3119 réponses à ce sujet

[thurfin]

Et pas sur du tout que tous répondent aux critères de qualification

oé, y'en a pas masse des courses qualificatives mine de rien.

[Bougnat et Breton]

 

Jean sera là ! il est indestructible ...

En plus il est sur un projet de faire trois bateaux identiques traditionnels minimalistes et à faible coût.

 

L'idée serait de donner la chance à de jeunes skippers et de mutualiser leur préparation et leurs innovations en travaillant en commun durant toute la phase de préparation.

 

Les bateaux seraient des à quille pendulaire sans foils très légers mais très solides en tirant au maximum profit des nouveaux matériaux apparus récemment dans le monde de l'aviation ou de la conquête spatiale.

 

Le tour de table en cours de finalisation incorporerait  bien sûr le soutien du premier jour qui est le Crédit Agricole du Finistère, et toute une flopée d'entreprises qui oeuvrent dans le secteur du matériau de demain (dont Michelin d'ailleurs) histoire de se donner une visibilité médiatique.

 

Enfin il serait conservé comme à chaque fois avec Jean des emplacements publicitaires gratuits pour des grandes causes médicales en particulier.

 

Le partenariat avec des classes de primaire serait aussi renforcé pour avoir une action pédagogique plus intense et en particulier dans les zones d'éducation défavorisées.

 

L'homme Jean Le Cam n'a pas fini de nous étonner !!!

[Ptolémée]

En plus il est sur un projet de faire trois bateaux identiques traditionnels minimalistes et à faible coût.

 

L'idée serait de donner la chance à de jeunes skippers et de mutualiser leur préparation et leurs innovations en travaillant en commun durant toute la phase de préparation.

 

Les bateaux seraient des à quille pendulaire sans foils très légers mais très solides en tirant au maximum profit des nouveaux matériaux apparus récemment dans le monde de l'aviation ou de la conquête spatiale.

 

Le tour de table en cours de finalisation incorporerait  bien sûr le soutien du premier jour qui est le Crédit Agricole du Finistère, et toute une flopée d'entreprises qui oeuvrent dans le secteur du matériau de demain (dont Michelin d'ailleurs) histoire de se donner une visibilité médiatique.

 

Enfin il serait conservé comme à chaque fois avec Jean des emplacements publicitaires gratuits pour des grandes causes médicales en particulier.

 

Le partenariat avec des classes de primaire serait aussi renforcé pour avoir une action pédagogique plus intense et en particulier dans les zones d'éducation défavorisées.

 

L'homme Jean Le Cam n'a pas fini de nous étonner !!!

 

merçi Bougnat , pour cette info détaillée et trés interessante 

une question STP , le mat carbone devient t'il une généralité ou ça ne reste que ponctuel ?

[Bougnat et Breton]

 

merçi Bougnat , pour cette info détaillée et trés interessante 

une question STP , le mat carbone devient t'il une généralité ou ça ne reste que ponctuel ?

On peut dire que le mat carbone est devenu un standard maintenant pour la course au large, mais il se murmure qu'un matériau émergeant (qui n'a pas de nom à ma connaissance mais uniquement une suite de lettre qui doit correspondre à une formulation chimique je pense) serait en phase de développement et pourrait constituer une révolution car beaucoup plus léger et plus solide que le carbone.

Il offrira en outre une rigidité incroyable qui permettrait de gagner fortement sur l'échantillonnage du haubanage donc de gagner un poids considérable car très mal placé dans la répartition des masses.

Cela fait partie intégrante du projet de Le Cam et si ça va au bout ce pourrait être une révolution et une médiatisation incroyable sans parler d'une mise en situation formidable pour les concepteurs.

Notre ami Jean croit beaucoup plus à l'option gain de poids et en particulier dans les hauts qu'aux foils qui lui semblent beaucoup trop fragiles et pas adaptés à une circumnavigation .

[thurfin]

Les foils ont une plage d'utilisation plus restreintes, il faut des conditions météo optimales, ca marche sur un record ou les routeurs scrutent la bonne fenetre mais sur une course ou tu part à l'heure dite (bon sauf tempete qui pousse à décaler de quelques jours) faut faire avec ce que tu croises.

