11085 réponses à ce sujet

[Gourine63]

mais pourquoi dénigre-t-on le beurre comme ça... c'est un noble produit, aux acides gras intéressants pour l'organisme humain, et puis, niveau cuisson faites des frites aux huiles végétales contre des huiles au beurre plutôt vous m'en direz des nouvelles. Non pasque, le beurre, on le diabolise mais ah pardon oui l'Ecosse, c'est vrai c'est pas très important comme match, mais j'espère qd mm voir quelques essais français, 7 ou 8 pas plus, il faut pas être difficile

T'es quand même marrant entre deux postes alakon faut bien l'avouer. (Ce qui fait déjà une qualité de plus que Buckaroo j'en conviens)

[RCV06]

C'est pas infaisable loin de là, on a bien fait le nul chez les rosbifs avec l'équipe B y'a 2-3 ans même si le résultat sera largement secondaire en ce qui me concerne.

Ce que j'attends surtout c'est du jeu et des combinaisons, c'est un match pour du beurre alors il faut tester des choses selon moi.

De toute façon les combinaisons à part celle de plongée t'en connais aucune alors ....
 

[el landeno]

Louis Bielle-Biarrey et Émilien Gailleton peuvent-ils croire à la Coupe du monde ? À 20 ans à peine, le Bordelais Louis Bielle-Biarrey et le Palois Émilien Gailleton devraient honorer leur première sélection face à l'Écosse, samedi (16 heures), en match de préparation pour la Coupe du monde. Ils devront taper dans l'oeil du staff pour espérer figurer dans le groupe final des 33.

Leur participation à la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre) est encore loin d'être acquise, bien sûr, mais Émilien Gailleton et Louis Bielle-Biarrey franchissent les étapes avec tant d'application et de célérité que nul ne serait complètement surpris de voir leur nom apparaître dans cette liste finale des 33 joueurs que communiquera le sélectionneur Fabien Galthié, le 21 août prochain.

 

 

Au regard des entraînements de ce début de semaine à Marcoussis (Essonne), le centre de la Section Paloise et l'ailier ou arrière de Bordeaux-Bègles devraient en tout cas démarrer le premier match de préparation des Bleus en Écosse, samedi, sur la pelouse de Murrayfield, ce qui suffit déjà largement à leur bonheur puisqu'il s'agira aussi de leur première sélection en équipe de France.

lire aussiFace à l'Écosse, Galthié va donner une chance aux doublures et aux petits nouveaux

« J'espère d'abord jouer lors d'un des matches de préparation du mois d'août, nous confiait début juillet Gailleton pendant le premier stage à Monaco. Ce sera déjà un très gros challenge, le match le plus intense de ma carrière jusqu'à présent. Pour le reste, je ne me mets pas trop de pression. Si ça marche tant mieux, sinon, tant pis. Ce que je vis actuellement est déjà exceptionnel pour mon corps, mon esprit et mon jeu. »

 

Émilien Gailleton. (S. Mantey/L'Equipe)

 

 

La prépa plutôt que le Mondial U20

Rien n'était pourtant écrit d'avance pour les deux bizuths. Réquisitionnés par la grande équipe de France pour cette longue préparation estivale, plutôt que d'être laissés à disposition des Bleuets pour la Coupe du monde des moins de 20 ans en Afrique du Sud, ils auraient pu nourrir une légitime frustration à l'idée de devoir batailler à l'entraînement pour une place illusoire dans les 33 pendant que leurs coéquipiers du même âge conquéraient le monde dans l'hémisphère Sud.

