458 réponses à ce sujet

[Alex chocolatines]

Non non, c'est une petite allusion qui se voulait vaguement humoristique, mais qui n'a pas sa place ici.

On en reste là 

Si je pourrais écrire en bleu, tu mériterais que je t'en mette une assaisonnée 

[Le Marseillais]

Tu en rêves, hein, d'écrire en bleu 

Avoue le 

[Alex chocolatines]

Tu en rêves, hein, d'écrire en bleu 

Avoue le 

Ouiiiiiii... Comment t'as deviné ? 

[Babé03]

Tu en rêves, hein, d'écrire en bleu 

Avoue le 

 

Il en a rêvé.......

Buckaroo l'a fait...

[Le Marseillais]

 

Il en a rêvé.......

Buckaroo l'a fait...

Je crois que c'est pas tout à fait lui qui l'a fait 

[Alex chocolatines]

 

Il en a rêvé.......

Buckaroo l'a fait...

Non, lui il pisse bleu après un voyage exotique sans avoir emmené de capotes 

[Spadone]

Ben justement comment tu peux demander a des gamins de 20 ans dont le seul talent est de savoir courir avec un ballon ovale d'être plus exemplaire que des députés.
Faut pas oublier que c'est pas des vieux cons comme nous, c'est des petits jeunes, rappelez vous comment vous étiez a 20 ans.
Et ce n est pas parcequ ils gagnent bien leur vie que ça leur met plus de plomb dans la tête au contraire, ils font surement moins d'études que les autres.
N attendons pas plus d eux que des autres.
Et pour les minots normalement il y a les parents et les éducateurs s ils font du sport qui sont sensés corriger le tir et recadrer les choses, mais souvent les parents sont soit très cons, faut voir les bords de terrain, soit absents.
Le jeune sportif n est pas la pour combler tous les manques de la société ou tout dysfonctionne a commencer par l éducation et l instruction.

être vertueux ne demande pas d'intelligence ; juste d'appliquer à soi même des règles

Comment peut on croire qu'un joueur incapable de suivre des règles en public sera capable de suivre sa diét ou de suivre les consignes d'équipe en match ?

[RCV06]

être vertueux ne demande pas d'intelligence ; juste d'appliquer à soi même des règles

Comment peut on croire qu'un joueur incapable de suivre des règles en public sera capable de suivre sa diét ou de suivre les consignes d'équipe en match ?

Ça n a rien a voir, tu n as pas besoin d être un mec parfait si tenté qu il en existe pour être un grand joueur.

[darkminimouf]

J'ai masqué l'ensemble des messages avec des noms d'oiseaux. Merci de rester corrects sinon le sujet fermera.

[ugolin 63]

En tout cas la belle fête de samedi soir face à logre Vanettais a portée ses fruits ce soir!!
On a senti les joueurs concernés, concentrés et surtout très compétents ce soir au Stade Francais !!!
Quils continuent à faire de la sorte ils prennent le bon chemin 😎
Sans rire quils aillent bosser ces trompettes !!!!

[Buckaroo]

J'ai masqué l'ensemble des messages avec des noms d'oiseaux. Merci de rester corrects sinon le sujet fermera.

Quand je pense qu'un modo était impliqué...

Je ne donnerai pas son nom, de peur de me faire censurer, m'enfin, quel exemple il donne, franchement...

[Bad Zé]

Quand je pense qu'un modo était impliqué...
Je ne donnerai pas son nom, de peur de me faire censurer, m'enfin, quel exemple il donne, franchement...

Qu'est-ce que t'es réac...

[el landeno]

Soirées, encadrement, alcool : le nouveau cadre de vie du XV de France a été présenté

 

Prévu à la suite de la tournée cauchemardesque en Argentine, un nouveau cadre de vie a été présenté aux équipes de France. (A. Mounic/L'Équipe)

Prévu à la suite de la tournée cauchemardesque en Argentine l'été dernier, le nouveau cadre de vie des équipes de France prend effet pour la tournée d'automne qui débute.

Maxime Raulin (avec J.-F.P.)publié le 29 octobre 2024 à 11h51mis à jour le 29 octobre 2024 à 12h31

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Alors que l'équipe de France est réunie à Marcoussis depuis dimanche soir pour préparer le premier match de la tournée d'automne face au Japon (le 9, 21h10 au Stade de France), la Fédération Française de Rugby et son sélectionneur Fabien Galthié ont présenté aux Bleus « le projet de performance renforcé pour le rugby français ». Il s'agit notamment du nouveau cadre de vie à respecter pour les internationaux à la suite des dérives survenues cet été. Un document de 29 pages qui propose « 20 actions concrètes et 28 mesures visant à transformer le rugby ». Avec à la clé des sanctions pour ceux qui sortiraient du cadre.