On voit bien les galère de Thompson avec son "BatBoat", ou l’hécatombe sur le dernier Rhum.

[Bougnat et Breton]

oé, y'en a pas masse des courses qualificatives mine de rien.

La qualification ne se déroule pas obligatoirement dans le cadre d'une course mais peut fort bien se faire sur un parcours en dehors d'une organisation officielle.

Les foils ont une plage d'utilisation plus restreintes, il faut des conditions météo optimales, ca marche sur un record ou les routeurs scrutent la bonne fenetre mais sur une course ou tu part à l'heure dite (bon sauf tempete qui pousse à décaler de quelques jours) faut faire avec ce que tu croises.

On voit bien les galère de Thompson avec son "BatBoat", ou l’hécatombe sur le dernier Rhum.

C'est vrai et en plus il y a un élément qu'il faut prendre en compte c'est que sur un tour du monde on est loin d'être en permanence en position de "décollage" et que dans ce cas on augmente considérablement la surface mouillée et qu'avec les OFNI qui trainent un peu partout sur toutes les mers du globe c'est vraiment une source réelle et sérieuse de collision et de casse du bateau. ( il suffit de voir à chaque course le nombre de bateaux qui abandonnent pour cette raison)

[Ptolémée]

La qualification ne se déroule pas obligatoirement dans le cadre d'une course mais peut fort bien se faire sur un parcours en dehors d'une organisation officielle.

C'est vrai et en plus il y a un élément qu'il faut prendre en compte c'est que sur un tour du monde on est loin d'être en permanence en position de "décollage" et que dans ce cas on augmente considérablement la surface mouillée et qu'avec les OFNI qui trainent un peu partout sur toutes les mers du globe c'est vraiment une source réelle et sérieuse de collision et de casse du bateau. ( il suffit de voir à chaque course le nombre de bateaux qui abandonnent pour cette raison)

 

les OFNI pullulent sur l'autoroute maritime des porte-conteneurs entre Buenos-Aires / Rio / Rotterdam 

juste celle qu'empruntent les voiliers en provenance du Horn pour remonter vers l'arrivée du VG 

[Bougnat et Breton]

 

les OFNI pullulent sur l'autoroute maritime des porte-conteneurs entre Buenos-Aires / Rio / Rotterdam 

juste celle qu'empruntent les voiliers en provenance du Horn pour remonter vers l'arrivée du VG 

Dans les OFNI  il y a aussi les gros animaux marins, les growlers et les déchets de toute sorte, pas seulement les conteneurs arrachés de la pontée ......ça fait du monde !!

[thurfin]

a ne pas confondre avec les ovni :

[Bougnat et Breton]

Dans les causes du naufrage d'Escoffier, on s'oriente maintenant clairement sur l'hypothèse d'une "mise en vibration " entre les deux foils qui aurait provoqué la rupture de la coque.

 

Un peu comme les premiers NVG qui pétaient les soudures des bras de liaison par mise en vibration entre les deux coques

[Ptolémée]

"Avait-il déjà eu des soucis techniques ?

Oui. Le 11 novembre, soit trois jours après le départ, et alors que la flotte traversait un premier front sur une dépression, Kevin Escoffier avait dû intervenir pour une première voie d’eau importante au niveau de la vanne de puits de foils. Des centaines de litres d’eau s’étaient déjà engouffrées dans le bateau. À l’aide d’une pompe et après plusieurs heures de réparation, Kevin Escoffier, ingénieur de formation et réputé excellent technicien, avait réussi à remédier à la situation.

Il n’est pas établi du tout, à cette heure, qu’il y ait un lien entre les deux avaries.

On se souvient aussi que, le 24 septembre, lors d’un stage Imoca et d’un entraînement de nuit avec le pôle de Port-la Forêt ; Kevin Escoffier et ses deux équipiers avaient violemment percuté un Ofni, à 30 noeuds dans le Golfe Gascogne. Les deux équipiers aveint été légèrement blessés et le bateau avait dû faire l’objet d’une vérification très poussée concernant la structure "

[Bougnat et Breton]

Oui, mais là c'est quand même autre chose puisque le bateau s'est cassé en deux avec la proue qui pointait vers le ciel , c'est ce qui amène à penser qu'il s'agit d'un phénomène autre qu'une collision , mais c'est vrai qu'on ne saura jamais faute de possibilité de récupérer l'épave.

