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Multiplex Top 14 - Saison 2018/2019 : 1ère journée


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576 réponses à ce sujet

#61 BAZ63

BAZ63

    Champion d'Europe

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Posté 03 août 2018 - 20:12

On peut naviguer loin

Parra intronisé capitaine cette saison (vice cap lee kayser lapandry lee chouly)


Envoyé de mon SM-G928F en utilisant Tapatalk

#62 jp66

jp66

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Posté 04 août 2018 - 09:02

Bah, une cargolade, un stage commando à Collioures et ils s'y mettent tous ! :crying:

 

Un seul et unique Collioure, donc pas de S !  ;)

 

Et même si l'âme s'est pas mal évaporée tu y es le bienvenu ...   :hat:



#63 Parigot_Paris

Parigot_Paris

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Posté 04 août 2018 - 11:36

 
Un seul et unique Collioure, donc pas de S !  ;)
 
Et même si l'âme s'est pas mal évaporée tu y es le bienvenu ...   :hat:

Pas de sous hélas. Mais je suivrai avec attention !

#64 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

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Posté 05 août 2018 - 07:09

Bon c'est déjà ça, le premier match on jouera à jeun...... :fume:  :biere01:

C'est fortement improbable.

 
Un seul et unique Collioure, donc pas de S !  ;)
 
Et même si l'âme s'est pas mal évaporée tu y es le bienvenu ...   :hat:

L'âme s'est concentrée dans les grenaches.

#65 jp66

jp66

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Posté 05 août 2018 - 11:55

L'âme s'est concentrée dans les grenaches.

 

C'est une belle image ... bien vu ...  ;)



#66 el landeno

el landeno

    Champion d'Europe

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Posté 23 août 2018 - 07:13

Top 14 : Clermont, un départ à ne pas rater
Publié le jeudi 23 août 2018 à 00:05 | Mis à jour le 23/08/2018 à 00:14
Les Clermontois se sont fixés pour objectif d'être efficaces dès l'entame du Championnat. Pour mieux rebondir après leur saison cauchemar.

L'avantage, quand on se plante aussi spectaculairement que Clermont s'est planté la saison dernière, c'est qu'on a le temps de réfléchir à l'après. En plein tourments d'une année post-titre qui l'a vu s'échouer tristement à la 9e place et l'a privée de phase finale de Top 14 pour la première fois depuis 2006, l'ASM s'est efforcée de dessiner les contours de 2018-2019. Et, dès la mi-mai, le staff a fait passer ce message aux joueurs : cette fois-ci, tout le monde devra être prêt et efficace dès la première journée. Ça change des coutumes locales, puisque Clermont s'était fait une habitude d'intersaisons express, s'accommodait de quelques approximations sur ses premières sorties, et mettait tout en oeuvre pour être fin prêts vers la mi-octobre, pour les débuts de la Coupe d'Europe.

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Pourquoi, alors, tant d'empressement, dans une saison de près de onze mois ? « Il faut très vite qu'on regagne la confiance et le respect », expliquait le président, Éric de Cromières, mi-mai. Les Jaunards ont souffert de la manière dont leur Brennus s'est évaporé, punis plusieurs fois sur des scores fleuves (51-20 à La Rochelle, 49 -0 à Toulon, 50-13 au Stade Français...), incapables de gagner leur quart européen à domicile. Les adversaires ne tremblaient plus devant l'ex-machine à envoyer du jeu. Tout ça est à reconstruire. « Ça a marqué les joueurs, reconnaissait Franck Azéma pendant la préparation. Ils ont tous une boule au ventre et l'envie de prendre à nouveau du plaisir ensemble. »

Il y a aussi un versant très pragmatique à cet objectif de résultats immédiats. Le staff sait très bien qu'en novembre, pour la tournée d'automne, et pendant le Tournoi des Six Nations, en février-mars, il devra composer sans ses internationaux. Potentiellement, c'est onze Bleus sur les listes fédérales, mais aussi des Fidjiens, un Écossais, des Géorgiens voire un Argentin... Puisque ça sera difficile de tourner alors à plein régime, autant le faire avant !

3 Avec seulement trois recrues, Clermont est l'équipe du Top 14 qui a recruté le moins à l'intersaison. C'est deux fois moins que l'année dernière.

