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Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..


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#1396 Ptolémée

Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 09:16

C'est fini pour Jérémie Beyou , trés proche de la ligne ...

 

VIDEO. Vendée Globe. Le dernier bord à pleine vitesse de Jérémie Beyou avant l’arrivée



#1397 Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 10:07

la délivrance pour Jérémie ..



#1398 Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 10:29

et content d'être à la maison 

 

Voile - Vendée Globe : Jérémie Beyou prend la 13e place



#1399 Bad Zé

Bad Zé

    Nouvelle modération obscurantisse

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Posté 06 février 2021 - 12:30

et content d'être à la maison 
 
Voile - Vendée Globe : Jérémie Beyou prend la 13e place

Il fait 7eme en temps effectif depuis son 2eme départ, soit un peu plus de 12h derrière Bestaven.

#1400 Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 12:56

Il fait 7eme en temps effectif depuis son 2eme départ, soit un peu plus de 12h derrière Bestaven.

 

superbe performance ...



#1401 Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 13:15

Jérémie Beyou : "Je suis encore plus amoureux de cette course" 

06 Février 2021 - 13h05 • 268 vues 

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Le skipper de Charal, qui a franchi en 13e position, est revenu avec lucidité sur son 4e Vendée Globe. Lui qui a tenu à rendre hommage à "ceux qui restent en mer" évoque également l'avenir et aspire à retrouver au plus vite l'adrénaline des courses. 

"C’était une expérience inédite, fabuleuse. On me demandait quels étaient mes plus mauvais souvenirs... Mais à la fin, tu ne retiens que les bons moments. Je suis super fier, super content de ce que j’ai vécu.

La difficulté du retour en course

Psychologiquement, ce n’était quand même pas simple. Tu te prépares toute une vie et pour une fois, avec Charal, avec cette équipe, avec ce bateau, j’avais peut-être ma chance. Tu ne peux pas effacer ça de ta mémoire. Il fallait réussir à gérer au mieux, que ça ne prenne pas le dessus et que ça ne m’empêche pas de continuer à faire avancer le bateau. Les pensées positives ont finalement pris le dessus. Et à la fin, tu sais que l’histoire est ainsi et tu ne fais plus que profiter du moment. C’est une longue expérience, tu passes par tous les états sur un Vendée Globe. Et je suis bien plus en forme aujourd’hui qu’il y a 80 jours en repartant.

Sa "remontada" dans la flotte 

Revenir sur la flotte, ça a été important, je me sentais quand même vraiment isolé au début. C’est plus sympa d’avoir des concurrents, sinon tu fais un record et pas un Vendée Globe. C’était important de rattraper le paquet, ça met une motivation supplémentaire déjà quand tu rattrapes le même système météo. Rattraper un concurrent ça se fait mais ça navigue bien derrière ! S’ils sont qualifiés pour le Vendée Globe, c’est qu’ils savent bien naviguer. Quand j’arrivais, leur vitesse augmentait un peu, on sentait qu’ils essayaient de résister. Dans le sport tu ne peux pas gagner tout le temps, surtout dans la voile. C’est Yannick qui a gagné brillamment, mais il y en aura d’autres ! 

La longue quête de la Solitaire du Figaro

Il m’a fallu disputer 9 Solitaire du Figaro avant de la gagner, je ne sais pas quand ça nous mène si on se projete sur le Vendée Globe ! C’est mon histoire, mais il y a d’autres courses qui sont venues plus facilement. Il n’y a pas de règle. Quand on voit le podium aujourd'hui, sans faire offense à qui que ce soit, je crois que pas grand monde n'aurait parié là-dessus. D'expérience, j’ai du mal à lâcher le morceau avant d’y arriver, donc si ça doit prendre 9 éditions, peut être que je serai là dans longtemps encore. J’espère être là sur la prochaine édition. Au moment de repartir, j’aurais pu être dégouté parce que l'expérience n’était pas simple à gérer. J’y suis allé avec beaucoup d'humilité et j’ai découvert la fierté de disputer des petites batailles de tous les jours. Ça m’a rendu encore un peu plus amoureux de cette course-là. Et avec la petite frustration du classement, ça me donne encore plus envie de revenir la prochaine fois. 

Ce que tu as découvert à l’arrière de la flotte

Sur les précédents Vendée Globe, je n’avais quasiment pas communiqué avec mes adversaires. Quand tu joues devant, il y a un côté psychologique, un peu d’intox. Si tu échanges avec les gens à côté, tu peux montrer tes faiblesses alors tu préfères fermer les écoutilles. Là, quand tu es derrière, il y a moins de pression. J’avais envie d’échanger, de voir leur façon de voir les choses, de comprendre ce qu’ils faisaient. Mon idole, c’est Michael Jordan et lui, il joue pour gagner, sinon il ne joue pas. Là, j’ai découvert que tu pouvais jouer, pas pour gagner mais pour aller au bout de ton projet, de tes idées, de tes convictions, pour aller au bout de toi-même. Ces skippers sont là pour ça.

