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[RCV06]

Reconstitution de ligue dissoute avec le retour de Bourdin (ancien prépa physique de l'ASM) au RCT la saison prochaine. Il n'aura fait qu'un an au LOU.

Le RCT va remplir son infirmerie

[cetotomatos]

Vont plus avancer...

[PPR]

J'ai eu vent d'une arrivée plutôt sympathique pour vous les toulonnais en 3e ligne. Vous en avez eu des échos aussi les 83 ?

[casquette]

Les conditions météorologiques n ont pas vraiment pas aidé mais la prestation de Belleau a été vraiment médiocre. Il nexcelle dans rien, peut-être en défense où il ne senlève pas.
Je pense que Plisson a plus de talent pur mais devra régler son problème de confiance.

Le rct manque de gagner hier mais il aurait fallu que Serin (assez insupportable au demeurant) garde son sang froid . Salles a été consulté à postériori et nétait pas vraiment partant de frapper cette pénalité de 50 m , avec un ballon plein deau à la83e minute

[jm12]

Les conditions météorologiques n ont pas vraiment pas aidé mais la prestation de Belleau a été vraiment médiocre. Il nexcelle dans rien, peut-être en défense où il ne senlève pas.
Je pense que Plisson a plus de talent pur mais devra régler son problème de confiance.

Le rct manque de gagner hier mais il aurait fallu que Serin (assez insupportable au demeurant) garde son sang froid . Salles a été consulté à postériori et nétait pas vraiment partant de frapper cette pénalité de 50 m , avec un ballon plein deau à la83e minute

Enfin , un RCT avec une pléiade de mecs devant compliqués à jouer et une mêlée dévastatrice , n 'a pas été non plus stratosphérique face à une équipe pas non plus au complet , une météo qui a rebattu les cartes pour les deux bien sûr et un arbitrage vidéo et central plutôt à l 'avantage du RCT sur des décisions lourdes de conséquences et pour moi pas vraiment évidentes !

 

La pièce est tombée du coté du MHR et ce n 'est pas immérité non plus dans un match serré où le bombardement du camp adverse a été sur utilisé traduisant un manque d'ambition sur les initiatives !

 

Le petit 10 du MHR , FOURSANS n 'est vraiment pas mal du tout ! En face notre futur 10 A Belleau a été assez passable dans l 'ensemble....sauf peut-être en défense; en tout cas sur ce match !

[xdderf63]

J'ai eu vent d'une arrivée plutôt sympathique pour vous les toulonnais en 3e ligne. Vous en avez eu des échos aussi les 83 ?

 

Va falloir qu'ils calment le jeu ou fasse un beau barbecue...

L'an prochain le salaire de 1M de Kolbe compte 

 

(J'ai oublié que Elzebeth repartait, ça laisse une marge)

[casquette]

Elzebeth Il faut le remplacer aussi

[Alex chocolatines]

Elzebeth Il faut le remplacer aussi

Bah, pas sur que son départ ne se ressente beaucoup sportivement parlant, par contre financièrement, ça va faire un sacré poids en moins ! 

 

Je ne comprend pas ce qui s'est passé avec ce joueur ... Quand on voit son rendement en sélection et là au RCT  C'est pas le meme joueur ! (oui bon ok ce n'est pas la meme équipe non plus, puis l'ambiance et les décla du père Lemaitre, ça n'encourage pas des masses)

[casquette]

Mis à part peut-être la réception de Pau , le calendrier futur du rct est très très costaud

[Loup blanc]

Mis à part peut-être la réception de Pau , le calendrier futur du rct est très très costaud

Et pas une semaine pour souffler ! Espérons qu'ils soient archi cuits pour nous recevoir !

[el landeno]

Aux origines de... Pierre Mignoni, Toulonnais futur co-entraîneur du RCT Pierre Mignoni, le manager du LOU, qui affronte samedi (17 heures) le RCT avant d'en prendre la tête la saison prochaine, est un Toulonnais pur jus, issu d'un quartier voisin du stade Mayol.