L'ASM a donc bâti son été autour de ces nécessités. Le premier choix du staff a été d'accorder de longues vacances aux joueurs, sept semaines. « Mais, sur les trois dernières, ils avaient une reprise progressive individualisée, précise Sébastien Bourdin, le préparateur physique. Pour certains, c'était quatre ou cinq heures par semaine, pour d'autres plutôt huit... »

Priorité à la défense

Ensuite, Clermont a eu huit semaines pour se préparer à la reprise du Top 14, entre le 2 juillet et le 25 août. « En treize saisons ici, ça ne m'était arrivé qu'une fois d'avoir autant de temps, s'étonne Bourdin. Ça permet de tout revoir, faire un bon bilan physiologique, du renforcement, de la prévention de blessures. »

Niveau jeu, tout s'est fait de manière progressive. « On a d'abord travaillé notre défense, en difficulté la saison dernière, détaille le talonneur de vingt-deux ans, Yohan Beheregaray, et l'animation offensive. Nous, les avants, on n'a pas fait trop de conquête les quatre premières semaines ! » C'est début août, seulement, que le pack s'est plongé dans les mystères de la touche et de la mêlée.

 

Les entraîneurs voulaient dans un premier temps consacrer autant d'énergie à façonner un état d'esprit. Pour sortir de son confort, Clermont est allé passer une semaine de stage à l'INSEP, le centre omnisports du bois de Vincennes à Paris. Là, les joueurs ont goûté à la lutte, tâté de la boxe, se sont frottés à Teddy Riner et ont surtout passé du temps ensemble. Le soir, par exemple, les joueurs d'origine étrangère présentaient à leurs coéquipiers leur mode de vie ou leur histoire. « Même nous, entre membres du staff, on s'est redécouverts », précise Neil McIlroy, le manager sportif.

Très vite, Azéma a senti un groupe « frais, bosseur, avec de l'investissement et une qualité d'écoute ». « L'année dernière, on pensait : "On est Clermont, on va gagner chaque match", admet Nick Abendanon. Je pense que cette année, il y a un meilleur état d'esprit. » L'avenir le dira.

La recrue ? Un recruteur !

Les plus inquiets des supporters clermontois en seraient à ironiser sur l'air d'« on ne change pas une équipe qui a perdu ». Et c'est vrai qu'à l'ASM, cette année, malgré la saison catastrophique, rien n'a évolué dans le staff, et très peu dans l'effectif. Seules trois recrues sont au rapport alors que la saison s'élance, et ce sont toutes des trois-quarts. Un international samoan polyvalent, Tim Nanai-Williams, qui pourra même dépanner à l'ouverture comme en sélection, un centre certifié all black, George Moala, et un solide Fidjien habitué du Top 14, Apisai Naqalevu. Un trio très ciblé qui aura pour mission de faire oublier que deux ailiers (Raka, Grosso) et trois centres (Lamerat, Fofana, Penaud) seront souvent en bleu. Le président Éric de Cromières est convenu de chercher un « troisième-ligne gratteur » et l'international écossais John Hardie passe actuellement un essai en Auvergne.


Top 14 : l'entrée des artistes du Racing 92
Publié le jeudi 23 août 2018 à 00:05 | Mis à jour le 23/08/2018 à 00:17
En recrutant l'imprévisible Finn Russell, pour remplacer Dan Carter, et Simon Zebo, le Racing prend le pari d'un jeu plus spectaculaire. Ça peut faire du grabuge.

Vous continuez à dire la U Arena ? C'est d'un démodé. C'était bon du temps de Marc Andreu, Jay-Z et Beyoncé. Désormais, ils ont rallongé le nom à particules et il est conseillé de dire : « Ce soir, je vais à la Paris la Défense Arena », en attendant qu'on se donne tous la main un jour pour, qui sait, se presser à la « Nanterre l' Attaque Arena ». C'est l'idée. On ne recrute pas Finn Russell et Simon Zebo, deux des électrons les plus libres d'Europe, pour monter une activité macramé ou se complaire dans du rugby pourcentage.

