Carl Weathers alias Apollo Creed est décédé à 76 ans.
Death List
#361
Posté 02 février 2024 - 23:48
#362
Posté 02 février 2024 - 23:54
Carl Weathers alias Apollo Creed est décédé à 76 ans.
![]()
#363
Posté 03 février 2024 - 12:19
#364
Posté 03 février 2024 - 12:24
Ouais Apollo quoi.....
Houston, on a un problème ![]()
- jp66 aime ceci
#365
Posté 03 février 2024 - 14:54
Ouais Apollo quoi.....


#366
Posté 03 février 2024 - 15:25
Ivan , l'avait dit, hein : "Si il meurt, il meurt"! ![]()
#367
Posté 03 février 2024 - 15:41
Michel Jazy est décédé. Pour les vioques c'est une légende.

- ELSAZOAM aime ceci
#368
Posté 04 février 2024 - 18:48

Moins d'un mois après la mort de JPR Williams, le rugby gallois vient de perdre une autre légende. Barry John est décédé à l'âge de 79 ans. Sa famille a annoncé la nouvelle dans un communiqué : « Il est décédé paisiblement aujourd'hui (dimanche) à l'hôpital universitaire du pays de Galles, entouré de son épouse bien-aimée et de ses quatre enfants. »
Barry John est considéré comme un des plus grands joueurs de l'histoire du rugby gallois et comme l'un des numéro 10 les plus géniaux de son époque. Et il a formé avec Gareth Edwards l'une des charnières les plus influente de l'histoire du rugby. Il a porté à 25 reprises le maillot du quinze du Poireau, remportant à trois reprises le Tournoi des Cinq Nations (1969, 1970, 1971). John avait notamment joué un rôle clef dans le Grand Chelem 1971, le premier pour les Gallois depuis 1952.
- DOUDOU63, bazooka, jiesse et 1 autre aiment ceci
#369
Posté 04 février 2024 - 18:54
Barry John, légende du rugby gallois, est mort à l'âge de 79 ansBarry John, légendaire demi d'ouverture du pays de Galles. (L'Équipe)Ancien demi d'ouverture du pays de Galles et des Lions, vainqueur de trois Tournois des Cinq Nations, Barry John est décédé à l'âge de 79 ans, annonce la presse anglaise ce dimanche.mis à jour le 4 février 2024 à 18h46ma listecommenterréagirpartagerMoins d'un mois après la mort de JPR Williams, le rugby gallois vient de perdre une autre légende. Barry John est décédé à l'âge de 79 ans. Sa famille a annoncé la nouvelle dans un communiqué : « Il est décédé paisiblement aujourd'hui (dimanche) à l'hôpital universitaire du pays de Galles, entouré de son épouse bien-aimée et de ses quatre enfants. »
Barry John est considéré comme un des plus grands joueurs de l'histoire du rugby gallois et comme l'un des numéro 10 les plus géniaux de son époque. Et il a formé avec Gareth Edwards l'une des charnières les plus influente de l'histoire du rugby. Il a porté à 25 reprises le maillot du quinze du Poireau, remportant à trois reprises le Tournoi des Cinq Nations (1969, 1970, 1971). John avait notamment joué un rôle clef dans le Grand Chelem 1971, le premier pour les Gallois depuis 1952.
Une certaine idée du Rugby
...Après son collègue JPR Williams...Quel joueur....Le talent à l'état pur... ![]()
#370
Posté 04 février 2024 - 20:07
Une légende, qui a pourtant arrêté le rugby a 27 ans, c'est dire !
Il souffrait malheureusement de problèmes psychologiques, qui l'ont entrainé vers l'alcoolisme.
Mes amis gallois me disaient qu'il était saoul du matin au soir.
Mais je ne sais pas s'il est mort de ça.
- Silhouette aime ceci
#371
Posté 04 février 2024 - 21:42
79 ans
Légende du rugby Gallois
#372
Posté 04 février 2024 - 22:00
Barry John nous a quitté.
79 ans
Légende du rugby Gallois
J’ai eu la chance et l’honneur de fêter ses 57 ans, un soir d’après Cardiff ASM début 2002
les photos doivent encore être positives à l’alcootest
JPR Williams ne l’aura pas attendu longtemps
#373
Posté 04 février 2024 - 22:42
Quel put... de joueur c'était lui .. la classe à l'état pur !!
#374
Posté 04 février 2024 - 23:01
Quel put... de joueur c'était lui .. la classe à l'état pur !!
Il m’avait appris ce soir là que Scott et Craig Quinnell étaient ses neveux… et qu’ils avaient passé leur enfance et adolescence à se mettre sur la gueule lol. Je lui avais dit qu’en fait dans la famille il y avait au moins un génie et deux gros bourrins (NB, j’étais avec mes deux frères)
Sinon il m’avait fait un exposé très admiratif sur Merceron. Il m’avait détaillé toute sa façon de jouer, et en quoi il se rapprochait beaucoup de ce qu’il faisait lui. Et bien tu as beau avoir picolé et pas être une flèche en anglais, c’était un grand moment. Surtout qu’il passe autant de temps avec nous, vu le monde qu’il traînait avec lui ce jour là, du pub VIP du stade jusqu’à celui dans lequel on s’était retrouvés par hasard plus tard.
On avait tenté de lui apprendre une chanson anti Salviac mais il ne devait pas s’en rappeler lol
- zone et beu, Boulard, Babé03 et 2 autres aiment ceci
#375
Posté 05 février 2024 - 07:09
