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[ELSAZOAM]

TDF  08/07

 

1- Van Aert

2- Girmay

3- Van Der Poel

4- Philipsen

5- Cavendish

 

MF : Coquard

Joker : Ewan

[alex_63]

1- Van aert
2- Ghirmay
3- VDP
4- Philipsen
5- Pedersen
JK Ewan
MF Coquard

[xdderf63]

Etape 8

1-Philipsen

2-VanAert

3-Girmay

4-Groenewegen

5-Cavendish

 

Joker : Van der Poel (vas-y Poupou !!)

MF : Coquard

[FabASM63]

Étape 8:
1- J. Philipsen
2- W. Van Aert
3- B. Girmay
4- M. Pedersen
5- C. Ewan

JK: M. Van der Poel
MF: B. Coquard

[thurfin]

1 mvp
2 pedersen
3 philipsen
4 ewan
5 girmay

Jk wva
Mf coquard

[Boulard]

1. Van Aert
2. Philipsen
3. Ghirmay
4. Pedersen
5. Lafay

Joker : Van der Poel
MF : Madouas

[Bart Simpson]

1. Van Aert
2. Pedersen
3. Philipsen
4. Girmay
5. Bauhaus

Jok: vdp
Mf: coquard

[pims]

1. van Aert

2. Pedersen

3. van der Poel

4. Girmay

5. Cort Nielsen

MF Alaphilippe

JK Lafay

[kennaugh]

1. Philipsen
2. Van Aert
3. Girmay
4. Coquard
5. Ewan
Jk : Pedersen
MF : Coquard

[bouseu03]

1 Philipsen
2 Van Aert
3 Girmay
4 Pedersen
5 Van der Poel

MF : Coquard
Joker : Ewan

Envoyé de mon SM-A536B en utilisant Tapatalk

[julien]

Etape 8

 

1.Van der Poel

2.Girmay

3.Van Aert

4.Coquard

5.Pedersen

J : Alaphilippe

MF : Coquard

[Mammoth]

1. Van Aert
2. Pedersen
3. Vdp
4. Philipsen
5. Girmay

JK Ewan
Mf Coquard

[Kestandi]

WVA
Girmay
Pedersen
VDP
Ewan

Philipsen JK
Coquard MF

[Kestandi]

1. Van Aert
2. Pedersen
3. Philipsen
4. Girmay
5. Bauhaus
Jok: vdp
Mf: coquard

Podium ds le désordre, bien joué.
Sinon victoire en costaud de Mads Pedersen.

[Baba Yaga]

 

 

Puy de Dôme, le retour d'un col mythique sur le Tour de France 2023

Le Tour va redécouvrir le puy de Dôme, une montée fermée à la circulation et aux cyclistes depuis plus de dix ans. L'Auvergnat Romain Bardet, qui en a toujours rêvé, s'attend à un moment « magique ».

 

Les organisateurs auraient pu attendre un an de plus pour marquer le soixantième anniversaire de l'inoubliable coude à coude entre Raymond Poulidor et Jacques Anquetil sur les rampes du volcan éteint en 1964. Mais parce qu'on ne fait pas patienter les vieilles gloires, le puy de Dôme, autour duquel se love une superbe voie à flanc de montagne, sera revisité l'été prochain par le peloton du Tour de France, trente-cinq ans après son dernier passage. Une prouesse que Christian Prudhomme espérait accomplir avant même qu'il en soit intronisé patron de l'épreuve il y a quinze ans.

 

« Quand je suis arrivé chez ASO en 2004, la première chose que j'ai écrite sur mon ordinateur pour le tester tenait en quatre mots : "Objectif puy de Dôme", sourit-il. On peut parfois nous reprocher de trop parler du passé, mais le Tour est trop grand pour qu'on ne parle pas de ses fondements, ce qui a fait sa force et sa légende. »

Ses motivations sont en partie personnelles, liées à une promesse faite à sa soeur prématurément décédée, dont l'appartement clermontois offrait une vue sur le géant des Dômes. Mais celles-ci s'inscrivent aussi dans la grande histoire du cyclisme car les plus grands grimpeurs, Fausto Coppi, Federico Bahamontes, Julio Jimenez, Felice Gimondi, Lucien Van Impe et Luis Ocaña, ont tous levé les bras au sommet du dôme de lave, avant que le Tour ne s'en écarte pendant plus de trois décennies.