 

Si Laurent Travers et Laurent Labit ont choisi de confier les clés du jeu à l'ouvreur écossais au moment où le stratège Dan Carter et le sobre Rémi Tales les quittaient, il faut y voir un désir assumé d'être plus audacieux. « On voulait vraiment changer de style, convient Labit. Surtout chez nous, pour tirer encore plus profit de notre terrain rapide. Avec ces joueurs, on sera beaucoup plus dangereux et imprévisibles. Mais, au début, on pourrait manquer de maturité, de gestion. On commence un nouveau cycle avec trois nouveaux ouvreurs (Russell, qui sera avec l'Écosse en novembre et pour le Tournoi, Volavola et Lagarde). C'est pour ça, pour nous créer vite des repères qu'on est partis onze jours en stage en Géorgie et qu'on a joué trois matches amicaux au lieu de deux d'habitude. »

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L'arrivée de Russell (26 ans dans un mois, 34 sélections) a de quoi faire saliver. Par ses courses, ses passes osées, l'ancien ouvreur de Glasgow - qui maîtrise donc les pelouses synthétiques - peut ouvrir en deux n'importe quelle défense. « Je ne connais pas deux ouvreurs comme lui, avoue Teddy Iribaren, qui devrait former la charnière avec l'Écossais en début de saison. Sa lecture du jeu est impressionnante et son exécution l'est tout autant. Ça fait un coéquipier très agréable. Zebo est lui aussi pétri de talent. Il est créateur et finisseur (recordman d'essais pour le Munster). Ça peut aller dans tous les sens, ouais, mais ça peut ne pas marcher aussi. Va falloir canaliser cette énergie, faire preuve de plus de patience que lors de notre match amical à Perpignan qui était moyen (défaite 27-26). Mais si ça prend, ce sera quelque chose à voir. Je suis sûr qu'il y aura de grands matches à l' Arena. »

Du rêve et du concret

Quand on pense que le Racing peut proposer cet été une ligne « folies Bergère » Iribaren-Russell-Imhoff-Chavancy-Vakatawa-Thomas-Zebo et que devant, entre les percussions de Camille Chat, Leone Nakarawa, toujours aussi décontracté du offload, et la pépite venue de Massy Jordan Joseph, champion du monde des moins de 20 ans à dix-sept ans, il y a moyen de ne pas s'ennuyer... « Ça fait longtemps que je n'avais pas entendu les préparateurs physiques me dire qu'ils avaient dû freiner les mecs pendant la préparation », sourit Labit.

10 Avec Clermont, le Racing est le plus gros pourvoyeur de l'équipe de France puisque dix joueurs (en comptant Machenaud, placé sur la liste développement en raison de sa sérieuse blessure à un genou) figurent sur la liste Élite : Ben Arous, Chat, Gomes Sa, Le Roux, Lauret, Sanconnie, Machenaud, Chavancy, Vakatawa, Thomas.

Le coach n'a pas besoin de revoir le dernier Écosse-France (32-26) pour savoir que Russell peut passer à travers. « C'est un joueur d'instinct, fantasque, explique le coach. À son poste, il faut temporiser par moments. Mais on sait que c'est le genre de joueur à qui il faut donner le droit à l'erreur. » Un peu plus tard, trois cadres reviendront avec des genoux tout neufs : en octobre pour Dulin, en décembre-janvier pour Machenaud et Lambie. Ils seront sans doute attendus dans une équipe rajeunie, qui a perdu des personnalités fortes comme Nyanga, Andreu ou Carter, et qui devra faire sans Szarzewski (biceps) encore un moment.

Le Racing a envie de vendre du rêve, à condition de pouvoir acheter du concret. On s'explique : la saison dernière, son attaque n'était que la huitième du Championnat. « On s'est créé beaucoup d'occasions mais on doit marquer plus d'essais que ça, admet Labit. On doit aussi marquer davantage au pied. Ça fait des années qu'on n'a aucun buteur dans le top 10. »


Top 14 : la der de Christophe Urios avec le CO
Publié le jeudi 23 août 2018 à 00:05 | Mis à jour le 23/08/2018 à 00:17
Champion de France, le manager Christophe Urios a décidé de changer d'air à l'issue de son contrat à Castres, en juin. Non sans vouloir relever de nouveaux défis.

CASTRES (TARN) -Christophe Urios n'a pas toujours bien dormi ces dernières semaines. Le manager du Castres Olympique avait une décision pas facile à prendre : prolonger son contrat au CO, où il a réussi à se faire une jolie place au soleil depuis son arrivée, en 2015, apportant même au club son cinquième Brennus au printemps dernier, ou bien dire stop à l'issue de son contrat de quatre ans, en juin prochain, en espérant qu'un nouveau projet, toujours plus excitant, vienne se présenter à lui. Après mûre réflexion, il a choisi de partir.