Mais ils ont pris ce challenge comme une chance incroyable plutôt que comme un cadeau empoisonné. « J'ai eu un petit pincement au coeur sur les deux, trois premiers jours, disait cette semaine Bielle-Biarrey. Mais j'ai la chance de faire la prépa d'une Coupe du monde qui est peut-être, déjà, le plus grand événement de ma carrière, vu que c'est en France. Je suis vite passé à autre chose. »

« Beaucoup m'ont demandé si je n'avais pas de regrets de ne pas faire partie de cette aventure des Bleuets, observe de son côté Gailleton. Au final, pas tant que ça, parce que j'avais plus envie de toucher au niveau au-dessus et que je suis aussi en train de vivre une expérience extraordinaire. »

L'aventure est belle mais la concurrence impitoyable

L'aventure est belle, certes, mais peut aussi s'arrêter à tout moment. La concurrence à leurs postes est rude, impitoyable. Le Palois devra probablement doubler Arthur Vincent ou Yoram Moefana pour faire partie des quatre centres (avec Gaël Fickou et Jonathan Danty) qui seront retenus pour le Mondial. Le Bordelais, lui, qui a l'avantage de pouvoir jouer sur une aile ou à l'arrière, devra se montrer plus convaincant qu'Ethan Dumortier ou que Melvyn Jaminet et Brice Dulin pour se frayer un chemin parmi les trente-trois. Pas gagné d'avance.

« Si on les a pris dans les 42, c'est qu'ils faisaient partie des meilleurs joueurs français à leur poste d'après nos estimations, précisait il y a peu le responsable de l'attaque tricolore Laurent Labit. On verra le 21 août s'ils font partie de la liste finale, mais, quoi qu'il arrive, cette méthode de travail à quarante-deux leur aura déjà permis de voir à quoi ressemble une préparation de Coupe du monde. À leur âge, ils seront forcément amenés à en faire quelques-unes dans leur carrière. Ce n'est jamais du temps perdu. Et le jour où on fera appel à eux, ils seront prêts. »

« On dirait qu'ils sont déjà formatés pour gagner »

Laurent Labit, responsable de l'attaque des Bleus

 

 

 

Depuis leur première apparition dans le groupe France (lors de la tournée de novembre 2022 pour Gailleton, du Tournoi des Six Nations 2023 pour Bielle-Biarrey), les deux joueurs n'ont cessé de marquer les esprits du staff tricolore par leur facilité d'intégration et leur faculté à jouer sans retenue. Ils n'ont jamais semblé inhibés par l'enjeu. Ni lors de leurs premiers entraînements avec leurs illustres aînés, ni même ces dernières semaines alors que leur place au Mondial se joue pourtant pratiquement à chaque séance.

« On discute avec eux pour qu'ils ne soient pas pris par l'événement, mais on dirait qu'ils sont déjà formatés et prêts pour gagner, note Labit. On ne perçoit pas chez eux de pression particulière, on ne peut pas dire qu'ils soient en dedans. » Ils ne le sont pas et ne l'ont jamais été. La saison passée, alors qu'il découvrait le Top 14 avec Pau, Gailleton a terminé meilleur marqueur du Championnat avec 14 essais, ce qui en dit long sur son audace. Quant à Bielle-Biarrey, rappelons qu'il a réussi le tour de force de planter trois essais en Coupe d'Europe aux Scarlets de Llanelli le jour de sa première titularisation avec l'UBB, en janvier 2022, à seulement 18 ans. Autant dire que leur maturité impressionne. Comme leur culot et leur volonté affirmée de bouleverser la hiérarchie.

 

Louis Bielle-Biarrey. (S. Mantey/L'Equipe)

Crash-test à Murrayfield

La semaine passée, lors de la semaine qualifiée de « plus dure de la préparation », l'ailier bordelais a même épaté tous les suiveurs en surclassant les autres trois-quarts dans les séances de sprints. « Louis, je le regardais déjà un peu en Top 14 avant de le côtoyer ici avec les Bleus, témoignait mercredi l'ailier toulonnais Gabin Villière. C'est un bon joueur malgré son jeune âge, un profil très rapide, plutôt aérien. À 20 ans, il est plutôt en avance. S'il continue de travailler comme il le fait, il pourra bientôt aller gagner des titres avec son club et peut-être aussi aller se chercher une place en équipe de France. »

lire aussiGabin Villière : « Beaucoup d'émotions d'être revenu à 100 % »

