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Top 14 2023-2024


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13 réponses à ce sujet

#1 el landeno

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Posté 17 août 2023 - 05:31

Favoris, trêve, absence des internationaux : les enjeux de la saison de Top 14 La prochaine saison de Top 14, qui débute vendredi avec Bayonne-Toulouse (21h05), sera marquée par la longue pause opérée durant la Coupe du monde et la présence irrégulière des internationaux. Une configuration qui n'empêche pas Toulouse et La Rochelle d'être les favoris.

Ce n'est pas nouveau, le rugby, quand il multiplie les doublons, peut devenir schizophrène. Visible chaque saison et plus encore tous les quatre ans, cette pathologie souligne d'étonnants paradoxes. En voici un, basique, mais parlant : il y a deux mois à peine, avant et après la spectaculaire finale entre Toulouse et La Rochelle (29-26), le petit monde du Top 14 se demandait si ces deux clubs n'étaient pas partis pour régner quelques années sur un Championnat pourtant réputé pour son homogénéité, tant ils semblent en avance sur la concurrence.

 
 

Un demi-été pluvieux plus loin, alors que les acteurs du Championnat s'apprêtent à effectuer leur rentrée des classes dans un relatif anonymat, l'heure est plutôt à se demander si les hommes d'Ugo Mola et ceux de Ronan O'Gara sont autant favoris de l'exercice à venir. Non pas que Toulousains et Rochelais se soient affaiblis durant l'été ou que leurs poursuivants se soient renforcés à outrance en quelques semaines. Mais la configuration si spécifique de la saison - avec trois premières journées disputées au mois d'août puis une pause de près de deux mois observée durant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre) et une reprise dès le lendemain de la finale - chamboule tout, y compris les pronostics.

Toulouse La Rochelle, principaux pourvoyeurs du quinze de France

La problématique pour le champion de France et le champion d'Europe en titre peut ainsi être résumée : à quel point vont-ils supporter l'absence récurrente de leurs internationaux durant les 11 prochains mois ?

Toulousains et Rochelais, principaux pourvoyeurs de joueurs de l'équipe de France (ils comptaient respectivement 10 et 9 joueurs dans le groupe des 42 tricolores qui ont préparé la Coupe du monde cet été), devront à la fois débuter la saison sans leurs cadres. Mais aussi la poursuivre sans les récupérer à plein-temps.

 
 

Si les Bleus parviennent à se hisser jusqu'au dernier carré du Mondial, ils manqueront aussi une bonne partie des matches de novembre, puis, comme chaque année, ils prépareront début 2024 le prochain Tournoi. Et l'on n'évoque même pas ici la blessure longue durée de Romain Ntamack ou le cas spécifique d'Antoine Dupont, s'il relevait le défi olympique avec l'équipe de France à 7. Des soucis en plus pour Ugo Mola, contraint de se passer de son épine dorsale et de quelques vertèbres, mais prêt à donner sa chance à d'autres éléments, notamment ses jeunes, dont certains champions du monde des moins de 20 ans.

Le Stade Rochelais fera face à un dilemme similaire et actionnera les mêmes leviers pour se dépêtrer de ces premiers mois de compétition. Les vice-champions de France devront, en outre, montrer qu'ils ont digéré leur défaite en finale du dernier Championnat, eux qui n'étaient jamais passés si près de soulever leur premier bouclier de Brennus.

« Une bonne partie des joueurs qui ont participé à la finale sont en sélection et ne se préparent pas avec nous, donc on n'est pas revenus avec le groupe sur cette rencontre, on évite de penser à la saison dernière », évacue l'entraîneur des trois-quarts rochelais, Sébastien Boboul.

Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair

Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair. Plusieurs équipes aux dents longues viennent de connaître une saison avec des soubresauts et une irrégularité chronique. Signe d'une époque où le poste d'entraîneur est plus précaire que jamais, la moitié des clubs de Top 14 ont vécu des changements majeurs sur leur banc cet été. Ce qui participe à multiplier les inconnues dans l'équation de ce début de saison.