1 Le nombre de joueurs castrais présents sur la feuille de match de la dernière finale du Top 14 contre Montpellier qui ont quitté le CO à l'intersaison. Il s'agit du centre australien Afusipa Taumoepeau, transféré à Perpignan.

« Si on n'avait pas été champions, j'aurais peut-être prolongé, explique-t-il. Mais là, comment dire... J'ai passé quinze ans de ma vie dans ce club. J'y ai joué, entraîné, je connais tout par coeur. La solution de facilité aurait sûrement été de rester. On vient d'effectuer trois saisons pleines, en se qualifiant à chaque fois pour la phase finale, en sortant des internationaux, en recréant un état d'esprit, en rajeunissant l'équipe... Je pense avoir fait le tour de la question. En restant ici, il me semble que j'aurais fait toujours moins bien. Et quand tu fais toujours moins bien, je sais comment ça se termine. »

Quand il parle de « faire moins bien », Urios n'inclut pas la saison à venir. Au contraire, pour sa der au CO, le manager a bien l'intention de relever les deux défis majeurs qui s'annoncent. Le premier ? Conserver le Brennus, ce qu'aucune équipe n'a réussi depuis le Stade Toulousain (2011 et 2012). « Il ne s'agit pas de conserver le titre, rectifie-t-il. Mais d'en gagner un autre. Ce n'est pas pareil. Si on essaie juste de le conserver, en se disant que c'est dur parce que personne n'y est parvenu depuis des plombes, on se plantera. Et moi, je ne veux pas ça. »

 

«Aujourd'hui, je n'ai rien en vue, que dalle»

Le second challenge ? Réussir enfin à franchir la phase de poules en Coupe d'Europe, une perf que le club n'a plus réalisée depuis... 2002 (défaite en demi-finales face au Munster, 17-25). « J'espère qu'on va la jouer à fond, confie-t-il. On a encore hérité d'une poule très dure (avec le Munster, Exeter et Gloucester), mais ces deux dernières saisons, j'observe qu'on était encore qualifiables avant la dernière journée. Ça veut dire qu'on n'est pas loin. Et comme le groupe est plus étoffé, plus fort... C'est la première fois depuis longtemps qu'on ne perd pas un de nos meilleurs joueurs pendant l'intersaison. On s'est donc plus renforcés qu'affaiblis (notamment avec les arrivées de Spedding, David, M. Clerc, Gérondeau ou Laveau). Mais ça, c'est sur le papier. Maintenant, va falloir marner, y aller. »

Top 14 : le Stade Français présente le plus gros budget de la saison 2018-2019, Castres le 10e

Et après ? Beaucoup envoient le manager sur le banc de l'équipe de France, où la place devrait se libérer après la Coupe du monde au Japon (automne 2019). Arguant que son profil de meneur d'hommes est ce qui conviendrait le mieux aux Bleus d'aujourd'hui, en panne de confiance et de résultats. « Les gens pensent ou écrivent ce qu'ils veulent, dit-il. Mais si j'ai décidé de partir du CO, ce n'est pas parce que j'ai calculé qu'un tel pourrait partir de là, ou tel autre de là-bas. Je ne fonctionne pas comme ça. Aujourd'hui, je n'ai rien en vue, que dalle. J'espère juste que des opportunités se présenteront en temps voulu. » Ces dernières pourraient ressembler à un club phare du Top 14, aux moyens au moins aussi grands que les ambitions. Ou à l'équipe de France, évidemment. « Il y a des choses à y faire. Mais, franchement, je ne suis pas obnubilé par ça. » Urios assure même qu'il pourrait prendre une année sabbatique s'il ne trouvait personne à coacher. « Ça fait seize ans que j'entraîne, je n'ai jamais arrêté. Au moins, je pourrais m'occuper de moi. J'ai trente kilos à perdre... »