Une chose est certaine : pour Gailleton et Bielle-Biarrey, ce premier match de prépa en Écosse aura déjà des allures de crash-test. Mais ils l'aborderont ensemble, avec une insouciance intacte, en se disant qu'ils auront beaucoup plus à gagner qu'à perdre. « Avec Émilien, on se suit maintenant depuis un petit bout de temps, remarque Bielle-Biarrey. On s'encourage beaucoup, on s'aide sur le terrain comme en dehors. Et on se tire vers le haut. » Qui sait, ce haut pourrait ressembler à une grande et belle compétition en France dans quelques semaines...

 

 

[Bad Zé]

Je viens de voir l'équipe envisagée contre l'Écosse... si ce n'est pas le xv des coiffeurs, je veux bien être pendu. Faire partie de cette équipe, je ne sais pas si, à un mois du début de la compétition, c'est très encourageant quand tu te défonces aux entraînements.
Le XV de départ probable : 15. Dulin ; 14. Bielle-Biarrey, 13. Gailleton, 12. Moefana, 11. Dumortier ; 10. Jalibert, 9. Couilloud ; 6. Macalou, 8. Tanga, 7. Boudehent ; 5. Chalureau, 4. Woki ; 3. Bamba, 2. Bourgarit, 1. Gros.

On est vraiment obligé en 2eme ligne pour l'aut' grand con ?

[julien]

On est vraiment obligé en 2eme ligne pour l'aut' grand con ?

 

le complot je vois que çà! Le même qui nous a relégué à la 10e place du championnat, c'est la seule explication...

[Bad Zé]

le complot je vois que çà! Le même qui nous a relégué à la 10e place du championnat, c'est la seule explication...

Ah oui d'accord... Hein ? Ha ?

[Pilou]

 
le complot je vois que çà! Le même qui nous a relégué à la 10e place du championnat, c'est la seule explication...

Tu devrais préciser "le même qui a volontairement cherché à ruiner la carrière d'un joueur du plus grand club de l'univers" 😁

[Bad Zé]

Tu devrais préciser "le même qui a volontairement cherché à ruiner la carrière d'un joueur du plus grand club de l'univers"

Z'etes au courant que c'est l'été et que le soleil brille les gars ? Pour un peu qu'on sorte de chez soi, y'a des nichons de partout. Des gros, des petits, des en poire.... TOUT ESPÈCE DE NIBARDS BORDEL !!!... Y en a Plein !!!!

[Parigot_Paris]

Z'etes au courant que c'est l'été et que le soleil brille les gars ? Pour un peu qu'on sorte de chez soi, y'a des nichons de partout. Des gros, des petits, des en poire.... TOUS ESPÈCE DE NIBARDS BORDEL !!!... Y en a Plein !!!!

Photo or fake !

[Bad Zé]

Photo or fake !

Nan! Une amie styliste me l'a bien précisé : cette année le nichon se porte gros.

[el landeno]

Brice Dulin, le « mauvais joueur » devenu capitaine des Bleus Habité par une haine viscérale de la défaite depuis l'enfance, Brice Dulin, avec la complicité de ses entraîneurs, a appris à la canaliser tant bien que mal pour retrouver l'équipe de France, à 33 ans et à un mois de la Coupe du monde. Il sera capitaine samedi face à l'Écosse (16 heures).

Finalement, la rage est toujours là, qui ressurgit parfois, déferlant sur tout ce qui l'entoure, le replongeant dans les affres de l'enfance quand la défaite venait le consumer de l'intérieur. Bien sûr, à 33 ans, Brice Dulin, le doyen de l'attaque des Bleus, capitaine samedi contre l'Écosse (16 heures), a fini par apprendre à se contrôler mais, s'il ne lui arrive plus de se rouler par terre en hurlant à cause d'une défaite en pelote basque, il a récemment fracassé un jeu de société en bois devant un couple d'amis ébahis et sa compagne refuse désormais n'importe quelle partie de cartes en tête-à-tête avec lui. « Il m'arrive de tellement vriller qu'elle ne me reconnaît plus. »