 

Ainsi donc, dans moins de trois mois, Pierre Mignoni reviendra sur les pas de ses premiers émois : au RC Toulon, club qui l'a vu grandir et dont il prendra la tête, en binôme, avec Franck Azéma. Un beau cycle du destin pour Mignoni (45 ans), qui a grandi à 300 mètres du stade Mayol. Les Mignoni habitaient au « K3 », un immeuble du quartier de Port-Marchand, juste derrière la caserne de pompiers qui fait face à la rade.

 

 

Enfant, il oscillait entre deux rêves, celui de devenir sapeur-pompier pour sauver les gens dans un camion rouge. Ou de jouer au rugby, comme ces héros qui soulevaient les foules dont il entendait la clameur depuis sa fenêtre, les jours de match à Mayol. « Quand on allait au stade, c'était son cinéma », se souvient avec affection ­André, son père âgé de 71 ans. On partage un café avec lui au Stop Bar, sur le boulevard Bazeilles, pas loin de sa cité. Il nous présente le patron de l'établissement derrière le zinc, « Nico, mon neveu ». La ressemblance avec son cousin Pierre Mignoni est saisissante : le même regard bleu gris, les maxillaires et le menton découpés à l'équerre.

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Ici, on joue à la belotte, à la contrée ou au rami. On cause rugby, bien sûr, aussi. ­André Mignoni a débuté au RC Toulon à l'âge de 7 ans, comme son fiston. Lui jouait trois-quarts centre. À 16 ans, il a quitté le club pour rejoindre les cadets du Rugby Club Corse de Toulon. Le RCC est une institution dans laquelle raffûtait déjà Jacques Mignoni, le grand-père de Pierre. « Mon père formait la deuxième ligne du RC Corse avec son frère aîné, Antoine. Le plus jeune de leurs frères, mon oncle, jouait pilier. Je les regardais clouer les crampons à leurs souliers, à l'époque, les vissés n'existaient pas. »

La lignée des Mignoni vient de Vescovato, en Haute-Corse. Jacques était fier de son insularité et de porter le maillot du RCC, fondé par Dominique Mazzoni à la fin des années 1940. « À cette époque, Toulon comptait une trentaine de clubs de rugby, se souvient Jean-Charles Meyer, auteur de Rugby Toulon, l'esprit des clochers (Les Presses du Midi). Et dans cette profusion, les joueurs du RCC faisaient peur à tous les autres clubs des environs. Ils avaient un état d'esprit de tueurs, si vous me permettez l'expression. »

De la Haute-Corse au quartier de Port-Marchand

André Mignoni a le sourire placide. De ce petit homme émane une force tranquille. Il concède que son père et lui, en bons Corses, avaient la châtaigne facile. Les matches d'alors se déroulaient avec des mi-temps de trois minutes, aussi fines que la tranche de citron qu'on avalait pour récupérer entre deux coups d'éponge magique. « Au coup de sifflet final, ça fraternisait autour de l'apéro. Nous, les minots, on buvait un sirop. » Voilà qui pose la dimension du ballon ovale chez les Mignoni. « C'est simple, avec Pierre, on a dû cesser de parler rugby pendant les repas, mon épouse devenait folle », se marre André. Francine, la maman, née Accacio, est originaire de Haute-Corse, du village de Moltifao. Les deux se sont rencontrés dans le quartier de Port-Marchand quand les Mignoni s'y sont installés.

Auparavant, ils habitaient un appartement exigu et décrépi de la vieille ville, « deux rues avant "Chicago", le vieux Toulon avec ses bars de nuit », précise André, qui nous guide dans les dédales de Port-Marchand. Là, en 1960, la ville a cassé les contreforts de Vauban et une tour de quatorze étages est sortie de terre sur un terrain concédé par la Marine nationale. Serge Mikélian, un des architectes chargés de reloger la France d'après-guerre, avait surnommé cet immeuble la Carte postale. Une Babel de béton, qui accueillait des familles d'origines diverses. Un village vertical, emblématique du Toulon populaire, qui sera dynamité en 2001. « Francine habitait au onzième étage, moi au premier. »

