Champion du Monde
Posté 26 juin 2024 - 10:18
mouais. De la comm, mais bon il est entr en chef, il est obligé.
Mais pas vraiment. Tu peux faire une super série, et puis l'été file, le temps passe, et les affaires du XV de France version cours des grands reprennent et t'es jamais rappelé.
Exact. Mais les joueurs le savent. Pas de déception à avoir.
Champion d'Europe
Posté 26 juin 2024 - 13:43
Exact. Mais les joueurs le savent. Pas de déception à avoir.
ils savent et ils ne savent pas en même temps, tu sais qd t'es jeune tu vis le moment présent, sans te poser de questions. Imagine t'es Attisogbe, t'as 19 ans et t'es ailier prometteur à Pau ... et d'un coup on t'envoie en voyage en Amérique du Sud, continent que tu n'as jamais visité, pour jouer officiellement 2-3 caps pour le xv de France sur une tournée avec l'aventure humaine et tout ce qui va avec. Tu fonces les yeux bandés. Tu n'as jamais le recul de te dire: "euh non non, c'est la fin de saison il me faut me reposer raisonnablement et boire des tisanes et puis en plus si on y pense rationnellement ils risquent de me faire bosser ce mois ci pour ne jamais me rappeler". T'as pas de recul du tout, tu fonces.
Champion du Monde
Posté 26 juin 2024 - 17:27
Exact. Mais les joueurs le savent. Pas de déception à avoir.
Ils doivent bien en espérer quelque chose quand meme, c'est pas gagné mais ça se tente.
Champion d'Europe
Posté 01 juillet 2024 - 06:08
BUENOS AIRES - Sur la Plaza del Congresso, une femme traverse inlassablement la rue. Regard droit devant elle, tête haute, elle passe devant l'imposant cordon de policiers qui barre l'entrée du Congrès, puis repart dans l'autre sens avant de revenir, dessinant toujours le même rectangle. Tout aussi inlassablement, elle tape d'une spatule en ferraille sur une casserole. Une protestation cacophonique contre plusieurs projets de loi dont certains délèguent des pouvoirs extraordinaires au président Javier Milei et sa politique libérale assumée que les Argentins ont endossé à 55,65 % le 19 novembre 2023.
Face au théâtre politique qui domine l'immense esplanade, une foule un peu plus charnue agite des drapeaux rouge et noir, déploie de larges banderoles où s'affiche le visage de Che Guevara. Des vendeurs ambulants en ont dressé quelques braseros de fortune. L'odeur de grillades embaume l'électricité ambiante. Ce vendredi de manifestation reste tout de même calme en comparaison des semaines précédentes. Dans le même espace-temps, le quinze de France était reçu au consulat.
« Comme toute majorité et lorsque des réformes très importantes sont faites, elles suscitent parfois des réactions de critique, de peur, de crainte. Mais globalement, le pays réagit plutôt bien »
Romain Nadal, ambassadeur français en Argentine, au sujet Javier Milei, le nouveau président
« Il y a eu une alternance politique l'année dernière avec l'élection d'un président issu d'un parti récemment créé. Il a engagé des réformes économiques extrêmement importantes mais il a négocié un compromis avec le Parlement qui vient d'aboutir cette semaine, tempérait l'ambassadeur français Romain Nadal. Comme toute nouvelle majorité et lorsque des réformes très importantes sont faites, elles suscitent parfois des réactions de critique, de peur, de crainte. Mais globalement, le pays réagit plutôt bien. »
Une prise de température tout en rondeur du diplomate avant qu'il n'autorise Romain Briatte, doyen des bizuts chez les Bleus à monter sur l'estrade pour chanter « Parce qu'on ne sait jamais » de Christophe Maé.
Dans cette micro ville dans la ville rebaptisée Barrio Mugica, du nom d'un prêtre-ouvrier, militant de gauche, assassiné par un escadron de la mort il y a cinquante et un an, on n'y rentre pas seul. Toutes les maisons n'ont pas l'eau courante et les coupures d'électricité sont régulières, pour ceux qui ne vivent pas sous des tentes ou dans des abris de fortune. Arrivés jeudi soir dernier, les joueurs de l'équipe de France observent ce contraste en jetant un simple regard depuis les fenêtres les plus hautes perchées.