Ils ont un niveau de préparation variable mais ils donnent tout. Moi, ça me paraissait improbable de faire une course sans avoir aucune chance de gagner. Pourtant, c’est un super challenge, ce sont de supers marins, très méritants. Ce n’est pas rien de prendre le départ et de rallier l’arrivée. Je pense beaucoup à eux, certains doivent affronter des conditions pas faciles et plus tu avances dans la saison, moins c’est simple. Je pense aussi à tous ceux qui sont à la maison comme Nico (Troussel), Seb (Simon), Kevin (Escoffier), Alex (Thomson). Moi j’ai eu la chance de repartir et pas eux. Certes, il faut féliciter les vainqueurs mais j’ai envie d’adresser un “petit coucou” à ceux qui sont à la maison ou encore en mer. 

Quand t’es devant, ta course et celle de tes concurrents est intimement liée. Chaque option est réfléchie, en fonction de ta météo et de tes outils mais tu regardes beaucoup ce que font les autres. Sans pression de derrière, tu ne navigues pas comme ça. Ça m'a permis de prendre plus de temps sur mon bateau, d’essayer des configurations différentes, de prendre plus de temps pour manger, pour dormir… Je n’ai jamais pris autant de douches en course que sur ce Vendée Globe ! Même se brosser les dents ! Tu oublies un peu tout ça en tête. T’es beaucoup plus centré sur toi et sur ce que tu es en train de vivre. Et tu le fais aussi moins pour le regard extérieur, car tu n’as plus vraiment grand-chose à prouver. Je n’ai pas perdu mon esprit de compétition mais c’était un bol d’air. 

Le bilan des nouveaux foilers

Charal est un bateau extraordinaire. On le savait avant de partir mais c’est difficile de faire un tour du monde en entraînement pour tout valider. On a vu que toutes les options fonctionnent et sont fiables. La structure, les foils et l’instrumentation n’ont pas bougé. Avec ces grands foils, il faut que le bateau soit correctement structuré, il faut équilibrer les masses, gérer les charges, le pilote auto… Il y a tout un développement qui fait que ça fonctionne et c’est le cas, nous étions les deux bateaux les plus rapides avec l’Occitane en Provence. Quand tu trouves le bon angle, les bons réglages, c’est magique ! C’était l’occasion essayer des choses. Pour ça, c’était important de faire ce tour du monde-là. Ce sont des bateaux de folie ! 

L’efficacité de la préparation 

Ce retour à terre, c’est un concours de circonstances, on tape un truc, on casse le safran. Ce sont des dommages collatéraux qui nous ont obligé à revenir.

On a essayé de mettre le bateau à l’eau le plus tôt possible, en matière de temps de préparation, on ne pouvait pas faire plus. On a beaucoup navigué, mais on en fait jamais assez. C’est aussi des bateaux qui nécessitent de la maintenance et les temps de chantier sont incompressibles. On est dans la recherche et le développement, on a pris du temps pour ça, on a une équipe structurée pour ça. On va continuer à faire évoluer le bateau. On fait tout pour que ça tienne. Il faut parvenir à mêler fiabilité et innovation. Mais tout peut arriver, c’est le sport, c’est le Vendée Globe. 

La stratégie jusqu’au Vendée Globe 2024 

Nous sommes en pleine réflexion. Ce que je peux dire c’est que j’ai très envie d’être au départ du Vendée Globe 2024 mais je ne suis pas sûr d’y être. Ce n’est pas une annonce, c’est une envie. J’ai envie, c’est un bon début. On réfléchit sur tout, sur l’évolution de ce bateau-là, sur ce que peuvent être les bateaux du futur. On va discuter de la prolongation éventuelle du partenariat qui va pour l’instant jusqu'en 2022. J’essaie surtout de me concentrer sur l’année prochaine, sur la Transat Jacques Vabre (avec une petite envie de revanche) et sur la Route du Rhum ensuite. 

Dans le grand Sud, j’ai reussi à trouver la pleine maîtrise de Charal, les bons réglages. Ce n'est pas simple. On ne peut pas le cacher, ce sont des bateaux plus rapides mais complexes à équilibrer, à faire avancer vite et longtemps. Il faut être dans les bonnes conditions, réussir à passer les fronts pour avoir une mer correcte. Quand tu as réussi ça, ce sont des moments de plénitude. Quand tu enquilles de belles moyennes, c’est fabuleux. J’ai n’ai pas eu beaucoup de tronçon de 24h pour faire des records mais des phases plus courtes oui, c’était vraiment génial. Et puis il y a eu les échanges avec les autres aussi et les petites victoires, monter au mât par exemple. Je déteste ça ! Le jour où je l’ai fait, j'étais super content de moi. Chacun ses challenges et ses petites victoires du quotidien. 

