oui , mais je préfère çà
Posté 17 décembre 2020 - 21:56
oui , mais je préfère çà
Posté 17 décembre 2020 - 22:17
Vacation de 21H00
Thomas cède face à Charlie et perd beaucoup de terrain
il piétine à 7 noeuds alors que Charlie avance à plus de 15 noeuds
on y verra plus clair demain sur l'option choisie par Thomas
Posté 17 décembre 2020 - 22:26
Vacation de 21H00
Thomas cède face à Charlie et perd beaucoup de terrain
il piétine à 7 noeuds alors que Charlie avance à plus de 15 noeuds
on y verra plus clair demain sur l'option choisie par Thomas
Donc c'est une option strategique et pas un probleme technique ? Ou on est pas sur ?
Posté 17 décembre 2020 - 22:38
Donc c'est une option strategique et pas un probleme technique ? Ou on est pas sur ?
en consultant une fois de plus Monsieur Météo Vendée Globe et la carte des vents
j'ai du mal à comprendre
en tout cas c'est pas un problème technique on le saurait déjà , en plus son étrave
est dirigée à nouveau sur l'ile Macquarie le long de la zone des glaces
Posté 18 décembre 2020 - 09:08
Comme je le pensais l'explication du changement de cap nous est
parvenu cette nuit
Thomas à tenté un coup , une option Nord qui c'est avérée mauvaise ..
en attendant il à perdu beaucoup de terrain ! mais bon il reviendra , le
Pacifique Austral est immense
Ruyant tente un coup
18 Décembre 2020 - 06h57 • 7668 vues
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La route Nord de LinkedOut fait parler le Landerneau derrière la cartographie. Hier soir au pointage de 22h, le Dunkerquois quittait franchement la route plein Est et ses camarades de jeu. Pourquoi ? Nous avons demandé à Charlie Dalin à la vacation de 5h. Cette option, le skipper d’Apivia l’avait envisagée, car elle pourrait rapporter gros, très gros mais aussi faire perdre beaucoup. Explications.
Charlie Dalin : « Un timing serré »
Toujours très didactique et clair, le skipper d’Apivia qui prend ce matin la deuxième place au pointage, déroule le pourquoi du comment du coup de Ruyant (LinkedOut) : « Il y avait une très bonne option à prendre. Je pense que Thomas avait prévu de faire ça avant son envahissement de soute à voile. Il y avait un très bon coup à jouer mais le timing était serré et son problème l’a mis hors timing je pense. Il fallait ne pas traîner parce que la porte se refermait vite. Je comprends parfaitement pourquoi il est là.
C’est une option qui demandait un investissement fort au début, qui demandait de perdre du terrain en naviguant dans du vent faible, pour en gagner après. Ce n’est pas totalement mort pour lui. Il fallait accepter de naviguer dans du vent faible pour après faire du gain. Ce n’est pas encore dit que ça ne marche pas, mais je pense qu’il y a des chances qu’il soit hors timing à cause de son envahissement Pour moi, c’était potentiellement gérable, mais les pourcentages des polaires que je devais tenir pour passer demandaient d’y aller vraiment à fond et je me suis résigné en me disant que ce n’était pas réaliste. Si son option marche, c’est un gain énorme, si elle ne marche pas c’est aussi une perte énorme. C’est une option osée, si j’avais été sa place sur le plan d‘eau avant son avarie, je pense que j’aurais fait la même chose. Cette option porte ses fruits à long terme. Il faut attendre un petit peu pour voir le résultat. »
Coup de frein devant
Pointé hier soir à plus de 16 nœuds, Yannick Bestaven (Maître CoQ IV), leader depuis 48h maintenant, n’avance plus qu’à 6 nœuds dans une bulle de vent léger dans le Sud de l’île Macquarie, 100 milles devant Charlie Dalin. Les conditions certes moins rapides ont le mérite de réchauffer les cœurs et les corps des marins : le soleil brille, il fait 12 degrés, la mer est relativement plate.
