dur dur pour bazarder l'AstraZeneca ...
Des conséquences indésirables pour Pfizer et Moderna aussi
Événements thromboemboliques, zona, hypertension artérielle, troubles cardiaques et complications diabétiques... la liste des effets secondaires émise par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) fait pourtant froid dans le dos. Mais ces conséquences indésirables sont bel et bien présentes dans tous vaccins et pas seulement chez AstraZeneca, souvent pointé du doigt comme le mauvais élève.
C'est ce que révèle une étude publiée vendredi par l'ANSM et détaillée par nos confrères de LCI. "Sur les neuf millions de doses injectées, environ 2 900 effets indésirables graves ont été recensés", résume le média. Si on observe de plus près ces cas, "seulement" 24% sont déclarés comme graves, soit 2 939 cas.
Contrairement aux dernières polémiques, le bonnet d'âne revient en réalité au vaccin Pfizer qui compte le plus d'effets indésirables. Avec plus de sept millions d'injections, 12 249 cas indésirables (soit 0,6%) ont été constatés chez ce dernier, contre 7 439 sur 1,9 million d'injections (soit 0,38%) pour AstraZeneca. Du côté de Moderna, LCI rapporte 577 effets indésirables pour 600 000 injections (0,09%).
L'étude constate que parmi ces différents effets indésirables, on compte 0,138% de formes graves pour Pfizer, 0,098% pour AstraZeneca et 0,0153% pour Moderna. Concernant les décès annoncés après injections de vaccin, AstraZeneca aurait causé la mort de 34 cas, contre 354 pour Pfizer et aucun pour Moderna. Pourtant, l'ANSM prévient : "Les données actuelles ne permettent pas de conclure [que ces décès] sont liés à la vaccination."
Rappelons que si l'image du vaccin se dégrade chez certains Français, les autorités sanitaires veillent au bon déroulé des injections. L'enquête de l'Agence européenne des médicaments (EMA) afin de vérifier d'éventuels liens entre l'administration du vaccin et ces événements suit d'ailleurs son cours. Pour le mois d'avril, un million d'injections de vaccin est attendu en France, relève de son côté Le Parisien.
Ça doit être épuisant de parler a des cons et dans le nord ils y a de quoi faire.

