A force de tirer des coups, c'est clair
je t'ai pas suivi sur ce coup ?
Posté 31 janvier 2021 - 10:57
A force de tirer des coups, c'est clair
je t'ai pas suivi sur ce coup ?
Posté 31 janvier 2021 - 11:33
bien sûr qu'il faut faire rêver les gens ! l'absence de public sur
les quais en raison de la covid à été un manque terrible !!
VIDÉO. Vendée Globe : Pour Charlie Dalin, « plus que jamais, il faut faire rêver les gens »
Posté 31 janvier 2021 - 12:09
A force de tirer des coups, c'est clair
En voile on parle plutôt de tirer des bords
Posté 31 janvier 2021 - 12:36
je t'ai pas suivi sur ce coup ?
annales --> anal
Tirer des bords --> j'ai repris la fois ou tu t'es trompé en disant "tiré des coups"
Posté 31 janvier 2021 - 12:49
annales --> anal
Tirer des bords --> j'ai repris la fois ou tu t'es trompé en disant "tiré des coups"
OK j'avais pas tilté ...
Posté 31 janvier 2021 - 12:56
En voile on parle plutôt de tirer des bords
Ma blague a foiré
Posté 31 janvier 2021 - 13:00
Armel dans le gros temps ..
des vagues impressionnantes
une houle énorme
Vendée Globe. A bord avec Armel Tripon : « Des vagues de 7 m dans le golfe de Gascogne… »
Posté 31 janvier 2021 - 14:41
Jérémie Beyou se rapproche des sables
c'est bien parce qu'il il en à bavé dans l'indien ...
VIDÉO. Vendée Globe. Jérémie Beyou file vers Les Sables-d’Olonne : « Ça glisse, j’en profite »
Posté 31 janvier 2021 - 15:58
Clarisse au large du Portugal à quand même parcouru 347 nm
sur 24h
elle fait pas semblant !
Les prochaines ETA (heures estimées d’arrivée)
31 Janvier 2021 - 11h35 • 7195 vues
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Posté 31 janvier 2021 - 16:58
Article
Du golfe de Gascogne au large du Brésil, ils sont encore 15 bateaux en mer qui vont se succéder aux Sables d’Olonne jusqu’à la fin du mois de février, voire, début mars.
Le 11e Armel Tripon, est attendu demain, 1er février au matin. Ses dernières 24 heures de course risquent d’être très musclées dans le golfe de Gascogne où l’on prévoit des rafales à 55 nœuds et 5 mètres de creux. Il pourra embouquer le chenal jusqu’à 9h00. S’il n’y parvient pas, le skipper de l’Occitane en Provence devra patienter jusqu’à 17 heures.
Clarisse Cremer, 12e, devrait en terminer avec son premier Vendée Globe entre le mardi 2 et le mercredi 3 février.
Entre le 5 et le 7 février, Jérémie Beyou puis Romain Attanasio feront à leur tour leur entrée dans le chenal des Sables d’Olonne.
Les 10,11 et 12 février vont ressembler aux folles premières journées d’arrivée avec une salve de concurrents, de la 15e à la 20e place : Arnaud Boissières, Alan Roura, Stéphane le Diraison, Kojiro Shiraïshi, Pip Hare et Didac Costa.
Entre le 17 et le 20 février, Manu Cousin, Miranda Merron, Clément Giraud vont pouvoir affaler les voiles et mettre le pied à terre.
Enfin, Alexia Barrier et Ari Huusela seront de retour parmi les terriens entre le 28 février et le 2 mars. De même que Sam Davies, hors course, mais qui navigue de conserve avec TSE-4myplanet et Stark.
Posté 31 janvier 2021 - 19:03
Très doués en maths, Laurent Picard et François Pâtissier ont a refait la course des neuf premiers, et a réduit les 24 365,6 milles nautiques… à un 100 mètres couru en 10’’ par le premier, histoire de comparer les écarts en temps et distance. François Patissier
Quelques faits marquants de ce 100m autour du monde, proposés par François Pâtissier :
- Charlie Dalin est arrivé avec 2 centièmes d’avance sur Louis Burton.
