5294 réponses à ce sujet

[Codorplusàvie]

Avec les NZ et les Illiens, mais aussi les pays émergents (Uruguay, Portugal notamment) c'est globalement la seule équipe pour qui l'impact et la conquête sont des moyens de lancer le jeu, et pas une fin en soi ou une machine à pénalité. mais pour plein de raisons, ça n'est pas ce rugby qui est favorisé. On se souviendra de ces pays comme de joyeux turlurons qui nous ont amusés, mais les médias sauront bien vendre leur finale de gladiateurs avec chocs, sang, blessures et pénalités. Ca fera pas avancer le rugby mondial pour autant, mais je ne crois pas que ce soit une réelle ambition de changer. 

En gros, y'a le rugby pour ceux qui veulent s'amuser mais qui rapporte que dalle et le rugby des riches qui se rentrent dans la gueule.
J'espère que je pourrais visionner plus tard les matches des traînent savates.

[Lima]

Non, je ne le pense pas. En puissance les Anglais peuvent rivaliser.
Mais surtout, le problème des Fidjiens, c'est la touche (et la mêlée lors de leur 1er match). On voit clairement que leurs joueurs, dispersés dans tous les clubs de la planète rugby, n'ont pas pu travailler les phases de jeu collectif. Et là, sur ces phases, les Anglais vont les bouffer et derrière ils vont faire comme contre l'Argentine : tout au pied.

Ils ont été bons en mêlée hier après midi, alors que les australiens nous avaient fait du mal dans ce secteur.

En touche, je pense que leurs difficultés étaient dues à un alignement australien extrêmement performant qui disposait de deux tours de contrôle à plus de 2m05.

Tout au pied contre les Fidjiens revient à se prendre des relances dans les tous sens. Ils ont par ailleurs prouvé que leur occupation au pied était plutôt correcte.

Mon seul gros doute est leur capacité à jouer des matchs de ce niveau plusieurs fois, et à achever leurs adversaires (ça a bien tremblé à la fin hier).

[Ptolémée]

matchs du week end

le premier trés ennuyeux

le deuxième très prenant, voir les australiens perdre me ravi

le troisième, pas vu en entier, mais sur ce que j'ai vu les anglais mérite, mais que que se fut dur, ils prennent 5 points ce que nous n'avons pas fait contre l'uruguay

en résumé, les roumains doivent reconstruire leur rugby, les sud af sont là et bien là

les fidjiens sont costauds et ont gommé ce qui les faisait perdre il y a peu, le hourra rugby, les australiens ne vont pas tarder à perdre leur coach, qui va finir par entrainer andorre ou le vatican

les anglais sont les anglais, ils sont présents, revanchards et toujours aussi redoutables en coupe du monde. les japonais ne progressent plus beaucoup, il manque rien pour inquiéter les gros, du physique peut être

 

oui peut-être , mais faut déjà aimer leur rugby pouraille !   

[InASMWeTrust]

Ils ont été bons en mêlée hier après midi, alors que les australiens nous avaient fait du mal dans ce secteur.

En touche, je pense que leurs difficultés étaient dues à un alignement australien extrêmement performant qui disposait de deux tours de contrôle à plus de 2m05.

Tout au pied contre les Fidjiens revient à se prendre des relances dans les tous sens. Ils ont par ailleurs prouvé que leur occupation au pied était plutôt correcte.

Mon seul gros doute est leur capacité à jouer des matchs de ce niveau plusieurs fois, et à achever leurs adversaires (ça a bien tremblé à la fin hier).

Et à la sortie du talonneur, car en 1ère MT ils perdent peu de touches. 

Dans l'animation, clairement aussi changement avec la sortie du 9 qui fait un énorme match. 

[Frédéric58]

Et à la sortie du talonneur, car en 1ère MT ils perdent peu de touches. 

Dans l'animation, clairement aussi changement avec la sortie du 9 qui fait un énorme match. 

J'étais étonné qu'il ne soit pas nommé homme du match.

[Rugby ?]

Ils ont été bons en mêlée hier après midi, alors que les australiens nous avaient fait du mal dans ce secteur.

En touche, je pense que leurs difficultés étaient dues à un alignement australien extrêmement performant qui disposait de deux tours de contrôle à plus de 2m05.

Tout au pied contre les Fidjiens revient à se prendre des relances dans les tous sens. Ils ont par ailleurs prouvé que leur occupation au pied était plutôt correcte.

Mon seul gros doute est leur capacité à jouer des matchs de ce niveau plusieurs fois, et à achever leurs adversaires (ça a bien tremblé à la fin hier).

