Celui qui va faire un tour en vélo tout seul au milieu de la campagne, c'est de la parfaite irresponsabilité ; d'autres qui disent qu'il faut surtout ne pas bloquer l'économie en envoyant au turbin des gonzes qui se cotoient dans bus, métro ou RER puis dans un atelier, c'est du pragmatisme.
Chacun son avis, mais Il y a quand même une certaine incohérence. Faut-il ralentir un peu le truc avec des demi-mesures qui vont le faire durer ou prendre des mesures qui vont accélérer le retour à la normale. Je ne suis pas économiste pour choisir, juste quelqu'un qui pense que plus ça traîne, plus y'aura de morts. Donc un choix est fait. La variable d'ajustement n'est pas le nombre de victimes mais le PIB. J'ai tout faux ?
Après, faut pas s'offusquer si on en vient à faire un tri à l'entrée de l'hosto,comme c'est le cas en Italie.Une file pour ceux sui seront soignés, une autre pour les autres.Il me semble qu'on a déjà vu ça qq part il y a environ 75 ans dans d'autres circonstances (ce n'était que la peste brune).
Paraît qu'en Angleterre un chroniqueur du Telegraph et aux USA qqs têtes pensantes de cercles influents auraient discuté au sujet du caractère "bénéfique" qu'aurait la crise sur la diminution d'une population âgée et fragile. Si c'est vrai, ça ne m'étonne pas.