- Yannick Bestaven est donc arrivé avec 4 centièmes de retard sur Charlie Dalin, mais après le calcul de sa compensation de 0,05’’ (10h15’) le voilà déclaré vainqueur pour 1 centième de seconde (13 millièmes, si on peaufine).
- Boris Herrmann a heurté un bateau de pêche à 35cm de l’arrivée alors qu’il était en lice pour arriver dans le même temps que les premiers . (6h de compensation et 129 NM à parcourir au moment de l’arrivée de Charlie Dalin)
- L'avance maximum du leader sur le deuxième : 1m80 après 77m de course (Bestaven devant Ruyanr le 7/1 à 14h30)
- Yannick Bestaven a été rattrapé par Dalin 4m plus tard (le 11/01 à 21h30)
- sur les 20 derniers mètres de course (19,38 mètres), Charlie Dalin n’a jamais pu prendre plus de 50 cm d’avance sur le 2e (le 20/1 à 11h30 sur Burton). Il s’est même fait doubler brièvement 3 fois, mais jamais de plus de 5 cm (Burton 24-25/01).
- A noter que Jérémie Beyou était pointé à 2666 nm de Charlie Dalin au moment de son arrivée, alors qu’il était pointé à la même distance du leader, au moment de son second départ (2669 nm le 17/11 à 17h). Sachant ça, nul doute qu’il aurait participé à l’emballage final !
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Voici le tableau des écarts des 9 premiers concurrents rapportés à un 100 mètres, sur la base de 10 secondes pour réaliser ce 100 mètres, proposé par Laurent Picard.
1 Yannick BESTAVEN
80J 3H 44min 46sec soit 6 925 486 secondes
Sur 100 mètres : 10,0000 secondes
2 Charlie DALIN
80J 6H 15min 47sec soit 6 934 547 secondes
Sur 100 mètres : 10,0131 secondes
Ecart en cm : 1,308
3 Louis BURTON
80J 10H 25min 12sec soit 6 949 512 secondes
Sur 100 mètres : 10,0347 secondes
Ecart en cm : 3,469
4 Jean LE CAM
80J 13H 44min 55sec soit 6 961 495 secondes
Sur 100 mètres : 10,0520 secondes
Ecart en cm : 5,199
5 Boris HERRMANN
80J 14H 59min 45sec soit 6 965 985 secondes
Sur 100 mètres : 10,0585 secondes
Ecart en cm : 5,848
6 Thomas RUYANT
80J 15H 22min 1sec soit 6 967 321 secondes
Sur 100 mètres : 10,0604 secondes
Ecart en cm : 6,041
7 Damien SEGUIN
80J 21H 58min 20sec soit 6 991 100 secondes
Sur 100 mètres : 10,0947 secondes
Ecart en cm : 9,474
8 Giancarlo PEDOTE
80J 22H 42min 20sec soit 6 993 740 secondes
Sur 100 mètres : 10,0986 secondes
Ecart en cm : 9,855
9 Benjamin DUTREUX
81J 19H 45min 20sec soit 7 069 520 secondes
Sur 100 mètres : 10,2080 secondes
Ecart en cm : 20,798
Posté 01 février 2021 - 11:51
Armel Tripon : "Chaque jour est une fête"
01 Février 2021 - 07h53 • 9495 vues
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11e de ce Vendée Globe, le skipper de L'Occitane en Provence revient, dans ses premiers mots et dans sa conférence de presse, sur sa course et sur le bonheur qu'il a pris à naviguer sur ce plan Manuard.
Les premiers mots d'Armel Tripon lors de la remontée du chenal :
"C'est une belle récompense pour les partenaires, toute l'équipe et moi.
Je crois qu’on a tous eu des problèmes, on le sait au départ, ça fait partie du jeu. J’ai apprécié tous les jours. C'était juste magique. J'ai pris beaucoup de plaisir sur l’eau.
