Dans cette rubrique, je préfère nettement quand c'est des avants...
Hooo oui, c'est toujours mieux quand c'est avec des gros ex !
(moi je voulais pas la faire, mais c'est Parigot qui m'a obligé sous la menace)
Posted 27 December 2021 - 13:30 PM
Dans cette rubrique, je préfère nettement quand c'est des avants...
Hooo oui, c'est toujours mieux quand c'est avec des gros ex !
(moi je voulais pas la faire, mais c'est Parigot qui m'a obligé sous la menace)
Posted 27 December 2021 - 18:07 PM
Ouais sur le terrain OK, mais les Spanghero à table ils te mettaient clairement en danger
Posted 13 January 2022 - 06:51 AM
Posted 14 January 2022 - 11:27 AM
Put.... les commotions ça laissent des traces
Posted 14 January 2022 - 13:05 PM
Put.... les commotions ça laissent des traces
Bah... il ne s'en sort pas trop mal. Pour 75 ans, il sait encore ce qu'il dit...
Posted 14 January 2022 - 21:53 PM
« Quel est le pire adversaire que vous ayez affronté ?
C'est Dupuy, Pipiou (Jean-Vincent) Dupuy (ailier, 40 sélections entre 1956 et 1964). Il était d'une tonicité extraordinaire. Quand il crochetait ou simplement s'écartait, il prenait d'emblée quinze mètres. Il fallait être très attentif car ses gestes généraient une grande amplitude. Il n'était pas obligatoirement le plus technique des ailiers mais il était très efficace. Il dégageait une puissance, une explosivité hors du commun. Et si, en dernier recours, il ne parvenait pas à prendre le meilleur sur son vis-à-vis au large ou à l'intérieur, il lui rentrait dedans (sourire). Il y a aussi l'immense Irlandais Tony O'Reilly, qu'il fallait vraiment bien prendre aux jambes pour l'arrêter.
Quel est le coéquipier qui vous a le plus marqué ?
En équipe de France, j'ai joué avec Jo Maso (centre, 25 sélections entre 1966 et 1973), et il n'était pas trop mal, quand même (sourire). Mais il y a un joueur dont le talent a été regrettablement sous-estimé, c'est Michel Marot, mon partenaire à Brive. Il jouait trois-quarts centre et avait une classe inouïe. Mais il a été desservi par son amour immodéré pour la fête (sourire). Sur le terrain, il avait de l'allure, des inspirations sublimes ; il était d'un académisme épuré. Je garde de lui une image magnifique.
Quelle est l'action dont vous êtes le plus fier ?
C'est une action familiale. Contre Agen, lors de la finale de 1965 à Lyon (défaite 8-15). Après une ouverture de Jean-Claude Roques, mon frère prend l'intérieur de son adversaire et frappe le ballon à suivre dans ma direction. Ce coup de pied tactique était parfaitement dosé, parfaitement maîtrisé, parfaitement réalisé. Comme le rebond du ballon était déterminant avant de s'en saisir, je ne me suis pas précipité, j'ai attendu que tous les effets du rebond se réalisent pour ne pas être trompé par eux, j'ai saisi le ballon quand il commençait à retomber de son point le plus haut et je suis allé directement dans l'en-but. Encore que j'ai vu deux lignes d'en-but et j'ai presque plongé en arrière pour être certain de ne pas me tromper. Car l'une de ces lignes était celle qui délimitait le terrain de foot : nous étions à Gerland, où évoluait l'Olympique Lyonnais.
Quelle est la pire maladresse que vous ayez commise ?
Nous avions inventé un coup de pied direct de l'ouvreur vers l'ailier grand côté, sans prise d'informations préalable. Quand on entendait "Cazouls", on savait qu'un coup de pied en travers allait être donné. "Cazouls" provenait du nom d'une localité à proximité de Béziers, Cazouls-lès-Béziers, où nous avions mis au point cette combinaison lors d'un de nos entraînements avant de rencontrer l'ASB. Ce coup de pied revient aujourd'hui à la mode et on l'appelle "passe au pied". C'est une cagade parce qu'après en avoir profité assez souvent, nous affrontions Tarbes en 1967 lors d'un quart de finale (défaite, 22-12) et mon vis-à-vis, qui était au courant de la combinaison, a attrapé le ballon devant moi, pour marquer en contre, essai qui nous a coûté la victoire.
