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[Rugby ?]

Vu tout ce que tu as dis, je préfère Lemaitre à la tête du RCT

"Ce qui a été, c'est ce qui sera" !

Oh ! Bon Dieu !

[el landeno]

Top 14 : le Sud-Africain Eben Etzebeth, qui part de Toulon cet été, veut croire en une bonne fin de saison du RCT Le deuxième-ligne sud-africain Eben Etzebeth explique les raisons qui l'ont poussé à rompre son contrat avec Toulon avant son terme. Il veut croire que le RCT retrouvera les chemins du succès en Championnat avant son départ.

À l'issue de la victoire face au leader bordelais (21-18), samedi soir, le champion du monde sud-africain a tenu à annoncer à ses coéquipiers la nouvelle de son départ anticipé, deux ans avant le terme de son contrat au RCT. Puis il a souhaité nous expliquer en détail sa décision en nous recevant dans sa maison des hauteurs de Carqueiranne (Var).

 

 

Dehors, un panorama sur la Méditerranée et la presqu'île de Giens. Dedans, un salon divisé en deux parties par un sofa XXL : d'un côté des équipements sportifs, deux wattbikes et d'énormes haltères. De l'autre des guitares, dont une Gibson demi-caisse, qui appartiennent à Anlia van Rensburg, actrice et chanteuse sud-africaine avec laquelle le deuxième-ligne âgé de 30 ans vit une idylle amoureuse depuis quelques semaines

« Qu'avez-vous lu dans les yeux de vos coéquipiers lorsque vous leur avez annoncé votre départ anticipé à la fin de la saison ? De la déception, de la compréhension ?

J'ai laissé le temps aux gars de vivre cette joie spontanée de notre victoire face à Bordeaux. Et aussi celle de Julien Ory, qui fêtait son cinquantième match avec le RCT. Et puis j'ai pris la parole pour m'adresser à eux. Je tenais à leur annoncer en priorité avant que l'information ne fuite quelque part.

Leur dire a été à la fois un soulagement, comme si un poids se dégageait de ma poitrine. Mais, en même temps, ce n'était pas facile. J'ai insisté pour dire que ma situation personnelle importait peu et que nous devions tous nous focaliser sur le prochain match. Puis je suis retourné m'asseoir à ma place. J'avoue que ce n'était pas simple comme prise de parole, alors je n'ai pas trop regardé les gars.

En signant pour jouer à Toulon, vous n'aviez pas anticipé à quel point vous auriez le mal du pays ?

Quand j'ai eu l'opportunité d'aller jouer à l'étranger, la situation sanitaire et le Covid n'existaient pas (il est arrivé à Toulon le 28 novembre 2019, après la victoire des Springboks en Coupe du monde). Je vous avoue qu'être loin des miens a été parfois difficile pour moi. Personne ne pouvait venir me voir. Et je n'ai pas pu retourner régulièrement dans mon pays. C'est une fois loin d'eux qu'on mesure vraiment à quel point on est attaché aux siens.

Je réalise aujourd'hui que je suis bien plus "famille" que la moyenne des gars. J'ai un tas de potes à qui ça ne manquait pas. Moi c'est différent. J'ai grandi dans un environnement familial dans lequel on était tous très proches les uns des autres. Ma famille, ce n'est pas uniquement ceux qui m'ont donné la vie, ce sont ceux qui ont contribué à faire de moi l'homme que je suis. Plus jeune, mon père et mon grand frère m'emmenaient au terrain pour m'entraîner au rugby. Ils m'ont énormément aidé. Et puis je suis très proche de ma mère, c'est un être à part. Ma famille, c'est mon logiciel et, plus encore, mon âme.

« Jamais je n'oublierai mon premier match à Mayol. L'ambiance, la ferveur, la passion des spectateurs de Mayol. Hélas, trois mois plus tard il y a eu cette terrible vague de Covid »

Eben Etzebeth

 

 

 

Le cancer qui a affecté votre père a pesé dans votre décision de rentrer...

Oui. Je préfère ne pas trop m'étendre sur ça, mais être loin à l'étranger en sachant que mon père n'était pas au mieux, ce n'est pas une situation que j'ai aimée. Pour un père, la présence de sa famille autour de lui dans cette période difficile contribue à des moments de bonheur qui influent positivement sur sa thérapie et sa guérison.

