"Repartir de l’avant" : Anthime Hemery évoque la fin de la saison avec l'ASM Clermont avant la réception du Racing
Anthime Hemery est revenu sur le stage à Narbonne de la semaine dernière, avant d’évoquer la fin de saison et le prochain match de l’ASM Clermont, ce samedi (16h30) au stade Michelin, face à son ancien club, le Racing 92.
Comment s’est passé le stage à Narbonne la semaine dernière ?
« C’était surtout se projeter sur la fin de saison qui nous attend. Il nous reste huit matchs, cinq réceptions et trois déplacements. L’important, c’est de bien finir la saison. On a un objectif en tête et le but est de remplir cet objectif qu’on s’est fixé. Le stage à Narbonne a permis de remettre les pendules à l’heure et puis de repartir de l’avant pour bien rattaquer le championnat ce week-end. »
Avez-vous essayé des choses différentes par rapport à ce qui n’a pas fonctionné ces derniers temps ?
« Des choses différentes, oui et non. C’est surtout d’avoir un peu plus de précision dans ce qu’on essaye de faire et après, peut-être, que ça passera mieux que sur ces quatre derniers matchs qu’on a pu réaliser (tous perdus par l'ASM, ndlr). »
Concernant les deux prochains matchs à domicile de l'ASM (face au Racing et face à La Rochelle), est-ce que vous avez l’impression d’être dos au mur et que vous n’avez pas le droit à l’erreur ?
« Oui. Tous les matchs, on les joue pour les gagner. On s’est fixé un objectif assez élevé (se qualifier en phases finales, ndlr). Maintenant, on sait que l’on n’a pas une grande marge d’erreur et que l’objectif est de faire un sans-faute pour être le mieux classé possible à la fin de la saison. »
Quel regard portez-vous sur le Racing 92, votre ancien club, que vous allez affronter ce week-end??
« Forcément, c’est un peu spécial parce que j’ai passé huit ans là-bas, catégories jeunes et pros confondues. J’ai gardé de très bons contacts. C’est particulier mais maintenant je suis à l’ASM et à Clermont. Bien sûr, dans un coin de ma tête, je les surveille de près, je les regarde, les encourage. Mais je suis axé sur le projet sportif ici. Et la fin de saison, je la passe avec Clermont et pas avec le Racing. »
Est-ce que vous avez été surpris par tous les mouvements qu’il y a eu au Racing ces derniers mois ?
« Oui assez surpris, après je n’y suis plus donc je ne sais pas comment ça se passe exactement là-bas. C’est difficile de se prononcer là-dessus. Il s’est passé ce qu’il s’est passé. Et voilà, c’est comme ça, c’est la vie. »
Vous connaissez les Racingmen. Pensez-vous qu’ils ne sont pas à leur place actuellement, en étant 12e avec un seul point d'avance sur l'USAP qui est barragiste ?
« Oui je les connais un petit peu. Et pour moi, ils ne sont pas du tout à leur place actuellement. C’est un grand club. Leur place n’est pas celle qu’ils occupent aujourd’hui. Après, le championnat a fait que ça s’est mal passé pour eux. Maintenant je leur souhaite tout le bonheur pour la fin de saison, sauf samedi (rires). »
À quoi vous vous attendez face à cette équipe du Racing, samedi ?
« Beaucoup de combat, que ce soit devant ou derrière. Beaucoup de pression. Il ne faudra pas se laisser endormir parce qu’ils sont mal classés. Comme on a pu le voir à La Rochelle (victoire du Racing 26-21, ndlr), ils ont fait une très grosse partie. Il faut s’attendre à tout. C’est assez costaud, c’est dense, ça monte vite. Après, on sait où les attendre, on a travaillé ça aujourd’hui (mardi) grâce à Nevers et on verra samedi en application sur le terrain. »
À titre personnel, comment s’est passée votre intégration au sein du groupe de l’ASM ?
« Mon intégration s’est faite assez rapidement. Je suis arrivé un peu après la mi-saison dernière, en tant que joker médical. Donc, j’ai pu m’intégrer correctement sur cette fin de saison passée pour pouvoir basculer correctement sur la préparation et le début de l'actuelle. L’intégration s’est faite correctement. Et maintenant, ça y est, je suis un vrai "Jaunard". »
Le coach vous utilise troisième ligne mais aussi deuxième ligne. Vous êtes un peu l’homme à tout faire dans cette équipe ?
« Je suis un joueur polyvalent. Après, moi je réponds aux besoins du coach. S’il me dit "tu vas là", j’y vais, il n’y a pas de soucis. On ne va pas se mettre à pleurer parce que je ne joue pas au poste où j’ai été formé. Moi, je veux juste jouer au rugby, que ce soit deuxième ligne ou troisième ligne. Je pense que c’est une qualité supplémentaire en tant que joueur et moi j’adore. »
Thomas Giraud (LM - 20/03/25)