Le naufrage de Kevin Escoffier

Je ne sais pas comment ils ont géré ça devant. On a été inquiets pendant quelques heures. Et quand tu sais qu’il est en sécurité, tu fais un peu le film pour toi, tu vas checker la structure… C’est une mésaventure, il s’en est bien sorti. Il faut qu’on reste conscients qu’il faut rester solidaires. Les sauvetages, ce sont les copains qui les opèrent. Cette solidarité est prépondérante, elle fait partie de la course. Dérouter plusieurs bateaux, donner des bonifications, c'est évidemment la bonne démarche. J'espère que pour lui que ce n’est qu’un mauvais souvenir. Il est solide et je suis convaincu qu’on va le revoir sur le Vendée Globe. 

Ses prochains jours

J’ai déjà eu mon entrecôte, je ne vais pas trop abuser... Mais je ne serais pas contre une deuxième ! Le programme ? Partager avec l’équipe, retrouver ma famille, mon chien, être tranquille à la maison. La saison va vite repartir, tout est prêt pour tout checker au chantier, on va repartir tranquillement. Il ne faut pas négliger cette phase de récupération, parce qu’une course comme celle-là, ça lessive... Mais une fois requinqué, je n’ai qu’une envie : retrouver la ligne de départ."

 



#1402 Ptolémée

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Posté 06 février 2021 - 13:38

Romain Atannasio en finit à son tour , il lui reste 53nm ..

une course remarquable sans aucun bruit 

respect 



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Posté 06 février 2021 - 14:51

encore un skipper au port 



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Posté 06 février 2021 - 19:12

Vendée Globe. Romain Attanasio : « C’est le genre de truc qui se fait au moins en trois rounds »



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Posté 07 février 2021 - 09:03

un groupe de 5 skippers au large des Açores , le mauvais temps

pourrait apparaitre en remontant vers le Nord 

 

cartographie



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Posté 07 février 2021 - 09:55

Pip Hare se dirige vers une dépression à 35 noeuds



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Posté 07 février 2021 - 14:31

Arnaud Boissières mène la troupe ...



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Posté 07 février 2021 - 19:06

Pikp Hare dans le tempo des mâles 

chapeau la gamine 



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Posté 07 février 2021 - 19:37

kojiro-continue-de-representer-le-japon-© Kojiro Shiraishi / DMG Mori Global One 
Les prochaines ETA (heures estimées d’arrivée)

07 Février 2021 - 10h15 • 116754 vues 

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Voici les dernières ETA établies ce dimanche matin par le consultant météo du Vendée Globe, Christian Dumard, avec mercredi en ligne de mire ! 

Mercredi 10 février entre 14 heures et minuit
- Arnaud BOISSIERES (La Mie Câline - Artisans Artipôle)
- Kojiro SHIRAISHI (DMG MORI - Global One)

 Jeudi 11 février entre minuit et 14 heures
- Alan ROURA (La Fabrique)
- Stéphane le DIRAISON (Time For Oceans)
- Pipe Hare (Medallia)

Vendredi 12 février
- Didac Costa (One Planet One Ocean)

Mardi 16 février
- Clément GIRAUD (Compagnie du Lit / Jiliti)

Mercredi 17 février
- Miranda MERRON (Campagne de France) 
- Manu COUSIN (Groupe SETIN)

Samedi 20 février - Dimanche 21 février
- Sam DAVIES (Initiatives Coeur, hors course)
- Isabelle JOSCHKE (MACSF, hors course)

Mardi 23 février / Jeudi 25 février
- Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)
- Ari HUUSELA (STARK)

 

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#1410 Ptolémée

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Posté 08 février 2021 - 15:17

dmg-mori-vg-bi-td-6046-c-1600-660.jpg© Thomas DEREGNIEAUX 
À qui le tour ? 

07 Février 2021 - 16h00 • 18014 vues 

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Au lendemain de l’arrivée de Jérémie Beyou (13e) et de Romain Attanasio (14e), les prochaines arrivées n’auront pas lieu avant mercredi. Alors qu’une bataille intense oppose cinq skippers (Boissières, Shiraishi, Roura, Le Diraison, Hare), Manuel Cousin, lui, doit faire face à des problèmes de quille. Ils sont encore onze skippers à progresser dans l’Atlantique et à mettre le cap sur les Sables d’Olonne. 