Je l'avais noté pour la mêlée. Pour la touche, certes il y avait 2 tours de contrôle en face, Mais il m'a semblé qu'ils ne maitrisaient pas bien leurs lancements.

Et puis face à l'Angleterre, ils auront aussi des supers 2ème lignes. Et face à leurs relances une très grosse défense.

Mais, je souhaite de tout cœur qu'ils réussissent mieux en touche et que leur jeu de relance les même en 1/2.

[bazooka]

Berdos ?

C'est pas lui cricri ?

[Jesus Hans Hubert Vorme]

En gros, y'a le rugby pour ceux qui veulent s'amuser mais qui rapporte que dalle et le rugby des riches qui se rentrent dans la gueule.
J'espère que je pourrais visionner plus tard les matches des traînent savates.

Une coupe du monde B serait sans doute beaucoup plus spectaculaire que la grande, paradoxalement. Un Japon Portugal ou un Samoa Italie, ça vaut mieux qu'un entraînement des blacks contre une équipe incapable de rivaliser.

Ils ont été bons en mêlée hier après midi, alors que les australiens nous avaient fait du mal dans ce secteur.

En touche, je pense que leurs difficultés étaient dues à un alignement australien extrêmement performant qui disposait de deux tours de contrôle à plus de 2m05.

Tout au pied contre les Fidjiens revient à se prendre des relances dans les tous sens. Ils ont par ailleurs prouvé que leur occupation au pied était plutôt correcte.

Mon seul gros doute est leur capacité à jouer des matchs de ce niveau plusieurs fois, et à achever leurs adversaires (ça a bien tremblé à la fin hier).

Ils se sont tapés deux énormes matchs en cinq jours! Les australiens, soumis au même régime auraient eu le capot ouvert. D'ailleurs ils ont été salement secoués hier. Avec un rawaili impassible sur le banc...

[Bougnat et Breton]

Australie : Eddie Jones se lâche

 

 

Victor Romedenne, Media365 : publié le lundi 18 septembre 2023 à 14h55

 

L'Australie se retrouve dans une situation compliquée après sa défaite face aux Fidji. En conférence de presse d'après-match, le sélectionneur, Eddie Jones, semblait particulièrement en colère, mais pas nécessairement envers ses joueurs

 

Alors que l'Australie avait bien débuté avec une victoire 35 à 15 face à la Géorgie, les Wallabies n'ont pas su résister aux Fidji (22-15) ce dimanche sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Les Australiens n'ont pas d'autre choix que de gagner leur prochain match face au Pays de Galles, qui a remporté ses deux premières rencontres, dont celle face aux Fidji (32-26). En cas de défaite, il semble quasi impossible que les Wallabies sortent de la phase de poule. De plus, les Fidji n'auront plus que la Géorgie et le Portugal à affronter, deux équipes face auxquelles les Flying Fijians seront largement favoris. Les Australiens n'ont gagné qu'un seul de leurs sept matchs de l'année 2023.

 

"On pourrait me balancer des baguettes et des croissants en plus"

Après cette défaite, le sélectionneur australien, Eddie Jones, est sous pression. En conférence de presse, le coach s'est lâché suite à la rencontre. Critiqué pour avoir laissé de côté plusieurs cadres, Eddie Jones a réglé ses comptes avec Sonny Bill Williams (ancien All Black) sur un possible manque de numéro 10 : "Peut-être que je pourrais devenir consultant et passer à la TV, comme lui, pour avoir toujours raison ? C'est une équipe pour l'avenir et je n'ai pas de regrets. Je construis une équipe pour le futur et c'est normal d'avoir de la difficulté, des problèmes de croissance".

Avant la rencontre, le deuxième-ligne Will Skelton a dû déclarer forfait à la dernière minute. Eddie Jones a répondu de manière virulente lorsque ce sujet a été abordé en après-match : "On a tout fait pour essayer de l'avoir, mais les règles disent que nous devons changer la composition jusqu'à une heure avant le coup d'envoi s'il ne peut pas jouer. Nous sommes de bons garçons donc nous avons respecté cela. Cela vous pose-t-il problème que nous suivions ces règles ? Vous avez sûrement plus d'informations que moi, donc c'est bon."

Le sélectionneur des Wallabies a même tenu à répondre à tous ceux, parmi les 42 000 supporters présents à Saint-Etienne, qui l'ont sifflé : "J'ai l'habitude, je le mérite et je mérite même pire. On pourrait me balancer des baguettes et des croissants en plus".