Si les géants de ce jeu se hissent sur un pied d'égalité par-delà les générations et les époques, certains sont plus égaux que d'autres. Ce fut le cas de Barry John, surnommé « le Roi » tant il feignait le détachement. Dans une équipe galloise composée de mineurs de fond devant et de professions libérales derrière, il donnait l'impression de n'appartenir à aucune catégorie, ou alors celle, rayonnante, des artistes dans laquelle on glisse ceux dont on ne sait pas trop quoi penser tant ils se distinguent et semblent hors du monde.
À la charnière des années 60 et 70, les défenses, dans les deux hémisphères, ont tenté d'arrêter ce gracile demi d'ouverture en employant parfois des moyens à la limite du hors-jeu. Lui se jouait d'eux avec flegme. Silhouette gracile surmontée d'un visage souriant, d'une houppe rougeoyante et de rouflaquettes, il aimantait le regard de ses adversaires. Quand il démarrait sa course, balle en main, sur un tempo en apparence ralenti, c'était pour mieux placer après quelques foulées ce crochet intérieur dont il avait le secret, feinte instantanée, tranchante comme la lame d'un sabre. Et il laissait son vis-à-vis figé sur place. C'est ainsi que ce numéro dix de référence inscrivit l'essai de la victoire contre les Tricolores en 1971 (5-9), à Colombes, sur un ballon gagné en mêlée par le pack gallois à l'entrée des vingt-deux mètres français. L'essai du Grand Chelem dans le Tournoi des Cinq Nations.
Né le 6 janvier 1945 à Cefneithin (GAL). Décédé le 4 février 2024 à Cardiff.
1966-1972 : 25 sélections.
1971 : Grand Chelem dans le Tournoi des Cinq Nations.
Impossible de ne pas associer ce créateur d'espace à son demi de mêlée, l'immense Gareth Edwards. Ces deux-là formaient un couple aussi uni que contrasté, amis dans la vie, indissociables sur le terrain. Associés à vingt-trois reprises, ils organisèrent le jeu du quinze gallois et brillèrent plus de cent fois avec leur club de Cardiff. Autant Edwards, force explosive, jouait de ses muscles pour briser les défenses, autant John donnait l'impression d'une extrême fluidité.
Mieux qu'aucun autre avant et après lui - on pense ici au lutin Phil Bennett qui lui succéda sous le maillot rouge -, Barry John sut profiter de la longue passe de son demi de mêlée pour s'éloigner des adversaires jusqu'à donner l'impression d'être intouchable... Il prenait donc tout son temps pour peser le choix qui s'offrait à lui : passer la balle à un partenaire ou la déposer d'un coup de pied tactique près de la touche dans une zone impossible à défendre, c'est-à-dire derrière l'ailier et devant l'arrière. Hors de portée. Car au-delà d'être un magnifique phénomène inspiré quand il tenait le ballon à deux mains devant lui, John était un remarquable footballeur. « Une attaque se prépare au pied », aimait-il préciser quand on lui demandait le secret de ses percées.
Membre du gotha outre-Manche, Barry John fut sélectionné avec les Lions britanniques pour la tournée de l'été 1971 en Nouvelle-Zélande, odyssée de deux mois et vingt-quatre matches, dont quatre tests. Il était le joyau d'une équipe à forte connotation galloise - où l'on retrouvait les JPR Williams, Gerald Davies, John Dawes, Gareth Edwards, Barry John, Merwyn Davies et John Taylor - l'une des plus belles jamais assemblées. À chacune de ses apparitions, seize au total, John suscita l'admiration du public, séduit par sa vista, son jeu au pied tactique et sa vitesse de course.
Avec deux victoires, un match nul et une défaite, ces Lions britanniques entrèrent dans l'Histoire en remportant la série de tests. Lors de cette tournée de légende, Barry John inscrivit cent quatre points. Le record tient toujours.
La saison suivante, alors qu'il était au sommet de son art et jouissait d'une popularité phénoménale, il décida à la surprise générale de prendre sa retraite internationale. Il revint à Phil Bennett, lui aussi natif des environs de Llanelli, de porter le maillot numéro 10. Mais on ne remplace pas un roi, on lui succède. John se jeta alors à corps perdu dans les délices de la fête, et ses amis le protégèrent du mieux qu'ils purent de ses propres excès. À la différence de ses glorieux coéquipiers des seventies, le King ne sut pas négocier les arrêts de jeu, glissant de l'alcool vers la dépression, aller et retour. Nous l'avions rencontré, il y a une dizaine d'années de cela, devant les tribunes de l'Arm's Park pour les besoins d'un reportage réalisé pour L'Équipe Mag. Ses doigts tremblaient. Lui serrer la main avait quelque chose de trop familier, de trop intime. On ne touche pas à une légende. Dans les rues de Cardiff qu'il hantait parfois, personne n'osait évoquer son cas désespéré. Et ceux qui s'y aventurèrent le firent à mots feutrés, comme s'ils craignaient d'écorner l'image de cet ouvreur à la silhouette romantique devenu désormais l'ombre de lui-même.
Barry John nous a quittés dimanche. Il avait 79 ans. À son épouse, ses quatre enfants et ses petits-enfants, L'Équipe adresse ses plus sincères condoléances.

- ELSAZOAM et Very Good Eshvili aiment ceci
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