Nouvelle modération obscurantisse
Posté 27 juillet 2024 - 06:08
Alors je suis pas en contact avec qui que ce soit a LA, mais je doute fort qu'ils soient mals ce soir. Les connaissant, ils ont déjà des trucs de fou en tête, et en plus de ça, il faut bien se souvenir que dans leur tête c'est eux les plus fort toujours et tout le temps :-D donc le doute, c'est pas trop une notion qu'ils connaissent ^^
Equipe de France
Posté 27 juillet 2024 - 06:20
Je ne suis pas sûr qu'ils avaient prévu une ouverture hors stade même si je ne doute pas de leur côté grandiose et créatif.J'ai jamais foutu les pieds là bas mais ils pourront sans doute moins miser sur l'utilisation des sites historiques, non...?
Joueur de 1ère série
Posté 27 juillet 2024 - 06:40
Alors je suis pas en contact avec qui que ce soit a LA, mais je doute fort qu'ils soient mals ce soir. Les connaissant, ils ont déjà des trucs de fou en tête, et en plus de ça, il faut bien se souvenir que dans leur tête c'est eux les plus fort toujours et tout le temps :-D donc le doute, c'est pas trop une notion qu'ils connaissent ^^
De fou probablement, ils vont tout de même devoir passé après Philippe Katerine à poil et grimé en schtroumpf Dionysos. 
Le doute non en effet, par contre les yeux ébahis face aux Français ils connaissent bien. Pour avoir côtoyé à plusieurs reprises nos amis américains dans le cadre pro, ils sont à chaque fois surpris de constater ce que nous faisons avec si peu de moyens. A défaut d'argent on a des idées nous, et mon avis que plusieurs doivent le penser encore après cette soirée. 
Champion du Monde
Posté 27 juillet 2024 - 06:54
Ah c'est sur que l'histoire ça va pas être la même. Par contre le glamour et Hollywood je pense ça jouera a fond, de même que la diversité et les différents quartiers de la ville (bien plus divers que même Paris). Donc ce sera sans doute différent, mais je pense pas qu'ils sont inquiet.J'ai jamais foutu les pieds là bas mais ils pourront sans doute moins miser sur l'utilisation des sites historiques, non...?
Joueur du Grand Chelem
Posté 27 juillet 2024 - 06:57
Globalement, pour vous, c'était une réussite cette cérémonie ? (je ne l'ai pas regardée)
En lisant ce Guardian, ce matin, il est clair que leurs journalistes pensent que non : "Peut-être que ce n'était pas seulement la pire cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de tous les temps. Peut-être que ce n'était pas le pire événement en plein air de tous les temps. Peut-être que c'était la pire chose de tous les temps." (tout le reste de l'article est du même acabit).
Equipe de France
Posté 27 juillet 2024 - 07:03
Très franchement, c'était juste magique et beau.
Je pense que la France a révolutionné la cérémonie d'ouverture. Bon courage aux prochains, mais du coup une ouverture de jo dans un stade sera forcément fade.
Très franchement, à part le final (large, à partir du cheval sur la Seine), le reste m'a carrément saoulé... la séquence immensément longue des danseurs et du défilé inclusif de mes deux, c'était d'un louuuuurd, et d'un lonnnnng... une séquence de 5mn ok, mais là c'était à saturation totale et grotesque...
Le son et lumière de la Tour Eiffel est magistral par contre, idem la séquence du Louvre et des Tuileries avec la flamme sur le site de la première montgolfière c'est remarquable aussi (et associé à l'image de la Révolution Française qui plus est)...
Sinon j'ai beaucoup aimé quand Arielle Dombasle à pas chanté !
Nouvelle modération obscurantisse
Posté 27 juillet 2024 - 07:07
Oui c'est ce que je pense aussi, ils feront un truc complètement différent avec Hollywood a fond. Et rien que ça ils ont de quoi faire.Ah c'est sur que l'histoire ça va pas être la même. Par contre le glamour et Hollywood je pense ça jouera a fond, de même que la diversité et les différents quartiers de la ville (bien plus divers que même Paris). Donc ce sera sans doute différent, mais je pense pas qu'ils sont inquiet.
En vrai la cérémonie d'hier était très réussie, mais aussi très few française, impossible a reproduire et même difficile a comparer a quoi que ce soit d'autre. Donc je pense qu'ils feront leur truc, que ce sera au moins aussi grandiose, mais que ce sera clairement pas aussi plein d'histoire et de culture, forcément.
Nouvelle modération obscurantisse
Posté 27 juillet 2024 - 07:26
Oui quelques longueurs mais inhérentes à l'exercice à mon avis. Mais j'ai aussi trouvé que certaines femmes etaient dotées d'un système pileux anormalement développé.Très franchement, à part le final (large, à partir du cheval sur la Seine), le reste m'a carrément saoulé... la séquence immensément longue des danseurs et du défilé inclusif de mes deux, c'était d'un louuuuurd, et d'un lonnnnng... une séquence de 5mn ok, mais là c'était à saturation totale et grotesque...
