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Christophe Dominici


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199 réponses à ce sujet

#196 Bad Zé

Bad Zé

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Posté aujourd'hui, 13:19

Je ne sais pas s il est innocent, un type qui a soutenu Sarkozy et fréquenté un Balkany peut-il être blanc comme neige ?

Ça veut rien dire, Sarkozy a bien nommé Bernard Laporte aux sports, Alors que Bernard il est innocent Bernard !!!
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#197 ZACH

ZACH

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Posté aujourd'hui, 13:40

 

Air Cocaïne : quand Christophe Dominici était mis sur écoute par les juges
L'ex-ailier du XV de France s'était lié d'amitié avec plusieurs protagonistes de cette rocambolesque histoire de trafic de drogue racontée sur Netflix. Au point d'attirer fortement l'attention des policiers et gendarmes...

 

 

De la crédulité, peut-être, comme celle qui l'avait conduit à se laisser embarquer dans un projet avorté de rachat de Béziers ; une entreprise un peu folle, mal ficelée qui, selon son épouse, l'aurait obsédé et consumé avant qu'il ne meure, en 2020, d'une chute d'un bâtiment désaffecté à proximité du parc de Saint-Cloud. Telle a été la vie de Christophe Dominici : une générosité sur et en dehors du terrain, des fragilités et des excès, beaucoup, une naïveté confondante, aussi, qui l'ont poussé, au fil des années, dans les bras de fréquentations parfois douteuses.

 
 

Sont-ce les raisons pour lesquelles l'ancien ailier de génie du XV de France s'est retrouvé bien malgré lui embringué dans l'affaire Air Cocaïne, cette rocambolesque affaire de trafic de drogue qui a passionné les Français, au point d'être narrée dans un documentaire Netflix ?

Ils sont nombreux à avoir été cités dans cette information judiciaire, épaisse de dizaines de milliers de pages de procédure, et qui visait à faire la lumière sur un trafic de cocaïne entre la République dominicaine et la France, en mars 2013. Quatre Français, dont deux pilotes, Pascal Fauret et Bruno Odos (des anciens militaires), un troisième pilote non opérationnel, Alain Castany (qui a travaillé un temps pour Alexandre Balkany), et un passager, Nicolas Pisapia, avaient été arrêtés à bord d'un Falcon 50 sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, avec près de 700 kilos de drogue, répartis dans 26 valises. Les magistrats avaient décortiqué les plans de vols et les relations de chacun, et c'est ainsi que quelques figures de la scène politique et médiatique française étaient apparues en marge des investigations, dans ce petit monde qu'est l'aviation d'affaires.

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Les pilotes Bruno Odos, Pascal Fauret, Alain Castany et le passager Nicolas Pisapia, sont interpellés sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, en République dominicaine, en mars 2013. (DR/DR)
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En mars 2013, les forces de l'ordre de République dominicaine posent ce qu'ils présentent comme une très importante saisie de cocaïne : près de 700 kilos répartis dans 26 valises, qui étaient dans la soute de l'avion. (DR/DR)
 
 

Nicolas Sarkozy, qui a à plusieurs reprises emprunté l'avion transportant la drogue pour se rendre à des conférences au Qatar ; Alain Afflelou, propriétaire de l'aéronef ; Olivier Ginon, patron de GL Events et ex-actionnaire de la SN THS, la société qui affrétait les vols ; Karim Benzema, le footballeur dont le commanditaire du trafic, longtemps recherché par les enquêteurs, se revendiquait de l'amitié... Et quelque part au milieu de tous ces grands noms : Christophe Dominici. La raison est simple : il connaissait une très grande partie des protagonistes de l'enquête. En mars et avril 2013, en France, une seconde vague d'interpellations succède en effet à la première qui a eu lieu en République dominicaine. Les patrons de la SN THS, Fabrice Alcaud et Pierre-Marc Dreyfus, le patron de Pisapia, un homme d'affaires évoluant en Roumanie du nom de Franck Colin, ainsi qu'un douanier peu regardant, François-Xavier Manchet, sont placés en détention provisoire.