Yannick Bru, Richard Cockerill, Stuart Lancaster et le duo Labit-Ghezal (quand il débarquera à Jean-Bouin) parviendront-ils à impulser un renouveau à Bordeaux-Bègles, Montpellier, au Racing 92 et au Stade Français ? Désormais seul aux manettes du RCT après le départ de son binôme Franck Azéma à Perpignan, Pierre Mignoni permettra-t-il à Toulon de renouer avec la phase finale ? Comment le LOU, désormais dirigé par Fabien Gengenbacher, se relèvera-t-il de sa fin de saison sous tension ? Et puisqu'on est dans les énigmes, quel sera le résultat des plans de relance castrais et clermontois, qui n'avaient pas attendu les beaux jours pour changer de manager ?

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Le Racing 92 et l'UBB s'affronteront samedi pour la 1re journée de Championnat. (J.-M. Hervio/L'Equipe)
Une popularité sans précédent

Autant de questions qui serviront de fil rouge au Top 14, ce feuilleton à succès. Le Championnat de France a beau avoir ses défauts, sa vitalité et sa popularité sont réelles et même sans précédent, contrastant par exemple avec une Premiership en grande souffrance, ce qui n'est une bonne nouvelle pour personne.

Alors que les Wasps, Worcester et les London Irish coulaient, le Top 14 battait la saison dernière son record d'affluence, avec une moyenne de près de 15 000 spectateurs par match. Reste à entretenir la flamme. Et surtout à capitaliser sur la formidable exposition pour ce sport qu'offrira l'organisation d'une Coupe du monde en France. Une promesse qui vaut bien la peine de commencer la saison en marchant à l'ombre des Bleus.

 
Lucien Simon au sujet du calendrier du Top 14 : « L'un des plus grands casse-têtes »
Le vice-président de la LNR, Lucien Simon, en charges des affaires sportives explique comment se construit un calendrier de Top 14 qui obéit à plusieurs contraintes, notamment celles imposées par la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre).

Tous les ans, c'est la même attente chez les supporters : où débutera la saison de leur équipe favorite ? Et tous les ans, la Ligue doit composer avec les demandes des clubs pour construire la saison la plus excitante possible. Et les contraintes sont encore plus nombreuses les années de Coupe du monde. Les explications de Lucien Simon, vice-président de la LNR.

 
 

« Est-ce un casse-tête de construire un calendrier ?
Constituer un calendrier, non. Mais un calendrier qui, dans la mesure du possible, satisfait les clubs et tient compte des contingences économiques, climatiques, touristiques et sportives, c'est effectivement un des plus grands casse-têtes qui soit. Et il est bien évident que les années de Coupe du monde, qui plus est en France, ajoutent de la complexité à l'exercice théorique.

Est-ce pour cette raison que le calendrier du Top 14 est un peu saucissonné cette année ?
Pas saucissonné, je dirais plutôt qu'on prend les entrées, on se met en appétit, puis on profite pleinement de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre) avant que le Top 14 ne reprenne. Les clubs ont des calendriers très chargés, en ajoutant les Coupes européennes et les problématiques de doublons renforcées. On doit tenir compte de contingences objectives, c'est-à-dire le nombre de matches, les temps de récupération, les matches de l'équipe de France et le fait que, pour nous, l'histoire doit se terminer le 30 juin.

« Ça aurait été de la guignolade de jouer pendant une Coupe du monde en France »

 

 
 
 
 
 

Comment faites-vous ?
On raisonne toujours à l'envers. Et après avis de la commission sportive, il nous est apparu que le plus raisonnable était de commencer le Championnat un peu avant, de faire trois journées, de s'interrompre pour que tout le monde puisse vivre le plus intensément cette Coupe du monde. On va vivre une année rugby d'une extrême densité et on ne va pas s'en plaindre.

Il fallait surtout éviter de placer des journées de Championnat durant le Mondial...
Absolument. Ça aurait été de la guignolade de jouer pendant une Coupe du monde en France, qui doit être la priorité absolue. Tous les clubs en sont conscients. On a fait ce choix-là, qui n'a pas véritablement généré de très grands débats, et, en revanche, on a décidé de continuer à jouer en Pro D2 puisque l'on pense qu'il peut y avoir des synergies, ainsi que d'inclure L'In Extenso Supersevens (Championnat de France de rugby à 7) pendant cette période.

