c'est beau, je vais chialer putain ...

Castres au Pays De La Hcup
#856
Posté 24 mai 2022 - 12:53
#857
Posté 10 juin 2022 - 08:32
voulu laisser gagner au Michelin ! Et c est ça qui fait la différence!
#858
Posté 10 juin 2022 - 08:38
Arrête stp ou il va nous pondre un classement des équipes qui doivent dire merci au CO.Est ce que CAT a pensé à nous dire merci ? Si le CO finit premier c est grâce à nous puisque c est la seule équipe qu on a bien
voulu laisser gagner au Michelin ! Et c est ça qui fait la différence!
- Le vieux Tullois aime ceci
#859
Posté 10 juin 2022 - 10:53
Est ce que CAT a pensé à nous dire merci ? Si le CO finit premier c est grâce à nous puisque c est la seule équipe qu on a bien
voulu laisser gagner au Michelin ! Et c est ça qui fait la différence!
On peut même considérer quon sest sacrifié !!!
#860
Posté 10 juin 2022 - 11:28
Arrête stp ou il va nous pondre un classement des équipes qui doivent dire merci au CO.
Grenoble?
#861
Posté 10 juin 2022 - 13:16
Arrête stp ou il va nous pondre un classement des équipes qui doivent dire merci au CO.
L'ensemble des équipes qui jouent la Coupe D'Europe ?
- zeguest aime ceci
#862
Posté 13 juin 2022 - 17:53
Est ce que CAT a pensé à nous dire merci ? Si le CO finit premier c est grâce à nous puisque c est la seule équipe qu on a bien
voulu laisser gagner au Michelin ! Et c est ça qui fait la différence!
Cette défaite fait doublement mal au ulc car elle nous empêche d’être dans les 6 et comble du malheur, envoie le CO en tête du Top 14 comme tu le dis si bien.
#863
Posté 16 juin 2022 - 06:10
« Mon père, il a 78 ans, et il est manager général de Mielan-Mirande (Gers), un club de Fédérale 2. Il s'occupe de tout, même du recrutement... Le samedi, il va voir les cadets et les juniors, et le dimanche, l'équipe 2, puis la 1. Moi, à 78 ans, je me vois bien comme lui, à moins que je ne sois complètement écoeuré par le rugby. »
C'est marrant, mais après quelques heures passées au contact de Pierre-Henry Broncan, on est prêt à parier que cela n'arrivera jamais. L'entraîneur de Castres est un dingue de rugby. Il ne pense qu'à ça, tout le temps, et à n'importe quelle période de l'année. Il suffit de le regarder, au milieu de ses troupes. « Il y a du plaisir, tous les jours, tout le temps. On parle de pression mais je ne changerai jamais. Je suis bien ici », dit-il.
Ici ou ailleurs, à une seule condition : qu'il y ait un bout de terrain avec des poteaux à proximité. À 48 ans, l'ancien demi de mêlée a évidemment un paquet d'anecdotes. Et c'est un bon parleur. En quelques secondes, vous êtes embarqué par le rythme de ses histoires : « Je n'aime pas les vacances. Il faut un terrain. Une année, on est partis en dessous de Barcelone, et le deal, c'était une semaine sans téléphone. Au retour, on rentre en bagnole, on passe par Perpignan, et devant le stade Aimé-Giral, l'éclairage était allumé. Je demande à ma femme son portable, elle me le donne. Je regarde sur Internet, et je vois qu'il y a un match amical entre Toulouse et Perpignan. Je lui dis : "S'il te plaît, on y va..." Elle refuse. Je continue de regarder sur Internet, et là je vois qu'à Narbonne il y a un autre match entre Bayonne et Montpellier. Je l'ai suppliée. Elle a cédé. Elle est allée manger au Quick avec les gosses, et j'ai pu aller voir le match. » Il sourit. Il n'y a pas de petite victoire.

« Je passe tous mes dimanches sur un terrain quand on joue le samedi, raconte-t-il encore. À cause des enfants, je vis à Colomiers, mais stratégiquement, c'est une super place. Donc je vais voir un match amateur ou de jeunes. Je garde contact avec ce rugby. Et puis il y a toujours des gosses qui sont passés au travers. Et après, quand j'ai un moment de libre, j'ai un logiciel qui me permet de voir les matches du monde entier, notamment les Championnats de seconde zone. C'est comme ça que j'ai repéré Nick Champion De Crespigny, qui évoluait dans le Championnat universitaire australien... » Pour la saison prochaine, Castres a engagé un joueur de Nationale (Aubenas), et un autre de Fédérale 1 (Auch). « Il n'y en a pas 25 000 des comme ça qui passent au travers, mais il y en a », reconnaît-il.