 

Les deux derniers, au moins, sont des proches de Dominici. Le rugbyman a connu Colin dans les années 90, tandis qu'il évoluait encore à Toulon, avant de rejoindre le Stade Français. Dominici est présent à son mariage en 2009, à Louveciennes, au Pavillon de Musique de la comtesse du Barry, avec tout le gratin de la jetset roumaine, et même la fille du président de l'époque, Elena Basescu. « Je connais Franck Colin depuis l'époque où il était à Toulon. Il était boxeur et moi rugbyman. Je ne l'ai pas revu pendant très longtemps puisque je suis parti jouer sur Paris. Je l'avais croisé sur Paris puisqu'il faisait la sécurité rapprochée de Jean Roch (un homme d'affaires très connu dans le monde de la nuit, Ndlr) et je l'ai retrouvé à Saint-Tropez dans un restaurant », confiera Dominici aux enquêteurs qui l'interrogent.

Dominici investit 125 000 euros en Roumanie dans une société de Franck Colin

À l'époque, Colin est le bras droit d'un certain Marc Chouraqui, fils d'un ancien dirigeant de L'Oréal. Chouraqui fait des affaires immobilières partout, en Russie, en Argentine, en Roumanie, notamment avec Joe Lewis, l'ancien patron des Spurs de Tottenham. Il s'entiche de Colin qui l'aide à ouvrir des portes à Bucarest, avant de se fâcher avec lui au milieu des années 2000. Christophe Dominici, tout en terminant sa carrière de joueur, grenouille dans ce milieu. Il rencontre Nicolas Pisapia, qui travaille avec Colin, s'intéresse vaguement à un projet de vente d'un hôtel particulier à Paris, rue Foch, présente Franck Colin à Property Capital, la filiale de Carrefour qui achète du foncier.

« Franck m'appelle un jour, il me dit : ''Je suis séparé de Chouraqui et j'ai des opportunités via mes entrées au gouvernement roumain pour faire monter des centres commerciaux et je peux te faire entrer dans un dossier très juteux.'' Le projet en question était d'acheter un gros terrain, le faire passer constructible et le revendre à de grands groupes. C'était en 2005 », expliquera l'ailier emblématique du XV de France à la police.

Dominici, crédule, mord immédiatement à l'hameçon. Il croit en ce jeune homme, qui roule en Lamborghini, une magnifique compagne aux bras, qui semble connaître tout le gratin de la Côte d'Azur et des établissements de nuit à la mode. « Je peux vous dire qu'il faisait partie de la jetset roumaine, il devait bouffer 1 000 ou 2 000 euros par jour. Il insistait pour tout payer. » Dominici investit 125 000 euros dans l'affaire que lui propose Colin. « Je pense être allé une ou deux fois en Roumanie. À l'occasion de l'un des deux voyages il m'a montré le terrain en question. Il m'a présenté le mec du gouvernement qui devait nous fournir le permis de construire rapidement », confiera-t-il.

« J'ai pensé qu'il s'était servi de moi pour avoir du cash à un moment où il en avait besoin »

Christophe Dominici

 
 
 

C'est une arnaque. Dominici s'inquiète, ne revoit pas la couleur de son argent, ce qui est très embêtant car il a fait une levée de fonds auprès de proches. Il envoie son père en Roumanie pour vérifier l'état d'avancée du projet et découvre la vérité : le terrain a été vendu à quelqu'un d'autre. Il appelle Colin, lui dit son mécontentement, ce dernier le rembourse quinze jours plus tard. « J'ai pensé qu'il s'était servi de moi pour avoir du cash à un moment où il en avait besoin ou peut-être qu'il a fait le business seul », dira Dominici aux gendarmes. L'anecdote ne marque pas pour autant la fin de leurs relations. Dominici en a fini du rugby et tente de se lancer dans le business, sans oublier de faire la fête... Mais ce n'est pas un homme d'affaires très avisé : il échange avec Colin, qui doit tenter de trouver un débouché en Roumanie pour le cocktail conçu par le rugbyman, So Bacco, un apéritif à base de vin. L'affaire fait long feu.