 

 

« Ça va être dingue, magique. Pour être honnête, j'ai un peu de mal à réaliser »

Romain Bardet

 

 

 

Depuis la mise en service en 2012 d'un train panoramique, la route est même interdite à la circulation et aux cyclistes, sans la moindre exception. David Gaudu (Groupama-FDJ) assurait ainsi jeudi n'y avoir « jamais mis les roues (...), même en civil », tandis qu'Aurélien Paret-Peintre (AG2R-Citroën) s'interrogeait déjà sur la possibilité ou non d'y effectuer une reconnaissance. « Je ne sais pas trop, dit-il. Il faudra voir avec les autorités, le préfet, comment on peut y avoir accès ».

Aucun coureur n'a été plus frustré par cette privation que Romain Bardet (DSM), qui vit dans la région. « C'est mon col de coeur, le phare comme on l'appelle chez nous, mais depuis la mise en place du train à crémaillère, la route est complètement fermée : c'est devenu une voie de service étroite qui ne permet pas à un vélo et une voiture de se croiser, décrit-il.L'interdiction est inconditionnelle. L'accès n'est ouvert qu'une matinée par an, de 7 heures à 9 heures, et une course chronométrée (le Trophée des Grimpeurs) s'y est déroulée en septembre dernier, j'y étais avec mon L'Auvergnat lorgne depuis l'adolescence cet immense monticule qui se refuse à lui, et l'envie a parfois été telle qu'il lui est arrivé de mettre le réveil à six heures avec des amis pour s'en aller l'escalader de nuit, en dehors des horaires d'ouverture du train. « Ça reste exceptionnel, une fois par an, mais ça montre bien à quel point c'est frustrant pour les pratiquants du coin : cette ascension est vraiment un mythe pour nous. »

 

Car le puy de Dôme est un vrai col, plus de treize kilomètres de grimpette depuis Clermont-Ferrand, dont les quatre derniers à près de 12 % de moyenne, une vacherie qui s'est si longtemps écartée de la plus grande course du monde pour des raisons politiques. « Il faut avoir l'autorisation des autorités locales et des élus pour s'y installer, répond Christian Prudhomme. Jusque-là, il y avait un refus formel pour que le Tour monte le puy de Dôme et nous l'avons toujours respecté. Ce refus était dicté par une volonté de protéger le lieu, la chaîne des Puys fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco (depuis 2018) et nous n'avons évidemment pas envie d'abîmer la France. » « C'est un endroit avec une géologie particulière, très sensible au piétinement et je comprends que ça ait pu être un vrai frein à l'organisation d'un tel événement, pour ne pas détruire l'écosystème », concède Bardet.

lire aussiLa légende du puy de Dôme au Tour de France 

Mais l'ultime verrou politique a sauté l'an passé, rouvrant définitivement la porte aux organisateurs qui y avaient laissé un pied solidement calé, et se sont empressés d'entériner des mesures pour respecter les lieux. « Il n'y aura pas un spectateur sur les quatre derniers kilomètres, après la barrière de péage, prévient ainsi le patron du Tour. Du coup, même si la voie est étroite, ça va être très large par rapport à l'alpe d'Huez et les 80 centimètres que laisse le public aux coureurs pour passer. »

Jeudi soir, Bardet a accueilli Prudhomme au Zénith d'Auvergne à Cournon, où la région Auvergne-Rhône-Alpes a organisé une grande soirée de fête pour marquer l'événement, et lui a dit toute sa gratitude. Il a aussi « prêché en faveur des cyclistes » afin que le puy de Dôme, à terme, devienne comme le col de la Loze, une voie cyclable et un géant régulier du Tour. En attendant, le coureur a neuf mois pour rêver. « Ça va être dingue, magique, souffle-t-il. Pour être honnête, j'ai un peu de mal à réaliser. Je ne pensais jamais pouvoir vivre ça dans ma carrière. »

 

 

Et voilà, c'est pour demain 

 

Super émouvant l'histoire de la soeur de Christian Prudhomme; dommage qu'elle ne puisse pas voir ça.