Broncan a l'oeil, et des bonnes antennes, mais il n'y a pas que ça. Aujourd'hui, il est un technicien reconnu et respecté. Même s'il a bénéficié de quelques circonstances favorables, il est parvenu à hisser son équipe au sommet de la saison régulière, synonyme de qualification directe en demi-finales. Mais pourquoi aucun président de Top 14 ne lui a confié les rênes de son équipe plus tôt ?
La question l'amuse, même s'il rappelle qu'il a déjà entraîné dans l'élite, en 2007, à Auch où il avait pris la succession de son père, Henry, parti s'occuper d'Agen : « C'était trop tôt. J'arrivais de Blagnac (Fédérale 1) où j'ai perdu trois matches dans la saison... À Auch, j'en ai gagné trois ! » Oui d'accord, mais pourquoi ? « Je ne sais pas. Peut-être parce que je n'ai jamais été convoqué pour être consultant, ce sont les mêmes que t'as. Soit t'es sur les plateaux de télé, soit tu es à la tête des équipes. »
« J'ai eu une enfance difficile. J'ai perdu, très jeune, ma mère et ma soeur dans deux accidents de voiture. Quand j'ai perdu ma soeur, j'ai vu ce qu'était un club famille, un club formateur, mon club de Lombez Samatan »
Pierre-Henry Broncan, entraîneur principal du CO
Au fil de la conversation, on apprend aussi qu'il n'a jamais eu d'agent. « Même quand je suis parti à Bath (2018-2020), j'ai fait ça tout seul. J'en prendrai peut-être un jour. » Broncan a donc la tête et l'histoire du parfait revanchard. « Non, appuie-t-il, je ne suis pas revanchard. Le rugby, c'est mon histoire, je le vis pleinement. J'ai eu une enfance difficile. J'ai perdu, très jeune, ma mère et ma soeur dans deux accidents de voiture. Quand j'ai perdu ma soeur, j'ai vu ce qu'était un club famille, un club formateur, mon club de Lombez Samatan (Gers). Il n'y a pas de revanche. Et par le passé, j'ai connu des épopées avec d'autres équipes, d'un niveau plus faible. C'était autant de joie... »
Entraîneur, il a connu la montée en Pro D2 avec Blagnac en 2007, avec Colomiers en 2012, et le titre de champion de France des comités de moins de 26 ans avec la sélection Armagnac-Bigorre. « Je n'ai pas de rêve, assure-t-il. Je suis pragmatique, je veux gagner, ici, ou ailleurs. Et que tu sois au Stade de France, ou à côté sur une pelouse de Saint-Denis à jouer une finale de Championnat de France, c'est pareil. Quand je prends une équipe, je suis ambitieux. Je n'aime pas le rugby loisir, je n'aime pas le 7, le toucher. Mon rugby, c'est le rugby à 15, mais pas le rugby des matches amicaux, le rugby de compétition... »
« Ça ne me dérange pas de débattre mais le joueur qui arrive, je veux qu'il ait des arguments. Ce n'est pas le café du commerce »
Pierre-Henry Broncan, entraîneur principal du CO
Un rugby de convictions aussi. À son arrivée, les joueurs avaient des doutes, évidemment, il n'avait pas vraiment de références. Il fallait les rassurer et vite. Son premier match, le 2 janvier 2021, il le dirige et le gagne à Lyon (14-15). « Il en faut des convictions, et j'en ai, et c'est non négociable, avoue-t-il. La communication sur le terrain, c'est non négociable. Comme notre système offensif et défensif. Ça me convient et je ne veux pas qu'on change. Peut-être que ça pourra évoluer mais là on n'en est pas capables. On va rester comme ça, dans la structure du jeu. De toute façon, on n'invente rien, je veux un rugby qui gagne, capable de s'adapter à l'adversaire, à la météo et à l'arbitrage. »

