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[Rugby ?]

"Ça apporte plus de stress que d'information" : comment l'emballement autour des études scientifiques sur le coronavirus trouble public et chercheurs

 

 

Article un peu long, mais d'une qualité rare pour de la presse non-spécialisée, qui interpelle sur les dangers de l'emballement médiatique autour d'études scientifiques pas toujours très solides et des effets délétères dans l'opinion.

Mais cet emballement médiatique est général. Et il de plus en plus fréquent.

Il y a une demande du public pour un max d'infos, et surtout du sensationnel, du croustillant, de l'imprévu.

C'est la cause ou la conséquence du succès des chaines d'info en continu, et derrière des réseaux sociaux.

Le problème, c'est que les chaines d'info traditionnelles embrayent dessus, pendant les "journaux". Elles diffusent par la suite des émissions plus documentées, mais moins écoutées.

Comme le dit l'article:

"Il me semble que ça arrange bien les chercheurs de faire connaître leurs idées et ça intéresse beaucoup les journalistes de vendre du papier."

Mais au départ il y a bien une demande du public de sensationnel renouvelé le plus rapidement. Et dans tous les domaines, on a de très bons exemples au rugby.

[George Abitbol]

La majorité des gens n ont pas les connaissancess nécessaires pour faire le tri dans toutes ces infos

Malheureusement la majorité (ou la minorité visible ?) des journalistes non plus.

C'est assez triste étant donné que la méthode journalistique est assez proche de la méthode scientifique.


Après comme le dit très pertinemment Rugby?, si certains medias les moins scrupuleux s'engouffrent dans la brèche, c'est qu'on est demandeur. On pourrait presque citer la célèbre maxime de Coluche.

 

Dans le lot certains sont contre la vaccination obligatoire de leur rejeton contre la rougeole par exemple alors qu il y a une épidémie de rougeole justement au Tchad ou les familles perdent jusqu a 4 enfants mais bon tout ça est très logique.
Trop d'info tue l info et rend con au lieu d'instruire.

Malheureusement pas qu'au Tchad. Des exemples se multiplient partout dans le monde.

Par exemple une épidémie a débuté en Suisse dans une école de religieux allumés. Des enfants « Épanouis pour la vie » comme le dit leur slogan.

Et ça aussi.

https://twitter.com/maubec18/status/1202649642388934657

« Presque 2 mois après le début de l'épidémie, les médias français commencent à parler de l'épidémie mortelle de rougeole aux Samoa.
Mais ce passage est très juste.

Aujourd'hui, les antivaxx tuent des enfants.
Ce mouvement est criminel. »

 

 

[binôme]

Mais cet emballement médiatique est général. Et il de plus en plus fréquent.

Il y a une demande du public pour un max d'infos, et surtout du sensationnel, du croustillant, de l'imprévu.

C'est la cause ou la conséquence du succès des chaines d'info en continu, et derrière des réseaux sociaux.

Le problème, c'est que les chaines d'info traditionnelles embrayent dessus, pendant les "journaux". Elles diffusent par la suite des émissions plus documentées, mais moins écoutées.

Comme le dit l'article:

"Il me semble que ça arrange bien les chercheurs de faire connaître leurs idées et ça intéresse beaucoup les journalistes de vendre du papier."

Mais au départ il y a bien une demande du public de sensationnel renouvelé le plus rapidement. Et dans tous les domaines, on a de très bons exemples au rugby.

 

Il y a aussi une demande pour ralentir l'emballement médiatique, pour relativiser la gravité d'un événement et ramener un peu de raison dans le débat. 

 

C'est ainsi que les premières semaines, n'ayant aucune connaissance sur le sujet et n'ayant pas cherché par ailleurs à croiser les informations voire même tout simplement à me renseigner en amont, j'ai pris comme une bouffée d'air frais les premières vidéos de Raoult. Le mec validait tout le cahier des charges que je souhaitais, en plus il était assez brillant et, ce qui ne gâchait rien, iconoclaste.

 

Petit à petit, grâce notamment aux alertes de Kaymar et Silhouette (qui constamment remettait les données en perspective avec une maîtrise évidente du sujet) j'ai réalisé dans quoi j'avais mis les pieds. J'utilise cette expression à dessein car je n'ai pas fait que relayer les interventions de Raoult sur ce forum, j'en ai aussi fait la publicité auprès de mes proches... Bon, je vous passe les détails mais j'ai vraiment un goût amer dans la bouche. D'abord parce que ce type n'a pas fait qu'abuser de la crédulité des gens, il a surtout délibérément joué avec leur santé pour ne pas dire leur vie. Un tel niveau d'intelligence mis au service de la manipulation c'est exceptionnel.

 

Je regarde toujours ses vidéos dans l'espoir qu'il nous apporte enfin des preuves solides de son expérience, que j'hésite à qualifier de travaux, ou à défaut qu'il se remette significativement en question (et aussi, malgré tout, parce qu'il y a souvent une ou deux idées à sauver) mais il n'est pas de cette trempe.

[Ptolémée]

je sais pas vous , mais sous le masque je crève ...

[ELSAZOAM]

je sais pas vous , mais sous le masque je crève ...

Pareil pour moi...
Ce matin, je suis allé en grande surface, donc j'ai mis un masque le temps que je fasse ce que j'avais à faire ; ça a duré environ 1 heure et j'ai cru mourir étouffé...