[Jesus Hans Hubert Vorme]

Oulà attention avec les rosbifs, ils savent être présent au moment de sortir de la boîte, un quart Angleterre/Fidji avec des anglais revanchards...je parierais pas nécessairement sur les gars du Pacifique.

Par contre cela serait distrayant de voir les fidjiens les cartoucher.

[Milian]

Les Japonnais c'est surtout un probleme physique. Ils dominent le début de match contre les Anglais puis ils ont plié totalement physiquement.
Je comprends pas comment ça se fait qu'ils soient pas près pour cette coupe du monde. Pour moi, ils ont des problemes de préparation.
On a l'impression que depuis le covid et la grande coupure qu'ils ont eu (plus longue que la notre il me semble), ils ont pris du retard à la reprise et n'arrivent pas à le combler.

En seconde mis temps, ils étaient incapable de suivre une action et leurs cohéquipiers, ils étaient à la traine dans tous les replacements. Les en avant qu'ils ont commis, je pense que c'est car ils étaient cramés et plus du tout lucide...

C'est decevant car avec la meme préparation qu'il y a 4 ans, je pense qu'ils auraient pu taper les Anglais.

[InASMWeTrust]

Les Japonnais c'est surtout un probleme physique. Ils dominent le début de match contre les Anglais puis ils ont plié totalement physiquement.
Je comprends pas comment ça se fait qu'ils soient pas près pour cette coupe du monde. Pour moi, ils ont des problemes de préparation.
On a l'impression que depuis le covid et la grande coupure qu'ils ont eu (plus longue que la notre il me semble), ils ont pris du retard à la reprise et n'arrivent pas à le combler.
En seconde mis temps, ils étaient incapable de suivre une action et leurs cohéquipiers, ils étaient à la traine dans tous les replacements. Les en avant qu'ils ont commis, je pense que c'est car ils étaient cramés et plus du tout lucide...
C'est decevant car avec la meme préparation qu'il y a 4 ans, je pense qu'ils auraient pu taper les Anglais.

Le Covid a en effet nettement affecté Japonais, mais aussi NZ. L'année perdue (voire plus) n'a pas permis, dans ces deux pays, de mieux faire émerger un banc de même niveau et d'assimiler mieux certains joueurs.

[el landeno]

Australie, les maux d'une défaite historique contre les Fidji Battue, dimanche à Saint-Etienne, par les Fidji (22-15), l'Australie est dos au mur avant d'affronter le pays de Galles dimanche prochain à Lyon. Les joueurs d'Eddie Jones ont affiché d'importantes lacunes dans plusieurs secteurs clés.

« L'une des pires performances de ces Wallabies, devant des milliers de supporters australiens incrédules en regardant leur équipe capituler dans les grandes largeurs. » Le Sydney Morning Herald n'a pas mâché ses mots au moment d'évoquer la défaite de l'Australie contre les Fidji (22-15), dimanche à Saint-Etienne, la première face à cette nation depuis 1954.

 

 

lire aussiSuccès historique des Fidji contre l'Australie

Retour sur « une humiliation historique, une performance lugubre », comme l'écrivait l'ancien international australien (7 sélections) Peter FitzSimons dans sa chronique pour le « SMH ».

Indiscipline crasse et défaillance totale dans les rucks

L'Australie a failli dans de nombreux domaines, dimanche contre les Fidji. Pénalisés à seulement sept reprises face à la Géorgie le week-end précédent (victoire 35-15), les Wallabies ont cette fois fait exploser le compteur de fautes : 18, dont 11 en seconde période.

« Des erreurs commises dans des aspects basiques du jeu qui font d'habitude la force de l'Australie, observait l'ancien international australien Joe Roff (86 sélections). Il y a eu beaucoup de hauts et de bas dans de nombreux secteurs et ça se ressent sur la quantité de fautes. Tu ne pourras pas te permettre ça contre le pays de Galles. »

 

 

La majorité de ces fautes, ils les ont commises en phase offensive, notamment dans les rucks, une bataille écrasée par les Fidjiens : l'Australie a perdu sept ballons dans ce secteur, les Fidji deux. Symbole de cette défaillance, une séquence de quelques minutes au milieu de la deuxième période.

lire aussiLes tops-flops d'Australie-Fidji

Alors qu'ils étaient menés de onze points (19-8) et avaient enfin réussi à mettre la main sur le ballon grâce à plusieurs contres en touche, les Australiens ont été sanctionnés trois fois dans les 22 mètres fidjiens, les trois fois dans des rucks.

