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JO 2024


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#856 Babé03

Babé03

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Posté 08 août 2024 - 06:20

Ils auraient pu au moins le dire que ça basculait sur France 5, c'est la moindre des choses...

De tout façon France 3 c'est horrible depuis quelques temps ; au niveau régional, ils ne font que te repasser des trucs vus maintes et maintes fois, des coupures pour te montrer des conneries dont personne n'a rien à foutre, etc. Bref, c'est la merde !

 

Que veux-tu, c'est l'été, les marronniers reviennent...


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#857 el landeno

el landeno

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Posté 08 août 2024 - 06:25

Greg Joy raconte sa médaille d'argent aux JO 1976 : « Ce saut, on m'en parle encore tous les jours » Le 31 juillet 1976, à Montréal, le sauteur en hauteur canadien Greg Joy est la dernière chance pour son pays de décrocher une médaille d'or. Il doit se contenter de l'argent mais devient malgré tout une icône nationale.

 

Le Canada demeure à ce jour le seul pays hôte des Jeux Olympiques à ne pas avoir remporté le moindre titre à la maison. En 1976, à Montréal, il récolte cinq médailles d'argent et six de bronze pour une anonyme vingt-septième place au classement final. Le dernier jour, le sauteur en hauteur Greg Joy, 20 ans, échoue à la deuxième place. Sa performance reste toutefois gravée dans l'histoire du sport canadien.

 
 

« Comment avez-vous commencé le saut en hauteur ?
J'ai essayé pas mal de sports, basket, base-ball, hockey... Et puis, un jour, je suis entré dans un gymnase et il y avait une barre et un tapis de saut. J'avais 15 ans et j'ai essayé, juste pour le fun. J'ai commencé par la vieille technique du rouleau ventral mais je n'étais pas très doué. C'était un prof de maths qui s'occupait de l'entraînement et je lui ai dit : "Est-ce que je peux essayer ce truc de flop ?" Debbie Brill, qui était une des plus grandes sauteuses en hauteur de l'histoire du Canada, utilisait cette méthode, elle était de Vancouver comme moi. Le coach m'a dit OK et j'ai tout de suite été assez bon, j'avais des grandes jambes, une bonne détente. C'était amusant et j'ai commencé à battre des records. Alors j'ai continué.

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Ce qui vous amène, cinq ans plus tard, à participer aux Jeux Olympiques à la maison. C'est comme un rêve pour vous ?
Je suis surtout très motivé. Ça peut paraître présomptueux mais j'aborde ces Jeux avec l'idée que je vais gagner. Toute l'année, je me suis concentré sur cet objectif en me disant que c'est une compétition comme une autre avec les mêmes adversaires que d'habitude. Parmi eux, il y a un Américain, Dwight Stones. Il a le record du monde (2,31 m), il gagne presque toujours. Je me suis mis dans la tête que si je le battais, je serais champion olympique. C'est presque devenu une obsession.

En bref
Greg Joy (CAN)
Saut en hauteur
Né le 23 avril 1956
(68 ans. 20 ans lors de Jeux de Montréal 1976)


Podium du saut en hauteur aux Jeux de Montréal 1976 :
1. Wzola (CAN) 2,25 m
2. Joy (CAN) 2,23 m
3. Stones (USA) 2,21 m
 
 

Le concours de la hauteur tombe le dernier jour de ces Jeux. Et le Canada n'a toujours pas remporté la moindre médaille d'or. Cela doit être un poids énorme sur vos épaules ?
Franchement, je n'ai pas trop pensé à ça. En fait, je l'ai pris comme une chance incroyable. J'avais 20 ans, je faisais du saut en hauteur depuis cinq ans et il y avait 70 000 personnes dans le stade qui allaient me pousser. C'était extrêmement motivant. J'ai commencé mon concours très bas, à 1,90 m, parce que je voulais me mettre en confiance. À chaque barre franchie, je me sentais de plus en plus à l'aise, c'était facile, je relâchais la pression, je faisais juste mon job, je sautais comme je l'avais fait des millions de fois.

Face à vous, il y a donc Dwight Stones qui détient le record du monde et part grand favori. Quelles étaient vos relations ?
C'était un personnage, vraiment un bon gars, très amusant, très expansif. On s'est très vite bien entendu. En plus, c'était un sauteur absolument incroyable. On s'était souvent croisé et il m'avait donné des conseils sur ma course d'élan. C'était pendant ma dernière année de lycée.
Grâce à lui, j'avais amélioré mon record de cinq centimètres ! On est devenu amis. Je l'admirais mais il me motivait aussi. Si je voulais devenir champion olympique, le mec à battre, c'était Dwight !