La casse de ce J3 a un peu handicapé ma course, mais j’ai réussi à revenir. J'ai dû faire face à un deuxième coup d’arrêt après le cap Horn, où j’ai recassé un hook, donc je n’avais plus de voile de capelage, ça devenait problématique. Un peu dur car je revenais bien sur les autres. L’objectif au départ était de ramener le bateau, et c’est fait.
C’est une belle récompense pour tous les gens qui se sont investis, ça veut dire que le bateau est super. Il est facile à vivre, facile à faire marcher.
J’étais venu chercher le grand Sud et cette régate soutenue. J’ai découvert ce que c’était d’être seul en mer, ce monde sauvage. Le Vendée Globe reste très théorique quand tu ne l’a pas fait.
C’est un mélange d’une course acharnée et une aventure de dingue, une aventure intérieure, tu n’en sors pas indemne, je pense que ça m’a fait grandir. Et puis, c'est aussi une aventure maritime car naviguer dans ces coins-là n’est pas anodin.
Je m’étais bien préparé à vivre des moment très forts et les aborder de manière sereine. Cela m’a sauvé. Cela aurait été plus dans la douleur sinon. Chaque jour est une fête sur cette course. "
Sa conférence de presse :
" Je suis très content d’être arrivé et d’avoir eu cette arrivée avec autant de monde, c’est une belle surprise.
Lorsque je suis arrivé dans le golfe de Gascogne, il y avait des grains à 50 nœuds, la mer était blanche, c’était très brutal. C’est un vrai cadeau de pouvoir vivre et voir ça. Il y avait des lumières de dingue. Dès qu’il y a eu un petit trou de souris avec un peu moins de vent et de mer, je me suis engagé. C’était le plus gros coup de vent que j’ai pris sur tout le tour. Il faut faire le tour du monde pour se rendre compte qu’il y a de gros coups de chien, ici. C’était une fin de course particulière avec cette attente.
Je pense être le seul à avoir j’ai fait le tour du monde en string. A partir du moment où j’ai eu ce problème de hook sur le J3, le tourmentin a été à poste en permanence car je n’avais plus d’enrouleur. J’ai navigué souvent avec le tourmentin, quand il y avait 25-30 nœuds, ça marchait bien.
J’ai travaillé pendant deux ans avec mon préparateur mental sur l’idée que, finalement, ce tour du monde n'allait être que des imprévus et qu’il allait falloir y faire face. Heureusement que j’ai travaillé cet aspect-là car j’ai eu un problème dès le deuxième jour de course. Il y a eu peu de moments durs, c’était beaucoup de plaisir, d’une grosse intensité.
J’ai la chance d’avoir pu être en course, de faire mon métier. Chaque jour je remerciais mon partenaire de me permettre de vivre ce rêve. Je ne voulais pas le gâcher. J’avais un bateau exceptionnel qui était très bien préparé. J’ai appris à le connaître pour pouvoir le pousser de plus en plus. Ça a été une énorme course-poursuite pour réussir à revenir sur des bateaux au fur et à mesure. C’était motivant. J’ai beaucoup aimé jouer avec les systèmes météo et trouver des trajectoires.
La temporalité de cette course est assez incroyable. C’est unique, sur sa durée, sur les mers et les paysages rencontrés, mais surtout sur l’engagement qu’on y met. Parfois, on se retrouve pendant un moment à devoir réparer quelque chose et mettre la course de côté. Sur une transat, ça n’existe pas. Ces moments de parenthèses sont hallucinants. On a aussi le temps d’apprécier les choses, l’univers qui nous entoure, cette nature sauvage et brute. Ça fait l’effet d’une grande intensité.
Cette couse ne laisse pas indemne. Se bagarrer pendant plus de 80 jours avec autant d’envie, d’abnégation et d’engagement, fait que j’en sors différent et ça va m’aider pour la suite. Ce sentiment de liberté quand on est en mer est incroyable. Je ne l’ai jamais ressenti aussi fort. Je trouvais que chaque moment était intense à vivre. Il y a cette communion avec la nature qui est très forte, on est réduit à l’essentiel, à avoir une vie au jour le jour.