« On sait que c'est un pays en difficulté socialement et économiquement, même si on a n'a pas encore senti de tensions ou autre »
Lester Etien, ailier
La vie de tournée, selon la destination, a cet avantage d'aider à relativiser les fluctuations du salary cap. « On sait que c'est un pays en difficulté socialement et économiquement, même si on a n'a pas encore senti de tensions ou autre, évoquait Lester Etien en conférence de presse. On ne s'y est pas encore intéressé à ça parce que nous ne sommes là que depuis deux jours, mais ce serait bien de s'intéresser un peu à ce qui se passe ici et de repartir un peu plus intelligent. »
Voix douce, regard assorti et sourire délicat, l'ailier Parisien savoure néanmoins son premier séjour sud-américain au-delà de l'opportunité de décrocher une paire de sélections. « C'est un super pays ! De base, je suis footballeur. J'ai joué jusqu'à mes 16 ans chez moi, à Créteil. C'est chouette de venir dans ce pays où ce sport à une place si importante. »
Malgré un penchant pour Boca Junior, il a déjà pu apercevoir à plusieurs reprises, par la vitre du car qui l'emmène à l'entraînement, le Monumental, stade mythique et gigantesque du rival River Plate. « J'espère pouvoir aller y faire un tour », espérait Etien qui devrait être exaucé. L'ambassadeur Romain Nadal n'a donné aucune consigne de prudence aux potentiels explorateurs : « L'Argentine est un pays sûr. Comme partout il peut y avoir des risques d'insécurité, d'agression, de vol. Mais on peut s'y déplacer en prenant les précautions habituelles. »
Alors tant mieux, parce que Jérôme Garcès, membre du staff tricolore, comptait bien aller se balader dans le quartier de La Boca, ce dimanche. Assis face au club-house du San Isidro Club qui prête ses installations aux Français, l'ancien arbitre international prend un bain de soleil. Il en profite pour refaire quelques matches avec Fabien Galthié, assis à sa droite, et Rodrigo Roncero, ex-pilier gauche des Pumas et du Stade Français à l'époque entraîné par le sélectionneur des Bleus. Ce dernier est venu saluer quelques connaissances dans la délégation.
Malgré la décennie écoulée, les souvenirs fusent d'une précision prodigieuse. La minute d'une pénalité, sa raison, le score à ce moment-là... et puis l'hilarité collective quand l'Argentin ressuscite une scène culte vécue à Bayonne en apostrophant l'arbitre retraité : « Tu te souviens ? Le public scandait : « C'est Roncero ! C'est Roncero ! à chaque faute » Garcès se marre, décrit la scène, se rappelle avoir sanctionné Roncero pour le plus grand bonheur de Jean-Dauger qui entonnait en choeur : « On te l'avait dit ! On te l'avait dit. »
L'heure du repas approche. À l'intérieur de la salle de réception, une décoration d'inspiration 100 % british, tables et bancs en bois sont dressés, des murs ornés de maillots et de fanions. La journée et demi de repos complet accordée à l'ensemble de la délégation va démarrer par le traditionnel asado.
William Servat surveille les soixante kilos de viande qui grillent en même temps qu'il apprécie l'endroit : « Quand on voit des lieux de vie comme celui-ci, l'histoire qu'il véhicule, c'est forcément un petit peu inspirant pour nos joueurs. Il les ramène aux écoles de rugby que l'on peut avoir chez nous, avec une histoire authentique de club, une généalogie. On s'attendait déjà à une belle histoire de combat avec ces matches contre l'Argentine. Tout est fait, ici, pour nous montrer et nous rappeler ce que cette nation porte en elle. »
Parisien Névrotique
Posté 01 juillet 2024 - 08:40
Interview de Romain Briatte dans le Midol. Humble, discret, sérieux, ne se prenant pas pour un autre. Un mec en or. 
Champion du Monde
Posté 01 juillet 2024 - 09:45
Interview de Romain Briatte dans le Midol. Humble, discret, sérieux, ne se prenant pas pour un autre. Un mec en or.
