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[TH69]

Un bon coup de gueule les yeux dans les yeux serait pas mal.

[Palmer Eldritch]

Un bon coup de gueule les yeux dans les yeux serait pas mal.

Il peut pas regarder tout le monde dans les yeux en même temps. Surtout avec cette put..n de buée sur les lunettes à cause du masque.

[Arverne03]

A ce stade, se parler est inutile; il me semble ! 

[el landeno]

D'ancien cadre chez Michelin à la présidence de Clermont, Jean-Michel Guillon a dû vite s'acclimater

Pour sa première année de présidence à l'ASM, Jean-Michel Guillon aura vécu un exercice agité, entre le Covid et le départ de son entraîneur Franck Azéma. Une formation accélérée pour cet ancien cadre de Michelin qui continue de découvrir le rugby.

 

Demain soir, Jean-Michel Guillon (61 ans) va déroger à une tradition clermontoise. Le président de l'ASM n'offrira pas la cérémonie de départ que le club réserve d'ordinaire à ses membres qui le quittent. Le contexte sanitaire, qui fera sonner creux le stade Michelin, peut expliquer cette entorse aux us jaune et bleu. La situation interne, chancelante sur le plan sportif, avec une qualification qui va se jouer sur ce dernier match contre La Rochelle, et tendue sur le plan humain, avec le départ Franck Azéma, constitue sans doute une autre raison qui a achevé de convaincre le dirigeant de se passer de cet hommage, qui aurait notamment concerné son entraîneur.

 

 

Guillon marche ainsi sur des oeufs, mais, au final, c'est depuis sa prise de fonctions, à l'été 2020, que ce sexagénaire est précipité dans des péripéties tout aussi délicates. Pour un premier exercice, il aura eu à gérer la succession précipitée de son prédécesseur, Éric de Cromières, emporté par un cancer foudroyant en juillet dernier. À s'immerger dans le quotidien d'un club au fonctionnement perturbé par le Covid. À apprendre à naviguer dans les méandres des institutions rugbystiques, dont la LNR, au moment où la Ligue devait élire un successeur à Paul Goze. À absorber, enfin, les effets du départ de Franck Azéma, en quête express de son remplaçant et négociations des conditions de son arrêt.

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Sa relation avec le coach qui a offert au club son deuxième Brennus, en 2017 et disait découvrir, en début de saison, « un président avec une grosse qualité d'écoute », en a été affectée. Mais dans cet épisode, Guillon a vu « une situation de business », où « on ne peut pas accommoder tout le monde ». Un réalisme qu'il a forgé dans sa carrière précédente : celle de cadre de Michelin, où il a été en poste jusqu'en novembre dernier. « D'ailleurs, il a très bien géré ce moment-là, le félicite Simon Gilham, son homologue de Brive. Avec ce passé, la gestion d'équipes et les problématiques d'une entreprise, il connaît. »

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Guillon, lorsqu'il était « directeur du personnel du groupe », comme on appelle le DRH à Michelin, avait particulièrement exploré la question de la diversité pour, dans un groupe de 125 000 personnes, ne pas rester sur une culture franco-française, ou « uniquement masculine ». Il avait aussi réfléchi à la prise de décision, pour la faire sortir d'une approche pyramidale, et donner à chacun les moyens de l'autonomie et de la responsabilisation. « On peut faire des parallèles avec le rugby, projette-t-il. Combien de nationalités avons-nous à Clermont, que vont-ils nous apporter ? Et au rugby, une décision va se prendre sur le terrain, quand vous n'aurez plus l'entraîneur aux basques pour vous la souffler... C'est ça qui m'intéresse, dans mon rôle de président, mais sans avoir de certitude, c'est de voir comment ce collectif va pouvoir s'exprimer et d'apporter un éclairage qui peut les aider à être plus performant. »

« Une autre chose l'a surpris : combien tout se sait dans le milieu du rugby, où rien n'est confidentiel, ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise. »

Simon Gilham, président de Brive

 

 

 

Dans le monde de l'entreprise, ce credo lui avait valu de recevoir un prix de « DRH de l'année », en 2018. Dans le monde de l'ovalie, il s'est avancé avec beaucoup moins de certitudes, lui qui n'avait pas de passion particulière pour le rugby. Il ne s'y est plongé que récemment, à son arrivée à Clermont, en 2008. Guillon est en train d'acquérir une culture, de se familiariser avec ses codes et ses personnages. Il y a aussi ses propres réticences à surmonter, notamment vis-à-vis des obligations médiatiques. « Avec mon rôle, au niveau régional, on devient une personnalité médiatique, et il faut l'assumer. Mais ce qui me gêne parfois, et on ne voit pas ça que dans le sport, c'est quand vous y prenez goût..., se méfie-t-il. Alors vous intervenez sur tout, et tout le temps... Je prends mes responsabilités, mais je ne voudrais pas me disperser parce que ce côté médiatique enivre. »

Un véritable globe-trotter

« Une autre chose l'a surpris : combien tout se sait dans le milieu du rugby, où rien n'est confidentiel, ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise », poursuit Gilham, qui a vu son collègue prendre goût à son sport : « À chacune de nos rencontres, je l'ai trouvé courtois, digne dans la victoire. J'ai senti qu'il comprenait les enjeux du derby contre Brive. » Une capacité d'adaptation que Guillon a développée lors de son long séjour aux États-Unis, onze ans en Caroline du Nord, dans le fief américain de Michelin en Amérique du Nord. Là, l'adepte du football « éduqué par L'Équipe », comme il le confesse dans un sourire de lecteur, qui aimait s'égarer dans l'histoire derrière le résultat sec, s'est retrouvé propulsé dans un monde « où il n'y avait pas tellement d'articles, mais plutôt des statistiques ».