« Les pénalités, quand tu es sur le reculoir, elles viennent facilement, analysait le sélectionneur australien Eddie Jones en conférence de presse. L'indiscipline ne m'inquiète pas, ce qui m'inquiète c'est d'avoir autant reculé. »

Tupou et Skelton, les grosses tuiles

Dominés dans les impacts et surclassés dans les zones de ruck, les Australiens ont payé au prix fort les absences conjuguées de Taniela Tupou et Will Skelton. Blessés à l'entraînement la semaine dernière, le pilier droit (ischio-jambiers) et le deuxième-ligne (mollet gauche), par ailleurs capitaine, avaient fait partie des hommes providentiels contre la Géorgie.

Sans eux, l'axe droit, d'habitude si puissant de la mêlée australienne, s'est retrouvé nettement affaibli. Ils n'ont obtenu aucune pénalité dans ce secteur et en ont même offert une qui a bien failli leur coûter le bonus défensif à la 80e.

 

Will Skelton, ici face à la Géorgie, a cruellement manqué à l'Australie dimanche. (P. Lahalle /L'Équipe)

Sans les 280 kg combinés de ses deux cadres (140 kg chacun), l'Australie n'a pratiquement jamais joué dans l'avancée. La capacité des deux avants à déblayer et à gratter des ballons a, elle aussi, fait cruellement défaut. « On ne peut pas utiliser ces absences comme excuse, on doit être capables de surmonter ça », évacuait Jones.

Tupou et Skelton ne seront pas remis sur pied contre le pays de Galles, dimanche à Lyon (21 heures), dans un match que l'Australie doit absolument remporter pour rester en vie dans cette Coupe du monde.

« Splash » Gordon, ouvreur en crise

Mulet ou non, les semaines se suivent et les critiques se ressemblent pour Carter Gordon, totalement à côté de ses pompes dimanche. En première période, le joueur de 22 ans a dégueulé plusieurs ballons au contact. Ses coups de pied n'ont pas mis la pression espérée sur les arrières fidjiens et son influence sur l'animation des Wallabies a été effroyablement inexistante.

lire aussiCarter Gordon, l'ouvreur sans expérience des Wallabies

Il a aussi manqué deux plaquages (aucun réussi) et, des 30 joueurs présents sur la pelouse de Geoffroy-Guichard au coup d'envoi, il est celui qui a concédé le plus de turnovers (4).

Au retour des vestiaires, pas aidé il est vrai par le mauvais positionnement de son ailier Mark Nawaqanitawase, le numéro 10 des Melbourne Rebels s'est troué sous un ballon haut qui a mené au seul essai fidjien du match, signé Josua Tuisova (43e).

Son calvaire s'est achevé à la 50e, Eddie Jones décidant de le remplacer de manière précoce par l'ailier Suliasi Vunivalu, repositionnant Ben Donaldson à l'ouverture et Nawaqanitawase à l'arrière. « Tout le monde est touché, pas seulement Carter, indiquait le trois-quarts centre Samu Kerevi en zone mixte. Je l'ai laissé tomber sur l'extérieur, je dois élever mon niveau pour l'aider. »

Après sa prestation catastrophique au pied (1/5 face aux perches) contre la France en test-match fin août et son match banal face à la Géorgie, Gordon est de plus en plus critiqué et sa place dans le quinze de départ remise en cause au moment de défier le pays de Galles. Une option serait de repositionner le polyvalent Donaldson en 10 et de titulariser Andrew Kellaway à l'arrière.

« Que va-t-on faire de Carter Gordon maintenant ? », s'interrogeait l'ancien All Black Sonny Bill Williams, dimanche soir sur Stan Sport. « J'aimerais qu'il ait une nouvelle chance, simplement pour sa confiance, ajoutait-il. Il est installé depuis six ou sept semaines. Être écarté comme ça serait tragique. »

Les choix d'Eddie Jones pointés du doigt

Dimanche, « SBW » regrettait l'absence, dans le groupe australien, d'un demi d'ouverture d'expérience capable d'aider Gordon à traverser cette tempête. « J'ai mal pour Carter Gordon parce qu'il n'a pas Quade Cooper ou Bernard Foley pour aller le voir à l'hôtel et lui dire : ''Mec, ça arrive'', expliquait-il. C'est vraiment dur de le voir être remplacé comme ça. Je vais dire les choses clairement. On parle de très haut niveau et, parfois, tes décisions te font gagner ou perdre. Malheureusement, Eddie Jones est ''démasqué'' ce soir. »

lire aussiWaisea : « Nous sommes entrés dans l'histoire »