 

 

La genèse

À la suite des soucis extra-sportifs qui ont entaché l'été de l'équipe de France avec les affaires dites « Jaminet » (auteur de propos raciste, il a été suspendu 34 semaines) et « Auradou-Jegou » (mis en examen pour viol avec violence, leur demande de non-lieu n'a toujours pas été jugée) lors de la tournée en Argentine, mais aussi les virées nocturnes lors de la Coupe du monde en France où deux tricolores en sont brièvement venus aux mains, la Fédération Française de Rugby a convoqué des États Généraux, dont la première séance s'est tenue le 29 août dernier.

Toutes les familles du rugby français y étaient représentées : monde amateur, clubs professionnels, syndicats, staff des équipes de France, etc. Il a été convenu « de l'urgence d'agir » et « d'un devoir de vérité sur l'état du rugby français » comme le précise le document de 29 pages, intitulé « un projet de performance pour le rugby » et dans lequel Florian Grill, le président de la FFR, y rappelle en préambule : « Des dérives comportementales sur le plan extra-sportif imposent de nous questionner et de repenser nos modes de fonctionnement et nos moyens d'action. Plus question, sur le sujet de ces dérives, de mettre la poussière sous le tapis ou de se cacher derrière son petit doigt. Il en va de l'avenir de notre sport. »

lire aussiFabien Galthié après l'été chaotique du rugby français : « Comment on redevient des gens normaux ? »

La méthode

Pour mettre au point ce « projet de performance » et surtout le nouveau cadre de vie que devront respecter les 14 équipes de France et toute la filière d'accès au haut niveau, la Fédération Française de Rugby a bûché pendant deux mois. Le président Florian Grill, fraîchement réélu le 19 octobre, et le Bureau Fédéral, avec le monde amateur, mais aussi le directeur Général Jérémie Lecha et le vice-président en charge du haut niveau Jean-Marc Lhermet ont conduit plus de 50 entretiens avec des acteurs du rugby professionnel et de haut niveau en France et à l'international tout au long du mois de septembre.

 

 

On peut citer pêle-mêle comme interlocuteurs : Fabien Pelous (recordman des sélections en Bleus avec 118 capes), Thierry Dusautoir (recordman des capitanats (56)), l'ex sélectionneur Marc Lièvremont (2008 à 2011), l'actuel sélectionneur Fabien Galthié (en poste depuis 2019), l'actuel capitaine Antoine Dupont, Pierre Mignoni (manager de Toulon), Laurent Travers (manager du Racing 92), Didier Lacroix (président du Stade Toulousain), Pierre Venayre (directeur général du Stade Rochelais). Les Fédérations anglaise, sud-africaine, écossaise, galloise, irlandaise et néo-zélandaise ont également été sondées, comme des interlocuteurs hors rugby (NBA, FC Nantes, Fédération française de handball). Les entretiens ont enfin été complétés par une revue documentaire mobilisant des documents issus des fédérations étrangères et des articles universitaires.

lire aussiNouveau cadre de vie de l'équipe de France : de nouvelles missions pour le manager Raphaël Ibañez

Les 20 actions

Elles ont été réparties en trois catégories (prévention, organisation, évaluation et sanctions).

Les mesures préventives : 
- Renforcer les liens entre les joueuses et joueurs des équipes de France et les clubs amateurs engagés dans des actions citoyennes, dans l'esprit de la Fédération à missions.
- Ancrer le rôle d'exemple des joueurs, grâce à des témoignages autour de la responsabilité de porter le maillot bleu.
- Imposer aux équipes de France et à leur encadrement la participation à des ateliers de formation/prévention et en vérifier les acquis.
- Renforcer au sein des APER, centres de formation et clubs, la démarche de prévention autour des addictions et risques entourant l'activité de sportif de haut niveau.
- Mettre en place un programme anonymisé de surveillance de la santé mentale à destination des équipes de France et de leur encadrement.
- Veiller à développer la cohésion d'équipe sans soirées alcoolisées.
- Travailler avec la Ligue Nationale de Rugby et les clubs sur la mise à disponibilité des joueurs du XV de France masculin pour intervenir ponctuellement auprès des équipes de France jeunes.
- Mobiliser des anciens joueurs / joueuses du XV de France comme « parrains » / « marraines » des équipes de France jeunes.
- Mettre en oeuvre un système d'intégration et d'accompagnement par les pairs pour les nouveaux arrivants au sein des équipes de France.
- Préciser le rôle et les missions des staffs des équipes de France, en amont de leur nomination.