La course au large pousse toujours à la modestie, parce qu’on ne peut pas se confronter sans respect et humilité face aux turpitudes d’Éole et de Neptune. « Nous sommes des femmes et des hommes ordinaires qui faisons quelque chose d’extraordinaire », disait hier Romain Attanasio, le dernier skipper à avoir connu les joies des arrivées. Désormais, ils sont encore onze à être en course et treize en comptant Sam Davies et Isabelle Joschke, hors course, qui comptent également rallier la Vendée. État des lieux de la flotte où l’ensemble des marins devrait arriver d’ici la fin du mois de février.

La bataille des cinq 

arnaud-boissieres-la-mie-caline-r-360-36Les prochains à arriver sont lancés depuis plusieurs jours dans un « match race », dixit Alan Roura. Ils sont cinq dans un rayon de moins de 100 milles à batailler à plus de 800 milles des côtes portugaises : Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artisans Artipôle, 15e), Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One, 16e), Alan Roura (La Fabrique, 17e), Stéphane Le Diraison (Time for Oceans, 18e) et Pipe Hare (Medallia, 19e). Et ça avance bien avec des surfs à plus de 20 nœuds dans la matinée ce dimanche pour la plupart dans des conditions musclées. « On sent qu’ils ont envie de rentrer ! », s’amuse Christian Dumard, le météorologue du Vendée Globe. Le groupe des cinq progresse dans un flux de Nord-Ouest et se présente à l’avant d’une forte dépression.

Situé à plus de 400 milles de là, Didac Costa (One Planet One Ocean), lui, devrait passer derrière le noyau de la dépression. La vitesse actuelle du groupe pourrait leur permettre d’arriver dès mercredi dans la journée. « On sent quand même que ça devient plus dur et je ne veux pas prendre de risque, confie le leader du groupe, Arnaud Boissières. Je fais gaffe mais je mets le paquet ! On se disait avec Alan (Roura) que ce serait top d’arriver de jour après tout ce qu’on a enduré. En plus, ce sera la Saint-Arnaud ! »

Manuel Cousin : « je suis prêt à me battre »

vma-9176-r-360-360.jpgC’était la mauvaise nouvelle de ce samedi soir. Groupe SETIN a annoncé une avarie de quille à bord de l’IMOCA de Manuel Cousin. La tige du vérin de quille s’est sectionnée, le tout dans une mer formée et des conditions musclées. À bord, Manuel n’a rien lâché. « J’ai passé la nuit à faire de la résine », confie-t-il aux vacations. Et après une nuit de sommeil, retour au boulot. « Je vais faire de la strat’ toute la journée », explique-t-il. Dans ses mots, le skipper se montre extrêmement combatif : « je ne vais rien lâcher. Je ne vais peut-être pas arriver aussi vite que prévu mais je ne lâcherai rien. Je vais vous rejoindre ! »  Sa force de motivation, Manuel Cousin la puise aussi dans tous les messages de soutien qu’il a reçu de la part de ses proches, de ses sponsors mais aussi des autres skippers, à l’image d’Arnaud Boissières, Alan Roura, Miranda Merron, Clément Giraud, Sam Davies... Manuel Cousin semble esquisser un sourire : « ça fait chaud au cœur » 

Pipe Hare, un anniversaire en mer 

pip-hare-medallia-r-360-360.jpgC’est un anniversaire qui restera forcément dans sa mémoire. Pip Hare a 47 ans ce dimanche. Mais ni Éole ni Neptune ne lui a offert de répit. « Les prévisions sont tout simplement terribles. Il y a beaucoup de vent, avec des rafales à 34 nœuds en ce moment, et cela va rester comme ça pendant les quatre prochains jours, écrit-elle. La navigation dans cette zone est très délicate et je suis très attentive au bateau et au skipper qui ont tous deux 90 jours d'usure ». Mais, fidèle à elle-même, Pipe s’accroche et elle a une chanson chaque jour pour se motiver. Ce dimanche, c’était ‘Uprising’ de Muse. Cerise sur le gâteau, l’acteur australien Russell Crowe lui avait souhaité un joyeux anniversaire avec deux jours d’avance sur les réseaux sociaux« Ça a fait ma semaine », s’amuse la jeune femme.  

La situation dans l’Atlantique Sud  

Les passionnés qui ont regardé attentivement la cartographie, dimanche matin, ont s’en doute été surpris par la trajectoire d’Ari Huusela (STARK, 25e) qui semblait faire demi-tour et mettre le cap vers Bonne-Espérance. « Le vent tourne plus vite là où il est, explique Christian Dumard, le météorologue du Vendée Globe. Il patientait un peu avant de faire une route plein Nord avec du vent de travers ». Alexia Barrier, (TSE -4myplanet), décalée à plus de 370 milles au Nord-Ouest, a de son côté fait le choix d’un grand bord pour chercher la bascule. Elle devrait se caler sur la route d’Isabelle Joschke (MACSF) et de Sam Davies (Initiatives Cœur). Les deux navigatrices, hors course, progressent de leur côté au large de Recife au Brésil.

 






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