Un Vendée Globe est une course de portant et de reaching à 80%. Ce bateau est vraiment fait pour cette course, il est moins fait pour faire une transat au près. C’est un bateau qui est très agréable à vivre, je me suis bien entendu avec lui. On était assez copain et il me l’a bien rendu car il m’a permis d’arriver au bout.
Je suis fier d’avoir terminé, d’avoir rempli ma mission. Je pense que c’était une vrai gageure d’être au départ en si peu de temps. Voir le niveau d’engagement sur cette course qui est dingue. C’est beau de voir que chacun à ses problèmes et va au bout. C’est une belle philosophie. Chacun se démène pour aller au bout.
C’est sûr que j’ai une bonne vision de ce qu’il faut avoir et ce qu’il faut faire pour être prêt à 100%. On a manqué d’un peu de temps pour ce départ, mais monter un projet compétitif pour dans quatre ans est quelque chose qui me plairait. "
Posté 01 février 2021 - 13:11
sans être médiatique , encore un extraordinaire marin
Clément Giraud : "J’apprends encore des choses sur mon bateau"
01 Février 2021 - 11h22 • 2037 vues
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Clément Giraud (Compagnie du Lit - Jiliti) était à la vacation de 10h ce matin. Il revient sur les conditions auxquelles il va faire face ces prochains jours.
" Je suis repassé sous J2, je viens de rouler la voile d’avant. Je regarde si ma route correspond bien à mes réglages, je cale mon bateau après la nouvelle configuration. Je suis à une quarantaine de milles de Fernando de Noronha et ça fait 2 jours que ça avance bien.
J’ai pris cher à la sortie de l’anticyclone il y a 3-4 jours. Là, je me retrouve avec les grains, les nuages, à 180 milles de la terre. J’avais du vent Nord tout du long et je me suis fait un peu avoir. Moralement ce n’était pas simple. J’avais l’impression de ne pas savoir pourquoi, de ne pas avoir assez anticipé. Mais je n’aurais rien pu faire de plus.
Je redécouvre une configuration de voiles que je ne connaissais pas car je ne l'avais pas appliquée depuis le début et ça marche bien. J’apprends encore des choses sur mon bateau.
La direction du vent est assez régulière, mais j’ai des variations de 30 degrés et des oscillations de 8 nœuds depuis 3 jours. J’ai 25 nœuds, là. La mer n’est pas démontée, ça me permet de faire des beaux surfs.
A l’aller, j’étais resté bloqué 4 jours dans le pot-au-noir, c’était très dur sportivement. L’objectif est de bien négocier l’anticyclone qui se cale car il est assez gros. C’est lui qui va déterminer la suite du parcours. Je ne sais pas encore la stratégie que je vais adopter car il y a du vent fort pendant peu de temps, mais le problème est que ça va arriver au niveau des Açores, et l’état de la mer dans cette zone n’est pas favorable. Il ne faudra pas s’y attarder. Je vais me décider au dernier moment.
Le tout est de ramener le bateau et le bonhomme en bon état, je vais rester prudent. Le bonhomme commence à être fatigué. En ce moment, je profite des moments un peu plus calmes pour essayer d’accumuler plein de sommeil car je pense que ça sera plus compliqué après. Je veux me remplumer avant d’aller me remettre dans ces dépressions. Je vais bien, je trouve de beaux compromis, je fais de bonnes moyennes avec le bateau et ça me ravit. C’est vrai que ce tronçon est un peu longuet, mais on va essayer de terminer cette course en un seul morceau !!!
J’ai suivi les arrivées et je souhaite dire un gros bravo à tout le monde ! il y a eu de beaux messages, c’est génial. "
Posté 01 février 2021 - 14:56
Clarisse Cremer aimerait bien en finir .. au large du Cap Finisterre
elle va faire face à deux dépressions , l'une dans son dos en Ouest
avec des vents à 45 noeuds , et une autre devant son étrave dans
le golfe de Gascogne , à 40 noeuds
pas gâtée pour le final
Courage et bon vent Clarisse ! tu as fait une course juste extraordinaire
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