Vous évoquiez les demandes de clubs. Quelles sont-elles généralement ?
Il n'y a pas de demandes farfelues. Ce sont plutôt des éléments de bon sens. Si les clubs parisiens peuvent éviter de trop jouer quand Paris est vide, on peut les comprendre. Pour les clubs dans des villes touristiques, ils peuvent, eux, être tentés de jouer quand la population est importante. Ce sont aussi des demandes conjoncturelles. La demande la plus classique est liée aux travaux dans les stades, et on la comprend facilement.

« Le calendrier a rarement déclenché de grandes colères »

 

 
 
 

La LNR choisit aussi de sanctuariser certains événements comme le Boxing Day fin décembre,
avec en particulier le remake de la dernière finale entre Toulouse et La Rochelle...
Oui, on rentre tout ça dans la machine incroyable avec certaines priorités, car au bout du bout, c'est un logiciel pratiquement unique au monde. Le Boxing Day est devenu quelque chose d'important dans la scénarisation du Top 14. La Rochelle-Toulouse est l'affiche suprême de ces dernières années. Et rien que cette affiche rend une journée excitante. On rend mécaniquement le Boxing Day glamour. Il y a tout un tas de détails aussi et on fait évidemment très attention à la santé du joueur, mais aussi aux voeux de notre diffuseur (Canal +), qui logiquement est un acteur majeur. Le calendrier a rarement déclenché de grandes colères, ça n'a rien à voir avec les matches reportés durant le Covid. Durant la période des fêtes, on essaie de placer des derbys pour que les joueurs ne rentrent pas trop tard chez eux. Ce n'est jamais fait au doigt mouillé. »

 
 

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#2 el landeno

el landeno

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Posté 17 août 2023 - 20:33

Trois journées, une Coupe du monde et une reprise fin octobre : la drôle de préparation des clubs du Top 14 Les encadrements de Top 14 ont dû concocter un programme de préparation inédit pour négocier au mieux leur début de saison, avant de laisser la Coupe du monde prendre le relais.

Mêmes cliquetis des appareils de musculation, mêmes souffles rauques et pommettes rougies par la chaleur et l'effort, mêmes ardeurs à enfoncer un bouclier ou à distendre un élastique... Les fondamentaux ne changent pas. Les joueurs de l'ensemble des clubs s'acharnent depuis plusieurs semaines avec et sans ballon sous les yeux aiguisés des différents membres de leur ­encadrement avec cette ­première journée de Top 14 en ­ligne de mire.

 
 

Pourtant, cette pré-saison, « moment toujours délicat à gérer où on ne se rend compte qu'en ­milieu de saison si le choix de ­planification était le bon », rappelle le manager de Pau, Sébastien ­Piqueronies, n'a rien de classique. Elle ne l'est jamais une ­année de Coupe du monde. ­Encore moins quand, pour la première fois de l'histoire, le Championnat sera suspendu pendant la compétition (8 septembre - 28 octobre)... après trois journées jouées.

Il faudra donc préparer les troupes pour un sprint, puis remobiliser ce petit monde après quelques jours de vacances, pour être d'attaque le lendemain de la finale du ­Mondial, le dimanche 29 octobre, où les attend « un bloc énorme de quatorze, quinze matches, presque une saison complète dans l'hémisphère Sud », appuie ­Philippe Gardent, responsable de la préparation physique de La Rochelle.

Nul besoin d'être ­Christine Arron ou Eliud ­Kipchoge pour deviner qu'on n'aborde pas un sprint comme un marathon. Le casse-tête est simple pour Benjamin Del Moral, préparateur physique de ­Montpellier, et ses confrères : « Être prêts pour l'un, puis l'autre, sans que les mecs soient cuits en décembre parce qu'ils ont vécu deux pré-saisons très intenses. »

 
 
L'épreuve du sprint

Alors ces dernières semaines, de Castres à Pau, en passant par le MHR, là où dans une configuration classique, les composantes neuromusculaires (force, puissance, vitesse), énergétiques (être capable de tenir 80 minutes, de réitérer des efforts intenses) et la prophylaxie (la prévention des blessures), sont parallèlement développées, on a moins poussé le deuxième. Il a surtout été question - plus vite qu'à l'accoutumée - de rugby.

« Il faut ­assumer qu'on aura peut-être un développement imparfait des ­qualités intrinsèques athlétiques de nos joueurs, pour que notre ­collectif soit le plus cohérent ­possible en misant plus sur le ­développement tactique et stratégique de notre jeu », précise ­Piqueronies, qui a prolongé avec la Section jusqu'en 2027. En ce sens, à ­Montpellier, les joueurs ont « eu des skills, dès la première ­semaine, mais pas ­d'opposition avant la quatrième pour éviter ­d'interrompre le développement des composantes musculaires à cause d'une ­béquille ­malheureuse », glisse Del Moral.