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Dwight Stones, aux JO 1976. (L'Équipe)

Il s'était mis à dos le public canadien à cause de déclarations très polémiques...
Il avait dit des choses terribles, qu'il n'aimait pas les Canadiens français, qu'ils étaient des porcs, ou quelque chose dans le genre. Et que le village olympique était indigne, ce qui, entre nous, était vrai. On était dans des dortoirs d'une quinzaine, ça n'était pas possible. D'ailleurs, je n'y suis allé que deux jours avant mon épreuve. Bref, Dwight était en colère contre tout et il a été vraiment maladroit. La veille, en qualifications, dès qu'il a pénétré dans le stade, il a été sifflé et il l'a pris de plein fouet. Pour la finale, il a voulu se faire pardonner en confectionnant un T-shirt blanc sur lequel était écrit « J'aime les Canadiens français ». Mais à chaque fois qu'il se plaçait pour un essai, il était hué. Il a tout fait pour se mettre de la pression sur les épaules. Et je pense que cela a fini par se retourner contre lui.

« Cet essai, je m'en souviens encore. Je frôle la barre, elle tremble et je la vois tomber quand je me relève du tapis. Je comprends que le rêve est passé »

 
 
 

Le concours va connaître un tournant avec l'apparition de la pluie...
Je détestais sauter sous la pluie mais j'avais prévu cette éventualité. Avant les Jeux, j'étais à l'entraînement à El Paso, au Texas. Il faisait plus de quarante degrés, une chaleur sèche. La veille de mon départ, je me suis dit : "Et s'il pleut à Montréal ? " Alors j'ai pris un tuyau, je l'ai allumé et je l'ai placé devant le ventilateur. J'ai mis la barre à 2,15 mètres, soit à peu près ce qu'il faudrait sauter en qualifications et je l'ai franchie dix fois d'affilée. Comme ça, j'avais en mémoire cette approche dans des conditions humides, j'étais prêt.

Pourtant, vous connaissez une première alerte à 2,18 m, que vous ne passez qu'au troisième essai alors que la pluie s'intensifie...
Jusque-là, c'était un concours de rêve, même si j'avais eu besoin de deux essais pour passer 2,12 m. Mais à 2,18 m, la pression est apparue. Je glissais, je n'étais pas à l'aise. J'avais une liste de dix choses à faire en cas de problème. L'une d'elles était de vérifier mes pointes, parce que plus tôt dans l'année, à Albuquerque (Nouveau-Mexique), une de mes pointes s'était cassée et j'avais été éliminé. Là, je me suis rendu compte que j'avais mis mes pointes sèches, qui sont plus courtes. Mais j'avais besoin des longues parce que j'avais une technique tout en puissance au moment de l'appel. J'ai changé mes chaussures et le stress a disparu.

 

Vous saviez que Stones n'était pas fan non plus de la pluie ?
Ça, c'est un peu une légende. L'année précédente, il avait gagné les Championnats américains sous la pluie. C'est une excuse qu'il s'est trouvée après. En fait, je pense qu'il était juste stressé par l'environnement hostile autour de lui. Dès qu'il se levait, il entendait le stade le siffler, ça montait comme une vague, c'était impressionnant.

Il échoue à 2,23 m et vous n'êtes plus que deux en lice pour l'or avec le Polonais Jacek Wszola. À quoi pensez-vous alors ?
Surtout pas que c'était gagné ! En fait, je me suis tout de suite concentré sur Jacek. C'était entre lui et moi. J'avais au moins assuré une médaille d'argent ce qui était quelque chose de considérable parce que je n'ai jamais été un grand sauteur, juste un très bon sauteur. Mais il restait un palier à franchir. Jacek manque son premier essai à 2,25 m, son premier échec du concours. Ce jour-là, il volait et à chaque fois que je croisais son regard, je voyais qu'il était dans la zone. Là, il m'ouvre la porte, je sais que c'est ma chance et que je n'en aurai pas d'autre. Cet essai, je m'en souviens encore. Je frôle la barre, elle tremble et je la vois tomber quand je me relève du tapis. Je comprends que le rêve est passé. Parce que j'étais épuisé. Ça faisait cinq heures qu'on était dans le stade et j'étais à bout de forces, je n'avais plus de jus.

