« Durant plusieurs minutes, il me fixe de son regard noir, impavide. Aucune trace damour dans ses yeux ! Pas un mot, pas un geste »
« Je retrouve Eric Champ dans le vestiaire de larbitre, explique Laporte. Là, je comprends quil va se passer quelque chose de pas ordinaire, comme un raz de marée. Durant plusieurs minutes, il me fixe de son regard noir, impavide. Aucune trace damour dans ses yeux ! Pas un mot, pas un geste ; il ne lorgne même pas le lancer de pièce et je suis persuadé quil nécoute pas davantage le discours de larbitre. »
« Il y a eu des agressions verbales, des agressions physiques, des choses qui sont tout sauf ce que doit être un match de rugby »
Le match nest quune succession de bagarres et dinsultes. Le lendemain, Midi Olympique titra « Mayol à feu et à sang ». « Pour la première fois de ma vie la dernière aussi jai eu peur sur un terrain, confessa Laporte. Ce nest pas une peur physique, cest plus grave. Un sentiment désagréable menvahit à la pause. Je me rends compte quil ny a plus de limites, de règles. » Il précise : « Ça dépassait le raisonnable. Jai vu des coups de pied dans la tête de joueurs qui sont horribles à voir. Il y a eu des agressions verbales, des agressions physiques, des choses qui sont tout sauf ce que doit être un match de rugby. »
C'était jamais que l'ordinaire des matchs du rugby d'avant le professionnalisme, même dans les divisions inférieurs.
J'avoue que moi aussi il m'est arrivé d'être pas rassuré sur certains terrains quand tu devais avoir un œil dans le dos.
J'avais beaucoup aimé aussi une intervention de Daniel Herrero, je ne sais plus quel était l'adversaire mais manifestement ce jour la il avait demandé à ses gars de garder les mains aux poches sauf que les mecs d'en face eux envoyait du bois.
Il avait alors dit à l'arbitre " soit vous faite rapidement quelque chose pour arrêter ça, soit je lâche les chiens "