Pour Didac Costa , ça doit se terminer en milieu de nuit

Vendée Globe 2024-2025 . L'aventure existe encore ..
#1441
Posté 12 février 2021 - 23:14
#1442
Posté 12 février 2021 - 23:38
ça ne change en rien les habitudes de Monsieur Ptolémée , dans son quartier
chasse gardée , toutous et mémères friquées
l'aigle va fondre sur la vieille buse
bravo.
C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe ! mais pas avec des carottes nouvelles !
#1443
Posté 13 février 2021 - 10:56
Samantha et Isabelle au grand large de Dakar
inséparables ...
#1445
Posté 13 février 2021 - 15:55
c'est long pour Didac Costa
#1446
Posté 13 février 2021 - 17:23
#1447
Posté 13 février 2021 - 19:52
Didac Costa touche au but
Clément Giraud obligé de tirer des bords pour reprendre
le vent et la vitesse
#1448
Posté 13 février 2021 - 22:00
Didac franchit , c'est fini
#1449
Posté 13 février 2021 - 22:17
erreur de post
#1450
Posté 13 février 2021 - 22:57
erreur de post
pas grave
#1451
Posté 14 février 2021 - 09:03
encore quelques skippers en mer et la fantastique édition 2020/2021 sera
terminée
#1452
Posté 14 février 2021 - 10:46
Clément Giraud à 630 nm du but ...
97ème jour de course , les provisions s'épuisent
#1453
Posté 14 février 2021 - 12:47
Didac Costa en ITW
Didac Costa : " Leur soutien me touche vraiment "
Après une remontée du chenal des Sables d'Olonne remplie d'émotions, Didac Costa (One Planet One Ocean) nous livre, en conférence de presse, ses premiers mots à propos de sa course.
C’était une aventure extraordinaire, cette fois-ci il y avait moins de monde, mais savoir que tant de gens m’ont suivi tout au long du parcours et qu’ils sont aujourd’hui heureux de me voir, ça me surprend. C’était une arrivée très émouvante.
Comment avez-vous vécu ce deuxième Vendée Globe ?
Forcément le parcours était le même, mais du point de vue de la navigation, c’était très différent. J’avais des nouvelles voiles donc j’ai pu pousser le bateau comme je voulais. J’ai pu vraiment davantage profiter du parcours, de la beauté des paysages et de l’aventure extraordinaire qu'est le Vendée Globe.
Pourriez-vous nous donner un souvenir que vous retenez pour chaque océan ?
Sur la descente de l’Atlantique, je me souviens surtout des premiers jours, de l’adaptation et de cette grosse dépression qui s’était abattue sur nous. Dans l’océan Indien, j’essayais de rester coller à Pip Hare, c’était d’ailleurs le cas sur l’ensemble de la course et ce n’était vraiment pas évident. Les derniers jours dans l’océan Pacifique m’ont vraiment marqué car les conditions météo étaient difficiles, le vent était fort et les vagues énormes. Puis, je retiens cette remontée de l’Atlantique qui nous a fait voir jusqu’à la fin les difficultés de cette course à cause de cet anticyclone qui nous forçait à faire un énorme détour.
Après 3 tours du monde vous devez vraiment bien connaître les mers du Sud. Qu’est-ce qui a été le plus magique ?
C’est impossible de choisir. Le plus beau dans les mers du Sud, c’est surtout le fait que ça soit vraiment sauvage et de voir des endroits mythiques, comme le cap Horn. Ce sont des moments très intenses. Après, il est difficile de comparer les trois tours car ils étaient très différents. Par exemple, la Barcelona World Race se fait en double et je découvrais les mers du Sud donc c’était une approche différente de la navigation. Ensuite, mon premier Vendée Globe était une découverte aussi dans le sens ou j’ai eu le choc de faire cela en solitaire, sur un bateau aux performances plus limitées. Et puis cette année j’étais plus à l’aise, j’avais déjà l’expérience du premier, un bateau dans de meilleures conditions, donc j’ai vraiment pu me focaliser sur la performance.
Etes-vous satisfait de votre choix d’avoir enlever les dérives ?
Oui je suis très content de ce choix. On l’a fait surtout pour alléger le bateau, mais en termes de performance ça fonctionnait aussi très bien. Sur l’ensemble du parcours, je n’aurais pas tant que ça pu utiliser les dérives si je les avais laissées.
Vous êtes aujourd’hui vu comme un des plus grands navigateurs espagnols. Qu’est ce que cela vous fait ?
C’est difficile de répondre à cela. Il est très difficile pour les Espagnols d’avoir les moyens de faire le Vendée Globe. J’ai la chance d’avoir pu le faire grâce au soutien de mon équipe. Il y a beaucoup de talents en Espagne et il est difficile de se comparer. Je suis content qu’on dise ça de moi, mais ça me peine de savoir que plein de bons marins ne pourront pas le faire aussi.
Avez-vous envie de partir sur un troisième Vendée Globe ?
C’est difficile de le savoir aujourd’hui. On pense toujours à faire un autre Vendée Globe. Si j’en fais un nouveau, il faudra que ça soit un nouveau bateau car les règles évoluent donc le mien ne sera plus conforme.
Qu’avez-vous appris sur ce Vendée Globe ?
Ce sont trois mois très intenses. On doit être actif 24h/24, donc j’apprenais en permanence et sur un tas de choses, que ce soit sur la navigation ou la météo.
Est ce que votre métier vous aide au quotidien dans votre façon de naviguer et de réagir à certaines situations ?
Évidemment, ce sont deux choses très différentes, mais certaines de mes qualités acquises dans l’un ou l’autre travail peuvent m’aider. Par exemple, je sais rester calme face à des problèmes car c’est quelque chose qui est naturel pour moi dans mon travail à terre. Le travail d’équipe aussi est essentiel dans mon métier de pompier, et c’est aussi important sur ce Vendée Globe.
C’était très inattendu pour moi cette relation qui s’est créée avec les pompiers des Sables d’Olonne. Leur soutien me touche vraiment. Grâce à eux, je vis ce Vendée Globe un petit peu différemment. Pourquoi ne pas me préparer avec eux pour le troisième tour du monde en solitaire !
Tu navigues sur le bateau qu’avait Ellen MacArthur en 2000. Quel était ton objectif ?
L’objectif était de boucler ce tour du monde en 100 jours, c’était très présent pour moi. A chaque passage de cap, je comparais les temps et pour la plupart j’ai réussi à faire les mêmes temps qu’elle. C’était vraiment ma référence. J’ai dû faire un gros détour dans l’Atlantique Nord qui m’a beaucoup ralenti par rapport au temps qu’elle avait fait, mais sinon j’ai réussi à tenir le rythme sur l’ensemble du parcours. L’autre référence, c’était Pip. Elle a un bateau de la même génération, j’essayais d’aller aussi vite qu’elle.
Lequel de tes trois tours du monde a été le plus fatiguant physiquement ?
Le plus simple était celui en double. Le Vendée Globe est une course vraiment épuisante et la fatigue ne cesse de s’accumuler au fur et à mesure. J’ai mis dix jours de moins qu’il y a quatre ans, et heureusement, car c’était dur jusqu’à la fin, donc j’ai eu dix jours de moins de fatigue.
#1454
Posté 14 février 2021 - 14:41
Didac trés content d"etre arrivé
" une aventure fantastique et terrifiante "
#1455
Posté 14 février 2021 - 15:41
Miranda Merron ne lache rien , 307 nm parcourus sur 24h
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