5294 réponses à ce sujet

[GUY03]

Tu oublies technique savoureuse, et toujours dans le jeu. Même si hier ils ont eu une tendance trop forte à jouer la collision là où ils auraient dû jouer l'intervalle et la passe au contact, où ils sont à peu près inégalables. 

Ma liste n'est pas exhaustive...
Pour résumer on va dire que, trop conscients de leur évidente supériorité athlétique, ils en abusent. Au point de ne pas voir d'autres schémas de jeu auxquels ils ont pourtant toutes les qualités.
Bref, la tête ne suit pas toujours les jambes...

[RCV06]

Ma liste n'est pas exhaustive...
Pour résumer on va dire que, trop conscients de leur évidente supériorité athlétique, ils en abusent. Au point de ne pas voir d'autres schémas de jeu auxquels ils ont pourtant toutes les qualités.
Bref, la tête ne suit pas toujours les jambes...

Le fidjiens ont le syndrome Raka, ils ont perdu leur sens de l évitement pour celui du rentre dedans

[Ptolémée]

Le fidjiens ont le syndrome Raka, ils ont perdu leur sens de l évitement pour celui du rentre dedans

 

oui c'est vrai en partie 

[InASMWeTrust]

Le fidjiens ont le syndrome Raka, ils ont perdu leur sens de l évitement pour celui du rentre dedans

En même temps, la moitié joue ou a joué en Top14. Coïncidence ? 

[zeguest]

C est triste comme les Fidji, Samoa, Tonga, qui ont du potentiel pour bousculer les poules sont défavorisées sur le calendrier et l arbitrage.

[Ptolémée]

ils jouent contre qui les Fidjis au prochain match ?

[Alex chocolatines]

Le fidjiens ont le syndrome Raka, ils ont perdu leur sens de l évitement pour celui du rentre dedans

Villière serait donc Fidjien 

[Bart Simpson]

ils jouent contre qui les Fidjis au prochain match ?

L'australie dès ce week-end

[el landeno]

Comment une passe en arrière peut-elle arriver en avant ? Lors de France - Nouvelle-Zélande, une passe litigieuse de Rieko Ioane sur le deuxième essai des All Blacks n'a pas été signalée, alors que les images arrêtées montrent nettement le ballon se déplacer vers l'avant. Un cas pas si rare, qui trouve une explication scientifique.

43e minute du match France - Nouvelle-Zélande (27-13) vendredi soir, en ouverture de la Coupe du monde. Les All Blacks, menés d'une courte tête à la pause par les Bleus, repartent avec de grosses ambitions et attaquent depuis leur camp avec un coup de pied par-dessus d'Ardie Savea pour Will Jordan. La flèche des Crusaders est stoppée à une trentaine de mètres de l'en-but français. Dans le temps de jeu qui suit, Rieko Ioane adresse une passe très à hauteur pour son ailier Mark Telea. Damian Penaud s'arrête, lève les bras, cherche des yeux Jaco Peyper, l'arbitre du match, et réclame un en-avant. Mais Peyper ne bronche pas et Telea s'offre un doublé.

 

 

lire aussiY avait-il en-avant sur le deuxième essai des All Blacks ?

Tout de suite, le Stade de France, qui pousse forcément derrière les Bleus, se met à conspuer l'homme au sifflet. Les images de l'action, arrêtée au moment où le ballon quitte les mains de Rieko Ioane et au moment où le ballon touche le sol, sont formelles : le ballon a bien parcouru plusieurs mètres vers l'avant. Pourtant, trancher en faveur ou en défaveur d'en en-avant est plus complexe qu'il n'y paraît.

Dans « le salon tactique L'Équipe » d'après match, avec nos journalistes Alex Bardot et Jean-François Paturaud, notre consultant pour la Coupe du monde Yannick Bru s'est d'ailleurs montré hésitant sur la question. S'il penche pour un « léger en-avant », l'ancien talonneur des Bleus entend aussi que l'essai ait été validé. « Si on prend en compte l'endroit d'où est parti le ballon, la direction des mains, on peut comprendre que cette passe ait été tolérée ».

 

 

Trajectoire du ballon à la sortie des mains

La perplexité de Yannick Bru s'explique amplement. D'abord parce que de nombreuses passes litigieuses comme celles de Ioane ne sont régulièrement pas sifflées (voir ci-dessous). Ensuite par la complexité de la règle, qui laisse une partie du jugement à l'appréciation de l'arbitre. En effet, le « seul » déplacement du ballon vers l'avant ne signifie pas forcément qu'une faute doit être sifflée, un ballon dirigé vers l'avant pouvant être le fruit de l'inertie lorsque le passeur arrive lancé.

lire aussiC'est quoi les courses intérieures du numéro 9 ?