Vers un rab d'olympiades

Organiser des olympiades, c'est le dada de Christophe Urios. Il adore ça. Et les joueurs aussi. Le but ? Diviser son effectif en quatre équipes d'une dizaine d'éléments et les soumettre à différentes épreuves hors rugby sur plusieurs jours pour aiguiser leur esprit de compétition et raffermir leurs liens. « Les jeux, quels qu'ils soient, ça fait bander les mecs, observe l'entraîneur. Parce que même si ce n'est pas du rugby, ça reste de la compète. » Cet été, Urios a notamment soumis ses joueurs à une version de Top chef en leur demandant de cuisiner des plats avec des produits régionaux achetés au marché de la place Jean-Jaurès de Castres (pour un budget de 100 € par équipe). Il les a confrontés aussi à une course « avec des ânes un peu cons » sur les hauteurs de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) et à un concours de pêche un peu spécial : « Les mecs n'arrêtaient pas de sortir des truites, ils pensaient que c'était les meilleurs pêcheurs du monde. Sauf qu'on leur en avait lâché cent tonnes dans la rivière le matin même. Même moi, je les aurais pêchées (rires) ! »

e4088.jpg Rory Kockott en plein lancer de haches, lors des olympiades sur les hauteurs de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées). (Twitter @CastresRugby)

Ces challenges originaux, si révélateurs de la personnalité de ses hommes, manqueront forcément au coach du CO. « Ça fait drôle, parce que c'est la dernière fois que je les préparais. Enfin pas vraiment, parce que j'ai promis aux mecs d'organiser des olympiades d'automne en novembre et des olympiades d'hiver en février (pendant les périodes internationales). Il y aura de la revanche dans l'air ! »


Simon Mannix (Section Paloise) avant le lancement du Top 14 : «Focalisés sur les JIFF»
Publié le jeudi 23 août 2018 à 00:05 | Mis à jour le 23/08/2018 à 00:10
Pau a choisi de miser sur les joueurs issus des filières de formation à l'intersaison pour ne plus être trop contraint par le règlement. Simon Mannix, le manager, s'en explique.

« Hormis Jesse Mogg, votre recrutement a été exclusivement axé sur des joueurs dits JIFF. La saison dernière, Pau a atteint la moyenne requise de 14 tout rond en fin de compétition...C'est vrai, on va commencer la saison en étant plus focalisés sur les JIFF. Il faudra faire attention à calculer dès le début de la saison, ce que l'on n'a pas fait l'an dernier. À huit ou neuf journées de la fin, on savait, de ce point de vue-là, que ça allait être serré pour nous. Et c'est vrai que ça a influé sur les compositions d'équipe. Mais cette saison, quelque part, ce sera plus facile à gérer.

5 Sur les six joueurs recrutés par la Section Paloise, cinq sont des joueurs issus des filières de formation. Seul l'arrière australien, Jesse Mogg, qui arrive de Montpellier n'est pas JIFF.

Pourquoi ?La saison dernière, on ne se basait que sur vingt-deux journées (les deux plus « grosses » et plus « petites » feuilles de match n'étaient pas comptabilisées). Cette année, c'est toute la phase qualificative et la phase finale qui comptent. Il est possible, si nous sommes en retard, qu'on cible certains matches en disant : cette journée-là, on va mettre 23 JIFF. Ça sera l'une des solutions pour augmenter d'un coup la moyenne. Ce qui n'est pas évident pour autant... Mais ce règlement, établi pour faire progresser le rugby français, n'est pas un problème pour moi. La question, c'est plutôt les non-JIFF. Aujourd'hui, recruter un non-JIFF, signifie qu'il doit être capable d'être titulaire tous les week-ends. Sinon, ce n'est presque pas la peine.

«Je souhaite créer une génération qui va porter la Section pour les quatre ou cinq prochaines saisons»

Les JIFF que vous avez recrutés sont des titulaires potentiels. Et assez jeunes : Erbani, Malafosse, Blanc, Septar...Ça correspond au temps présent, à la génération qui est en train de prendre le pouvoir dans ce club. Personne ne parle du nombre de joueurs issus de notre centre de formation et qui jouent chez nous. Et quand je dis qu'ils jouent, ils jouent : Fumat, Daubagna, Lespiaucq, Vatubua, Pourailly, Rey et Hastoy, qui arrive. Pour tout le monde, Pau c'est l'équipe des All Blacks du Sud-Ouest (Slade, Taylor). O.K., ici, il y a une influence néo-zélandaise forte, mais ces joueurs sont là pour aider au développement de la jeune génération française qui va prendre de plus en plus la mesure. Et dès cette saison, j'espère.

