L'ambiance n'est clairement pas au beau fixe.
La passation entre Boudjellal et Lemaire fut déjà très difficile, le premier se moquant ouvertement du second et ce dernier critiquant la mauvaise gestion de Mourad. Il y avait déjà surement des ardoises à régler et des mises au point nécessaires pour le futur, et le climat peu apaisé autour de la passation n'a fait que fragiliser l'édifice. Or, celui-ci tanguait déjà du fait du changement incessant d'entraineurs et du volume important des transferts à chaque intersaison.
Ensuite, les années Collazo n'ont pas apporté la pérennité escomptée. Il y a clairement des choses à reprocher à Patrice qui, entre ses gueulantes incessantes, ses choix douteux et l'absence de plan de jeu, n'a pas justifié la confiance placée en lui. Mais les joueurs ont également leur part de responsabilité avec un manque criant de motivation et d'esprit d'équipe. Un constat ancien qui semble parti pour durer. On peut d'ailleurs voir un effectif encore fragile et incohérent comme l'illustre le manque de JIFF qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
Aujourd'hui, je ne sais même pas si un quart du XV de départ est heureux d'être sur le terrain et ça, au rugby, c'est franchement problématique.
on voit aussi la différence avec l'ASM, qui a construit qq chose de solide, que n'a pas le RCT aujourd'hui. Je ne dirais pas que le club repart de 0, mais les fondations sont pas terribles. Merci Mourad ! Sans compter que j'ambiance feutrée du Michelin, même quand le navire tangue, n'a rien à voit avec le bouillant microsome toulonnais !