Quand tu es jeune, tu ne penses qu'à ta carrière mais, avec le temps, tu comprends les choses autrement : aujourd'hui mes parents sont âgés et j'ai envie de profiter d'un maximum de moments avec eux. D'un côté, il y a le rugby, et puis de l'autre, il y a la vie, les gens qu'on aime.

Mon père qui était policier m'a toujours soutenu, quoi que je fasse. Maintenant c'est à moi d'être auprès de lui. Il en a besoin et j'en ai besoin. Ma passion pour le rugby, les contrats, tout ça passe après. Je pense que n'importe qui dans la même situation est capable de comprendre ça.

Il y a une autre raison à votre désir de retour : vous avez rencontré l'amour...

Oui. C'est fou ! Ça m'est tombé dessus, je ne m'y attendais pas... Je pense que la plupart des histoires d'amour sont inattendues. J'ai fait cette rencontre en Australie après le dernier match du Rugby Championship face à la Nouvelle-Zélande (le 2 octobre dernier, victoire des Springboks 31-29). Alors que j'étais pour quelques jours à Cape Town (Afrique du Sud) et on a eu l'occasion de dîner ensemble. Je ne veux pas dévoiler plus de notre intimité mais, oui, j'ai aussi envie d'être plus proche d'elle.

Vous êtes arrivé dans le Var fin 2019, comment résumeriez-vous votre passage à Toulon ?

J'ai vécu des moments d'amitié forts avec les gars. Jamais je n'oublierai mon premier match à Mayol (le 22 décembre 2019, victoire 41-19 face à Clermont, auteur d'un essai, il avait été élu homme du match). L'ambiance, la ferveur, la passion des spectateurs de Mayol. Hélas, trois mois plus tard il y a eu cette terrible vague de Covid.

J'ai vécu et je vis un tas de moments intenses et agréables à Toulon, mais j'en ai aussi connu d'autres plus durs. Notamment quand j'ai été blessé et que je ne pouvais pas jouer le week-end. Ne pas pouvoir faire ton métier, ce que tu aimes, c'est-à-dire jouer au rugby, ne pas pouvoir donner le meilleur de toi pour les copains de l'équipe... C'était dur à vivre parce que je suis venu ici à Toulon pour ça. Tu essayes de raisonner, de te dire que la blessure c'est le lot des sports de contact. Mais la réalité c'est que tu te retrouves seul, loin des tiens à l'étranger, avec personne pour te remonter le moral. Les coéquipiers, eux, sont avec leurs familles. Je ne dirais pas qu'on se sent inutile mais très seul. Il fait froid, tu cogites.

Si vous évaluez votre passage à Toulon avec une note sur 10 ?

Je ne veux pas. Je n'aime pas ça. Je ne le fais jamais, surtout pas devant des gens. Je m'évalue mais je garde ça pour moi.

Vous venez de passer huit mois loin de l'équipe. Des supporters ont pu dire : "Il n'est jamais là", c'est un sujet pour vous ?

Mon indisponibilité a été longue, c'est vrai. De juillet à novembre j'ai été appelé en sélection nationale, comme c'était prévu dans mon contrat. Puis, hélas, j'ai subi cette commotion cérébrale (le 20 novembre avec les Springboks lors de la défaite face à l'Angleterre 27-26, à Twickenham). C'était ma troisième après deux autres commotions subies avec Toulon (en décembre 2020 face à Sale en Coupe d'Europe, puis en février 2021 face à La Rochelle).

J'ai été mis au repos forcé, ce qui est normal car la santé passe avant tout. Ce n'est pas simple à gérer mais on a besoin de garde-fous. Notre passion pour ce jeu ne doit pas compromettre notre vie après le rugby. J'ai été assez frustré mais il m'a fallu l'accepter. Aujourd'hui je brûle d'envie de jouer.

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Pensez-vous avoir donné tout ce que vous pouviez pour le RCT ou le meilleur reste à venir ?

J'aurais aimé aller jusqu'au bout de mon contrat, remporter des trophées avec Toulon, mais bon... Aujourd'hui rien n'est fini. Il nous reste la Challenge Cup à gagner. Et puis, mathématiquement, si l'on remporte tous nos matches, on peut encore espérer accrocher le top 6. C'est toujours notre objectif. Je ne dis pas qu'on y arrivera mais je dis que c'est le but d'essayer de le faire. Il reste quatre mois et demi avant la fin de la saison. Plus que de parler, j'ai envie de donner le meilleur de moi pour le RCT.

De quoi a besoin cette équipe ? De confiance, de précision, d'espoir ?