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André a épousé Francine, tandis que son frère, Pierrot, s'est marié avec sa soeur. « On est liés comme les doigts de la main, sourit-il. On peut même dire qu'on est un clan. » Ils ont eu deux enfants. Si Charles, l'aîné de cinq ans, est plutôt ballon rond, Pierre a choisi l'ovale. « Quand je jouais les dimanches, mon épouse amenait déjà Pierrot dans son landau, au bord du terrain. »

Dédé, comme on l'appelle ici, est chez lui à Port-Marchand. Et ne quitterait pas son quartier pour une maison. Il salue les uns, gratifie un autre d'un « bonjour monsieur le maire » quand bien même ce passant n'est pas Hubert Falco. « Non, mais je l'appelle comme ça parce qu'il se mêle de tout. » D'un abord taiseux, le père Mignoni a la vanne facile quand il a pris ses marques. Mitoyenne du Stop Bar, l'auto-école du Mourillon est tenue par Aude, qui a connu Pierre, en sixième au collège Maurice-Ravel. On lui demande un souvenir. « Vous savez, l'école, j'ai un peu oublié... » Le paternel intervient : « Du coup, tu as monté une auto-école. »

« À 16 ans, on sentait qu'il irait loin »

Marc de Rougemont, ancien talonneur du RCT, à propos de Pierre Mignoni

 

 

 

André travaillait comme employé de la Ville de Toulon, « agent de maîtrise au service propreté ». Il fut aussi le premier entraîneur de Pierre, chez les minots du RCT. « Quand j'ai commencé à entraîner, le club ne voulait pas que les parents suivent les enfants. Pour moi, ils ont fait une exception. Mais attention, Pierre était toujours le premier à sortir du terrain. Je ne voulais pas qu'on me taxe de favoritisme. » Ado, le fiston l'a un peu reproché à son père. « Après, ç'a été facile, raconte André, vu la qualité de jeu qu'il avait. »

L'exigence qui est la signature radar de Mignoni est née ainsi. « Pierre était gaucher. Pour le jeu au pied derrière la mêlée, ce n'était pas évident. On a beaucoup bossé son pied droit. Après les entraînements, il restait seul, une heure ou plus, le temps filait. Sa mère me disait : "Tu ne lui parles que de ce qu'il fait mal." "Mais ce qu'il fait de bien, il le sait déjà." J'ai été exigeant avec mon fils, mais juste dans la critique. »

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Le talonneur Marc de Rougemont se souvient du gamin de 10 ans qu'il voyait sur le terrain. « Assidu, passionné. À 16 ans, il venait se frotter à l'équipe première. On sentait qu'il irait loin. » Même écho du troisième-ligne Léon Loppy : « Pierre en voulait, alignait des ballons, puis les éjectait pour améliorer sa passe. Je ne comprenais pas pourquoi il s'entraînait tout seul. Alors, j'avais demandé à Aubin (Hueber) de s'occuper de Pierrot. Pour moi, les aînés sont là pour les plus jeunes, pour qu'ils prennent notre place, ça doit être mon côté africain... » À l'époque, Hueber est titulaire à la mêlée du RCT, joue en équipe de France aussi. Mignoni rêve de faire sa place. Loppy raconte que des « amis communs » lui avaient demandé de « protéger » Pierrot le minot. « Raoul Culioli, un élagueur qui a trouvé la mort au pied d'un arbre, me répétait tout le temps : "Le petit va être bien, il faut s'en occuper". »

Pierre François, demi de mêlée à Nice, enseignait l'EPS en lycée professionnel et se souvient d'avoir vu débarquer le jeune ado ambitieux au stade Léo-Lagrange. « C'était en 1994. Pierre m'a dit d'un ton déterminé : "Bonjour monsieur, il faudrait que vous fassiez une licence, j'en ai besoin pour jouer avec l'équipe de France scolaire !""Si tu veux, mais il va falloir que tu joues avec l'équipe du lycée." Il a tout de suite ­accepté, même si, au vu son niveau technique avancé, il risquait de s'ennuyer en scolaire. C'était un gagneur, un accrocheur. Très résolu, mais aussi capable d'écoute, avide d'apprendre. Il s'est investi et, avec lui, on a disputé les Championnats de France cadets, puis juniors. »