Pour remettre de l'ordre dans cette confusion, l'IRB (International Rugby Board, aujourd'hui World Rugby) avait réexpliqué la règle en 2014, après une demande de clarification de la Fédération française de rugby. La règle stipule que « l'arbitre vidéo ne doit pas juger la trajectoire du ballon mais l'action du joueur qui a passé le ballon, c'est-à-dire si les mains du joueur effectuant sa passe ont eu un mouvement vers sa propre ligne d'en-but ».

L'IRB avait détaillé l'ordre d'importance de ces critères : « Les officiels de match doivent en premier lieu observer la trajectoire du ballon à la sortie des mains du joueur ; si cette trajectoire n'est pas claire et évidente, la direction des mains peut aider la décision. »

Inertie et vitesse relative

World Rugby avait aussi appuyé sa décision par une vidéo explicative. Comme exposé dans les images ci-dessous, un ballon qui atterrit plus en avant que son point de départ n'est pas nécessairement considéré comme en-avant. En cause : le principe d'inertie, qui fait que le ballon peut continuer à avancer même s'il a été envoyé vers l'arrière. C'est très souvent le cas lorsque les joueurs sont en mouvement, et d'autant plus lorsqu'ils sont lancés à pleine vitesse (ce qui n'est pas tellement le cas de Ioane - dans notre exemple initial - qui part presque arrêté lorsqu'il fait sa passe).

 

Dans les situations présentées par World Rugby, le ballon se déplace toujours vers l'arrière par rapport aux deux joueurs, ce qui fait que l'arbitre ne doit pas sanctionner la passe. L'instance du rugby mondial résumant la situation : « L'arbitre doit juger une passe en-avant uniquement sur l'action du passeur et ne pas être influencé par le mouvement du ballon par rapport au sol et aux lignes du terrain. »

Les exemples ne manquent pas

Ces cas sont bien plus fréquents qu'on ne le pense. Ici, en 2019, lors du match Irlande-Angleterre, dans le tournoi des Six nations 2019 (20-32), Henry Slade va adresser une passe de dix mètres à Jonny May. Une situation litigieuse mais qui va être validée par le corps arbitral.

 

(France 2)

Henry Slade adresse le ballon à Jonny May, lancé sur son aile. Sur cette image arrêtée, Slade vient de lâcher le ballon à peu près 3 mètres avant la ligne médiane.

 

(France 2)

Lorsqu'il récupère le ballon, Jonny May est un mètre au-delà de la ligne médiane. Le ballon a donc franchi près de 4 mètres vers l'avant. Pourtant, le jeu va se poursuivre, May va taper à suivre et Slade va marquer. Un essai validé après arbitrage vidéo.

Des situations où le ballon se déplace vers l'avant sont même très fréquentes. C'est le cas sur de nombreuses actions auxquelles nous ne prêtons pas attention, le jeu étant très loin des zones de vérité. C'est le cas sur la situation ci-dessous - volontairement anodine - où les All Blacks viennent de récupérer le ballon dans leurs 22 mètres suite à un jeu au pied d'occupation. Une simple passe, de quelques mètres, va créer cette impression d'en-avant si on joue le jeu des images arrêtées.

 

(France 2)

Marquons d'une croix l'endroit depuis lequel Richie Mo'unga adresse sa passe à Jordie Barrett.

 

(France 2)

Lorsqu'il récupère le ballon, Jordie Barrett est bien devant l'endroit depuis lequel Richie Mo'unga lui a donné le ballon. Le principe est toujours le même : en mouvement dans les mains de Mo'unga, le ballon a profité de son inertie mais la trajectoire des mains de l'ouvreur néo-zélandais a bien été vers l'arrière. Il n'y a pas en-avant.

[el landeno]

Les ruses d'Erasmus profitent à l'Afrique du Sud Avec ses lumières utilisées dans le box des entraîneurs, dimanche au Vélodrome, Rassie Erasmus, le directeur du rugby sud-africain a intrigué. Il est un habitué du procédé, comme de beaucoup d'autres astuces.

Parfois rouges, tantôt verts, les sortes de phares lumineux manipulés par le staff de l'Afrique du Sud, dimanche contre l'Écosse ont enfin eu leur heure de gloire en mondovision, exposées aux yeux du grand public par l'effet Coupe du monde. La conférence de presse qui a suivi, après le succès sur le XV du Chardon, a permis aux curieux d'essayer d'en savoir plus, et Jacques Nienaber est resté assez vague.