Champion du Monde
Posté 02 juillet 2024 - 08:59
NZ-Angleterre (samedi 9h05), Australie-Galles (11h45) et Afrique du Sud-Irlande (17h) en direct sur Canal+
NZ-Angleterre, samedi 9h05
Angleterre : 15 George Furbank, 14 Immanuel Feyi-Waboso, 13 Henry Slade, 12 Ollie Lawrence, 11 Tommy Freeman, 10 Marcus Smith, 9 Alex Mitchell, 8 Ben Earl, 7 Sam Underhill, 6 Chandler Cunningham-South, 5 George Martin, 4 Maro Itoje, 3 Will Stuart, 2 Jamie George ©, 1 Joe Marler
R: 16 Theo Dan, 17 Fin Baxter, 18 Dan Cole, 19 Alex Coles, 20 Tom Curry, 21 Ben Spencer, 22 Fin Smith, 23 Ollie Sleightholm
Champion du Monde
Posté 02 juillet 2024 - 09:35
Ils doivent bien en espérer quelque chose quand meme, c'est pas gagné mais ça se tente.
A minima faire monter la cote.
Mais jouer en EDF, c'est le rêve de tout sportif non ?
"...
Être une heure, une heure seulement
Être une heure, une heure quelque fois
Être une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois
..."
Joueur de Pro D2
Posté 03 juillet 2024 - 08:41
A minima faire monter la cote.
Mais jouer en EDF, c'est le rêve de tout sportif non ?
"...
Être une heure, une heure seulement
Être une heure, une heure quelque fois
Être une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois
..."
Champion d'Europe
Posté 03 juillet 2024 - 18:02
Oscar Jegou a fait une connerie. Pourtant, tout lui souriait. Champion du monde des moins de 20 ans à l'été 2023, le troisième-ligne attaque la saison dans la peau d'un titulaire au Stade Rochelais, profitant de l'absence des internationaux à l'aube du Mondial en France. Mais, un soir de crémaillère, mi-août, juste avant la reprise du Top 14, il consomme de la cocaïne et sera contrôlé positif quelques jours plus tard, à l'issue de la première journée de Top 14 face à Montpellier. Un contrôle révélé le 12 octobre.
Fin juin, juste avant son départ pour l'Argentine avec l'équipe de France, le troisième-ligne de 21 ans a accepté d'évoquer ce moment délicat qui lui a valu trois mois de suspension ramenés à un, puisqu'il a suivi un programme de traitement et fait de la sensibilisation avec la Fédération Française de rugby.
« Une dernière fois, je veux passer à autre chose » précise-t-il d'emblée, ne souhaitant pas que cette « erreur de jeunesse » lui soit inlassablement ressassée. Il sait pourtant qu'elle sera indélébile dans son parcours. « Quand ça m'est tombé dessus, j'ai cru que ma carrière était terminée, se remémore Jegou. Je m'imaginais déjà jouer dans des petits clubs, à bas niveau. Mais rapidement, je me suis ressaisi. J'avais fait une erreur, mais je n'avais pas triché. C'était simplement une connerie de soirée. C'était primordial pour me remettre en question et changer de mentalité. Je me suis remis au travail. Je savais que j'aurais une chance, pas deux. »
Le jeune homme se reconstruit seul, chez lui. Il sort peu, uniquement pour travailler son rugby, à l'écart de La Rochelle avec deux préparateurs physiques. « J'ai eu la chance d'être soutenu par ma famille, ma copine, mes dirigeants (qui n'ont pas résilié son contrat) et mes conseillers », remercie-t-il. Ronan O'Gara, le manager du Stade Rochelais, lui laisse également une porte ouverte. « Il comptait sur moi, les autres membres du staff aussi. C'était important de ne pas avoir été rayé de la liste. J'ai repris confiance en moi, même si je savais que retrouver le groupe pro allait prendre du temps. »
Le 21 janvier, le troisième-ligne rochelais retrouve les terrains, avec les Espoirs, face à Aurillac (38-7). « J'étais stressé, mais ce match s'est très bien passé », sourit-il. Moins d'un mois plus tard, le 17 février, il retrouve le groupe pro pour un déplacement à Lyon (28-17). Remplaçant au coup d'envoi, il entre à la 53e minute de jeu à la place de Yoan Tanga, en l'absence de Grégory Alldritt et Paul Boudehent, réquisitionnés avec les Bleus pour le Tournoi. Jegou profite de cette opportunité et ne la rate pas, puisqu'il enchaîne. D'abord comme remplaçant. Sept fois sur neuf matches en Top 14 (il est hors groupe à Bayonne), avec une titularisation à Castres, entre mi-février et mi-mai. « J'ai essayé d'apporter mon énergie, ça se passait plutôt bien » glisse-t-il. Il n'est en revanche pas de l'aventure en phase finale de Coupe des champions (élimination en quarts de finale face au Leinster).