Vous étiez surpris de voir Wszola à ce niveau ?
Pas du tout. Je ne le connaissais pas aussi bien que Dwight, mais on avait concouru ensemble en 1974 à Varsovie, en 1975 à Montréal et sur d'autres compétitions. Il était toujours avec les meilleurs. Surtout, un mois avant les Jeux, dans un meeting à Londres, il avait eu un problème avec une de ses chaussures Adidas et je lui avais prêté une de mes Puma. Et je ne l'avais jamais vu sauter aussi bien. Là, je me suis dit que ça allait être un client. En fait, je m'étais concentré sur Dwight et j'avais un peu oublié les autres. Le jour de la finale, sur le stade d'échauffement, je discutais avec le sauteur qui avait gagné les sélections américaines. Dwight est passé devant nous et il m'a dit : "C'est ce gars-là qui doit nous inquiéter ! " Je l'ai regardé et je lui ai répondu : "Non ! C'est celui-là", en pointant Jacek du doigt.

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Jacek Wszola, aux JO 1976. (L'Équipe)

Il passe 2,25 m à son deuxième essai et vous décidez de tenter 2,27 m. Vous y croyez encore ?
Je savais au fond de moi que j'avais perdu. Cela aurait été mon record en plein air et j'ai utilisé le peu d'énergie qui me restait. Mes deux tentatives ne sont pas mal mais c'était vraiment du bonus. Et je voulais profiter jusqu'au bout de cette ambiance incroyable.

« Plusieurs semaines après, j'ai eu un retour de bâton. En fait, j'étais dévasté parce que j'avais manqué un titre olympique »

 
 
 

Quels sentiments vous animent après votre dernier échec à 2,27 m ?
Sur le coup, je suis très heureux, pour moi comme pour Jacek. C'est un grand moment, un souvenir fabuleux. Même si je voulais gagner, je me dis que l'argent n'est pas si mal. Un peu plus tard, sur le podium, il m'a fait signe de monter avec lui sur la plus haute marche, mais j'ai refusé. C'était sa place et ce jour-là, c'était mérité. Ensuite, je suis resté sur mon petit nuage quand j'ai appris que j'étais désigné comme porte-drapeau pour la cérémonie de clôture, un moment bouleversant, une immense fierté même si je trouvais ça un peu disproportionné. Je me demandais ce que je faisais là ! J'étais fêté comme un héros national alors que j'avais échoué et ça, j'ai eu du mal à l'accepter. Plusieurs semaines après, j'ai eu un retour de bâton. En fait, j'étais dévasté parce que j'avais manqué un titre olympique et que je savais que cela ne se reproduirait sans doute pas. D'ailleurs, quatre ans plus tard, mon pays a boycotté les Jeux de Moscou...

Vous étiez la dernière chance de médaille d'or pour votre pays et vous avez échoué. On vous a critiqué pour ça ?
Pas une seule fois, jamais. En fait, j'ai eu la chance de concourir le dernier jour dans ce stade qui était vraiment rempli d'amour pour moi. C'était un samedi et tout le pays regardait ce concours. J'ai été au bon endroit au bon moment et pour tous ces gens, ma médaille d'argent valait une médaille d'or. Le pays est vraiment devenu fou. Si je l'avais fait le premier jour des Jeux, on m'aurait oublié...

Près de cinquante ans plus tard, cela reste un moment iconique du sport canadien ?
Ce saut, on m'en parle encore tous les jours. D'autres moments ont marqué notre pays, la série du siècle de hockey entre le Canada et la Russie en 1972, avec un gars qui s'appelait Paul Henderson et qui a marqué le but décisif. Même chose avec Sidney Crosby en finale des Jeux Olympiques de Vancouver face aux Américains. Même si je n'ai pas gagné, mon moment en fait partie. Après les Jeux, ils ont réalisé un clip pour se souvenir avec notre hymne national en fond sonore. Il est passé des milliers de fois à la télévision, au cinéma... Il se termine par mon saut victorieux pour la médaille d'argent, comme si j'étais le symbole de ce que le pays réussissait de mieux.

Le Canada reste le seul pays hôte des Jeux Olympiques à n'avoir remporté aucune médaille d'or. Avec le recul, comment l'expliquez-vous ?
Nous vivions à l'âge des ténèbres. C'était vraiment une question de mentalité. À part certaines individualités, on ne s'attendait pas à gagner, on n'avait pas cette culture de la victoire. Ces Jeux, c'est vraiment l'éveil du Canada en matière de performances de haut niveau. Et puis, c'était une période un peu trouble. Nos nageuses ont été battues par les Allemandes de l'Est et on sait comment elles étaient préparées... »

 
 

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#858 zebdomes

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Posté 08 août 2024 - 06:29

Déclaration de Guillaume Gille après le crash sur les raisons qui le poussent à prendre un temps mort :

" On ne sait jamais, si tu ne prends pas le temps mort, tu peux laisser l'équipe en face, qui n'a pas le temps de s'organiser. En même temps, s'il y a une perte de balle, on te reprochera de ne pas l'avoir pris."

