Si je dois donner mon avis, moi je prefere Titi la Rascasse
La Mecque, surnom donnée à la Ville de la Seyne sur Mer par les "vieux seynois" et ceux qui connaissent l'existence de se surnom. Pourquoi ? Les avis divergent.
“La Mecque”, surnom donné autrefois à La Seyne ?
Cette question est souvent posée, et elle a fait l’objet de plusieurs réponses différentes. Et je crois que personne ne sait quelle est la bonne réponse.
Voilà ce que j’avais fait figurer à ce sujet, il y a déjà plusieurs années sur le “forum” de mon site :
http://jcautran.free...ses.html#mecque
http://jcautran.free...iverses.html#24
Pour résumer les différentes hypothèses :
LA MECQUE, SURNOM DE LA SEYNE ENCORE UTILISÉ PAR LES VIEUX SEYNOIS
« Pourquoi ce qualificatif ? Plusieurs versions sont données à ce propos, les unes s'appuyant sur des "on dit" populaires, d'autres se référant à des données plus historiques. Laquelle est la vraie ? Mystère... A vous de choisir celle que vous préférez.
1 - On dit que : "Aux chantiers de La Seyne se dressait autrefois une sorte de minaret d'où l'on sonnait une cloche pour appeler les ouvriers au travail... cela rappelait donc l'appel du Muezzin pour la prière à la Mecque..."
2 - On dit aussi que : " La commune de La Seyne, tournée vers le sud-est comme la Mecque, était aussi un lieu de prières privilégié puisque l'on trouvait quantité d'églises et de chapelles sur son territoire. A moins que notre vieille ville ait ressemblé à celle groupée autour de la célèbre mosquée dont les maisons à terrasses sont étroitement imbriquées les unes dans les autres ?
3 - Monsieur PERONET (conférence de 1981), quant à lui, d'après ses recherches nous a dit que : Au temps des galères, au bagne de Toulon, tous les forçats n'étaient pas condamnés à vie. Lorsqu'ils étaient libérés, ils devaient faire un séjour probatoire à La Seyne était, et le fut encore pendant longtemps, une ville d'interdits de séjour. Notre ville représentait donc pour ces galériens, l'espoir suprême. Ce n'était pas la liberté définitive, mais c'était déjà le paradis. D'autre part, les chefs de nage (de chaque aviron) sur la galère étaient toujours des galériens volontaires ; c'étaient généralement des Turcs, donc des Musulmans et la plupart acceptait ce dur métier pour pouvoir un jour aller à la Mecque.
4 - Enfin, voici l'explication que me donna oralement M. BAUDOIN : "Autrefois, on se déplaçait peu. Chacun avait pour horizon son quartier et avait peu ou jamais, découvert les quartiers éloignés de sa ville. Aller de Toulon à La Seyne représentait une véritable expédition que l'on n'entreprenait pas si facilement. Les Toulonnais pieux qui désiraient se rendre en pèlerinage à Notre-Dame du Mai en terre seynoise s'y préparaient comme pour un très long voyage. Ils s'acheminaient en groupe, baluchon à la main, comme de vrais pèlerins... à pieds. Aussi ces braves Toulonnais avaient-ils pris l'habitude de comparer leur pèlerinage à celui des Musulmans vers la Mecque. Ils disaient "Nous allons à la Mecque". Ce qui désignait ainsi le territoire seynois au bout duquel surgissait le Cap Sicié et la chapelle. »
Sans compter les humoristes qui en ont encore rajouté en disant, à propos de la fête annuelle de la forêt du Mai : « Ils ont ils le mât au mai ».
Ceci dit, il n’y a jamais eu de mosquée à La Seyne à cette époque ancienne où l’on utilisait le surnom de “La Mecque”.
Ce n’est que depuis quelques années (2006-2007) que la construction d’une mosquée a débuté à La Seyne, avenue Jean Bartolini, au quartier Berthe. Elle n’est pas encore terminée (les travaux en étaient au niveau du toit en août 2011). Vous trouverez tous les détails sur cette mosquée dans le site du Centre Culturel Musulman de La Seyne-sur-Mer : http://www.ccm-laseyne.fr/
http://www.ccm-laseyne.fr/?page_id=19
Bien cordialement à vous,
Jean-Claude Autran