 

Pierre Mignoni, 5e accroupi en partant de la droite et ses coéquipiers du RCT (dont David Gérard, 1er joueur debout en partant de la droite, Greg Le Corvec 2e à droite, Cédric Califano, cousin de Christian, 5e, Noël Curnier, 6e et Guillaume Delmotte, 3e accroupi en partant de la droite) lors du championnat de France cadets, en juin 1994. (DG/DG)

L'année de ses 17 ans, Pierre Mignoni fera ses débuts avec l'équipe première du RCT face à Béziers. Encore cadet, il remplace Aubin Hueber, blessé. Loppy insiste sur l'affection qu'il portait au gamin : « Il levait toujours la tête et avait une bonne vision de jeu. C'était un meneur, teigneux et hargneux. Et il avait du gaz dans ses petites jambes, un peu arquées. Très bon en sprint. Il avait des attitudes de footeux. »

Le foot justement, Grégory Le Corvec en débarque quand il découvre Mignoni et le rugby au sein des cadets du RCT. « Pierre était déjà un leader naturel, on voyait que c'était le chef. Il était en avance sur tout : faisait des passes avant l'entraînement, du jeu au pied. Il avait une hygiène de vie. On sortait, lui ne touchait pas une goutte d'alcool. » Le troisième-ligne de 1,94 m pour 105 kg sera surtout impressionné par la combativité de Mignoni et son 1,70 m. « Pour notre premier match ensemble, on a disputé un derby face à La Valette, au stade Félix-Rougier. Sur une générale, on a pris tous les deux un carton jaune. Tandis qu'on enchaînait les allers-retours dans l'en-but, il me remontait comme une pendule : "Prépare-toi ! Parce que la bagarre va repartir !" Je me demandais : mais j'ai affaire à qui, là ? »

« C'est un aboutissement pour mon fils, de l'école de rugby à manager. Il ne lui manquera plus que de devenir le président, un jour »

André, le père de Pierre Mignoni à propos du futur poste d'entraîneur de son fils au RCT aux côtés de Franck Azéma

 

 

 

En 1997, disposant de trop peu de temps de jeu à ses yeux, barré par le titulaire Aubin Hueber, Mignoni quittera Toulon pour rejoindre l'AS Béziers. Puis il ira jouer à Dax et Clermont. Après treize années d'exil, il reviendra entraîner les lignes arrière du RCT avant d'être promu manager au Lou, en 2015. À Lyon, il y a appris à raffiner son tempérament, à faire montre de plus de tempérance.

Bernard Lemaître a disséqué le travail accompli par Mignoni à Lyon et imaginé le recruter. La mission qui sera dévolue à l'enfant du pays la saison prochaine sera de remporter un titre en Top 14, mais aussi de créer un maillage entre tous les clubs de rugby du sud-est de la France. « C'est indispensable, estime André Mignoni. Il faut fédérer tous les clubs autour. Que nos jeunes ne soient plus obligés de partir, pour leur donner de l'espoir. Des clubs comme La Seyne (Union Sportive Seynoise) ou Hyères (le Rugby club Hyères Carqueiranne La Crau) qui évoluent en Fédérale 1 devraient être en pro D2. »

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À Toulon, Mignoni retrouvera Laurent Emmanuelli, aujourd'hui directeur sportif. « Pierre, c'est mon frère », assure l'ancien pilier avec lequel il a bataillé à Toulon et à Clermont. Ou encore son ami Le Corvec, désormais manager général à Carqueiranne, ville où Mignoni possède une maison. Pour autant, il n'est pas assuré de devenir prophète en son pays. André appréhende un tantinet. « J'espère que ça se passera bien. Toulon, c'est spécial. Les critiques, quand il était joueur, je les entendais. Au début, elles me mettaient en colère, puis je me suis blindé. » Le retour de Pierre, c'est, un peu, la gloire de son père. « C'est surtout un aboutissement pour mon fils, de l'école de rugby à manager. Il ne lui manquera plus que de devenir le président, un jour. »

