26142 replies to this topic

[el landeno]

il va avoir à jouer un duel au kiteau à moins que Kiteau le double 

[twiX]

Faut croire que là , il y a un truc quand même pourque ce joueur un moment évoqué chez nous se retrouve en pro 2 à Montauban...et se soit "perdu " !..

Il est pas chez nous.

Après c'est vrai qu'on peut regarder tous ceux qui ont été évoqués et voir où ils ont fini par atterrir

[el landeno]

Urios a su trouver les mots. Il s'engage pour 1+1

 

 

Yoann Maestri, néo-retraité, sur son passage au Japon : « Je sais que j'y retournerai » Après une période de neuf mois au Japon, dans l'équipe des Shokki Shuttles (Deuxième Division), l'ex-joueur du Stade Français met définitivement un terme à sa carrière. Le deuxième-ligne, de retour fin juin, raconte ce voyage, autant rugbystique qu'humain.

À plusieurs reprises, pendant les neuf mois qu'il a passés au Japon, Yoann Maestri nous a conté le bonheur de l'expérience qu'il vivait. Mais il a préféré attendre d'être de retour en France pour faire le bilan de son aventure nippone. Mardi dernier, le deuxième-ligne a évoqué les moments forts de ce voyage presque hors du temps.

 

 

Le rugby au Japon : « Le niveau d'engagement est poussé à l'extrême »

« Le rugby occupe une place importante au Japon. Les Japonais sont des passionnés de sport en général et de rugby en particulier. Notamment à l'université où il prend une place centrale, même si le sport n° 1 reste le baseball. J'ai eu la chance de jouer pour l'équipe des Shokki (Toyota Industries Shuttles, qui évolue en 2e Division). Les joueurs formant notre équipe étaient divisés en deux groupes : les compagnies players, il s'agit de ceux qui travaillent dans l'entreprise Toyota. Raison pour laquelle la culture de l'entreprise est très fortement ressentie au sein de l'équipe. Puis il y a quelques joueurs professionnels, comme moi.

lire aussiYoann Maestri file au Japon avant la retraite

Mais nous étions très peu. C'est la particularité du rugby dans ce pays et c'est ce qui fait que ça n'a rien à voir avec ce que nous sommes habitués à vivre au sein des clubs français. Le niveau de jeu est bon. Les Japonais utilisent leurs qualités de vitesse, de technique, de dextérité. Physiquement, ils sont moins impressionnants qu'en France. Mais leur niveau d'engagement est presque poussé à l'extrême. Ça m'a fait drôle en arrivant. Aux entraînements, j'ai été surpris. Ils plaquent très bas.
Ils se jettent dans les genoux très rapidement. Il y a une culture du travail, du sacrifice, de la difficulté, de la souffrance. Donc ils fournissent beaucoup de travail pour y arriver.

Parfois, j'ai effectué des entraînements où vous passez deux heures à ne faire que des mêlées. En termes de compétition, j'ai disputé la Deuxième Division japonaise. Nous avons perdu le "match d'access" face à une équipe de Première Division. Au total, j'ai dû jouer une dizaine de matches de compétition. Mais tous les week-ends, il y a des matches de développement. »

 

 

La vie hors rugby : « Ça m'a apporté une sorte d'apaisement »

« J'avais également choisi le Japon pour vivre une expérience personnelle. Ma chance a été de partir seul et d'être basé dans un village près de Nagoya, au centre du pays. Si j'avais été logé à Tokyo, j'aurais pu vivre à l'occidentale, avec des expatriés. Là, ce n'était absolument pas le cas. J'ai utilisé mon temps libre pour apprendre le japonais le plus rapidement possible. C'était presque une obligation pour converser avec les habitants et mes coéquipiers, qui, à la base, sont des gens très respectueux mais assez fermés. Ils sont très timides.

À partir du moment où ils ont senti que je faisais les efforts pour m'intégrer progressivement, ils m'ont ouvert leur porte. Et là, j'ai vécu des moments magnifiques ! J'ai énormément voyagé à travers le pays. Dès que j'avais un moment de libre, je prenais un billet de train. Seul au début, puis avec des amis que j'ai appris à connaître avec le temps. L'expérience a été incroyable. Je sais que j'y retournerai. J'ai créé des vrais liens. J'ai des amis Japonais qui viennent me rendre visite mi-juillet. Ce n'est pas anodin. Mais je m'étais beaucoup renseigné sur leur culture, fondé sur le respect et le civisme, pour réussir au mieux cette expérience sociale. Pour un Latin, ce n'est pas si évident. Ça m'a apporté une sorte d'apaisement aussi. »

Le meilleur moment : « La visite de mes parents »

« C'est difficile de sortir un moment plus qu'un autre alors que j'ai vécu neuf mois très riches humainement. Mais je dirai que la visite de mes parents m'a touché. Ils n'avaient jamais quitté l'Europe. Ils ne voyagent pas beaucoup. Quelques fois en Italie pour explorer le pays d'origine de notre famille. Ils étaient venus me voir jouer une fois avec les Bleus à Cardiff au pays de Galles et une fois à Twickenham en Angleterre, mais rien de plus.