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À Greenville, Guillon s'est donc plongé dans les mystères du baseball, « des nuits entières devant la télé pour le comprendre », s'est déplacé à Atlanta voir jouer les Braves, puis s'est initié à l'autre foot, l'US, mais celui des College, qui peut attirer 100 000 spectateurs pour un match universitaire. « Je suis allé voir les Tigers de Clemson, qui ont gagné à deux reprises le Championnat américain ces dernières années (2016, 2018). »

Il en a gardé l'image des pick-up qui débarquent, des pique-niques qui s'organisent, de convivialité autour de l'événement sportif. Une connaissance du sport qui avait une utilité sociale : « Culturellement, aux États-Unis, si vous ne connaissez pas les statistiques du sport, vous n'êtes pas reconnu dans votre environnement professionnel. C'est que vous n'avez pas fait l'effort ! J'ai apprécié de rentrer dans la culture américaine par ce biais et de créer des liens que je n'aurais jamais pu créer si je n'avais pas été capable de nommer le batteur d'Atlanta. » L'expérience ne lui aura pas été inutile quand, il s'est posé à Clermont, après une longue carrière à l'internationale, qui l'a fait courir en Suède, en Allemagne, au Brésil, et aux États-Unis, toujours ponctuée de marathons, à Berlin, Stockholm, ou New York, où il a cavalé en 3 h 27'. Une préparation parfaite pour cette autre course d'usure qu'est le Top 14.

 

[63manu]

Amen

[pims]

 

Il avait aussi réfléchi à la prise de décision, pour la faire sortir d'une approche pyramidale, et donner à chacun les moyens de l'autonomie et de la responsabilisation. 

Ces phrases ou tu peux changer l'ordre des mots sans que ça change le sens c'est vraiment mon gros kiff

[tonym]

Lui c'est le top...

[bazooka]

Ces phrases ou tu peux changer l'ordre des mots sans que ça change le sens c'est vraiment mon gros kiff

Pour donner du sens...

[Gourine63]

Ces phrases ou tu peux changer l'ordre des mots sans que ça change le sens c'est vraiment mon gros kiff

Toi au moins t'as compris la phrase quoi...

[jm12]

Article fort intéressant qui rassure quand même sur la taille Patron du nouveau Président de l 'ASMCA....
 
Ceci dit à ce niveau là , personne ne pouvait avoir de doute .....
 
Je retiens entre autre qu'il n 'avait pas de passion particulière pour le Rugby et que depuis il essaie de ne pas se laisser enivrer par la médiatisation liée à ce sport et à son poste....
 
Voilà peut-être un aspect pour lequel, où l'on peut souhaiter ou rêver une évolution de cette passion nécessaire pour ce Club , ses couleurs , tout ce qu'il peut représenter en terme de Fédération, Régionale,  et locale. avec ce petit brin passionné.....
 
Je retiens aussi qu'il se familiarise avec les codes et les personnages de notre beau Rugby Franco-Français et ses méandres avec dit-il une capacité d'adaptation , ce dont je ne doute pas un instant.....
 
Bel article ,qui confirme la Taille Patron du nouveau Boss du Club très rassurant pour l 'avenir du Club.
 
Maintenant on peut rêver d'un Duo Gibbes-JM Guillon disons "complice" en tout cas de confiance réciproque chacun à sa place.

Edited by JB 03, 05 June 2021 - 13:44 PM.
Suppression de la citation

[Codorplusàvie]

Pffff on a un président qui pipe que dalle au rugby quoi !!

 

Comment veux-tu qu'on devienne preum's ?

 

1 - A Toulouse : Lacroix

2 - A La Rochelle : Merling

3 - A Bordeaux : Marty

4 - Au R92 : Lorenzetti

 

Et nous on récupère un coureur de fond, on ira peut-être loin mais pas bien vite

[Buckaroo]

Ces phrases ou tu peux changer l'ordre des mots sans que ça change le sens c'est vraiment mon gros kiff

Ça manque tout de même de "résilience"...

[Jean Paul Belmondo]

Pffff on a un président qui pipe que dalle au rugby quoi !!

 

Comment veux-tu qu'on devienne preum's ?

 

1 - A Toulouse : Lacroix

2 - A La Rochelle : Merling

3 - A Bordeaux : Marty

4 - Au R92 : Lorenzetti

 

Et nous on récupère un coureur de fond, on ira peut-être loin mais pas bien vite

 

Lorenzetti n'y connaissait absolument rien au rugby quand il a repris le Racing ...
 

[Fast Kimi]

 
Lorenzetti n'y connaissait absolument rien au rugby quand il a repris le Racing ...
 

C'est toujours le cas je te rassure