lire aussiLe président de la FFR Florian Grill pas favorable à un retour de Melvyn Jaminet au sein du XV de France

Les mesures organisationnelles :
- Interdire aux staffs et aux joueurs et joueuses de l'équipe de France la consommation d'alcool dans certaines circonstances comme les lieux de performance.
- Interdire au sein des équipes nationales l'ensemble des divertissements basés sur la consommation d'alcool.
- Officialiser la responsabilité des managers d'équipe sur le respect du cadre vie.
- Restreindre l'accueil des personnes extérieures à la délégation officielle ou à leur famille aux seules parties communes des sites d'hébergement des équipes de France.
- Organiser les soirées de fin de compétition dans des lieux privatisés qui bénéficieront d'une sécurisation adaptée.
- Permettre aux compagnes/compagnons des membres des équipes de France de venir ponctuellement grâce à une logistique de réservation de chambre adaptée.

lire aussiLes troisièmes mi-temps des Bleus, un problème aggravé par l'individualisation d'un sport « virilisé en permanence »

Les mesures disciplinaires :
- Formaliser une Charte d'engagement pour l'ensemble des membres des équipes de France, à signer a minima une fois par saison.
- Mettre en place un protocole de sanctions et un mécanisme de décisions clairs et transparents pour les membres des équipes de France ne respectant pas les règles définies.
- Indexer les primes sur les comportements individuels et collectifs.
- Établir un règlement intérieur permettant à la Fédération Française de Rugby de pratiquer ponctuellement des tests sur la prise de stupéfiants et la consommation d'alcool.

Chacune des 20 « actions » a été divisée en « sous action » avec à chaque fois un ou plusieurs « objectif(s) cible(s) » où les mots « responsabilisation », « exemplarité » ont une place forte afin d'éviter surtout « les comportements à risque » et « préserver l'image du rugby et de la FFR ».

 

 

[el landeno]

Pédagogie, responsabilité, sanctions : comment les clubs veulent prévenir les débordements Avant le « cadre de vie » du quinze de France, les clubs de Top 14 ont eux aussi mis en place des chartes, que certains ont renforcées pour cette saison. Entre responsabilisation, appels à la mesure et menaces de sanctions.

Le proviseur du collège ou votre copropriété appelle ça un « règlement intérieur », la sécurité routière « le code de la route » et vos parents du « savoir-vivre », le quinze de France a baptisé ça le « nouveau cadre de vie ».

 

 

Une charte de bonne conduite en somme, avec des règles à ne pas transgresser sous peine de sanctions plus ou moins lourdes et dissuasives, pour mieux encadrer les internationaux français et éviter que les événements graves de l'été dernier ne se reproduisent (chronologiquement, Melvyn Jaminet avait tenu des propos à caractère raciste dans une vidéo publiée sur Instagram, puis Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été mis en examen pour « viol avec violence en réunion » - ils le sont toujours aujourd'hui en attente d'un non-lieu).

Parmi les mesures annoncées cette semaine par la FFR, il y a notamment l'interdiction de la consommation d'alcool « dans certaines circonstances comme les lieux de performance ».

lire aussi« Cette charte était nécessaire », considère Fabien Galthié au sujet du nouveau cadre de vie de l'équipe de France

Mais le rugby n'a pas attendu le mois de juillet pour vivre des épisodes dramatiques et des règlements sont déjà en place depuis longtemps dans de nombreux clubs de Top 14, avec des sanctions en cas de manquements. « Ça va de l'avertissement à l'exclusion pure et simple », pour « pari sportif, drogue, alcool, dopage, comportement nuisant à l'image du club », indique-t-on du côté du MHR.

 

 

« La principale différence avec l'équipe de France, c'est que nous pouvons uniquement contrôler les joueurs quand nous sommes en déplacement »

Un manager du Top 14

 

 

 

Avant d'en venir à la punition, il y a la stratégie de la pédagogie, d'autant que les clubs, via leurs équipes de jeunes et leur centre de formation, ont un rôle éducatif important. « Plutôt que de mettre en place un cadre de vie qui nous permettrait de nous dédouaner sous prétexte qu'on a contrôlé des mecs de façon aléatoire, on préfère chercher à élever le niveau de prise de conscience de nos joueurs, expliquait Ugo Mola début septembre, en précisant que des règles sont malgré tout en vigueur au Stade Toulousain. J'ai plus envie de présenter aux joueurs un chimiste qui leur explique ce qu'ils sont susceptibles de prendre ou pas, plutôt que de leur dire : "Le jour où tu prends ça, t'es viré, t'es dehors, ou on ne te paie que la moitié de ta prime d'éthique !" Il faut qu'on arrive à éduquer, à informer. Ce n'est pas qu'en réprimandant ou en punissant qu'on réglera le problème. C'est aussi en informant, en discutant et en partageant. »

 

Ugo Mola, coach du Stade Toulousain. (F. Lancelot/L'Équipe)

Le club champion de France ne veut pas interdire mais responsabiliser, et peut accorder un joker - dans la limite du raisonnable - mais pas deux.