Les dettes s'accumulent et c'est encore Colin qu'il sollicite pour l'aider alors qu'il a des problèmes financiers liés à la vente d'une maison à Sèvres. Il a besoin de 500 000 euros. Colin le met en contact avec un autre homme d'affaires, Olivier Jollin, avec qui Dominici sympathise. Jollin et lui se voient de temps en temps et rencontrent Alain Castany, le troisième pilote de l'affaire Air Cocaïne, à Hyères, tandis qu'ils envisageaient d'acheter un site militaire classé qui allait être mis en vente par les Domaines. Leur projet se concrétise lorsqu'ils acquièrent ensemble des avions de chasse démilitarisés, deux L39 Albatros, d'origine soviétique, pour les faire voler lors de baptêmes de l'air spectaculaires.

Dominici achète des avions démilitarisés pour monter un business de baptêmes de l'air

Mais là encore, l'affaire capote. Un conflit éclate avec un de leurs associés, et c'est ainsi que Dominici débarque furieux, sur l'aérodrome de Nîmes, en compagnie du célèbre pilote de rafale Michaël Brocard, avec pour objectif de récupérer de force un des deux avions. Un personnage clé assiste à la scène, une sorte de témoin de moralité : François-Xavier Manchet, douanier, vieux copain de Dominici, dont la famille connaît les Saint-André et de nombreuses célébrités, et qui sera bientôt rattrapé lui aussi par l'affaire Air Cocaïne. « Cela permettait de sécuriser la situation si mon associé appelait la police pour leur dire que tout allait bien. Monsieur Manchet a montré sa carte de douanier aux personnes qui sont venues à l'entrée et à toutes les personnes que nous avons croisées jusqu'au décollage. Il a pu attester ainsi de ma bonne foi »,  affirmera Dominici. Est-ce vraiment le rôle d'un douanier ? Bien sûr que non. L'affaire fera les titres du Parisien, de la Provence et de Midi libre, l'associé lésé se plaignant d'un cambriolage commis par Dominici.

Le rugbyman rétorquera n'avoir fait que reprendre ce qui était à lui. La hiérarchie de Manchet, en apprenant l'affaire des années plus tard, sera quant à elle bien embarrassée : « François-Xavier Manchet aurait fait entrer des tiers sur l'aéroport de Nîmes-Garons. Monsieur Dominici et des tiers auraient fracturé une porte dans le but de voler un avion (...) À l'époque, je n'ai pas imaginé qu'un douanier soit impliqué dans cette affaire », se verront répondre les gendarmes en charge des investigations Air Cocaïne, et qui retracent alors difficilement le passé des protagonistes de l'histoire. L'affaire du hangar fracturé a-t-elle débouché sur une ou des condamnations ? Le parquet de Nîmes ne nous a pas répondu, pas plus que l'homme d'affaires Olivier Jollin et le pilote de chasse Michaël Brocard.

« Je l'ai trouvé un peu évasif dans ses réponses (...) J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de coïncidences »

Christophe Dominici, au sujet de son ami douanier, qui sera condamné dans l'affaire Air Cocaïne

 
 
 