Perte de balle en 5 secondes plus but face à une équipe qui n'a pas le temps de s'organiser. Comment dire...
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#859 ELSAZOAM

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Posté 08 août 2024 - 06:59

Déclaration de Guillaume Gille après le crash sur les raisons qui le poussent à prendre un temps mort :

" On ne sait jamais, si tu ne prends pas le temps mort, tu peux laisser l'équipe en face, qui n'a pas le temps de s'organiser. En même temps, s'il y a une perte de balle, on te reprochera de ne pas l'avoir pris."

Perte de balle en 5 secondes plus but face à une équipe qui n'a pas le temps de s'organiser. Comment dire...

J'ai compris que G. Gille ne sait pas trop quoi dire pour se justifier, il se perd dans ses explications !



#860 l'exil

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Posté 08 août 2024 - 07:02

Juste, les ricains en volley on ne les a pas souvent croisés même en ligue mondiale. Mais jouer des équipes qui nous connaissent et que l'on connaît par coeur, c'est assez fréquent. On verra bien mais quelle équipe !


Ben oui mais mon propos c'était justement Pologne vs USA en finale contre nous. Bref.

#861 el landeno

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Posté 08 août 2024 - 07:26

Entre passion, abnégation et talent, cette équipe de France de volley est en lévitation Poussés par une salle en fusion mercredi soir, les Bleus ont balayé l'Italie, championne du monde, en demi-finales des Jeux. Samedi, ils affronteront la Pologne dans une finale royale, avec l'ambition de remporter un deuxième titre olympique, trois ans après Tokyo.

 
 

Un shot d'adrénaline. Une décharge de bonheur, qui a failli péter le plafond de l'immense Arena Paris-Sud. Et des larmes, aussi. Beaucoup de larmes. Celles d'Earvin Ngapeth, le boss, qui s'effondre au sol et chiale comme un gosse, après avoir cassé une énième fois les doigts du block italien sur la balle de match (3-0), celle qui renvoie ces Bleus en finale olympique.

 
 

Celles de Christine, sa mère, vêtue d'un maillot de son fils bien trop grand. Celles de son père, Éric, ex-grand international qui aurait rêvé de vivre une telle émotion avec l'équipe de France, lors du Mondial 1986, organisé à la maison. Celles d'un public enamouré et surchauffé par la prestation XXL d'une équipe qui avait décidé que l'Italie, une nouvelle fois, devait faire le deuil de ses ambitions olympiques.

La malédiction ? Non, rien à voir. La passion, l'abnégation et le talent d'un groupe de potes, un vrai, qui trois ans jour pour jour après le sacre magique aux Jeux de Tokyo (3-2, face à la Russie) s'est offert un magnifique cadeau d'anniversaire, faisant même rougir les yeux de ses anciens entraîneurs, Laurent Tillie et Arnaud Josserand, reconvertis en consultants télé le temps de la quinzaine. Les affamés, les « dalleux », comme les appelle Barthélémy Chinenyeze, sont de retour. Mais à la maison, cette fois.

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La soif de vaincre de Ngapeth (au centre) et de ses coéquipiers, mercredi soir. (P.Lahalle/L'Equipe)
 
 

« On a été portés par un truc, c'est sûr, mais je ne saurais pas vous dire quoi »

Nicolas Le Goff

 
 
 

« On a été portés par un truc, c'est sûr, mais je ne saurais pas vous dire quoi », glisse le massif central Nicolas Le Goff. Par la grâce, peut-être. Car le souffle qui booste les Bleus depuis le début de la compétition et les premiers pas contre la Serbie (3-2) est devenu une lame de fond qui a renversé l'Allemagne en quarts (3-2) et étouffé la Nazionale championne du monde, mercredi soir (3-0). Une claque monumentale, double revanche jouissive du quart de finale mondial perdu en 2022 (2-3) et de la demi-finale de l'Euro 2023 (0-3).

Une démonstration qui rappelle celle de l'Euro 2019 contre le même adversaire, qui toise souvent le volley français avec dédain, un soir de délire à Nantes, où Stephen Boyer avait claqué neuf aces dans un vacarme assourdissant. « C'est notre meilleur match depuis le quart de finale contre la Pologne aux Jeux de Tokyo (3-2), sourit Antoine Brizard, le passeur titulaire. On a sorti notre truc au meilleur moment. On est restés ensemble, tout le temps. À la fin du match, la communion était telle avec le public qu'on n'avait aucune envie de quitter le parquet. »

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La communion des Bleus avec leurs supporters, mercredi soir. (P. Lahalle/L'Équipe)

Où, pendant une heure vingt, les joueurs du sélectionneur italien Andrea Giani ont livré une master class de volley à la française : service-block-défense-contre-attaque. Injouables.