Le champion d'Europe et ­finaliste du Top 14 sortant ­rochelais, qui a terminé et repris tout aussi tard, n'a pas eu autant de latitude pour cette première étape. Des feuilles de route ­personnalisées ont été fournies pendant les vacances pour éviter une reprise trop difficile. « Ma préparation en un temps, c'est deux semaines et demie avant le premier match amical. On ne peut parler que de mise en route », ­explique le Maritime Philippe Gardent. La coupure sera ­l'occasion d'une « vraie pré-saison pour la première fois depuis la ­saison post-Covid ».

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Le préparateur physique de La Rochelle, Philippe Gardent. (N. Luttiau/L'Équipe)
Une coupure de luxe

S'il y a autant de menus que d'équipes, que certains ­rythmeront cette période avec des stages, des entraînements ludiques aux faux airs de Jeux Olympiques, par une simple ­opposition pour favoriser la ­régénération, quand d'autres ­enchaîneront les amicaux, et quelques jours de ­vacances, tous perçoivent ce temps ­supplémentaire comme un luxe rare pour appuyer le ­développement des joueurs. ­

Délestés de la pression ­inhérente à l'enchaînement des matches, les staffs peuvent pousser au-delà du simple ­entretien. « On va pouvoir accompagner sur cinq ou six semaines de très bons joueurs de club qui ­veulent jouer au niveau international, des remplaçants de luxe qui aspirent à une place de titulaire en club, mais qui ont un déficit de puissance ou de vitesse par ­exemple. Bosser sur ces points qui les empêchent de passer un cap, c'est un luxe pour eux comme pour nous », pointe Del Moral.

Même si l'on trouve toujours deux trois loustics par équipe émoustillés à l'idée de cracher leurs poumons à en perdre de la bile, les staffs tâchent de ­redoubler d'imagination pour garder le groupe investi et éviter une éventuelle lassitude dans cette période sans match à ­enjeu. Au CO, l'entraîneur-adjoint David Darricarrère, qui aime convoquer différents thèmes au fil d'une saison, a pioché des images de Drive to Survive, série documentaire produite par ­Netflix sur la F1, pour stimuler son groupe.

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Sébastien Piqueronies, le manager de Pau. (R. Perrocheau/L'Équipe)

À Pau, Piqueronies compte par ailleurs exploiter les étapes du Supersevens ­ (septembre-octobre) : « Pour ­garder les joueurs éveillés, je suis convaincu qu'il ne faut pas qu'ils aient l'impression de faire la même chose pendant X mois. » Car même une année de Coupe du monde, les fondamentaux ­restent les mêmes : aucune équipe n'a de temps à perdre dans un Top 14 toujours plus ­resserré et indécis.

 
 


#3 Parigot_Paris

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Posté 18 août 2023 - 06:09

Ooooooh :crying:

#4 Le vieux Tullois

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Posté 18 août 2023 - 06:43

Dans son dossier de 12 pages de présentation de l'ASM et de la saison 2023-24 du Top 14 , la Montagne donne ce qu'elle appelle "L'équipe type" de chacun des clubs.

 

Pour l'ASM ça donne ceci :

 

Newsome

Raka-Moala-Simone-Delguy

Urapileta-Jauneau

Kremer-Yato-Sowakula

Simmons-Lavanini

Falgoux-Fainga'a-Ojovan

 

A ma connaissance,  ça donne un XV avec seulement 5 JIFF (et seulement 3 joueurs ayant un passeport français mais ce n'est pas là qu'est pour moi le problème). :

Comme je n'ai  jamais vraiment bien compris le règlement sur les JIFF est-ce que quelqu'un pourrait me dire si on a le droit d'aligner ce quinze de départ sur un match  et si oui combien faudrait-il de JIFF sur le banc ?



#5 modeste

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Posté 18 août 2023 - 07:32

Iturria pas titulaire

#6 exilé-sud-ouest

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Posté 18 août 2023 - 07:51

Iturria pas titulaire

Remplaçant comme Tib.



