Pour revenir au sportif, tu dis que "on explosait au bout de 60 minutes", sous-entendu : maintenant ce n'est plus le cas."
Non, là dessus, je ne suis pas d'accord. On a certes des trous d'air, comme beaucoup d'équipes, mais on ne lâche plus les matches comme avant (et c'était aussi le cas avec Azema). Et il me semble bien avoir lu, que tu le reconnaissais aussi.
La fin de match contre l'USAP pour aller chercher le BO en est l'exemple.
"C'était le néant derrière et on était 10ème et ça parlait de maintien après chaque match", contrairement à l'année dernière (sous Urios) où là c'était le néant derrière et on était 10ème (avant le match à l'USAP fin avril) et ça parlait de maintien après chaque match aussi mais c'est pas pareil encore une fois, je te jure que jai beau y mettre toute la bonne volonté du monde je n'arrive pas à saisir la logique derrière ce raisonnement."
Il y a peut-être une nuance à faire entre deux ou trois personnes qui nous voient pratiquement toutes les saisons proche de la descente, même en étant 6ème, et une inquiétude qui était plutot générale à cette époque là.
D'ailleurs la semaine dernière certains parlaient encore de lutte pour le maintien, c'est dire.
En tous cas, pour moi qui suis bêtement un éternel optimiste, je peux t'assurer que je me posais sérieusement la question vu la dynamique du moment. Je voyais un groupe de joueurs perdus sur le terrain, sans solutions ou chacun essayait de faire un truc individuellement.
Peut-être étais-je le seul, mais je ne le crois pas.
Mais tu as peut-être raison de penser que je ne suis pas objectif.
Pour moi et vulgairement c'est :
"Gibbes est 10ème avec un jeu de daube = il faut stopper l'hémorragie maintenant
Urios est 10ème avec un jeu de daube = il a besoin de temps, vite une prolongation"
C'est pas faux.
Par contre il y a un petit détail qui a certainement de l'importance et qu'il est forcément difficile de mesurer pour nous, c'est qu'elle dynamique y avait-il avec l'équipe à ce moment-là ?
Est-elle la même actuellement avec Urios ?
Je crois qu'il serait un peu naïf de penser que des dirigeants tels que des Guillon ou Pats ne soient pas compétents pour évaluer le fonctionnement d'un groupe de bonhommes, même si il y a une différence entre le monde de l'entreprise et un club de bipèdes en short.
Et je me répète mais je ne crois pas que ça ait fait plaisir à Guillon d'avouer qu'il s'était trompé avec Gibbes.
"La différence de traitement est énorme et me choque car les résultats sportifs sont quand même extrêmement similaires après le même temps passé sous nos couleurs (avec en plus une main mise totale de CU sur le club et l'effectif que Gibbes n'a jamais eu loisir d'expérimenter)."
Nous ne voyons que par le prisme des résultats et du style de jeu, ce qui est logique d'ailleurs mais Pats, lui, évalue le travail d'Urios sur d'autres critères qui semblent davantage globaux (dixit).
).
" Je ne sais pas franchement, les saisons sont tout aussi similaires sous l'un que sous l'autre et pourtant l'un est franchement beaucoup mieux traité et perçu que l'autre, je n'apprécie guère cette différence."
Là dessus, je te rejoins un peu.
Du moins sur la différence de traitement.
Je n'étais et ne suis toujours pas fan de
Staff anglo-saxons en top14 pour la simple et unique raison qui est que ça ne fonctionne pas ou du moins rarement.
A part ROG et Cotter (avec un bémol que j'expliquerai plus tard), je n'ai pas en tête un seul manager Shakespearien qui ait dominé le top14.
Et pour Gibbes, je n'y croyais pas non plus dès le début mais à aucun moment je ne l'ai traité comme peut l'être Urios actuellement. Et c'est bien là que je te rejoins sur la différence de traitement.
Il y a une énorme différence.
En tous cas, si tu parles de la différence de traitement des deux managers sur le forum car si c'est au sein du club, voir l'explication au dessus.
Quand je lis que depuis deux ans le jeu que l'on produit est pourri, c'est, je trouve un parti pris totalement malhonnête vu que c'est depuis la période post record de points marqués que l'on fait de la bouillie, c'est donc sous 3 managers.
Mais comme je le répète régulièrement, c'est à la fin du bal du marché que je compte les bouses des musiciens que ce soit Urios, Gibbes, Azema ou Cotter, peut importe.
Pour la patience, je conseille une activité saine qui peut nourrir le bonhomme : la pêche !
.
Y'en a c'est le romantisme, d'autres c'est la pêche récréative, chacun ses vices, Dieu reconnaîtra les siens quand il sera rentré de NZ.
Ton Dieu, c'est celui qui se cachait derrière les gros avec des mitaines de clodo et qui a inscrit moins de points que Merceron, qui lui, balançait romantiquement des gnons aux gros ?
Heureusement qu'on est pas au PMU, sinon j'aurais pu me faire un lumbago en évitant ton bourre pif...