Je dirais de victoires. La victoire face à Bordeaux va générer de la foi. Si l'on a pu les battre, ça signifie que l'on peut bien jouer. Et si nous sommes parvenus à vaincre le premier du Championnat, on peut donc battre toutes les équipes. On doit juste croire les uns en les autres : les quinze gars sur le terrain, les 23 de la feuille de match, les quarante gars du squad. Ensemble, on peut tout. Si on y parvient, on peut encore changer les choses et réussir notre fin de saison. Le truc c'est de ne regarder que le prochain match, c'est comme ça que l'on parviendra à grimper l'échelle.

En tant que leader, vous vous étiez exprimé devant le groupe avant le match face à Bordeaux ?

Parler ce n'est pas trop mon truc et mon français n'est pas au top. Baptiste (Serin), notre capitaine, a insisté sur le fait d'y croire. Il n'a pas non plus eu besoin de trop insister. Les gars sont conscients de la situation du club et voulaient une victoire à tout prix. La seule chose à laquelle on doit penser tout au long de la semaine c'est à Perpignan. »

 

 

[el landeno]

Etzebeth, Carbonel... comment les supporters de Toulon voient les départs de leurs joueurs Sur le fil en Championnat, Toulon va mieux côté jeu, comme en atteste sa victoire contre l'UBB, mais les supporters s'agacent de voir des joueurs partir.

Le RCT serait-il comme le Titanic., lancé à toute vapeur sur l'iceberg de la relégation en Pro D2 ? Samedi, à Mayol, les Varois, bon derniers avant le match, ont pourtant battu le leader Bordeaux-Bègles à l'arraché (21-18). La victoire aurait dû leur apporter un bol d'air frais avant de s'engager dans un triptyque face à d'autres mal classés affamés : Perpignan (12e), Brive (11e) puis Biarritz (14e). Sur le terrain, Toulon joue mieux. Mais hors terrain, l'annonce du départ de joueurs clés a rallumé le brasier de la colère des supporters. Dans les vestiaires de Mayol, les Toulonnais fêtaient leur joie quand Eben Etzebeth leur a annoncé qu'il rentrerait en Afrique du Sud au mois de juin, deux ans avant la fin de son contrat Il venait à peine de faire son retour après huit mois d'indisponibilité (sélection, puis commotion). Son agenda personnel a cogné avec les remous de l'institution RCT. Les supporters ont twitté fort leur consternation : comment leur club peut-il laisser partir son champion du monde ?

 

 

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Lemaître prend la parole demain

Pour ajouter à la confusion, le départ à Montpellier de Louis Carbonel (23 ans), auquel il restait deux ans de contrat, a été confirmé dans le week-end. L'annonce du départ de l'autre ouvreur Anthony Belleau (25 ans) pour Clermont (remplacé par le Néo-Zélandais Ihaia West) à la fin de la saison n'avait pas provoqué autant d'effusions. Mais Louis, c'est le fils d'Alain Carbonel, glorieux ancien. Un jeune formé au club, c'est dire la déflagration. Personne n'a accusé Carbonel de trahison. C'est son président Bernard Lemaître qui a été pris pour cible. Accusé d'avoir laissé partir la pépite. Les Z'acrau du RCT lui ont fait part de leurs inquiétudes dans une lettre ouverte tandis que les Mordus, une autre association de supporters, ont exigé des explications.

 

Les supporters de Toulon ont réalisé des banderoles à la gloire de Louis Carbonel (F.Porcu/L'Equipe)

À ce tumulte s'est adjoint la cacophonie. Des bruits ont annoncé le départ de Jean-Baptiste Gros, proche de Carbonel. Le pilier a démenti via un petit émoji « bras croisés » sur son compte Instagram. Enfin les noms des internationaux Charles Ollivon et Gabin Villière ont été balancés comme désireux de partir (ils ont démenti auprès de proches), de même qu'on a entendu ça et là que le Fidjien du Stade Français Waisea Nayacalevu, recruté pour deux ans, ne voudrait plus venir...

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À Toulon, l'atmosphère est électrique, comme souvent. Et Bernard Lemaître se trouve au paroxysme du paradoxal : lui qui a investi plus de 40 millions d'euros pour moderniser et sauvegarder le club, se voit aujourd'hui accusé d'en être le fossoyeur. Lui qui a fait du campus son oeuvre pour pérenniser la formation future est accusé de dilapider la génération actuelle. Le président a convoqué une conférence de presse demain matin à 11 heures. Pour une annonce concernant l'arrivée de Pierre Mignoni ? Le retour d'un autre enfant du pays pour éteindre l'incendie ?