Avec émotion, André Mignoni se souvient des premiers pas de son fiston à Mayol. « Pierre était poussin. Lors d'un match d'ouverture, à 8 ans, il a fait deux trois cavales et marqué autant d'essais. Il en est sorti épuisé. Alors, je l'ai pris dans mes bras et je l'ai porté. » Ensemble, père et fils, avaient regagné à pied, l'immeuble K3 de Port-Marchand. Un chemin qu'ils connaissaient bien, le long duquel ils ont tissé leurs liens.

[Eria]

Il va bouffer Azema tout cru...

Priso signe 3ans

merci de nous tenir informé, nous c'est Priso dépourvu,

 

comme a chaque fois...

[Bougnat et Breton]

Toulon, le pari dingue des barrages

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 04 avril 2022 à 18h18

Puisque rien ne paraît plus pouvoir arrêter Toulon, le RCT n'a aucune raison de se fixer de limite. Le sprint final sera tendu, avec Toulouse, l'UBB et le Racing au menu, mais c'est aussi ce qui pourrait justement conduire le club en terre promise.

 

 

Toulon : La folle remontéepar CANAL+ Sport

Toulon a longtemps traîné une ribambelle de matchs en retard (jusqu'à trois) à son programme. En général, les projections les plus idéales ne sont jamais tenues dans ce genre de situation, surtout pour des équipes en bas de classement. Ce qui n'a pas été le cas du RCT : aucune des équipes du top 8 n'a gagné quatre de ses cinq derniers matchs, mais Toulon l'a fait. Plus largement, les Varois restent sur six victoires en huit matchs depuis le 12 février. Louis Carbonel, qui partira en fin de saison pour Montpellier, a été l'un des détonateurs du premier succès de cette longue série, une victoire de gala face à l'UBB (21-18) : "On a retrouvé le sourire et la confiance, j'espère qu'on s'amusera jusqu'au bout."

 

Ollivon : "Simplement une histoire d'hommes"

Cheslin Kolbe, recrue phare mais qui n'a quasiment pu commencer qu'en 2022, est forcément un autre symbole de cette résurrection. Le champion du monde reste sur trois essais en trois matchs, un doublé lors de la démonstration contre La Rochelle (41-11) et un dernier lors de cette autre promenade grand luxe à Lyon (10-43) : "Je me régale en jouant, c'était dur d'être à l'arrêt." "Depuis quelques semaines, on retrouve cette âme qu'on n'avait pas, on se sent bien et on se régale", approuve le capitaine Charles Ollivon, revenu de blessure en même temps que les internationaux viennent renforcer l'effectif de retour du Grand Chelem avec le XV de France. Quand les planètes s'alignent... "On a juste envie de jouer les uns pour les autres, car dans le plan de jeu, il n'y a pas 36 000 choses qui ont changé... C'est simplement une histoire d'hommes."

 

Le manager Franck Azéma, qui vient donc de s'imposer avec fracas chez son futur collègue Pierre Mignoni, tire également profit de cette "spirale positive" : "Il faut y rester, ce sont des bons moments et ça fait plaisir. On y verra beaucoup plus clair lors de la prochaine journée, mais on ne se cache pas. On a envie de participer à la lutte pour les barrages et d'être à fond dedans, sans s'enflammer non plus." Toulon, neuvième, demeure à cinq points du Racing, sixième. Dans trois semaines, après la parenthèse européenne - le RCT se rend à Biarritz en Challenge Cup, puis enchaînera avec son huitième de finale -, les triples champions d'Europe (de 2013 à 2015) recevront Toulouse en Top 14. Un match charnière, un de plus, à quatre journées de la fin de la saison régulière. Mais après tout, pourquoi celui-ci se passerait-il plus mal que les autres ?