Mais sa fin de saison prend un nouveau tournant avec la blessure de Paul Boudehent fin avril (déchirure à l'ischio-jambier, saison terminée), puis de Levani Botia (fracture de l'avant-bras, fin de saison), mi-mai. Dès le week-end suivant, Oscar Jegou est titulaire en troisième-ligne aux côtés de Greg Alldritt et Judicaël Cancoriet. Maillot floqué du numéro « 7 » qu'il ne lâchera plus jusqu'à l'élimination en demi-finales du Top 14 face au Stade Toulousain (39-23, 21 juin). Une première phase finale de laquelle il retiendra « l'engouement énorme lors du barrage au stade Mayol de Toulon et la grandeur du Matmut Atlantique de Bordeaux plein à craquer pour les demi-finales », même s'il reconnaît que « la défaite a gâché la fête ».
Jegou a toutefois vite basculé vers de nouveaux objectifs. « J'étais encore en tenue, même pas douché, quand j'ai constaté que Laurent Sempéré (entraîneur de la conquête de l'équipe de France) m'avait appelé. » Le Rochelais s'isole et compose le numéro de l'ancien talonneur du Stade Français. Ce dernier l'informe qu'il est convoqué pour la tournée des Bleus en Argentine. « Malgré la joie de cette première convocation, j'ai vécu deux jours difficiles pour évacuer cette élimination. Mais j'ai rapidement basculé ensuite. » Un passage express à La Rochelle puis direction Marcoussis pour commencer la préparation du premier test face aux Pumas (samedi, 21h). « L'équipe de France, c'est l'objectif ultime, s'enthousiasmait Jegou avant le départ pour l'Amérique du Sud. Il y a beaucoup de cadres au repos, mais j'espère pouvoir montrer ce que je vaux ! »
Ce sera le cas. Le champion du monde des moins de 20 ans va faire le grand saut. Il sera titulaire en troisième ligne avec Judicaël Cancoriet et Jordan Joseph. L'occasion de marcher dans les traces d'un certain Thierry Dusautoir, son idole de jeunesse. « C'est un rêve, mais je ne vais pas me poser de question, assure-t-il. Je ne veux pas juste être appelé. Je veux performer ! J'ai beaucoup travaillé pour en arriver là. »
Membre de la Bourbonnais connection
Posté 04 juillet 2024 - 15:06
A priori aucun jaunard dans les 23 contre l'Argentine (qui compte Delguy et Kremer dans son XV de départ).
Joueur de TOP 14
Posté 04 juillet 2024 - 16:26
A priori aucun jaunard dans les 23 contre l'Argentine (qui compte Delguy et Kremer dans son XV de départ).
Champion d'Europe
Posté 04 juillet 2024 - 17:01
A priori aucun jaunard dans les 23 contre l'Argentine (qui compte Delguy et Kremer dans son XV de départ).
"Equipe blanche
Barré - Attisogbé, Gailleton, Frisch, Etien - (o) Hastoy, (m) Serin - Jegou, Joseph, Cancoriet - Pesenti, Auradou - Colombe, Barlot, Gros
Equipe orange
Jaminet ou Barré - Dubois, Vincent, Daunivucu, Jurand - (o) Segonds, (m) Jauneau - Diallo, Nouchi, Briatte - Tuilagi, Azagoh - Laclayat, Tarrit, Beria
Equipe verte
Jaminet - Hulleu, Favre, Darricarrère, Jurand - (o) Berdeu, (m) Couilloud - Tixeront, Peysson, Nouchi - Vanverberghe, Guillard - Bamba, Baubigny, Taofifenua
Au conditionnel :
blanche : 1er test match contre l'Argentine
orange : match contre l'Uruguay
verte : 2ème test match contre l'Argentine"
Champion d'Europe
Posté 04 juillet 2024 - 18:50
"Equipe blanche
Barré - Attisogbé...
j'avoue, j'ai commencé à lire ce commentaire avec un sourcil levé.
Champion du Monde
Posté 04 juillet 2024 - 19:37
0 members, 1 guests, 0 anonymous users
Community Forum Software by IP.Board
Licence accordée à : Cybervulcans.net
