Oui, c'est ce que je pense. Mais c'est précisément ce que je dénonce ; on a un président, un directeur du rugby et un entraîneur. Normalement, le président préside, le directeur dirige (c'est-à-dire donne la direction globale, à moyen et long terme) et l’entraîneur entraîne.
Or, dans notre cas, on a :
- un président qui ne semble rien diriger du tout : on ne le voit jamais, on ne l'entend jamais, et je suis à peu près persuadé qu'il est complètement infatué d'Urios ; encore une fois, imagine-t-on Pats lancer un ultimatum à Urios, ou ne pas activer son année supplémentaire ? À aucun moment.
- un directeur qui ne dirige pas la stratégie du club, parce qu'il se fait bouffer ses prérogatives par son entraîneur, le président laissant faire pour la raison susmentionnée ; résultat, on a une machine qui ne tirepas dans le même sens : je n'ai aucun mal à imaginer Rétière (et Rougerie ?) aller chercher, disons, un Ford ou un Miotti, et Urios refuser systématiquement ("parce qu'il a Benji"). Et dans l'histoire, Pats, au lieu d'arbitrer, laisse toute latitude à Urios.
Encore une fois, ce dernier se plaignait que, quand il était à l'UBB, il n'avait pas la main sur le recrutement, que Marti lui avait dit "Ça, je m'en occupe". Bon, il me semble que ce n'était pas forcément une mauvaise chose, non ? Marti (il n'était évidemment pas seul) connaît le rugby, Pats non. Mais c'est précisément pour cela qu'on a un directeur du rugby, non ?
On est dans une situation structurelle pire que celle qui nous a menés ici, quand Azéma était devenu de facto directeur du rugby.
On peut blâmer Urios (c'est mon cas, en partie), mais il fait son boulot (bien ou mal, ce n'est pas la question). Évidemment qu'à sa place, tout entraîneur est content d'avoir plus de latitude, plus de liberté. C'est au niveau de ceux qui lui donnent toute cette liberté que ça coince ; eux ne font pas leur boulot.
Et là où c'est vraiment inquiétant, c'est qu'un entraineur, c'est comme un joueur, c'est amené à rester quelques années et à partir, le plus souvent. Mais c'est le président qui doit assurer la continuité, être garant du projet de l'ASM, de sa stabilité. Et, désolé, mais ce président-là, il est bien mal partir pour assurer quoi que ce soit.
Ben , si ce que tu mentionnes dans ton post est la juste réalité du moment , c 'est très inquiétant effectivement , et surtout pour l 'après Urios ce qui arrivera tôt ou tard !