 

 

« On utilisait déjà quelque chose de similaire au Munster, rappelait le sélectionneur de l'Afrique du Sud, à propos de ses années en Irlande auprès de Rassie Erasmus, qu'il a suivi chez les Boks en 2018. Avec l'Afrique du Sud, on a commencé à s'en servir l'an dernier, quand on a affronté la France à Marseille. Je ne sais pas si vous avez déjà été au ras de la pelouse, mais avec le dôme, le bruit y est phénoménal, on ne s'entend pas parler. »

lire aussiContre l'Écosse, l'Afrique du Sud a encaissé puis concassé

Nienaber a insisté : ce procédé ne leur sert que pour évaluer la santé d'un joueur blessé, et ne donne pas d'indication tactique. Pourtant, après une pénalité obtenue par sa mêlée en début de deuxième mi-temps, Rassie Erasmus, le directeur du rugby sud-africain, a été filmé avec un phare rouge dans la main droite, et son ouvreur, Manie Libbok, a décidé de tenter la pénalité, alors qu'aucun de ses partenaires ne semblait touché... Erasmus, c'est le cerveau derrière cette méthode, rodée au pays, à Bloemfontein. « Aux Cheetahs, les joueurs regardaient Rassie dans les tribunes, et, avec un système de lumières de couleurs différentes, il nous annonçait quelle combinaison faire ! », nous disait Flip Van der Merwe, l'ancien clermontois.

Communiquer au mieux avec ses joueurs est une obsession pour le directeur du rugby sud-af'. Quand il est arrivé à la tête des Boks, Nienaber, alors coach de la défense, était son relais privilégié pour cela : avec sa casquette de kiné, son premier rôle dans le rugby, il était autorisé à rentrer sur la pelouse pour soigner les joueurs.

 

 

« Je ne crois pas qu'on ait besoin de la permission de World Rugby !

Jacques Nienaber, le sélectionneur des Boks

 

 

 

On pouvait souvent le voir une éponge à la main sur le genou d'un avant, mais à lever la tête pour passer un message aux leaders. Quand Nienaber est devenu entraîneur principal, Erasmus a enfilé la chasuble de « water boy » : il distribuait les bidons d'eau aux assoiffés et causait plan de jeu aux autres !

lire aussiLe classement de la poule B

En 2022, World Rugby, tatillon, a décidé de modifier son règlement pour mettre fin à ce stratagème. Dimanche, à Marseille, il a été demandé si l'institution avait autorisé le coup des lumières. « Je ne crois pas qu'on ait besoin de la permission de World Rugby ! », s'est étonné Nienaber. Le duo qu'il forme avec Erasmus est jaloux de ses secrets. Mais il sait se faire aussi taquin. Et pour cela, Rassie n'hésite pas à passer par les réseaux sociaux.

La semaine dernière, sur son compte X (ex-Twitter), il n'était plus abonné qu'à un autre compte, celui de... l'Écosse, son futur adversaire. À 50 ans, le grand manitou du rugby sud-africain s'autorise ce genre de petits jeux, comme sur cette vidéo du début de semaine dernière où on le voyait réussir un panier de basket de loin avec un ballon de rugby, au centre d'entraînement du RCT.

Il verse parfois aussi dans la provocation. Grave, lorsque ses critiques de l'arbitrage, en 2021 et 2022, lui coûtent plusieurs matches de suspension. Plus légère parfois, heureusement. En 2018, après un match contre l'Angleterre où Owen Farrell n'avait pas été sanctionné pour un plaquage à l'épaule sur André Esterhuizen, une vidéo était apparue comme par hasard sur les réseaux sociaux. On y voyait, filmé de loin, façon paparazzi, Erasmus en train d'administrer un entraînement spécial plaquage à son centre. À la première tentative d'Esterhuizen, baissé pour plaquer bas, le technicien hochait la tête, déçu. Et à la dernière, où le puissant trois-quarts désossait le pauvre sac de plaquage d'une énorme charge à l'épaule, il applaudissait franchement. Erasmus avait fait passer son message. Et sans lumières.

 

 

[InASMWeTrust]

Les Fidjiens sont rassurés, leur match contre l'Australie sera arbitré par le Gallois Brace.

[Gourine63]

Les Fidjiens sont rassurés, leur match contre l'Australie sera arbitré par le Gallois Brace.

Les mecs aiment créer des situations litigieuses, je ne vois que ça...

[Alligator427]

Incroyable. C'est beaucoup plus que litigieux, au mieux c'est de l'amateurisme d'une débilité sans nom, au pire c'est truqué. 

Dans tous les cas l'anomalie saute tellement aux yeux qu'on perçoit bien le sentiment d'impunité et l'odeur d'entre soi qui doivent régner à world rugby truc

[Eria]

Les Fidjiens sont rassurés, leur match contre l'Australie sera arbitré par le Gallois Brace.

C'est juste honteux...

[RCV06]

Villière serait donc Fidjien 

J aime bien Villière, il est généreux, il calcule pas