 

L'hypothèse de la mise en vibration reste une possibilité parmi d'autres mais est possible surtout si l'on tient compte du fait qu'Escoffier n'a pas ressenti de choc mais uniquement un arrêt buffet avec un grand bruit .

 

Cette idée est défendue par les ingénieurs du chantier aujourd'hui disparu  qui a construit les premiers catamarans Navires à Grande Vitesse pour faire du transmanche  et qui ont vu toutes soudures des liaisons se fissurer par mise en raisonnance des coques l'une par rapport à l'autre.

 

Mais bon, on ne saura jamais le fin mot de l'histoire mais le fait qu'Escoffier a modifié l'équilibre structurel de la coque en y ajoutant plus de 200kg de renforcements divers pourrait plaider pour cette hypothèse de mise en raisonnance entre les deux foils.

[Ptolémée]

Oui, mais là c'est quand même autre chose puisque le bateau s'est cassé en deux avec la proue qui pointait vers le ciel , c'est ce qui amène à penser qu'il s'agit d'un phénomène autre qu'une collision , mais c'est vrai qu'on ne saura jamais faute de possibilité de récupérer l'épave.

 

L'hypothèse de la mise en vibration reste une possibilité parmi d'autres mais est possible surtout si l'on tient compte du fait qu'Escoffier n'a pas ressenti de choc mais uniquement un arrêt buffet avec un grand bruit .

 

Cette idée est défendue par les ingénieurs du chantier aujourd'hui disparu  qui a construit les premiers catamarans Navires à Grande Vitesse pour faire du transmanche  et qui ont vu toutes soudures des liaisons se fissurer par mise en raisonnance des coques l'une par rapport à l'autre.

 

Mais bon, on ne saura jamais le fin mot de l'histoire mais le fait qu'Escoffier a modifié l'équilibre structurel de la coque en y ajoutant plus de 200kg de renforcements divers pourrait plaider pour cette hypothèse de mise en raisonnance entre les deux foils.

 

pas faux ..

[Bougnat et Breton]

C'est un de ces moments rares et privilégiés que Jean Le Cam a offert, ce mercredi, à neuf abonnés de l'Équipe. Pendant une heure et demie, le héros du dernier Vendée Globe (4e), qui a récupéré Kévin Escoffier au milieu de nulle part après que son monocoque fut parti par le fond, a échangé autour de sa passion pour les bateaux, la mer, la vie. Passionné et passionnant avec ce sens de l'autre unique. « Une aventure ne vaut que si elle est partagée », a coutume de dire le Breton de 62 ans, dont plus de 40 à courir sur toutes les mers du globe. Et Toutes voiles dehors, pour reprendre l'intitulé de son autobiographie (éditions L'Équipe/Solar) qui sort ce jeudi 16 septembre.

 

 

La soixantaine rugissante, Le Cam n'est pas encore rassasié. Qu'est-ce qui le pousse encore à prendre la mer en compétition ? « À chaque fois, le scenario est différent. » Avant de lâcher une info : « Là, on prépare une histoire pour 2024 ! » De fait, il y aura donc un sixième Vendée Globe de suite ? « Ouais ! Si je ne suis pas mort ! » À bord de Hubert (Yes We Cam !), nom de baptême de son fidèle monocoque, en hommage à son ami disparu, Hubert Desjoyeaux, qui avait construit ce bateau pour son frère cadet Michel, vainqueur du tour du monde en solo en 2008-2009 ?

« Cela fait trois tours du monde que je fais avec Hubert. J'ai envie d'un peu de nouveauté. »

Jean Le Cam

 

« Attends ! Cela fait trois tours du monde que je fais avec Hubert. Je n'ai cessé de l'améliorer mais j'ai envie de changer un peu. J'ai envie d'un peu de nouveauté. » Pourtant, sa monture ne va pas rester à quai. Prêt donc pour la laisser à quelqu'un ? « Ce ne sera pas quelqu'un ! » Quelqu'une, alors ? « On ne sait pas encore », lâche Le Cam, malicieux. Il se murmure que la jeune et prometteuse Violette Dorange pourrait hériter de Hubert. Même si rien n'est encore finalisé. « Mais la personne aura la pression », balance le marin, rigolard.