Quand l'affaire Air Cocaïne éclate, en mars 2013, avec l'interpellation des pilotes en République Dominicaine, Christophe Dominici s'inquiète. Il appelle immédiatement son ami douanier François-Xavier Manchet : « Quand je l'ai eu au téléphone, il m'a dit qu'il n'était pas au courant de l'interpellation. Maintenant, je l'ai trouvé un peu évasif dans ses réponses. Je ne l'ai pas trouvé comme un mec normal. Comme s'il cherchait à écourter notre conversation (...) Je vous précise que j'ai décidé d'appeler F-X car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de coïncidences dans ces faits. Je connaissais Castany et Pisapia. Par ailleurs, je savais que Pisapia était en Roumanie, donc, il connaissait forcément Colin. Et j'avais déjà mangé avec Colin et Manchet au restaurant de la Farandole », se justifiera-t-il auprès des enquêteurs. Quelques jours après l'interpellation des pilotes, Dominici est également en contact téléphonique avec Franck Colin, comme le montre l'étude de ses « fadettes » (factures détaillées). De mars à mai 2013, Christophe Dominici et Olivier Jollin s'appelleront également à 67 reprises.

En réalité, les gendarmes surveillent les faits et gestes de François-Xavier Manchet depuis un moment. Le vol intercepté à Punta Cana est le troisième à bord duquel Nicolas Pisapia et les pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret ont pris place. Or, le premier vol, en décembre 2012, en provenance de Puerto Plata et à destination de La Môle, avait déjà attiré l'attention. Selon des témoignages, plusieurs paires de bras avaient été nécessaires pour décharger du Falcon de très lourdes valises, en tissu noir, légèrement boueuses. L'opération s'était déroulée sous la supervision de François-Xavier Manchet et les bagages avaient été chargés dans une mercedes de location louée par Franck Colin. Les gendarmes avaient pensé à un possible trafic de drogue, d'argent, d'or ou d'oeuvres d'art.

L'accumulation d'indices fâcheux contre Dominici

À ce moment du récit, Christophe Dominici se retrouve au milieu d'une histoire qui n'est pas la sienne. Encore faut-il en convaincre les juges... Car des indices fâcheux s'accumulent : le vol en provenance de Puerto Plata a été réservé au nom d'une société roumaine, Real Consult, dont les associés ne sont autres que Franck Colin et... Christophe Dominici. Dans les écoutes téléphoniques mises en place au printemps 2023, Franck Colin, emprisonné en France, semble également s'épancher, dans une conversation un peu cryptique avec une connaissance, sur les personnes qui étaient au courant de ce qu'il entreprenait. On entend dans l'une de ces discussions : « Christophe Dominici qui est un ami à moi, ancien joueur de rugby, est allé voir l'avocat quand j'ai été arrêté. Il lui a dit : voilà Frank m'avait dit ça euh... est-ce que..qu'est-ce que vous en pensez ? L'avocat a dit non non surtout pas, il faut pas s'en servir, il faut mettre tout ça à la poubelle. »

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Le premier vol suspect Air Cocaïne, en provenance de Puerto Plata, en République dominicaine, a été réservé au nom d'une société roumaine, Delta Consult, dans laquelle Dominici était associé. (DR/DR)

Mais de quoi parle-t-il ? Le rugbyman était-il au courant d'un trafic de drogue en cours ? Les policiers décident d'en avoir le coeur net et placent Dominici sur écoute pendant quatre mois. Selon l'international français, la réalité est toute autre : dès l'été 2012, Colin lui aurait en effet affirmé, ainsi qu'à Olivier Jollin, qu'il était une sorte d'agent infiltré et qu'il travaillerait en sous-main à démanteler des réseaux de trafic de drogue. Une histoire totalement farfelue, mais lorsque Franck Colin est interpellé, Christophe Dominici décide d'aller voir un avocat du cabinet de Thierry Herzog (par ailleurs avocat historique de Nicolas Sarkozy) pour lui raconter les confidences que lui avait faites son ami. « J'accompagnais la femme de Colin », se défendra Dominici lors de son audition. Les enquêteurs ne croient pas à la version de Franck Colin, présenté comme un mythomane, et pensent qu'il avait juste distillé cette histoire auprès de ses proches au cas où il se ferait attraper.