 

Vous mesurez, au quotidien, le bénéfice que vos joueurs JIFF tirent de leur collaboration avec des joueurs renommés ?Oui, ils ont déjà une grande ri gueur dans leur comportement, ce côté anglo-saxon, avec leur joie de vivre française, essentielle pour un joueur de rugby. Ils profitent de l'excellence et de l'exemplarité de joueurs comme Conrad Smith, qui vient d'intégrer l'encadrement, ou de Colin Slade, Tom Taylor. Et ce mélange de mentalité française et d'influence anglo-saxonne, ça crée un effectif concurrentiel, compétitif et respectueux qui vit bien ensemble. Ça, c'est important. Je souhaite créer une génération qui va porter la Section pour les quatre ou cinq prochaines saisons. »



#67 el landeno

el landeno

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Posté 23 août 2018 - 20:33

Top 14 : Comment la meute du LOU mute
Publié le jeudi 23 août 2018 à 00:03 | Mis à jour le 23/08/2018 à 00:16
Demi-finaliste la saison passée, le LOU a su conserver ses meilleurs atouts tout en axant son recrutement sur des joueurs d'expérience capables de vite s'intégrer.

LYON - « Le recrutement, tu ne le fais pas avec des cartes d'identité, sourit Pierre Mignoni, le manager de Lyon. Tu le fais avec des gars que tu connais ou sur lesquels tu t'es renseigné et avec qui il y a un feeling. Les mecs, tu vas les chercher pour leurs qualités sportives et humaines et en fonction des besoins de ton groupe. » À l'amorce de la nouvelle saison, le patron du vestiaire du LOU est un homme serein. Parce que, de son chalut 2017-2018, aucun de ses gros poissons ne s'est échappé.

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Parce que, aussi, l'ont rejoint des garçons qui, sans prétendre au statut de stars, s'apparentent à des références. À l'instar de l'ouvreur Jean-Marc Doussain (ex-Toulousain) et du troisième-ligne Loann Goujon (venu de Bordeaux-Bègles), dix-sept sélections chacun au compteur. Ou tels l'ailier Noa Nakaitaci et le pilier Raphaël Chaume, également capés et débarqués de Clermont. Autant d'atouts censés tirer vers le haut un collectif rhodanien demi-finaliste du Top 14 lors du dernier exercice et qui découvrira la Coupe d'Europe au mois d'octobre.

8 C'est le nombre d'internationaux français qui ont joué au moins un match pour les Bleus depuis la dernière Coupe du monde et qui évolueront au LOU cette saison. Il s'agit de Mignot, Nakaitaci, Beauxis, Couilloud, Doussain, Chaume, Goujon, Lambey.
Une saison copieuse

Arrivé à Lyon en 2015, Mignoni savoure de ne pas avoir eu à remodeler son effectif dans les grandes largeurs. « On a quasiment divisé par deux les arrivées et départs par rapport au passé récent », précise-t-il. Concernant les choix à faire et les opportunités à saisir, il reprend : « Tu as toujours envie de disposer des meilleurs, d'avoir ton équipe idéale. Mais, d'une part, je ne veux pas vivre avec de la frustration, donc je chasse cela de ma tête, d'autre part, c'est excitant de faire évoluer tes garçons, de les amener à cent pour cent de leur potentiel. »

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Ce jour là, Karim Ghezal, le responsable des avants, planche à son bureau pendant que David Attoub, en charge de la mêlée, en finit avec une séance destinée à tonifier les muscles du cou de ses première-ligne. « L'idée d'un recrutement, c'est entre autres de renforcer l'homogénéité d'un groupe et de permettre différentes associations de joueurs, souffle le premier. Un garçon comme Loann Goujon, par exemple, peut nous apporter pas mal de solutions, vu qu'il évolue au poste de n° 6, n° 7 ou n° 8. » Attoub abonde : « Depuis qu'il est là, Pierre recrute des types de caractère dont on pense qu'ils vont vite s'insérer dans le collectif et amener un apport. On recherche une alchimie de compétences. Quelqu'un comme Raphaël Chaume, c'est l'assurance de soigner notre poussée et, avec ses qualités et ses 108 kg, de gagner, devant, en mobilité, en déplacements. Un bon recrutement est censé faire grandir le groupe. »