L'autobiographie de Jean Le Cam sort jeudi 16 septembre. (L'Équipe)

Hubert dans d'autres mains, Jean Le Cam aspire donc à construire un nouveau 60 pieds. Mais il ne « sera pas doté de foils », pour éviter cette course à l'armement, cette inflation des budgets qu'il dénonçait dès son arrivée aux Sables d'Olonne, lors du dernier Vendée Globe. « On va créer un nouveau concept de bateau, dans une autre forme de performance, uniquement technique, en parallèle de ce qui existe. Et qui vivra verra. »

Suivant son raisonnement, un lecteur lui demande : « Peut-on imaginer qu'un non-marin gagne un jour car il a le meilleur bateau, autopiloté ou pas loin ? » De quoi attiser la flamme technicienne du skipper : « Cela dépend de ce qu'on veut faire. Les règles internationales du bateau à voile, c'est naviguer avec la force du vent et la force humaine. Aujourd'hui, on a deux dérogations, le vérin de quille et de pilote automatique. Si on décide qu'on a droit à de l'assistance sur les plans porteurs... Je vais à l'extrême : on pourrait dessiner d'ici une vingtaine d'années un drone et on n'aurait plus besoin d'être à bord. Au moins le drone, lui, il a pas mal »

« Si on veut autoriser des bateaux entièrement autopilotés dans vingt ans, on y va, ça ne me pose pas de problème, je suis un technicien. En plus, j'aurai 82 ans ! Donc, ça me va bien d'être devant mon écran en train de faire le Vendée Globe avec deux manettes.»

Jean Le Cam

 

La tirade déclenche le rire de l'assemblée, conquise. Et Le Cam de poursuivre : « Mais pour avoir une vision, il faut savoir prendre des décisions et taper du poing sur la table : OK, on va là ou pas ? Si on veut autoriser des bateaux entièrement autopilotés dans vingt ans, on y va, ça ne me pose pas de problème, je suis un technicien. En plus, j'aurai 82 ans ! Donc ça me va bien d'être devant mon écran en train de faire le Vendée Globe avec deux manettes et Anne (sa femme) qui me fait la cuisine ! Je vais à l'extrême car c'est une réalité qui peut arriver. Au moins celui qui sera dessus n'aura pas peur. À un moment, la limite ce sera l'être humain, l'acceptation à se faire mal sera limitateur dans la vitesse. On l'a vu cette année déjà. À un moment c'est tellement dur. Tu peux aller à 300 km/h dans ta bagnole pendant un quart d'heure, si on te demande de le faire pendant dix jours, ce n'est pas la machine qui va refuser, c'est toi. L'outil doit être au service de l'homme, pas l'inverse. Si l'homme ne sait plus utiliser la machine... C'est à certains dirigeants de prendre de bonnes décisions. Je ne suis pas sûr qu'il y ait une évolution positive de l'être humain. »

De plus, Jean Le Cam aspire à rendre le Vendée Globe accessible au plus grand nombre, notamment la nouvelle génération. Voilà pourquoi il planche « sur un modèle économique plus accessible, avec des nouvelles technologies au niveau des carènes, forcément plus léger, plus maîtrisable et qui donne le choix à la nouvelle génération de revenir dans un système. Quand un système commence à n'avoir plus qu'une élite et derrière il n'y a plus rien, ou un non choix. La performance n'est pas que dans la technologie, le facteur humain reste une valeur essentielle. Pouvoir s'entraîner plus sur l'eau que de faire des calculs de structure et réparer ce qu'on a cassé pour faire des essais. Voilà l'objectif qu'on monte pour 2024. Faire a minima trois bateaux de ce type-là sans aller en concurrence avec ce qui existe. On essaie de créer un choix, une accessibilité différente pour un futur. » L'idée est de mutualiser les moyens. Marin décalé lui aussi, et proche de Jean Le Cam, Eric Bellion (9e du Vendée Globe en 2017 sur Comme un seul homme) participe aussi au projet.

[superelvis]

Merci pour cet article ! 😊