« Quand tu es un commentateur télé, tu as toujours raison. Peut-être que je devrais devenir commentateur télé, comme ça j'aurai raison tout le temps, répondait le sélectionneur australien quelques minutes plus tard. Carter est un jeune ouvreur. Il va passer par ce genre de moments, mais il va rebondir, c'est un bon joueur. Il est très soutenu. »

 

Eddie Jones avant Australie-Fidji. (A. Martin /L'Équipe)

Équipe la plus jeune des vingt nations engagées dans ce Mondial, l'Australie semble orpheline de leaders comme Michael Hooper, légende non retenue par Jones. « Trop de joueurs semblaient n'avoir aucune idée de comment contrer les Fidjiens, écrivait FitzSimons. L'équipe implore pour plus d'expérience. On espérait qu'avoir la plus jeune équipe de la Coupe du monde nous donnerait l'énergie de la jeunesse, mais ça ne fonctionne pas. Rien ne fonctionne. »

« De l'inexpérience ? Non, on a plusieurs joueurs très expérimentés, que ce soit en sélection ou en Super Rugby », coupait le pilier James Slipper, un des trois seuls membres de l'effectif à totaliser plus de 50 sélections (132).

« Je n'ai aucun regret, assurait Jones dont le bilan depuis sa prise de fonction en janvier est d'une victoire pour six défaites. On construit une équipe pour l'avenir et on va passer par des moments douloureux. C'est un apprentissage. Si c'est une erreur, j'en serai tenu responsable. Mais je suis prêt à en baver pour laisser à l'Australie une équipe capable de très bien se comporter en Coupe du monde. »

De rares éclaircies

L'Australie n'a été réellement dominatrice que dans un secteur à Saint-Etienne : la touche. Les Wallabies n'ont pas perdu le moindre ballon sur leurs lancements (16/16) et en ont chipé six sur ceux des Fidji (17/23). Avec quatre ballons volés à lui seul, le deuxième-ligne Nick Frost a été impérial. Cela aurait pu faire tourner la rencontre si les Australiens n'avaient pas été à ce point empruntés ballon en main et surclassés dans les rucks.

lire aussiJones : « Le public devrait me jeter des baguettes et des croissants »

Autre satisfaction, le retour annoncé de Tate McDermott. Victime d'une commotion cérébrale face à la Géorgie, le demi de mêlée sera vraisemblablement titulaire contre le pays de Galles. Il apportera la vitesse et la prise d'initiative qui ont cruellement manqué à Nic White, dimanche. Le surpuissant pilier droit Pone Fa'amausili est, lui aussi, espéré. Son retour éviterait d'aligner Slipper à droite, lui qui, malgré sa polyvalence, est plus à l'aise côté gauche.

« L'Australie est maintenant dos au mur, mais c'est souvent là que le véritable caractère d'une équipe se révèle, annonçait Joe Roff. Ils ont désormais une montagne devant eux et, d'une certaine façon, la prochaine rencontre devient un match à élimination directe. L'équipe doit aller chercher loin en elle et croire qu'elle a le caractère pour y parvenir. »

 

 

[el landeno]

Comment les Fidji ont étoffé leur jeu pour battre l'Australie Les Fidjiens ont fait plier l'Australie (22-15), dimanche, en développant un rugby plus structuré et équilibré qu'auparavant. Une évolution particulièrement visible sur certains secteurs qui, si elle se confirme, pourrait leur permettre de voir loin dans cette Coupe du monde.

Pour écrire l'une des pages les plus glorieuses de leur histoire en Coupe du monde, dimanche, les Fidjiens se sont en partie réinventés. Les partenaires de Semi Radradra ont battu l'Australie (22-15) pour la première fois depuis soixante-neuf ans sans enchaîner les relances du fond de terrain ou les passes après contact mais en adoptant un style de jeu plus sobre. « Nous avons poussé fort les joueurs pendant les douze semaines de préparation, nous voulions changer notre identité, a expliqué après le match le sélectionneur Simon Raiwalui. Traditionnellement, nous avions une façon de jouer et les meilleures nations attaquaient systématiquement sur nos points faibles. »

 

 

Mais les Fidji sont en train de changer. Une évolution logique pour un groupe rodé aux joutes de haut niveau en club - neuf joueurs évoluent en France, cinq en Angleterre et dix-sept aux Fijian Drua, une franchise qui a intégré le Super Rugby en 2022 - et qui aspire désormais à aller le plus loin dans cette Coupe du monde. À condition de continuer de grandir.