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
Elle est liée à la façon dont nous vivions le rugby, derrière, à Brive. Nous étions autonomes. Dans les années soixante, notre ligne de trois-quarts (Puget, Roques, les frères Besson, les frères Marot, Castiglioni, Villepreux) avait de belles velléités offensives, et même notre entraîneur, Elie Pebeyre, qui avait pourtant été international à l'aile, n'interférait pas dans nos recherches tactiques. Nous réfléchissions ensemble, nous étions en autogestion. Cette forme de liberté d'expression nous permettait de vivre pleinement ce jeu et de grandir, en tant qu'hommes.
Quel est votre plus grand regret ?
De ne pas avoir été au moins une fois champion de France. Nous avons raté plusieurs fois l'occasion. Je me souviens d'une demi-finale en 1969 contre le Stade Toulousain (défaite 8-5) où nous avons un joueur claqué sur la première attaque, et un autre, mon frère en l'occurrence, qui se fait casser la clavicule après cinq minutes. Il n'y avait pas de remplacements, à cette époque, et nous avons joué à treize contre quinze alors que le match venait tout juste de démarrer. On perd aussi la finale de 1972 (9-0), contre Béziers, quand nos botteurs (Boulpiquante, Puget et Alain Marot) ratent tous leurs coups de pied, y compris vingt-deux mètres face aux poteaux...
Si vous n'aviez pas joué à Brive, dans quel club auriez-vous aimé évoluer ?
Au Racing-Club de France. Parce que c'était, pour moi, l'idée même du club historique qui préservait l'authenticité du jeu, et aussi des conduites sur et en dehors du terrain. Un club qui avait bien poli les choses. Je préparais le professorat d'éducation physique au CREPS de Bordeaux et j'ai raté le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure. Si j'avais réussi ce concours, je serais monté à Paris et j'aurais signé au Racing...
Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
Nous avons toujours été de farouches adversaires, avec Tulle. C'était un peu chaud (sourire). Nous n'avions jamais Tulle dans notre poule de Championnat. Et un jour, au printemps 1967, nous affrontons Tulle en seizièmes de finale (victoire 12-8). Il y avait sûrement mieux à faire mais la fédé nous envoie jouer à Béziers. Nous voilà devant la gare de Brive, direction Toulouse, et nous rejoignons notre quai. Arrive alors l'équipe tulliste, qui se retrouve face à nous, sur le quai. Tout le monde est à l'arrêt. Nous sommes figés face aux Tullistes, qui l'étaient aussi face à nous. Nous sommes restés ce qui m'a semblé être une éternité, à nous défier du regard. C'était ahurissant. Et tous les autres voyageurs s'écartaient de nous, se demandant ce qui allait se passer... Il y avait toujours des déconneurs, dans les équipes, et là, pas un mot, pas un geste, ni d'un côté ni de l'autre. Nous sommes restés comme cela au moins six bonnes minutes ; c'est long, six minutes, sans bouger. Et c'est un coup de sifflet strident du contrôleur qui a rompu ce moment. Le train Paris-Toulouse est entré en gare, et voilà comment nous avons pris rendez-vous pour le seizième de finale du lendemain. Chacun est monté dans son compartiment et nous n'avons pas revu les Tullistes avant le match. »
Posted 14 January 2022 - 22:11 PM
https://vod-eurospor...0536-inflow.mp4
Pour que les jeunes se cultivent sur l ancien rugby.
La vieillesse l a vachement adouci, il fait papy gentil, dire que je me suis retrouvé a coté de lui au sommet de sa gloire, il foutait sacrément la pétoche.
Posted 14 January 2022 - 22:18 PM
https://vod-eurospor...0536-inflow.mp4
Pour que les jeunes se cultivent sur l ancien rugby.