Franck Colin, lui, s'accroche mordicus à son récit : « Il me faut un contact haut placé dans la police en France qui ne soit pas corrompu et avec qui je pourrai collaborer. J'ai vu mon ami Christophe Dominici qui est très ami avec Nicolas Sarkozy (il a juste soutenu sa campagne en 2007, Ndlr) et il va me faire avoir un rendez-vous dès qu'il le pourra »,  raconte-t-il à la juge dans un long courrier. Alors que TF1 prépare une émission Sept à huit sur l'affaire, Colin demande à Dominici d'y participer, mais ce dernier refuse. L'ex-sportif n'a aucune envie de s'exposer. À l'automne 2013, Franck Colin, qui se décrit désormais comme un agent infiltré de génie, qui aurait rejoint sous couverture quatre des plus grands réseaux de drogue du monde, demande à son ami rugbyman de remettre une lettre à Manuel Valls, à l'époque ministre de l'Intérieur. Dominici semble vouloir botter en touche : « « Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? (...) Écoute, il faut que je réfléchisse, comment euh, comment j'approche le rendez-vous. Moi, Valls, je le connais pas (...) Je vais regarder euh... Je vais regarder qui je peux qui je peux essayer de toucher sur ça ».

« Bien avant son interpellation, Franck Colin m'avait déjà demandé d'organiser une réunion avec Sarkozy car il m'a dit avoir infiltré et identifié un gros réseau d'importation de cocaïne »

Christophe Dominici, devant les enquêteurs

 
 
 

Entendu en audition libre par les gendarmes, Dominici se justifiera. Oui, il s'est bien rendu au cabinet Herzog. Oui, il a bien investi dans une société en Roumanie, Real Consult, mais il ne savait même pas qu'elle existait encore. Et oui, Colin lui avait bien parlé, avant son arrestation, d'une improbable affaire d'infiltration : « Bien avant son interpellation il m'avait déjà demandé d'organiser une réunion avec Sarkozy car il m'a dit avoir infiltré et identifié un gros réseau d'importation de cocaïne, il m'a dit qu'il savait tout. Ce n'était pas un sujet tabou, il parlait devant ma secrétaire. Depuis la prison, Colin m'a appelé en me disant qu'il cherchait à joindre des politiques, qu'il avait des informations toutes codées, je lui ai dit que j'allais voir (...) Suite à cette demande je me suis posé des questions, je me suis demandé s'il avait vraiment infiltré un réseau ou s'il s'était mis dans une mauvaise situation dont il essayait de se dédouaner. »

La justice est depuis passée et a tranché pour la seconde option. Les deux pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret ont été acquittés en appel. Franck Colin a été condamné à 12 ans de prison, le douanier François-Xavier Manchet à 5 ans en première instance. Alain Castany a été condamné en République dominicaine à 20 ans de prison avant d'être rapatrié pour raisons de santé. Il n'a donc jamais été jugé en France. Les patrons de la SN THS ont été condamnés à 6 ans de prison chacun. Ali Bouchareb, le commanditaire du trafic, dont les témoignages le disaient proche de Karim Benzema (ce qui n'a pas pu être prouvé), a écopé de 18 ans de réclusion criminelle. Christophe Dominici, enfin, n'a jamais été inquiété et a pu prouver sa bonne foi. Son seul tort : s'être retrouvé au milieu de protagonistes qu'il connaissait tous. Entendu en décembre 2014, il avait tenu, peut-être dans un dernier élan de naïveté, à défendre ses amis : « Je ne pense pas que Colin ait les épaules pour vendre autant de drogue, Pisapia encore moins. Maintenant ils se sont peut-être fait avoir. En tout cas, Manchet je ne le vois pas impliqué dans ces faits, ni Castany ».

 
 

 

Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es…



#198 cetotomatos

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Posté aujourd'hui, 17:53

A l'insu de son plein gré.

#199 frednirom

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rendez le brennus 2007 !



#200 Y&B

Y&B

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L’est nocent Bernard … :)




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    juc74