Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 28 février 2025 à 12h46
Déjà assuré de ne pas finir dans les délais, Denis Van Weynbergh, dernier du Vendée Globe et victime d'une nouvelle avarie, ne percevra pas sa prime, reversée aux autres skippeurs.
Quand ça ne veut pas... Après avoir cassé le loop de sa grand-voile quelques jours plus tôt, Denis Van Weynbergh, 33e et dernier du Vendée Globe et qui avait dû monter en haut de son mât pour effectuer une réparation de fortune, a été victime d'une nouvelle avarie, comme il l'a expliqué vendredi matin. Cette fois, c'est son vérin de quille qui lui joue des tours.
« Cette nuit, je me suis rendu compte que mon vérin de quille bougeait tout seul, ce qui n'est pas terrible. Là ça ne bougera plus : pour plus de sécurité, j'ai fixé la quille en position centrée.
Le souci c'est que je n'arrive pas à utiliser la quille d'un côté ou de l'autre. Là elle est centrée, elle ne bouge plus... C'est mieux niveau sécurité », explique le skipper de D'Ieteren Group, qui va devenir le premier Belge à terminer le Vendée Globe. Sauf qu'il continue à avancer au ralenti et ne finira pas dans les temps.
Privé de prime
La date limite d'arrivée aux Sables d'Olonne, pour ne pas être hors délais, a été fixée au vendredi 7 mars, à 8 heures.
Et si les deux navigateurs qui précédent Van Weynbergh, Manuel Cousin (31e) et Fabrice Amedeo (32e), sont respectivement attendus dans la nuit de vendredi à samedi puis lundi, le Belge de 57 ans devrait lui plutôt arriver le 9 ou le 10 mars, dans le meilleur des cas.
Une arrivée hors délais qui va le priver de la prime promise à ceux ayant terminé dans les temps. Alors que le vainqueur, Charlie Dalin, a remporté 200 000 euros, les navigateurs classés au-delà de la 10e place se partagent eux 100 000 euros. Il ne touchera donc pas sa prime, de près de 4 348 euros. Les skippers classés du 11e au 32e rang vont donc eux se partager un peu plus de 4 545 euros.