« Il est bon lorsque les résultats sont là, tranche le troisième-ligne Julien Puricelli. Et quand le gars qui arrive n'est pas un frein ou une ancre. Cette année, avec les nouveaux, tout s'est bien passé. Cela dit, ils sont tous expérimentés, parlent français et chacun d'entre eux a joué avec au moins un autre mec de l'effectif. »

 

C'est le cas de l'ouvreur Jonathan Wisniewski, passé notamment par le Racing, Grenoble et Toulon. Qui dit du LOU qu'« il se structure sans faire de vague ». Et qui enchaîne, à propos de la concurrence : « Entre le Championnat et la Coupe d'Europe, les saisons sont longues et les rotations inévitables. » Pas de risque de tiraillements entre joueurs installés et « produits » phares importés ? « La concurrence n'existe pas, martèle David Attoub. Il s'agit d'émulation. Je peux vous assurer qu'à ce jour, il n'y a pas de hiérarchie entre les joueurs. » « Il n'y a pas encore d'équipe type », confirme Karim Ghezal, qui prévoit déjà « un casse-tête » en vue de la réception de Toulouse, samedi.

Frédéric Michalak  : « Je serai au soutien »

Retraité des terrains depuis le mois de mai, Frédéric Michalak s'occupera notamment du recrutement au LOU cette saison. Arrivé à Lyon en 2016 et retraité depuis mai dernier, l'ouvreur international (77 sélections entre 2001 et 2015, 35 ans) travaillera « à mi-temps ». « En collaboration avec le président, Yann Roubert, et Pierrot (Pierre Mignoni, le manager), je vais m'impliquer dans le recrutement, la reconversion des joueurs et les passerelles à mettre en place avec les partenaires. Je serai au soutien. »

 

Pris par ailleurs par son poste de président de Blagnac (Fédérale 1), son académie de rugby à 7, qui devrait ouvrir le mois prochain, et une formation en management qu'il est en passe de démarrer, Michalak restera très attentif aux résultats d'un club rhodanien à propos duquel il résume : « Avec Jean-Marc Doussain, Noa Nakaitaci, Loann Goujon, Raphaël Chaume et les autres, le recrutement a été très positif en termes sportifs et d'état d'esprit. Tout est réuni pour que Lyon franchisse un nouveau palier. »



#68 Parigot_Paris

Parigot_Paris

    Parisien Névrotique

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Posté 24 août 2018 - 09:41

Et puis c'est tous des gitans ! Y vont nous péter la gueule et nous rouler sur les pieds avec leurs vieilles Mercedes Diesel ! :crying:



#69 Gai Novice

Gai Novice

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Posté 24 août 2018 - 10:04

Et puis c'est tous des gitans ! Y vont nous péter la gueule et nous rouler sur les pieds avec leurs vieilles Mercedes Diesel ! :crying:


Et chanter "isson où les parisiens" en vous roulant dessus. D'ailleurs, ils appellent votre boss Herr Isson.

#70 Parigot_Paris

Parigot_Paris

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Posté 24 août 2018 - 10:25

Et chanter "isson où les parisiens" en vous roulant dessus. D'ailleurs, ils appellent votre boss Herr Isson.

Tawny tu fais ma joie ! :w00t:



#71 jp66

jp66

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Posté 24 août 2018 - 15:51

Aimé Giral à guichets fermés pour accueillir le consortium Alemano-sudaf-suisso-irlando-parisien !   B)

Sera-ce suffisant ???  :ermm:



#72 Sushi

Sushi

    Ni pour ni contre, bien au contraire!

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Posté 24 août 2018 - 16:10

Décidément, la ligne Maginot vaut vraiment peau de balle!

On démarre la saison et le Stade est déjà à Perpi! :blink:

Blitzkrieg! :crying:



#73 Parigot_Paris

Parigot_Paris

    Parisien Névrotique

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Posté 24 août 2018 - 16:14

Aimé Giral à guichets fermés pour accueillir le consortium Alemano-sudaf-suisso-irlando-parisien !   B)

Sera-ce suffisant ???  :ermm:

Je crains bien que oui ! :crying:



#74 Bart Simpson

Bart Simpson

    Champion du Monde

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Posté 25 août 2018 - 13:37

Bien content de revoir l'uSAP en top 14



#75 lecoon

lecoon

    Joueur du Grand Chelem

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Posté 25 août 2018 - 13:48

deja les sifflets chapeau l'USAP :)


Ho ils ont enlevé les grilles du pesage? Attention les oreilles :P