#7 Buckaroo

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Posté 18 août 2023 - 07:52

A ma connaissance,  ça donne un XV avec seulement 5 JIFF (et seulement 3 joueurs ayant un passeport français mais ce n'est pas là qu'est pour moi le problème). :

Comme je n'ai  jamais vraiment bien compris le règlement sur les JIFF est-ce que quelqu'un pourrait me dire si on a le droit d'aligner ce quinze de départ sur un match  et si oui combien faudrait-il de JIFF sur le banc ?

Xdderf ou quelqu'un d'autre me corrigera si je me trompe, mais je crois que ça fonctionne ainsi. Il y a deux critères à prendre en compte :

- le nombre de non-JIFFs autorisés dans l'effectif . Il est de 13 pour nous, de 15 pour le promu qu'est Oyonnax.

- la moyenne de JIFFs à aligner sur les feuilles de match, étalée toute la saison. Elle est de 16 pour nous.

 

À la rigueur, on pourrait très bien se permettre d'aligner une équipe composée intégralement de joueurs non-JIFFS pour un match, mais il faudrait compenser sur les feuilles de match suivantes. Toulon se retrouve ainsi assez régulièrement à devoir aligner, sur des matchs cruciaux de fin de saison, des effectifs presque intégralement composés de joueurs JIFFS, afin de compenser leurs errements de la saison.


Modifié par Buckaroo, 18 août 2023 - 08:07 .

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#8 Le vieux Tullois

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Posté 18 août 2023 - 07:57

Xdderf ou quelqu'un d'autre me corrigera si je me trompe, mais je crois que ça fonctionne ainsi. Il y a deux critères à prendre en compte :

- le nombre de JIFFs non-JIFF autorisés dans l'effectif . Il est de 13 pour nous, de 15 pour le promu qu'est Oyonnax.

- la moyenne de JIFFs à aligner sur les feuilles de match, étalée toute la saison. Elle est de 16 pour nous.

 

À la rigueur, on pourrait très bien se permettre d'aligner une équipe composée intégralement de joueurs non-JIFFS pour un match, mais il faudrait compenser sur les feuilles de match suivantes. Toulon se retrouve ainsi assez régulièrement à devoir aligner, sur des matchs cruciaux de fin de saison, des effectifs presque intégralement composés de joueurs non-JIFFS JIFF, afin de compenser leurs errements de la saison.

Merci pour ces explications mais je crois que tu as confondu 2 fois JIFF et non JIFF ... j'ai corrigé ... 

Et donc sur un match un peu mettre autant de non Jiff qu'on en a (c'est à dire 13) pourvu qu'on compense sur l'ensemble des feuilles de match de la saison où on n'a le droit qu'à 23-16 = 7  



#9 Buckaroo

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Posté 18 août 2023 - 08:07

Merci pour ces explications mais je crois que tu as confondu 2 fois JIFF et non JIFF ... j'ai corrigé ... 

Effectivement. Je suis JIFF libéral, à savoir je ne fais pas de distinction fondamentale entre JIFFs et non-JIFFs. (Je vais corriger dans mon message initial, afin que ça ne prête pas à confusion.


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#10 Buckaroo

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Posté 18 août 2023 - 09:40

Merci pour ces explications mais je crois que tu as confondu 2 fois JIFF et non JIFF ... j'ai corrigé ... 

Et donc sur un match un peu mettre autant de non Jiff qu'on en a (c'est à dire 13) pourvu qu'on compense sur l'ensemble des feuilles de match de la saison où on n'a le droit qu'à 23-16 = 7  

 

Oui, voilà. Tout ce qui est importe, c'est la moyenne sur la saison. Pas de restriction par feuille de match. (encore une fois, Xdderf pourra sans doute apporter plus d'infos que moi)



#11 RCV06

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Posté 18 août 2023 - 11:03

Les articles d'introduction sont beaucoup trop longs j en ai pas lu la moitié.



#12 Bart Simpson

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Posté 18 août 2023 - 17:08

Y a des liens streaming qui existent ou tout est encore bloqué?

 

Merci



#13 Gourine63

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Posté 18 août 2023 - 18:54

Y a des liens streaming qui existent ou tout est encore bloqué?
 
Merci

Viens en MP et oublie pas de prévoir un stylo pour noter mon RIB.