[jm12]

Toulon, le pari dingue des barrages

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 04 avril 2022 à 18h18

Puisque rien ne paraît plus pouvoir arrêter Toulon, le RCT n'a aucune raison de se fixer de limite. Le sprint final sera tendu, avec Toulouse, l'UBB et le Racing au menu, mais c'est aussi ce qui pourrait justement conduire le club en terre promise.

 

 

Toulon : La folle remontéepar CANAL+ Sport

Toulon a longtemps traîné une ribambelle de matchs en retard (jusqu'à trois) à son programme. En général, les projections les plus idéales ne sont jamais tenues dans ce genre de situation, surtout pour des équipes en bas de classement. Ce qui n'a pas été le cas du RCT : aucune des équipes du top 8 n'a gagné quatre de ses cinq derniers matchs, mais Toulon l'a fait. Plus largement, les Varois restent sur six victoires en huit matchs depuis le 12 février. Louis Carbonel, qui partira en fin de saison pour Montpellier, a été l'un des détonateurs du premier succès de cette longue série, une victoire de gala face à l'UBB (21-18) : "On a retrouvé le sourire et la confiance, j'espère qu'on s'amusera jusqu'au bout."

 

Ollivon : "Simplement une histoire d'hommes"

Cheslin Kolbe, recrue phare mais qui n'a quasiment pu commencer qu'en 2022, est forcément un autre symbole de cette résurrection. Le champion du monde reste sur trois essais en trois matchs, un doublé lors de la démonstration contre La Rochelle (41-11) et un dernier lors de cette autre promenade grand luxe à Lyon (10-43) : "Je me régale en jouant, c'était dur d'être à l'arrêt." "Depuis quelques semaines, on retrouve cette âme qu'on n'avait pas, on se sent bien et on se régale", approuve le capitaine Charles Ollivon, revenu de blessure en même temps que les internationaux viennent renforcer l'effectif de retour du Grand Chelem avec le XV de France. Quand les planètes s'alignent... "On a juste envie de jouer les uns pour les autres, car dans le plan de jeu, il n'y a pas 36 000 choses qui ont changé... C'est simplement une histoire d'hommes."

 

Le manager Franck Azéma, qui vient donc de s'imposer avec fracas chez son futur collègue Pierre Mignoni, tire également profit de cette "spirale positive" : "Il faut y rester, ce sont des bons moments et ça fait plaisir. On y verra beaucoup plus clair lors de la prochaine journée, mais on ne se cache pas. On a envie de participer à la lutte pour les barrages et d'être à fond dedans, sans s'enflammer non plus." Toulon, neuvième, demeure à cinq points du Racing, sixième. Dans trois semaines, après la parenthèse européenne - le RCT se rend à Biarritz en Challenge Cup, puis enchaînera avec son huitième de finale -, les triples champions d'Europe (de 2013 à 2015) recevront Toulouse en Top 14. Un match charnière, un de plus, à quatre journées de la fin de la saison régulière. Mais après tout, pourquoi celui-ci se passerait-il plus mal que les autres ?

L'objectif est hyper clair et pour le moment ils font ce qu'il faut et semblent retrouver de l 'embellie !

 

La seule question qui vaille : Tiendront-ils la distance mentalement et physiquement d'un calendrier phénoménal

 

Cela semble bcp plus accessible pour nous si tant est que...

[tix]

L'objectif est hyper clair et pour le moment ils font ce qu'il faut et semblent retrouver de l 'embellie !
 
La seule question qui vaille : Tiendront-ils la distance mentalement et physiquement d'un calendrier phénoménal
 
Cela semble bcp plus accessible pour nous si tant est que...

Si tant est qu'on est pas dans la même dynamique !!!
Cela dit, je pense qu'ils partent de trop loin. Mais ils peuvent nous mâcher le travail en battant certains gros qui sont devant nous.
Pour nous, il est impératif de gagner à Castres, pour qu'on prenne des points mais que eux n'en prennent pas. Des quatre matchs à venir, ils sont nos seuls concurrents direct !!!