lire aussiLa fiche de Yoann Maestri

Je tenais à ce que mes parents viennent me voir lors de ce dernier voyage lié au rugby. Ils sont arrivés à Tokyo et un couple d'amis japonais m'a accompagné pour les accueillir et nous faire découvrir quelques endroits. C'était un moment fort. Puis, ils sont venus jusque dans la province d'Aichi où je logeais. La dame qui m'a appris le japonais nous a également invités. C'était une marque de respect forte. C'était un peu ma maman au Japon. Humainement, leur faire partager cette expérience a été magnifique. »

Le moment le plus difficile : « Ce calme permanent »

« C'est paradoxal, mais ce qui m'a plu au Japon a en réalité été difficile à appréhender. Par exemple ce calme permanent. Il fallait que j'aille le chercher au fond de moi. En France, on aime quand ça bouillonne un peu, quand ça bouge. La communication a été difficile aussi. Même si j'ai fait l'effort d'apprendre la langue, notamment au début, j'ai eu des moments de solitude. J'étais comme dans une bulle. Parfois, c'était magnifique. D'autres, plus compliqué. Heureusement, j'ai gardé le lien avec mes amis français. J'échangeais régulièrement. Mais au final, je suis très heureux d'avoir effectué ce voyage.

Je voulais vivre une expérience qui dépasse un peu mes limites. Pour être tout à fait honnête, je n'en menais pas large au moment de monter dans l'avion au départ de Paris. Mais l'expérience a été à la hauteur de mes attentes. Je reviens avec beaucoup de souvenirs. Le rugby est un sacré sport. En France, nous avons cette culture d'accueillir de nombreux étrangers dans nos équipes. Ils s'y sentent bien. J'étais heureux de constater que j'ai été bien accueilli au Japon. J'ai terminé ma carrière comme je l'entendais. Cette expérience (du 12 octobre 2022 au 28 juin 2023) m'a permis de me projeter sur l'avenir, de prendre du recul sur pas mal de choses. »

L'après-carrière : « Mon agence de création et de production... et l'envie d'entraîner »

« Le rugby, c'est terminé. J'avais déjà mis pas mal de choses en place pour ma reconversion. J'ai une agence de création et de production avec mon frère, basée à Paris (XIe arrondissement). On fait de la direction artistique et de la communication. J'y allais épisodiquement quand je jouais encore au Stade Français (2018 à 2022). J'ai suivi ça à distance depuis le Japon. Désormais, j'ai hâte d'aller au bureau. Je profite de mon retour en France pour bouger un peu, d'autant que notre activité est un peu réduite durant l'été. Mais en septembre, c'est parti ! En revanche, je ne quitterai jamais vraiment le milieu du rugby. Un jour, c'est dans un coin de ma tête, j'aurai sans doute envie d'entraîner des jeunes pour transmettre. »

 

 

[totoche]

https://www.rugbyram...ee-11333119.php

[Lima]

Très belle interview de Maestri, ça change.

[xdderf63]

il arrive quand ? 

[sly86]

Quelqu’un était t’il à se première entraînement ouvert au public?

 

une petite revue d’effectif dès présent , notamment les interrogations comme roziere serait bienvenue.

merci d’avance.

[InASMWeTrust]

Quelqu’un était t’il à se première entraînement ouvert au public?

 

une petite revue d’effectif dès présent , notamment les interrogations comme roziere serait bienvenue.

merci d’avance.

Quand il s'agit d'écrire des conneries sur le forum, il y a du monde. Par contre, dès qu'il faut aller aux entraînements ouverts, prendre des photos et aller attraper des infos intéressantes, il n'y a plus personne. Je suis scandalisé par cette irresponsabilité de nos membres retraités, chômeurs, étudiants ou scolaires (en gros tout ceux qui en foutent pas une). 

[SEB ASM]

Pas vu Fouyssac notamment sur les photos et vidéos qui circulent.

[Alex chocolatines]

Quand il s'agit d'écrire des conneries sur le forum, il y a du monde. Par contre, dès qu'il faut aller aux entraînements ouverts, prendre des photos et aller attraper des infos intéressantes, il n'y a plus personne. Je suis scandalisé par cette irresponsabilité de nos membres retraités, chômeurs, étudiants ou scolaires (en gros tout ceux qui en foutent pas une). 

Y en a meme qui se barrent sur la cote d'Azur pour glander au soleil 

[thibaud.geiser.1]

Y en a meme qui se barrent sur la cote d'Azur pour glander au soleil 

Moi j'ai vu une photo avec lui
Ahaha pardon je voulais repondre au commentaire sur Fouyssac
Envoyé de mon SM-A525F en utilisant Tapatalk

[Alex chocolatines]

Moi j'ai vu une photo avec lui

Envoyé de mon SM-A525F en utilisant Tapatalk

On doit pas penser au meme, je parle d'un retraité cyber 

[clum63_]

Pas vu Fouyssac notamment sur les photos et vidéos qui circulent.

Il régale déjà l'infirmerie

 

Mais oui il était bien à la reprise

[exilé-sud-ouest]

On doit pas penser au meme, je parle d'un retraité cyber 

L'ancien maigre qui a joué ailier à Vichy??

[Alex chocolatines]

L'ancien maigre qui a joué ailier à Vichy??

Avec des pattes de criquet et des pompes fluos