La vieillesse l a vachement adouci, il fait papy gentil, dire que je me suis retrouvé a coté de lui au sommet de sa gloire, il foutait sacrément la pétoche.
Posted 14 January 2022 - 22:23 PM
https://vod-eurospor...0536-inflow.mp4
Pour que les jeunes se cultivent sur l ancien rugby.
La vieillesse l a vachement adouci, il fait papy gentil, dire que je me suis retrouvé a coté de lui au sommet de sa gloire, il foutait sacrément la pétoche.
Oui, mon ami, je l'ai vu une fois au Michelin en 72 OU 73...J'ai eu peur...Toujours marqué par son regard...Avec son poste SENAL à l'époque puis PALMIE, enfin tu me comprends une autre époque...Un autre monde. Le duo de poètes n'était pas gêné par la vidéo...
Posted 14 January 2022 - 22:30 PM
Oui, mon ami, je l'ai vu une fois au Michelin en 72 OU 73...J'ai eu peur...Toujours marqué par son regard...Avec son poste SENAL à l'époque puis PALMIE, enfin tu me comprends une autre époque...Un autre monde. Le duo de poètes n'était pas gêné par la vidéo...
Il fallait quand même être courageux pour se mettre en face de cette armada.
Je me suis trouvé a la descente du bus, les 2 premiers a descendre c'était lui et Palmié, il étaient hyper impressionnants, et les autres étaient pas plus rassurant.
J en ai vu d'autres par la suite des guerriers, je me suis même retrouvé dans un bar avec Imbernon, ben il m avait fait moins peur que les 2 autres
Posted 14 January 2022 - 23:10 PM
Il fallait quand même être courageux pour se mettre en face de cette armada.
Je me suis trouvé a la descente du bus, les 2 premiers a descendre c'était lui et Palmié, il étaient hyper impressionnants, et les autres étaient pas plus rassurant.
J en ai vu d'autres par la suite des guerriers, je me suis même retrouvé dans un bar avec Imbernon, ben il m avait fait moins peur que les 2 autres
Nous n'allons pas faire un topic à nous deux!!!! Mais, je me souviens d'un certain 1/4 de finale DU MANOIR en 76 à BRIVE...J'étais bien jeune à l'époque, avant la rencontre, des la sortie des biterrois pour l'échauffement, le stadium de BRIVE s'est tue tellement cette équipe était impressionnante... Enfin en face, il y avait aussi de sacrés bestiaux également...(Pardon pour le HS, un moment de nostalgie ).
Posted 14 January 2022 - 23:16 PM
Posted 15 January 2022 - 03:54 AM
Même si ce n'était pas le plus gros gabarit du pack bitterois de l'époque, le plus dangereux était Sénal, l'exécuteur des basse oeuvres ......lui c'était un vrai méchant !!!
Effectivement le regard et les grognements du grand Estève faisaient peur et le mec qui allait passer l'après-midi face à lui savait avant même de commencer que ça ne serait pas une partie de plaisir.
Je m'interroge toujours pourquoi il n'a pas fait une si grande carrière que ça au niveau international.
Posted 15 January 2022 - 08:28 AM
https://vod-eurospor...0536-inflow.mp4
Pour que les jeunes se cultivent sur l ancien rugby.
La vieillesse l a vachement adouci, il fait papy gentil, dire que je me suis retrouvé a coté de lui au sommet de sa gloire, il foutait sacrément la pétoche.
La glorification du coup de pompe dans la tronche. A coté tekori c'est l'interprète du lac des cygnes
Posted 15 January 2022 - 08:49 AM
https://vod-eurospor...0536-inflow.mp4
Pour que les jeunes se cultivent sur l ancien rugby.
La vieillesse l a vachement adouci, il fait papy gentil, dire que je me suis retrouvé a coté de lui au sommet de sa gloire, il foutait sacrément la pétoche.
La vie tout simplement. Entre les erreurs plus tôt et la maladie plus tard.....................
0 members, 1 guests, 0 anonymous users