 

 

Dans ces moments de fureur, obsédé par son désir de vaincre « ou plutôt de ne surtout pas perdre », Brice Dulin est capable de tout : « Je peux dire des choses horribles pour faire disjoncter l'autre ; je deviens mauvais, méchant, je change complètement de personnalité ; ça dure juste quelques minutes mais, forcément, certains me le reprochent. Je les comprends. Même à 33 ans, j'ai toujours des fissures... »

lire aussiLa compo des Bleus contre l'Écosse

Le premier brassard de capitaine de sa vie

Cela pourrait inquiéter, à l'heure où l'arrière de La Rochelle, 36 sélections avec les Bleus, va enfiler à Murrayfield le premier brassard de capitaine de sa vie de joueur professionnel. « Cela ne m'est plus arrivé depuis Agen en Espoirs ! », rigole-t-il, lui qui assure n'avoir jamais disjoncté sur un terrain.

Son ancien coéquipier au Racing 92, l'ouvreur écossais Finn Russell, lui aussi capitaine pour la première fois, aura beau le chambrer au moment du toss, il restera zen et souriant. « En match, paradoxalement, je réussis toujours à faire taire ce côté mauvais perdant, à ne pas surréagir. Jamais une décision arbitrale ne m'a fait sortir d'un match. Je l'ai remarqué au fil du temps mais je n'ai jamais su l'expliquer. »

 

 

Laurent Labit, premier entraîneur à le cerner

Il devrait demander à Laurent Labit, le premier entraîneur, selon Dulin, « à vraiment cerner ma personnalité globale », qui veille encore sur lui, de loin, en équipe de France, après l'avoir entraîné à Castres puis au Racing, entre 2012 et 2019.

« Brice n'a aucun souci de comportement, raconte le coach, car il a été formé dans des clubs où ce n'était pas grave de ne pas respecter toutes les règles à l'entraînement ; il y avait une liberté qui lui permettait d'exprimer les excès de son caractère mais c'est un mec éduqué : après avoir passé la semaine à repousser les limites, il accepte le cadre du match, respecte l'adversaire. Il n'est pas comme un Rory Kockott par exemple, qui peut mettre son équipe en difficulté. »

lire aussiFabien Galthié : « Tous les joueurs peuvent venir chercher le maillot »

 

Laurent Labit a entraîné Brice Dulin en club de 2012 à 2019. Une saison à Castres, puis au Racing 92. (A. Réau/L'Équipe)

« À un moment, avec lui, Marc Andreu et Maxime Machenaud, je me suis retrouvé avec trois joueurs à l'esprit de compétition très poussé. Si je voulais passer une semaine tranquille, je les mettais dans le même groupe »

Laurent Labit

 

 

 

Laurent Labit, comme Ronan O'Gara aujourd'hui à La Rochelle, s'est beaucoup appuyé sur le tempérament de mauvais joueur de Dulin pour tirer le meilleur du petit arrière (1,76 m), joueur électrique, excellent sous les ballons hauts et précis au pied. « À un moment, avec lui, Marc Andreu et Maxime Machenaud, je me suis retrouvé avec trois joueurs à l'esprit de compétition très, très poussé. Si je voulais passer une semaine tranquille, je les mettais dans le même groupe quand on faisait des jeux ou des petits matches ; mais si je voulais réveiller l'équipe, il suffisait de les opposer. »

Dulin se souvient des stratagèmes du coach, de sa manière d'arbitrer les séances : « Même quand mon équipe devait gagner, il la faisait perdre pour que je râle et que j'aille chercher encore plus loin au fond de moi. Un jour, j'ai réalisé qu'il le faisait exprès, avec son sourire en coin, et même si j'avais souvent du mal à passer outre, j'ai cherché à mieux travailler, à mieux gérer les séances d'entraînement. »