 

[jm12]

Voilà , il semble quand même que le départ de  L  Carbonel , était acté en sous mains depuis un moment pour le MHR !

 

Je suis malgré tout extrêmement surpris par cette annonce et faut croire que le divorce avec Lemaitre est violent et sans doute profond !

 

A postériori , je me dis que l 'A S M a bien fait d'acter au plus vite l 'arrivée de A Belleau et qu'au final l 'annonce du départ de C Lopez s'est faite comme par "hasard " dans le bon timing !

 

Je comprends que pour les aficionados locaux , cette annonce est un petit cataclysme  , à tous points de vue !

 

Très curieux de voir  l 'apport de West dans un tel contexte ! Encore un jiff de perdu !

 

Papa Carbo , Louvet dit " l'indien " , E Champ A Hueber doivent être ravis...Papy Lemaitre n 'a pas intérêt à se planter ,car Mayol ce n 'est pas le Michelin !!!!

[Rugby ?]

" Pour une annonce concernant l'arrivée de Pierre Mignoni ? Le retour d'un autre enfant du pays pour éteindre l'incendie ?"

 

Pas un mot sur Azéma. !  Seul Mignoni pourrait éteindre l'incendie ! 

Pas facile la vie de coach à Toulon.

[Binche63]

Voilà , il semble quand même que le départ de  L  Carbonel , était acté en sous mains depuis un moment pour le MHR !
 
Je suis malgré tout extrêmement surpris par cette annonce et faut croire que le divorce avec Lemaitre est violent et sans doute profond !
 
A postériori , je me dis que l 'A S M a bien fait d'acter au plus vite l 'arrivée de A Belleau et qu'au final l 'annonce du départ de C Lopez s'est faite comme par "hasard " dans le bon timing !
 
Je comprends que pour les aficionados locaux , cette annonce est un petit cataclysme  , à tous points de vue !
 
Très curieux de voir  l 'apport de West dans un tel contexte ! Encore un jiff de perdu !
 
Papa Carbo , Louvet dit " l'indien " , E Champ A Hueber doivent être ravis...Papy Lemaitre n 'a pas intérêt à se planter ,car Mayol ce n 'est pas le Michelin !!!!

Si Lopez l avait dit plutôt on aurait pue se positionner sur Hastoy.
Après c est quand même moins le bordel chez nous que chez eux.

[George Abitbol]

" Pour une annonce concernant l'arrivée de Pierre Mignoni ? Le retour d'un autre enfant du pays pour éteindre l'incendie ?"

 

Pas un mot sur Azéma. !  Seul Mignoni pourrait éteindre l'incendie ! 

Pas facile la vie de coach à Toulon.

 

Azéma est déjà là. On ne peut pas annoncer son arrivée pour éteindre l'incendie.

[Alex chocolatines]

 

" Pour une annonce concernant l'arrivée de Pierre Mignoni ? Le retour d'un autre enfant du pays pour éteindre l'incendie ?"

 

Pas un mot sur Azéma. !  Seul Mignoni pourrait éteindre l'incendie ! 

Pas facile la vie de coach à Toulon.

 

Je crois que c'est juste pas facile d'être Azéma ... Toujours au mauvais endroit au mauvais moment.

[Buckaroo]

Je crois que c'est juste pas facile d'être Azéma ... Toujours au mauvais endroit au mauvais moment.

C'est la première fois. Il a eu une carrière très paisible à Clermont.

[Alex chocolatines]

C'est la première fois. Il a eu une carrière très paisible à Clermont.

Sur la durée bien sur, mais on retient surtout la fin mouvementée, ça a taillé sévère ici meme    

[Rugby ?]

Sur la durée bien sur, mais on retient surtout la fin mouvementée, ça a taillé taille sévère ici meme    

[Alex chocolatines]

 

Sur la durée bien sur, mais on retient surtout la fin mouvementée, ça a taillé taille sévère ici meme    

 

Tu veux qu'on rajoute le futur ?    

[Rugby ?]

Tu veux qu'on rajoute le futur ?    

C'est un oubli !

 

Ps:

Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules

[Alex chocolatines]

C'est un oubli !

 

Ps:

Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules

Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule 

[modeste]

Azema tel Attila