillé dans cette affaire par un prestigieux cabinet d'avocats parisien et désormais par Vae Solis, une société experte en communication de crise qui a furtivement oeuvré au côté de Claude Atcher. Sans compter l'inchiffrable dégât sur l'image et la réputation.

« Un transfert qui suscite a minima de légitimes interrogations »

David Charmatz, le procureur de la République de Toulouse

 
 
 

L'enquête du parquet de Toulouse, confiée à la brigade financière de la DCOS (Division de la criminalité organisée et spécialisée) de la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale), devrait permettre de répondre à la question en titre du premier article et de comprendre tout ce qui se cache derrière le contrat passé entre le Stade Toulousain et la société Pacific Heart, inscrite au registre du commerce de Papeete (Tahiti) et dirigée par Cynthia Teinaore.

Dans le cadre de cet accord commercial, le Stade Toulousain avait versé à Pacific Heart un montant de l'ordre de 500 000 euros, une somme proche des emprunts de Melvyn Jaminet, dans le but d'organiser un stage aux Fidji ainsi qu'un match auquel seraient conviés les partenaires commerciaux du club.

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Melvyn Jaminet lors d'un avant-match avec le Stade Toulousain en septembre 2022. (E.Garnier/L'Equipe)

Or, quand nous les avons interrogés, plusieurs partenaires ne semblaient pas tellement au courant du projet fidjien, certains l'ayant même découvert dans L'Équipe le 28 janvier. Ce qui est curieux, c'est que le projet « États-Unis » du Stade Toulousain a donné lieu à une présentation en grande pompe devant le conseil de surveillance pour une mise de l'ordre de 145 000 € alors que le projet « Fidji » n'a jamais été présenté, malgré 500 000 € d'investissement.

D'après nos informations, Toulouse a rapidement abandonné le projet « Fidji » dans des délais qui, selon la convention passée avec Pacific Heart, n'entraînaient aucune pénalité financière. Or, de manière incompréhensible, les dirigeants du club toulousain ont signé un protocole d'accord pour sortir du contrat et réglé l'équivalent du solde. Ils ont donc payé 500 000 euros alors qu'ils étaient en droit de récupérer l'ensemble des acomptes versés. Voilà qui renforce l'hypothèse d'un contrat de paille.

Et voilà pourquoi ce transfert « suscite a minima de légitimes interrogations, a déclaré à l'AFP David Charmatz, le procureur de la République de Toulouse. L'enquête s'est, pour l'instant, essentiellement fondée sur le rapport de M. Gauthier (contrôleur salary-cap) et les éléments issus de recherches en open source sur ce transfert. Le service de lutte contre la criminalité financière du parquet a demandé à ce que ce dossier lui soit retourné pour analyse juridique des conditions de réalisation et d'exécution du contrat conclu entre le Stade Toulousain et la société Pacific Heart. »

Lundi soir, le Stade Toulousain nous faisait savoir qu'il « se félicitait d'apprendre qu'une enquête pénale pourrait permettre de connaître les auteurs effectifs du détournement de fonds, dont le club, ainsi que Melvin Jaminet avant qu'il ne soit indemnisé par celui-ci, ont été victimes. » Tout le monde aimerait savoir où sont passés les (premiers) 450 000 euros de Melvyn Jaminet. Enfin, peut-être pas tout le monde.


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