Moi je retiens que
Pour faire bref, le SARS-CoV-2 est génétiquement plus proche de souches virales qui ne se transmettaient jusqualors quentre chauves-souris. Il ne descend pas de souches humaines connues et na acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel qui est probablement la chauve-souris.
Et que l'incertitude réside dans l'intermédiaire entre la chauve souris et l'homme, que ce n'est probablement plus le pangolin, puis que
Dans les zoonoses, les hôtes intermédiaires se retrouvent généralement parmi les animaux délevage ou sauvages en contact avec les populations. Or, en dépit des recherches de virus dans les espèces animales vendues sur le marché de Wuhan, aucun virus intermédiaire entre RaTG13 et le SARS-CoV-2 na pu être identifié à ce jour. Tant que ce virus intermédiaire naura pas été identifié et son génome séquencé, la question de lorigine de SARS-CoV-2 restera non résolue. Car en labsence d'éléments probants concernant le dernier intermédiaire animal avant la contamination humaine, certains auteurs suggèrent que ce virus pourrait avoir franchi la barrière despèce à la suite d'un accident de laboratoire ou être dorigine synthétique.
3 scenarii au final, aucun n'est privilégié. Il manque une pièce à chacun évidemment, sinon les deux autres tomberaient.
On dispose de trois grands types de scénarii pour expliquer comment SARS-CoV-2 a acquis son potentiel épidémique. Premièrement, il s'agit d'une zoonose. La Covid-19 est due au franchissement récent de la barrière despèce par le coronavirus. Dans ce cas, on doit retrouver un virus plus proche que RaTG13 dans une espèce domestique ou délevage. Pour rappel, ce nest toujours pas le cas.
Deuxième scénario, il pourrait également sagir dun coronavirus différent de SARS-CoV ou de MERS-CoV, qui se serait adapté à lhumain il y a déjà plusieurs années, qui aurait circulé jusquici à bas bruit, et quune mutation récente aurait rendu plus transmissible dhomme à homme. Pour étayer ce cas de figure, il faudrait pouvoir analyser les échantillons viraux de personnes décédées de pneumonies atypiques dans la zone démergence avant le début de la pandémie.
Enfin, il reste la possibilité que SARS-CoV-2 descende dun virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à dautres espèces au cours détudes sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement.
Je me demande si le deuxième n'est pas le plus flippant (adaptation à l'espèce depuis un moment et circulation à bas bruit)
Mais on s'éloigne du sujet initial la vaccination koa