#14 el landeno

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Posté 22 novembre 2023 - 21:45

Quel bilan pour les 36 jokers Coupe du monde de Top 14 ? Alors que leurs contrats ont pris fin dimanche, certains jokers Coupe du monde ont eu les faveurs de leur club pour poursuivre l'aventure en Top 14. Tandis que d'autres ont peu ou pas du tout crevé l'écran et ont dû tracer leurs routes. Tour d'horizon

Si le Mondial a rendu son verdict depuis presque un mois avec le quatrième sacre mondial de l'Afrique du Sud, une pléthore de jokers Coupe du monde n'avait pas encore fait ses bagages pour autant. Notamment pour que les internationaux, qui sont allés le plus loin dans la compétition, puissent bénéficier d'un temps de récupération suffisant avant de retrouver le Championnat. La LNR avait plafonné la date de ces contrats au 19 novembre, soit jusqu'au terme de la 7e journée de Top 14. Au total 36 joueurs, éparpillés à travers 12 clubs de l'élite, ont assuré l'intérim.

 
 
Elliott Stooke, joker le plus utilisé

Il a été le joker Coupe du monde le plus utilisé. Le deuxième-ligne anglais du MHR Elliott Stooke (30 ans) a été titularisé à sept reprises en autant de rencontres cette saison et comptabilise 522 minutes de jeu sous la tunique héraultaise. Auteur d'un essai face à Bordeaux-Bègles début novembre (défaite 26-13), l'Anglais n'a pas été reconduit. Il est retourné dans son ancien club de Bath.

Recruté pour pallier l'absence de Dorian Aldegheri sur le flanc droit de la première ligne, le pilier néo-zélandais Owen Franks (35 ans, 108 sélections) a rempli son rôle avec brio, apportant toute son expérience du plus haut niveau à un Stade Toulousain grandement amputé de ses internationaux (17). Malheureusement pour le club rouge et noir, qui avait envisagé de le conserver, le Néo-Zélandais, qui a disputé tous les matches de Championnat (dont 6 titularisations pour 333 minutes de jeu au total), a finalement décidé de tirer sa révérence.

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Owen Franks contre Pau lors de la 5e journée (défaite 13-9). (R. Perrocheau/L'Équipe)

Débarqué en provenance de Perpignan, Piula Fa'asalele (35 ans) a fait son trou dans la cage toulousaine en l'absence de Thibaut Flament ou encore Richie Arnold notamment. Lui qui connaissait déjà la maison après y avoir notamment passé quatre saisons et soulevé un Brennus (2019), a joué 7 matches, dont 5 dans la peau du titulaire (406 minutes au total). De par son aura et son poids dans le vestiaire, le Samoan a été prolongé par les champions de France jusqu'en juin prochain.

 
 
Performants et beaucoup utilisés, Lauret, Tuicuvu et Kockott rempilent

Taulier du Racing 92 depuis 10 ans, Wenceslas Lauret (34 ans) avait à coeur de terminer son aventure dans la banlieue parisienne sur une bonne note, alors que son contrat expirait en juin dernier. Finalement engagé en qualité de joker Coupe du monde, le troisième-ligne a prouvé qu'il avait encore de bons restes, démarrant cinq rencontres cette saison (400 minutes), et poursuivra sa mission avec les Ciel et Blanc jusqu'en juin prochain au moins.

Arrivé de Brive, Setariki Tuicuvu (28 ans) a rapidement séduit les dirigeants toulonnais de par sa polyvalence. Majoritairement positionné au centre, le Fidjien a pris part à 7 rencontres, dont 6 titularisations, et a trouvé le chemin de l'en-but à deux reprises (contre Oyonnax et le Racing 92). Avec 438 minutes passées avec le maillot du RCT sur le dos, Tuicuvu a convaincu Toulon de prolonger son bail jusqu'en 2025.

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Le plongeon de Setariki Tuicuvu contre le Racing 92 (victoire du RCT 31-26). (A. Mounic/L'Équipe)

Après 10 saisons passées au LOU, l'expérimenté arrière néo-zélandais Toby Arnold (35 ans) a effectué sa dernière danse en tant que joker Coupe du monde. Avec 5 titularisations en autant de feuilles de matches (374 minutes), le meilleur marqueur de l'histoire du club (75) a en effet décidé de prendre sa retraite sportive à l'issue de son contrat.

