je mets cet article ici juste pour informer qu'il n'y a pas qu'Urios qui a ses têtes et comme toujours , on connait pas toutes les raisons...
Comment Ugo Boniface, pilier gauche de l'UBB brille grâce à son gabarit atypique Le pilier gauche girondin Ugo Boniface, qui affronte ses anciens partenaires bayonnais ce samedi (17 h), utilise sa taille, plus haute que la moyenne à son poste, pour assurer en conquête et dans le jeu courant.
Quand il va se poser au comptoir des piliers, Ugo Boniface n'a pas besoin de tabouret. Le gaucher de l'UBB est l'un des plus grands du Top 14. Avec son 1,90 m (125 kg), il culmine à la même hauteur que le Montpelliérain Simon-Pierre Chauvac et n'est dépassé que d'un centimètre par le Castrais Lois Guérois-Galisson. Alors que les géants sont plus répandus au poste de pilier droit, à l'image d'Uini Atonio (1,97 m), les gauchers (1, 83 m en moyenne) ont souvent l'habitude de regarder leur vis-à-vis en levant la tête. Pas Ugo Boniface.
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« Ça ne change pas grand-chose pour moi d'être un pilier plus grand que la moyenne, affirme le Bordelais. Là où il y a vraiment une différence, c'est en mêlée. Si le droitier face à moi est plus petit, il faut que j'adapte ma position, que je m'approche un peu plus, pour ne pas être emporté au sol au moment de l'impact. » Autre avantage : ses centimètres en plus lui permettent forcément de lifter plus haut ses sauteurs en touche.
« Ma taille me permet d'attaquer les épaules faibles et de passer les bras »
Ugo Boniface
Pour sa deuxième saison à Bordeaux, Boniface (25 ans) semble en tout cas plus épanoui. Blessé au genou l'an dernier, il n'avait plus trop fait partie des plans après le départ de Christophe Urios en novembre 2022. « Ça ne s'est pas très bien passé avec le staff qui était resté (les adjoints d'Urios, Frédéric Charrier et Julien Laïrle). J'ai essayé de m'accrocher mais ç'a été dur mentalement. »
Cet été, l'arrivée de Yannick Bru, qui l'avait véritablement lancé à l'Aviron Bayonnais, a regonflé sa confiance. En quelques mois, il a déjà aligné plus de feuilles de matches (10) que sur l'ensemble de la dernière saison (9). Et il se régale dans le nouveau rugby offensif offert aux spectateurs de Chaban-Delmas. « J'aime toucher le ballon, sourit-il. Quand mon père m'entraînait, plus jeune, j'étais numéro 8 avant de vite passer au poste de pilier. Ça explique sans doute pourquoi j'ai des réflexes avec le ballon. »
Noel McNamara, l'entraîneur irlandais de l'attaque girondine, souligne ainsi les soft skills du pilier gauche. Des facilités techniques qui en font un point d'appui utile dans l'animation offensive de l'UBB. Comme le fait régulièrement Cyril Baille avec le maillot bleu, Boniface se propose en pointe du premier bloc d'avants. Sa qualité de main et sa lecture lui permettent alors de prendre la meilleure décision : jouer le duel ou libérer derrière lui, pour lancer le jeu au large. « Ma taille me permet d'attaquer les épaules faibles et de passer les bras. C'est sans doute plus facile pour moi d'assurer la continuité du jeu. »
Ce sera encore sa mission ce samedi après-midi face à Bayonne (17 h), où il a évolué cinq saisons (2017-2022) et connu deux montées en Top 14. Dans le camp d'en face, il va retrouver un autre pilier gauche haut perché (1, 87 m) qui fait parler de lui en ce moment, qui a été couvé par Yannick Bru et qui débarquera à Bordeaux cet été : Matis Perchaud (21 ans), remplaçant au coup d'envoi.
Bientôt avec les Bleus ?
Autre point commun, les deux joueurs ont connu des sélections chez les moins de 20 ans, avec le sacre de 2018 pour Boniface en compagnie de Romain Ntamack et compagnie. Alors que le quinze de France s'apprête à ouvrir un nouveau cycle cet hiver et que le gaucher du RCT Jean-Baptiste Gros sera indisponible en raison de son opération aux cervicales, ce dernier imagine-t-il se faire une place dans le groupe de Fabien Galthié ? « Pour l'instant je me concentre davantage sur Bordeaux que sur l'équipe de France, répond-il prudemment. Mais je pense que pour tout joueur français du Top 14, ça trotte dans un coin de la tête (sourire). »
Il a été nul au Michelin, non merci.
Ne pas sortir Belleau à la mi temps c est juste incompréhensible
Pour faire rentrer Plisson ?