Un jeu au pied efficace

C'est sans doute dans ce secteur de jeu que les Fidjiens ont affiché face aux Wallabies la progression la plus remarquée. Les hommes en blanc ont la réputation de remonter et relancer beaucoup de ballons à la main. Face à une Australie qui a beaucoup joué au pied (29 fois pour 935 mètres gagnés), ils ne sont sortis de leurs 22 mètres que 29 % du temps à la main, n'hésitant pas à se lancer dans des séances de ping-pong (24 fois pour 865 mètres gagnés), évitant souvent de s'exposer dans leur camp à la pression de la défense adverse. « Je sais que les gens s'attendent à ce que nous jouions avec flair, mais nous voulions aussi montrer que nous sommes prêts pour toute forme de jeu », a estimé le deuxième-ligne Temo Mayanavanua.

voir aussi« es Fidjiens sont vraiment des magiciens »

 

 

Les Fidjiens ont-ils tiré les leçons de leur premier match de la Coupe du monde, perdu contre le pays de Galles (32-26) ? Probablement. Ils n'avaient joué que 17 fois au pied lors de cette rencontre à leur portée et avaient perdu 13 ballons dans leur camp. En allant beaucoup plus occuper celui de l'Australie dimanche, ils ont éloigné le danger. Le demi de mêlée Simi Kuruvoli, par ailleurs à 100 % face aux perches, a été particulièrement adroit dans ce jeu de dépossession (8 jeux au pied dont 6 dans ses 22). Et c'est à la suite de l'un de ses coups de pied mal maîtrisé par Carter Gordon que Josua Tuisova est allé marquer le seul essai de son équipe dans le match.

Le poison du grattage

C'est la suite logique d'un jeu de pression au pied : la guerre des rucks, la récupération des ballons au sol. Et dans ce domaine, les Fidjiens bénéficient de quelques atouts de poids, des joueurs comme Levani Botia et Josua Tuisova presque impossibles à bouger une fois qu'ils ont posé leurs épaisses mains sur un ballon au sol.

lire aussiLe calendrier, les résultats et le classement de la poule C

Au total, dimanche, les Fidjiens ont gagné 96 % de leurs rucks et ont volé six fois des ballons au sol, contre deux pour les Australiens. À lui seul, le Rochelais Botia a récupéré trois ballons. Les Fidjiens ont, de plus, été propres dans ce secteur et plus globalement disciplinés. « Nous avons réussi à prendre le contrôle du match, notamment en concédant peu de pénalités », a estimé Raiwalui. Ses joueurs n'ont en effet été pénalisés que sept fois, contre dix-huit pour les Australiens. Ils avaient déjà été supérieurs aux Gallois dans ce secteur la semaine dernière (neuf pénalités à dix-sept).

Ballon en main, un jeu plus direct

Il s'agit là d'une évolution et non d'une révolution. En phase offensive, les Fidjiens ont encore connu du déchet face à l'Australie, tentant quelques passes après contact impossibles, cherchant parfois trop vite les extérieurs. Mais ils ont la majorité du temps misé sur un jeu plus direct et organisé, avec des séquences courtes, à une ou deux passes, où ils ont profité de la puissance de leurs joueurs pour gagner les impacts, avancer et user la défense australienne.

lire aussiToute l'actualité de la Coupe du monde

Leur nombre de passes à la main (110 contre 103 aux Australiens) ou après contact (six contre sept aux Australiens) témoigne d'un jeu plus modéré sans qu'il soit répétitif. Car les Fidjiens se sont parfois aussi lancés dans des séquences de jeu plus longues et structurées, avec utilisation de blocs d'avants ou de leurres et déplacement de ballons jusqu'au couloir. Des atouts supplémentaires dans la manche d'une équipe qui n'en manque pas.

 

[Bon Chasseur]

C'est probable que les Anglais finissent premiers de leur pool et les Fidjiens 2è de leur pool, ce qui ferait un quart Angleterre-Fidji, revanche du dernier Test match à Twickenham opposant ces deux là. La France se prendrait le vainqueur. Il y aurait alors un France Angleterre avec la chance pour les Bleus de laver l'affront des deux demi perdues contre ce vieil adversaire, voire, un inédit France Fidji en demi. Je sens que les phases finales vont être palpitationnelles, ou au moins, palpitantes, entre les quarts et la suite (s'il y a suite).