Il y a aussi la pédagogie option Père Fouettard de Pierre Mignoni, qui, en mars, avait recadré ses joueurs par une soufflante sur WhatsApp avant d'éventuelles sanctions plus lourdes : « Reprise lundi matin... Poids et masse grasse lundi 10h... Pour les fumeurs, nettoyage de votre fumoir. Cette pièce sera fermée... L'institution RCT ne peut plus accepter ça. Si vous n'êtes pas content tu (sic) peux changer de club ou m'appeler, je suis disponible. »

« En club, nous avons une charte à respecter, mais la principale différence avec l'équipe de France, c'est que nous pouvons uniquement contrôler les joueurs quand nous sommes en déplacement, estime un manager du Championnat. Le reste du temps, ils sont chez eux et libres d'y faire ce qu'ils veulent ! Alors qu'un joueur en équipe de France est sous la responsabilité de la FFR, à domicile et à l'extérieur. »

lire aussi« Une charte bien acceptée » : après les dérapages de l'été, le XV de France désormais sous surveillance

Voilà pour la théorie, mais en pratique, il arrive que la prévention ne suffise pas et que le règlement soit outrepassé. En décembre, par exemple, une dizaine de joueurs du Stade Français étaient sortis après leur match contre Pau, malgré l'interdit des entraîneurs. La soirée avait ensuite dégénéré, avec un coup porté par Giovanni Habel-Kuffner à un membre du staff de la Section et le troisième-ligne avait été mis à pied puis sanctionné.

« La bière du vestiaire, ce n'est pas juste boire de l'alcool, c'est partager un moment où l'on débriefe le temps qu'on a passé sur le terrain. Ce temps-là passé entre nous, je ne veux pas le tuer

Ugo Mola, manager du Stade Toulousain

 

 

 

Depuis « l'affaire de Mendoza », les encadrements estiment être plus vigilants. À Bayonne, une charte a été signée par tous les joueurs en début de saison. Elle l'aurait été quel que ce soit le contexte, mais elle a aujourd'hui pris plus d'importance et le président Philippe Tayeb rappelle régulièrement que le travail à l'Aviron Bayonnais ne s'arrête pas au match du week-end, que les joueurs sont assimilés au club aussi dans leur vie quotidienne.

 

Philippe Tayeb, président de l'Aviron Bayonnais. (N. Luttiau/L'Équipe)

Vendredi dernier, après la victoire contre Biarritz (33-22), Alexandre Ruiz, entraîneur de Soyaux-Angoulême, a félicité ses joueurs puis leur a lancé, dans une séquence diffusée par Canal +, « on s'entraîne dimanche. Ce soir, vous profitez, mais jusqu'à 2 heures et sans alcool fort ! » Un discours qui fait écho à celui d'Ugo Mola, vu plusieurs fois au milieu de ses joueurs après un match : « Buvez quelques bières, pas d'alcool fort, et on fait gaffe. »

Depuis la tournée en Argentine, Ruiz demande à ses joueurs de faire plus attention et n'est rassuré qu'une fois que son capitaine Gautier Gibouin lui dit que tout va bien et que l'équipe est sur le retour. Pour s'en assurer, reste peut-être la technique « à la Guy Roux » et aller soi-même vérifier dans les bars habituels si les consignes ont été respectées. Mais les joueurs de Top 14 et de Pro D2 sont, par définition, professionnels et surtout des adultes responsables qui ne sont pas censés avoir besoin d'être paternés.

La bière d'après-match reste une tradition bien ancrée dans les vestiaires du rugby, comme dans d'autres sports - « La bière du vestiaire, ce n'est pas juste boire de l'alcool, c'est partager un moment où l'on débriefe le temps qu'on a passé sur le terrain, disait aussi Mola en tout début de saison. Peut-être que la bière est un mauvais accessoire et qu'il faudra en changer, mais ce temps-là passé entre nous, je ne veux pas le tuer. Il est trop important, il ne faut pas le perdre. » Mais tout est une question de mesure.