« C’est une belle journée qui commence ! » souriait ce matin Charlie Dalin. Derrière, on se pourlèche les babines car l’écart se réduit avec la tête de flotte. Jean Le Cam (Yes We Cam!), 4e, a repris 80 milles depuis le pointage d’hier soir à 22h ! Giancarlo Pedote (Prysmian Group), 10e, avance trois fois plus vite que Yannick Bestaven : 19 nœuds de moyenne sur 24h, l’Italien se sent pousser des ailes et devrait à ce train-là doubler Isabelle Joschke (MACSF). A l’entrée du Pacifique Sud, qui aurait imaginer une telle intensité sur la régate planétaire ?
Sébastien Destremau : "J'étais comme sur une piste en voiture sans système de direction"
Le skipper de merci, qui voyait avant-hier son bateau en perdition, est parvenu à réparer avec « des bouts de ficelles » son système de barre et avance toujours à vitesse réduite pour se reposer. « Je n’en pouvais plus, j’ai passé des heures à inventer quelque chose qui tienne la route. J’ai également démonté une carte électronique de mon pilote de secours. Bref, les barres sont consolidées mais j’y vais doucement. » expliquait Sébastien Destremau ce matin qui n’avance plus qu’à 5 nœuds dans le Nord des îles Crozet.
Posté 18 décembre 2020 - 09:27
Posté 18 décembre 2020 - 11:16
Joint ce matin à 5h, le skipper de merci nous explique dans le détail son changement de système de barre et de pilote automatique.
" Depuis hier 17h, on a un bateau qui navigue avec un pilote automatique, avec un système de barre, pas encore fiabilisé, mais ça navigue, ça fonctionne. On a réussi à remplacer le système de barre et de pilote. On navigue au ralenti pour l’instant mais je suis content d’avoir pu remettre le bateau en route, de ne plus être à la dérive ni en perdition.
Je n’ai pas de poste à souder pour réparer la pièce en métal, je ne pouvais pas percer l’acier. Le Vendée Globe, c’est une course où quand tu ne sais pas, tu inventes. J’ai tout enlevé, tout nettoyé, j’ai enlevé la barre, et je me suis concentré sur connecter les deux safrans ensemble mais surtout, il fallait ensuite mettre le capteur d’angle de barre. Autrement, tu ne peux pas avoir de pilote. Il a fallu trouver un montage bizarre. Le capteur était à l’origine sur la pièce qui a cassé. C’était la priorité des priorités.
Ensuite, j’ai remis en route le pilote de secours. Les deux autres pilotes étaient morts. J’en avais un troisième que j’ai installé mais j’ai fait une bêtise de connexion. J’ai mal branché un fil donc j’ai grillé une carte électronique. Il a fallu que je change le moteur du pilote. Mais ce moteur est en 24 volts et sur le bateau, je n’ai que du 12 volts. J’ai du re-paramétrer l’électronique. Un combat !
J’ai été aidé par mes frères mais surtout par Julien Berthelot de BJ Nautique aux Sables d’Olonne. Sans lui, je n’y serais jamais arrivé. Ça été tout un cirque mais on y est arrivé ! Je suis parti me coucher après… Je ne sais pas si ça tient mon système, il faut encore le valider, car il tient avec des bouts de ficelles… On va y aller tout doucement sur la route de l’Australie.
Tu t’imagines traverser le désert en voiture loin de tout et à un moment donné, tu es dans une descente cabossée avec ton système de direction de la bagnole qui tombe sur la route. Donc tu dois de débrouiller avec ce que tu as. Tu réinventes. C’est l’image que j’ai. Alors, réussir est une victoire… "
Posté 18 décembre 2020 - 12:48
Charlie à 78 nm du leader ..
ils naviguent dans une zone peu ventée et extrêmement
perturbée ! difficile de trouver la bonne option
Posté 18 décembre 2020 - 16:15
ça avance un peu plus
Posté 18 décembre 2020 - 18:09
Posté 18 décembre 2020 - 19:40
Persuadé que Thomas va revenir dans le jeu
Posté 18 décembre 2020 - 20:19
peut-être plus de sérénité dans le Pacifique
Posté 18 décembre 2020 - 21:20
avant l'ile Maquarie c'était compliqué , maintenant c'est presque limpide
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