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Ce retour aux fondamentaux, incarnés par le talent incandescent de Clévenot (17 points), Ngapeth (15 points) ou Grebennikov (11 défenses), avait déjà porté ses fruits fin juin, avec un succès retentissant en Ligue des nations, après deux années de flou.

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Grebennikov réceptionne un ballon sous les yeux de Trévor Clévenot, mercredi soir. (P. Lahalle/L'Équipe)

« Cela a l'air facile comme cela, mais c'est le résultat de nombreuses heures de travail collectif, il ne faut jamais oublier combien tout cela est dur, en fait », raconte le capitaine Benjamin Toniutti, 395e sélection mercredi, et dont les entrées chirurgicales ont, à chaque fois, fait mouche. Comme celles au service de Quentin Jouffroy, ou de Yacine Louati, auteur de l'ace qui a offert le deuxième set.

« Notre force, c'est le groupe », rappelle Ngapeth, qui a longtemps dit « on » plutôt que « je ». Et qui, mercredi soir, sur chaque temps mort lors des challenges vidéo a regroupé ses troupes, ne cessant jamais de parler. « Earvin nous disait de rester ensemble, focus sur l'adversaire, de ne pas céder à l'euphorie. Bref, de jouer avec notre tête », relate Brizard, qui est allé enlacer son habituel coéquipier de Piacenza, Yuri Romano, pour le réconforter.

Ce jeudi matin, pourtant, il va falloir passer à autre chose. Car samedi, à l'heure du déjeuner, une pièce de boucher les attend : la Pologne de l'extraterrestre Wilfredo Leon, en chasse d'une consécration qui lui échappe depuis quarante-huit ans maintenant (Montréal 1976). « On ne viendra pas défendre notre titre, cela voudrait dire qu'on a quelque chose à perdre. C'est idiot, dégaine Le Goff. On est toujours en conquête. » Et en lévitation.

 
 

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#862 Polochon

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Posté 08 août 2024 - 07:34

Le Canada demeure à ce jour le seul pays hôte des Jeux Olympiques à ne pas avoir remporté le moindre titre à la maison. En 1976, à Montréal, il récolte cinq médailles d'argent et six de bronze pour une anonyme vingt-septième place 


Podium du saut en hauteur aux Jeux de Montréal 1976 :
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2. Joy (CAN) 2,23 m
3. Stones (USA) 2,21 m[/size][/font]

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#863 zebdomes

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Posté 08 août 2024 - 08:41

Ben oui mais mon propos c'était justement Pologne vs USA en finale contre nous. Bref.

My mistake, je n'avais pas compris.  :hat:


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#864 tekilapaf

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Posté 08 août 2024 - 09:47

Bon on se fait exploser par la Chine en ping pong.

France : 71000 licenciés
Chine: 17 millions de licenciés

Ailouille...🫣

#865 Bart Simpson

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Posté 08 août 2024 - 10:02

Allez Félix

Dès que le jeu se resserre, les Chinois augmentent leur niveau de.jeu, c'est impressionnant
Y a des points exceptionnels.

Le gamin a 17 ans et fais jeu égal avec le champion olympique

#866 Yosky

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Posté 08 août 2024 - 10:14

JO de Paris 2024 : quels pays s'en sortent le mieux au ratio de médaille par habitant ? https://www.francetv...l#xtor=CS2-765-[autres]-

#867 Bart Simpson

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Posté 08 août 2024 - 10:17

Bravo champion, un match incroyable

Il sauve des balles de matchs en sortant des coups incroyables.

C'est splendide
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#868 Boulard

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Posté 08 août 2024 - 10:17

Une dinguerie ce match
Quel niveau de jeu

#869 Bart Simpson

Bart Simpson

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Posté 08 août 2024 - 10:18

Respect Félix

Sur les 7 sets, 4 se jouent à rien et 3 dans la poche des chinois. Ça ne se joue à rien

#870 Rugby ?

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Posté 08 août 2024 - 10:22

Félix, il faut qu'il aille s'entrainer en Chine. Il aura plus d'adversaires à son niveau. Dans 3 ans il est imprenable.

 

A la rubrique mode, je trouve le maillot chinois superbe.


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