Le son et lumière de la Tour Eiffel est magistral par contre, idem la séquence du Louvre et des Tuileries avec la flamme sur le site de la première montgolfière c'est remarquable aussi (et associé à l'image de la Révolution Française qui plus est)...
Sinon j'ai beaucoup aimé quand Arielle Dombasle à pas chanté !
Joueur de 1ère série
Posté 27 juillet 2024 - 07:30
Globalement, pour vous, c'était une réussite cette cérémonie ? (je ne l'ai pas regardée)
En lisant ce Guardian, ce matin, il est clair que leurs journalistes pensent que non : "Peut-être que ce n'était pas seulement la pire cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de tous les temps. Peut-être que ce n'était pas le pire événement en plein air de tous les temps. Peut-être que c'était la pire chose de tous les temps." (tout le reste de l'article est du même acabit).
Champion d'Europe
Posté 27 juillet 2024 - 07:37
Paris s'était réveillé vendredi matin le ciel et l'humeur gris, la couleur des cendres des incendies qui avaient tenté de barrer l'accès de la capitale par voies ferrées, un jour de départ en vacances et d'ouverture des JO. Triste prélude anxiogène à un événement que le pays et sa capitale préparent depuis dix ans.
Preuve qu'au sortir d'une séquence électorale bien tendue, la France ne fait toujours pas société, même à l'heure d'accueillir une fête olympique qu'elle attendait depuis cent ans, même quand le président de la République Emmanuel Macron la déclare ouverte sous quelques sifflets, face à une Tour Eiffel qui se muera bientôt en boule à facettes.
Les Jeux ne peuvent donc jamais ignorer les nuages. De toute façon, ils s'étaient tous donné rendez-vous au-dessus de la Seine, un 26 juillet, en plein été. Prince aurait adoré cette Purple rain aux couleurs de Paris 2024 mais ça dénotait quand même un sacré sens de l'impromptu qui nous rendait désolés pour Thomas Jolly, ses 20 000 troupes et ses plus beaux rêves, noyés sous une pluie forcissant au fil d'une soirée qu'ils ont mitonnée depuis deux ans.
Sacrée déveine qui donnait des sueurs aux écrans géants du Trocadéro et un air des Parapluies de Cherbourg aux quais hauts, presque une chorégraphie en soi ceci dit, et incitait les moins téméraires à quitter les lieux bien avant le final pour se mettre au sec. Les spectateurs s'y étaient massés de bonne heure pourtant, patients dans la queue, placides sous la flotte. En haut, il y avait beaucoup de Français, en bas sur les quais pas mal d'étrangers, tous curieux de découvrir cet objet insolite : une cérémonie inédite sur la Seine, sortie du cocon d'un stade. Elle était déjà historique, bien avant d'être la première à ouvrir sous les vannes depuis l'après-midi maussade de Helsinki 1952.
Alors, quitte à faire flic-floc, autant danser sous la pluie ! Les artistes y ont mis toute leur âme, sans rien céder à la météo, à l'image de la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, imperturbable interprète épaule dénudée de la Marseillaise sous le déluge. La Carmagnole a été foutraque et classieuse, un french cancan survitaminé. Les scènes se sont succédé, certaines absolument sublimes, telle cette allégorie collective du travail des artisans et des (re) bâtisseurs de Notre-Dame, cinq ans après l'incendie qui avait mis à bas la Cathédrale, ou le ballet métal Gojira des têtes décapitées à la Conciergerie, au son du « Ah ça ira ! » révolutionnaire.
Dix mois après la cérémonie sépia de la Coupe du monde de rugby, c'était une France flashy, joyeuse et métissée que mettait en lumière cette entrée en matière. Bande-son hétéroclite et moderne, ponts osés entre hier et aujourd'hui, clins d'oeil militants et frondeurs comme cette sortie d'Aya Nakamura émergeant en or de l'Institut de France, siège de l'Académie française, pour rejoindre une Garde républicaine qui biguinait. Un pied de nez assumé à l'intense polémique qui avait agité jusqu'à la classe politique quand le nom de la chanteuse française la plus populaire du moment avait fuité.
On y célébrait l'ouverture aux autres, accueillant l'étranger qu'il ait un « truc en plumes » comme Lady Gaga façon Zizi Jeanmaire, ou pas. On y rendait aussi hommage aux savoir-faire locaux, de l'animation des Minions à la mode, passerelle Debilly, introduite par une Cène blasphématoire et décadente. C'était génial, incroyablement festif, au rythme d'un dancefloor improvisé, talons surcompensés, baskets et déhanchés, habits traditionnels, sur un tapis rouge détrempé. Même les policiers dans les zodiacs en dansaient d'aise, rassurés sans doute par une soirée qui se passait sans que le souci sécuritaire, tellement omniprésent ces derniers mois, ne prenne sa part à la célébration.