« Dès le début, on a eu une relation de chien et chat avec Ronan O'Gara. On a fini plusieurs séances en s'insultant »

Brice Dulin

 

 

 

Dans le même temps, toujours au Racing 92, Ronan O'Gara, qui commençait sa carrière d'entraîneur, passe la deuxième couche. C'était en 2014. « Dès le début, dit Dulin, on a eu une relation de chien et chat. Ronan s'occupait de la défense et il était sans arrêt collé à mes baskets : "Bouge-toi ! T'es mal placé !" On a fini plusieurs séances en s'insultant. » Mais le franc-parler et la dureté de l'ancien ouvreur irlandais conviennent au joueur.

 

Ronan O'Gara et Brice Dulin en 2016, après le quart de finale de Coupe d'Europe contre Tolon (19-16). (P.Lahalle/L'Equipe)

En 2020, un an après le départ de Labit du Racing et alors qu'il n'a plus joué en équipe de France depuis l'humiliation de la Coupe du monde 2015 et la déroute face aux All Blacks (62-13), Brice Dulin décide de rejoindre La Rochelle après un appel d'O'Gara, devenu manager. « Ronan était sûr que je pouvais retrouver l'équipe de France. Moi, je disais : "On verra, c'est du bonus", mais il avait raison. Il a relancé la dynamique. Bon, je ne vais quand même pas dire que c'est grâce à lui, sinon il ne va plus se sentir ! »

L'affection et l'admiration de Ronan O'Gara

L'arrière sort d'une période de doute : rupture des ligaments d'un genou, décès de son père qui l'a énormément affecté. « Il a une classe évidente », dit O'Gara qui n'a jamais caché son affection et son admiration pour ce joueur à qui il a appris que, pour évoluer à haut niveau, il fallait se maintenir en permanence entre 80 et 90 % de son standard. « Et le sien est très élevé. Il fait partie de ces joueurs qui suivent des entraîneurs, je suis là pour lui. »

Après un retour en équipe de France pendant une saison, Dulin, doublé par Melvyn Jaminet et perturbé par des blessures, n'avait plus été appelé depuis mars 2021 et une relance hasardeuse qui a coûté une victoire dans le Tournoi, contre l'Écosse (23-27). « Ce n'est pas sur ce genre d'action qu'un joueur comme lui perd sa place », insiste Labit. « C'est un mec d'équipe, qui ne triche pas. Quand il était avec nous, il y a deux ans, il a été élu plusieurs fois de suite joueur de la semaine pendant les tests d'automne. C'est une récompense qu'on remet entre nous, après un vote de toutes les cellules qui encadrent l'équipe de France, entraîneurs, toubibs, nutritionnistes... »

 

Brice Dulin, à Marcoussis. (A. Réau/L'Équipe)

Déstabilisé pendant la saison 2022, Dulin se pose surtout des questions sur son irrégularité. O'Gara le pique et le rassure : « Brice, si tu arrives à montrer le Brice que je connais, ça va être impossible de te laisser de côté. » Il ajoute : « Les matches internationaux, c'est beaucoup de pression, de ballons hauts ; il est très fort dans ce domaine. »

Labit, lui, assure qu'il a toujours su que Dulin reviendrait. « Je le connais, je n'étais pas inquiet. » Et en entendant des éclats de voix, l'autre soir, dans la salle commune, il a souri : « Tiens, Brice joue aux cartes ! » Fidèle à lui-même, déversant sa rage avant d'entrer sur le terrain, samedi, apaisé le temps d'un match.

 

 

[Fanchic]

Nan! Une amie styliste me l'a bien précisé : cette année le nichon se porte gros.

Effectivement, on voit depuis quelques mois le retour des roberts de volume important notamment du côté des "célébrités" : je pense notamment à Hailey ATWELL qui donne la réplique à Tom Cruse dans le dernier Mission Impossible

[Gourine63]

Totalement d'accord ! Elle ne mérite pas d'Oscar pour cette performance mais les Golden Globes sont un objectif tout à fait réaliste.