Envoyé de mon SM-A505FN en utilisant Tapatalk

[binôme]

je sais pas vous , mais sous le masque je crève ...

 

Alors imagine pour les soignants qui le portent toute la journée, en étant en permanence en mouvement dans l'atmosphère souvent surchauffée des structures hospitalières.

[Ptolémée]

 

Alors imagine pour les soignants qui le portent toute la journée, en étant en permanence en mouvement dans l'atmosphère souvent surchauffée des structures hospitalières.

 

oui , j'image que ça doit-être extrêmement contraignant ,

voir insupportable ...

[Silhouette]

 

Avec ses limites, comme il est dit.

Comment savoir si cette "manipulation" génétique du virus, ne va pas avoir des conséquences, sur une autre partie de l'organisme. Vu sa multiplicité, il faudra un temps infini.

Et les conséquences plus ou moins graves vont apparaître, à posteriori.

Pour clarifier: il n'y a aucune manipulation genetique du virus. Les microARN sont produits naturellement par le corps humain, un peu comme des anticorps. Leur concentration diminue avec l'age, donc l'idee d'une therapie serait de "booster" leur production ou d'en amener en complement, mais on est pas dans de la manipulation genetique ou quoi que ce soit.

 

Je regarde toujours ses vidéos dans l'espoir qu'il nous apporte enfin des preuves solides de son expérience, que j'hésite à qualifier de travaux, ou à défaut qu'il se remette significativement en question (et aussi, malgré tout, parce qu'il y a souvent une ou deux idées à sauver) mais il n'est pas de cette trempe.

Une ou deux idees a sauver il y en a. Apres je pense qu'il y a malheureusement peu de chances qu'il arrive jamais a sortir des preuves solides de son traitement, mais encore moins de chance qu'il se remette en question (il l'a jamais fait en 50 ans de carriere, faudrait pas commencer maintenant...  ). Et je comprends tout fait comment il a pu etre convaincant et comment son discours est arrive pile au bon moment et avec le bon ton / media. De plus je ne pense pas qu'il soit cynique ou manipulateur a dessein, je pense qu'il croit sincerement tout ce qu'il dit, mais que son jugement scientifique est contredit par la partie de son cerveau qui lui murmure "Didier, tu as toujours raison, et tous les autres sont des cons".

[Bart Simpson]

je sais pas vous , mais sous le masque je crève ...

J'en ai mis un pour la première fois mercredi matin au boulot.
Pour la respiration, j'ai pas eu de soucis. Mais c'est surtout que ça gratte sous le menton, sur le nez et ça tire un peu derrière les oreilles.

Le plus compliqué c'est de faire respecter les distances aux enfants surtout aux plus petits

[Le Marseillais]

 

Alors imagine pour les soignants qui le portent toute la journée, en étant en permanence en mouvement dans l'atmosphère souvent surchauffée des structures hospitalières.

Et pas que des structures hospitalières, d'ailleurs 

[tekilapaf]

Nous on a fait revenir certains au boulot pour épauler ceux qui étaient restés assurer le minimum opérationnel. Parce qu'un télétravailleur, c'est fonctionnel, mais pas vraiment opérationnel. Alors les IRP, légitimement, ont exigé le masque au bureau, même avec deux mètres de séparation et un plexi.

 

Aujourd'hui, ceux qui sont revenus n'en peuvent plus de porter le masque 8 heures au boulot. Les IRP nous demandent de les renvoyer chez eux...qué bordel!!!

 

Ca va prendre des semaines pour relancer la machine, va falloir être inventif, mais surtout essayer de tous ramer dans le même sens.

[binôme]

Et pas que des structures hospitalières, d'ailleurs 

 

Pour ceux qui font du soin à domicile, je confirme que la chaleur des habitats est parfois extrêmement contraignante, ça peut mener au malaise.

[Le Marseillais]

 

Pour ceux qui font du soin à domicile, je confirme que la chaleur des habitats est parfois extrêmement contraignante, ça peut mener au malaise.

Surtout quand tu t'es tapé 5 étages sans ascenseur.

Mais nous c'est pas grave, on mérite pas de prime.

[binôme]

Surtout quand tu t'es tapé 5 étages sans ascenseur.

Mais nous c'est pas grave, on mérite pas de prime.

 

Hélas... Je suppose quand même que pour les soignants exerçant en SSIAD affectés à un établissement hospitalier ils la percevront comme les agents fixes.

 

Mais on peut aussi en douter. Quand on regarde dans le détail le décret paru hier sur la prime versée aux hospitaliers, c'est une petite usine à gaz et un terreau de mécontentement. Il faut ainsi savoir qu'un administratif en télétravail (et donc non contrôlé) touchera l'intégralité de sa prime alors qu'un soignant qui aura été exposé régulièrement au virus mais qui pour diverses raisons n'aura pas effectué toutes ses semaines dans la période retenue (du 1er mars au 30 avril) verra sa prime rognée voire supprimée.

[Le Marseillais]

Les administratifs en télétravail vont toucher une prime ? 

Enfin, la prime je m'en fous, d'autres en ont surement plus besoin que moi, c'est pas mon genre de pleurnicher.

Mais on est décidément pas tous égaux.

Beaucoup de mes patients m'ont dit merci, c'est le plus important.