Alors, bien sûr, cette volonté de casser la tradition, un passage obligé pour animer une parade sur 6 km, a aussi son revers. Finie certes l'interminable procession des athlètes mais à découper ainsi le show, on brisait parfois la poésie des plus beaux tableaux et le fil narratif de la cérémonie, que maintenait poussivement la vidéo du porteur de flamme masqué, arrivé de Saint-Denis jusqu'au Trocadéro. Les athlètes, eux, n'ont pas semblé en souffrir, au contraire, passagers enthousiastes d'un spectacle dont ils sont les stars ultimes et qu'ils regardent le plus souvent dans les coursives d'un stade. Le fleuve prenait vie devant eux et les quais, les balcons, les ponts d'Arcole et d'ailleurs réchauffés par les volontaires, véritables vigies du feu populaire tels des rescapés de Koh-Lanta, ont salué cette revue, en premier lieu le bateau bleu bien sûr, escorté par la clameur et quelques feux d'artifice tout au long du défilé.
La féerie n'a pas tout emporté, évidemment, notamment pas tous les sifflets au passage d'Israël, ni de... l'Argentine, marquée au fer par les débordements racistes et anti-français de ses footballeurs-chanteurs récemment. Mais l'ambiance est restée joyeusement fiévreuse, enjouée (jusqu'à la dernière embarcation bleue), devant cette nuit d'un jour, cette nuit d'une vie en fait.
Les sportifs y ont pris toute leur part, Brésiliens, Italiens, Néerlandais, Nigérians et consorts échangeant harangues, olas et salsas malgré les k-way et le dilemme à rester au grand air quand celui-ci vous fouette les sangs à la veille de votre entrée en compétition. Trempés, réfrigérés, ils n'ont pas tous (loin de là !) rejoint le Trocadéro ni aperçu le cavalier-mystère, chevauchant les flots sur sa monture mécanique, dans une scène à la magie toute cinématographique.
Ils n'ont pas tous retrouvé en fin de soirée l'icône de France 98, Zinédine Zidane, qu'on attendait depuis l'arrivée de la flamme à Marseille, sa ville, le 8 mai. Ils n'ont pas accompagné la torche et ses (très) haut gradés (Rafael Nadal, Serena Williams, Nadia Comaneci et Carl Lewis) jusqu'à la patrouille de France sportive et ses deux derniers fleurons, Marie-José Pérec et Teddy Riner. Mais même sur le chemin retour, même sur leurs téléphones, même au village olympique à quelques kilomètres de là, même sur les sites excentrés jusqu'à Tahiti, sans doute auront-ils vu le ballon-torche et l'Hymne à l'amour version Céline Dion planer au-dessus des Tuileries. À la dernière note de la star canadienne, l'averse a cessé. Et les larmes sur les joues n'étaient pas de pluie.
Les Jeux ont débuté, la soirée a filé sans heurt, féerique, émouvante, unique et, pour tous même arrosés de tous les seaux, inoubliable. Ce samedi matin, les compétitions prennent le relais, les Bleus ont déjà des podiums en vue. Et dans le ciel de Paris, il y a désormais une flamme.
Champion d'Europe
Posté 27 juillet 2024 - 07:54
Champion du Monde
Posté 27 juillet 2024 - 08:06
Musk va nous concocter une cérémonie vertueuse clôturée par un défilé du KKK sous une pluie de billets verts tandis que la flamme senvolera vers la stratosphère au cul dune fusée
Champion du Monde
Posté 27 juillet 2024 - 08:14
C'était splendide, mais p..... les commentateurs ont masqué toute la partie "musique" du défilé......... et pas moyen de couper le son.
Champion du Monde
Posté 27 juillet 2024 - 08:17
Ou Disney, une arrivée de la flamme dans le carrosse d'une Cendrillon black.
Champion du Monde
Posté 27 juillet 2024 - 08:26
Très franchement, à part le final (large, à partir du cheval sur la Seine), le reste m'a carrément saoulé... la séquence immensément longue des danseurs et du défilé inclusif de mes deux, c'était d'un louuuuurd, et d'un lonnnnng... une séquence de 5mn ok, mais là c'était à saturation totale et grotesque...
Le son et lumière de la Tour Eiffel est magistral par contre, idem la séquence du Louvre et des Tuileries avec la flamme sur le site de la première montgolfière c'est remarquable aussi (et associé à l'image de la Révolution Française qui plus est)...
Sinon j'ai beaucoup aimé quand Arielle Dombasle à pas chanté !
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