Article dans la montagne ce dimanche :
Vendredi, lors de la mise en place (dernier entraînement) de l'équipe des Wasps, un pilier remplaçant a été extrait du groupe en raison d'un état fiévreux. "On nous annoncé ce cas suspect dans la dernière heure avant le match, du coup cela a pertubé la préparation" nous a confié Franck Azéma.
S'en est suivi une discussion avec l'EPCR et une période de flottement durant laquelle le staff clermontois (et les joueurs qui ont été mis au courant) s'est demandé si ce huitième de finale n'allait pas se jouer sur tapis vert.
Si l'organisateur a finalement donné son feu vert pour qu'il se déroule, les joueurs de l'ASM ont sans doute un peu gambergé avant d'entrer sur le terrain. "L'apprendre quatre heures avant le match, c'est une chose, mais moins d'une heure, cela en est une autre. On ne savait pas si ce joueur des Wasps avait ou pas le Covid, les gars se sont posés des questions, sur leur santé, sur celle de leur famille quand ils rentreraient chez eux... La situation était ambigüe. La difficulté pour les clubs c'est l'absence d'une règle claire. On l'a vu avec ce qui s'est passé avec Toulon (ndlr : éliminé face au Leinster ans jouer après avoir déclaré un cas de Covid dans la semaine). Il n'y pas vraiment un nombre de joueurs défini pour dire si ça joue ou pas. Sur quoi on se base ?" s'interroge le coach clermontois.
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L'autre problématique résidait également, dans l'éventualité d'un cas positif avéré de ce joueur des Wasps, de la propagation dans les rangs clermontois durant la rencontre et de ses conséquences pour les jours et semaines à venir.
"On a su ce matin (dimanche) que ce joueur était négatif. Donc, on a peut-être évité le pire", souffle Franck Azéma.
Ça n’excuse pas le niveau de jeu produit. S’adapter est le maître mot d’un sportif professionnel (surtout en cette période covid) mais il est vrai que ça dû gamberger dans certaines têtes ...