Il manque narjissi qui rassemble à peu près tous les qualificatifs énoncés plus haut.
Tout dépend de la définition qu'on donne à un joueur "méchant. Il y a effectivement le méchant du folklore et le vrai méchant.
Je fais toujours une distinction entre des joueurs comme Botha et Cudmore et un gars comme Narjissi. Les premiers sont des bouchers, mais dans le sens noble du terme. Ils sont provocateurs, extrêmement durs et parfois limites mais possèdent un certain respect de l'adversaire et savent rester dans de justes limites. Ce sont des joueurs que l'on peut parfois détester mais qui font partie du folklore rugbystique et contribuent également à sa diffusion en ajoutant du spectacle et une dimension psychologique dans le jeu.
A l'inverse, Narjissi représentait ce qu'il y a dire sur le terrain. Ses gestes ne visaient pas à marquer l'adversaire mais à lui faire mal, en pouvant parfois compromettre gravement une carrière du fait d'un niveau de dangerosité extrême. Il s'agissait de gestes débiles et totalement volontaires, pour ne pas dire calculés.