Il avait surpris son monde. Alors qu'il avait annoncé prendre sa retraite avec Castres à l'issue de son contrat en 2022, Rory Kockott (37 ans) a finalement décidé de se lancer un dernier challenge en rejoignant le Stade Français en qualité de joker Coupe du monde. Satisfaisant sous les couleurs parisiennes, le demi de mêlée, qui a disputé tous les matches, dont 5 en tant que titulaire (380 minutes), a convaincu ses dirigeants de le prolonger jusqu'à la fin de la saison.

Les autres néo-retraités ont peu joué

Du haut de ses 38 ans, la légende galloise Alun Wyn Jones (158 sélections) n'a peut-être pas le même impact qu'autrefois, mais elle détient une particularité que tout le monde ne peut se targuer. « La marque de fabrique des grands champions comme lui, c'est l'humilité et le travail »s'est félicité Sergio Parisse. Avec Toulon, l'ancien des Ospreys n'a gratté que cinq feuilles de matches, dont 3 titularisations (213 minutes). Il a finalement choisi de raccrocher les crampons, malgré les rumeurs d'une prolongation.

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Benoit Paillaugue a pris sa retraite après 17 saisons de Top 14. (J.-M. Hervio/L'Équipe)

À l'instar du Gallois, plusieurs autres jokers Coupe du monde ont également opté pour mettre un point final à leur carrière et n'ont pas disposé d'un temps de jeu conséquent. À l'image de Benoît Paillaugue avec Montpellier (35 ans, 164 minutes jouées), des Bordelais Vadim Cobilas (40 ans, 35 minutes) et Raphaël Lakafia (35 ans, 164 minutes) ou encore du Toulousain Rynhardt Elstadt (33 ans, 53 minutes).

D'autres ont, de leur côté, trouvé de nouveaux points de chute. Les Toulousains Billy Searle (27 ans, 194 minutes) et Léo Banos (20 ans, 198 minutes) poursuivent respectivement leurs saisons à Biarritz et Mont-de-Marsan, le talonneur rochelais Billy Pollard (21 ans, 53 minutes) et l'ouvreur toulonnais Noah Lelosio (23 ans, 219 minutes) sont retournés aux Brumbies.

Le demi de mêlée lyonnais Pierre Pagès (33 ans, 152 minutes) continue à Biarritz, le Clermontois Miles Amatosero (21 ans, 89 minutes) et le Palois Hayden Thompson-Stringer (28 ans, 175 minutes) sont rentrés aux Waratahs, le Bordelais Jean-Baptiste Dubié (34 ans, 56 minutes) a quitté l'Hexagone pour le club australien des Manly Marlins, le Perpignanais Jérémy Maurouard (30 ans, 141 minutes) a rejoint Rouen et le Toulonnais Micky Young (34 ans, 8 minutes) a filé à Gloucester.

Convaincants et répondants aux besoins de leurs équipes, en dépit d'un modeste temps de jeu, les Racingmen Francis Saili (32 ans, 195 minutes) et Christian Wade (32 ans, 160 minutes), ainsi que le Toulousain Setareki Bituniyata (27 ans, 187 minutes) poursuivront l'aventure jusqu'à l'été 2024.

Enfin, certains ont été conviés à exploiter de nouvelles pistes. À l'instar du Toulonnais Noa Nakaitaci (33 ans, 80 minutes), du Clermontois Caleb Timu (29 ans, 320 minutes), du Bayonnais Apisalome Ratuniyarawa (37 ans, 12 minutes), du Lyonnais Santiago Medrano (27 ans, 79 minutes), du Racingman John Willgriff (30 ans, 23 minutes) et du Rochelais Archer Holz (23 ans, 66 minutes).

Ils n'ont pas joué
Ils sont un certain nombre à avoir servi uniquement de « sparring partners ». Au total, 5 joueurs n'ont pas disputé la moindre minute cette saison en Top 14. Le pilier montpelliérain Logovi'i Mulipola (36 ans), l'arrière toulousain Kakeru Okumura (25 ans), l'ailier bordelais Arthur Duhau (25 ans) et le centre rochelais Akuila Tabualevu (28 ans) ont été invités à poursuivre leur carrière ailleurs. Seul le troisième-ligne lyonnais Liam Allen (23 ans) a été prolongé.
publié le 22 novembre 2023 à 21h39
 





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