[reo63]

un rat à bouffer que Vaha va être rappeler. Rien que pour nous faire chier.

sauf qu'il n'a plus de licence hein !!! Donc tu peux manger un rat de suite

[el landeno]

Romain Carmignani, entraîneur des avants de La Rochelle : « Paul Boudehent a une activité de malade » Le flanker Paul Boudehent va connaître sa première sélection avec le quinze de France en Écosse. L'entraîneur des avants de La Rochelle Romain Carmignani l'estime prêt pour convaincre.

Comme Louis Bielle-Biarrey et Émilien Gailleton (20 ans chacun), Paul Boudehent (23 ans) vivra son baptême international cet après-midi. Très convaincant avec son club ce printemps, le troisième-ligne ambitionne d'accrocher une place pour la Coupe du monde. L'entraîneur des avants rochelais, Romain Carmignani, qui le côtoie depuis cinq années, le pense à même de relever ce défi.

 

 

Sa première sélection : « Il est assez détaché »

« Je ne sais pas s'il sera perturbé par le fait de vivre sa première sélection, mais il a emmagasiné beaucoup d'expérience depuis trois ans. Cette saison, il a débuté des finales (de Coupe des champions et de Top 14), des matches où l'émotion aurait pu être très présente et il a su faire la part des choses. Il est conscient du job qu'il a à faire, de son rôle. Mais il n'est pas du genre à se poser des questions. Il aime ce sport, mais en dehors du terrain, il est assez détaché. Il a cette capacité qu'ont les jeunes générations à "switcher "très vite. Techniquement, il pourra se rassurer rapidement dans le match, avec du jeu sans ballon, dans ses lignes de chasse, ses montées défensives. Sa première touche, son premier plaquage seront aussi importants. Et puis il se rassurera dans l'engagement, il adore se mesurer en un-contre-un à ses adversaires. »

lire aussiPourquoi les Bleus disputent quatre matches de préparation ?

Son profil : « Pas loin d'être un ovni »

« Paul est un athlète, il est capable de courir très vite, très longtemps, il a une activité de malade, que ce soit sur les ballons qu'il porte ou dans sa façon de défendre. C'est un monstre. Il a de la force, de la vitesse, de l'endurance. Il a appris son métier, il a eu beaucoup de pépins physiques. Il a régulé son sommeil, son alimentation, tout ce travail invisible qui est important. Il peut désormais répéter les performances. En touche, il avait besoin de répéter et il a progressé, c'est devenu un joueur complet. Fabien Galthié parle souvent d'ovnis, je ne sais pas si Paul en fait partie, mais je pense qu'il n'en est pas loin, parce qu'on ne peut pas le mettre dans une case. Sa polyvalence peut être un atout. Il est un peu comme Sekou Macalou, il peut passer à l'aile ou au centre, ça lui est arrivé cette saison avec nous en cours de match. Sa présence peut s'avérer utile dans un banc en 6-2. Il doit principalement progresser sur sa prise de décision sous pression. Mais il a juste besoin de répéter les matches au niveau international. »

voir aussiMoefana, Tanga, Couilloud, Bamba : ces Bleus qui jouent gros contre l'Écosse

L'opposition écossaise : « Il va avoir du champ »

« Paul a déjà affronté pas mal d'internationaux écossais en club, quand on a joué contre Glasgow en Coupe d'Europe (en déc. 2021 et janv. 2022). Contre eux, je pense qu'il va avoir du champ, des ballons à jouer dans les couloirs, il adore ça. Pour lui, c'est un vrai défi de jouer à Murrayfield. Mais il est prêt, il sait qu'il a sa carte à jouer, il va tout donner. Avoir en face de lui des troisième-ligne comme Hamish Watson ou Matt Fagerson ? Je ne suis pas sûr qu'il les connaisse. Souvent quand on prépare des matches, il ne connaît pas ses vis-à-vis. Il est comme ça, super content de jouer, mais d'abord concentré sur son rugby.