Non, mais tu as raison, laissons faire tout et n'importe quoi, que les gestes sur un terrain n'aient aucune autre conséquence que 10 petites minutes sur le banc histoire de souffler un peu et on finira par avoir un mort. Si la règle était : une blessure provoquée par un acte dangereux (charge un joueur en l'air, placage haut, placage à l'épaule, etc...) entraine la suspension du fautif le temps de l'indisponibilité du joueur blessé, on n'aurait jamais vu ce que l'on a vu samedi. Si la carrière d'Alexandre est terminée (et on peut le craindre, vraiement !), il se passe quoi ? Sans déconner
Je comprends ta colère et ta frustration, mais on ne peut pas raisonner ainsi, du moins je le pense, car c'est beaucoup trop complexe et interprétatif.
Le "simple" critère de dangerosité, si tant est qu'on puisse le définir de manière invariable, suffirait à entrainer une suspension à la hauteur d'une éventuelle blessure ? Quid du caractère volontaire, si difficile à déterminer, comme des éventuelles circonstances atténuantes/aggravantes ? On pourrait aussi avoir un déséquilibre entre des actions "peu dangereuses" causant une grave blessure et donc une longue suspension, et des actions très dangereuse sans blessures à la clef, et donc sanctionnées moins durement ? Problématique pour moi.
Je pense donc au contraire qu'une telle grille de lecture serait susceptible de créer des injustices énormes.
Typiquement dans le cas présent, je trouve que l'action de Chalureau n'est pas un modèle de dangerosité dans ce genre de situation. 1 an de placard pour ça me paraitrait bien sévère.