Mais l'homme n'est pas réfractaire au débat. À Castres, Il a instauré trois groupes : un pour la conquête, un pour la pression attaque, un dernier pour la pression défense. « Chaque groupe se réunit le lundi matin et ensuite, à 12 h 15, je vois les leaders, et les entraîneurs qui dirigent ces groupes. À partir de là, on définit la stratégie sur l'adversaire, décrypte-t-il. On parle aussi de la semaine, de savoir si on part au vert ou pas. Ça discute et ça ne me dérange pas de débattre mais le joueur qui arrive, je veux qu'il ait des arguments. Ce n'est pas le café du commerce. J'ai appris ça en Angleterre. Quand je leur disais, il faut jouer là, sur telles zones, entre tels joueurs, les mecs me disaient : "OK, mais prouve-nous...'' Ça peut m'arriver d'être convaincu. Dans ce groupe, il y a pas mal de joueurs qui deviendront entraîneurs, qui possèdent la fibre, la connaissance et la curiosité du jeu, c'est intéressant. Il y a de la vie. »
De la vie, et de l'espoir, celui d'atteindre la finale du Championnat. Il faudra battre Toulouse. Pierre-Henry Broncan et ses hommes sont prêts pour demain soir, même si le technicien l'avoue : « Il n'y a qu'une journée où j'ai envie de tout faire sauf entraîneur de rugby, c'est le jour du match. Je serais content d'être journaliste ou barman... »
- exilé-sud-ouest, jm12, xdderf63 et 2 autres aiment ceci
#864
Posté 05 juillet 2022 - 16:20
TOP 14 - Après onze saisons en France sous les couleurs du CO, Rory Kockott a pris sa retraite en cette fin de saison 2021/2022. Souvent adoubé, parfois détesté, le demi de mêlée international français aura marqué la dernière décennie. Retour sur une carrière riche, avec notamment deux boucliers de Brennus dans l’armoire à trophées.
C’est l’histoire d’un mec débarqué dans le Tarn en 2011 sur la pointe des pieds, s’apprêtant à marquer le Top 14 durant pas moins de onze saisons. Nous sommes à l’été 2011, le CO vient de voir partir Sébastien Tillous-Borde à Toulon. Thierry Lacrampe, recruté au poste de demi de mêlée pour compenser ce départ, se blesse, ce qui pousse les dirigeants castrais à chercher un joker médical. Leur dévolu est jeté sur un joueur des Lions de Johannesburg, nommé Rory Kockott. L’histoire était en marche.
En quelques semaines, le nouveau numéro neuf met tout le monde d’accord et s’installe dans le quinze de départ tarnais. Dès sa première saison, il dispute 27 rencontres de championnat, dont 15 en tant que titulaire. Kockott n’est alors "qu’un" bon joueur de Top 14, mais va changer de dimension la saison suivante.
1er juin 2013, le jour de gloire
La saison 2012/2013 est celle de la révélation. Le CO sort d’une demi-finale perdue face à Toulouse et compte bien retrouver la phase finale dès la saison suivante. Pour cela, le staff castrais, dirigé par Laurent Travers et Laurent Labit peut compter sur son demi de mêlée sud-africain pour arriver à ses fins.
Kockott est irrésistible, mettant à mal n’importe quelle défense qu’il croise. Titulaire indiscutable, il disputera cette fois 28 matchs, dont 24 en tant que titulaire. Mieux il franchira la ligne à 8 reprises. Un statut qui a changé, et qu’il va démontrer lors de l’aventure castraise jusqu’au au bouclier de Brennus. Après deux magnifiques victoires face à Montpellier et Clermont, le CO se rend au Stade de France pour y affronter l’ogre toulonnais.
Loin d’être favoris, les Tarnais doivent réaliser le match parfait pour s’imposer. Et ça Rory Kockott l’a bien compris. Le meneur de jeu bleu et blanc gagne son duel à distance face à Frédéric Michalak en jouant parfois avec la règle. Juste avant la pause, en filou, il trompe toute la défense varoise d’une feinte de passe d’école pour terminer sa course entre les poteaux. Une action qui prouvera une chose, Kockott est un joueur à part. Le CO soulève ce soir-là le cinquième Brennus de son histoire et le demi de mêlée est élu meilleur joueur du championnat sur la saison 2012/2013.
Une image parfois décriée
Certains l’adorent, d’autres le détestent. Une chose est certaine, Rory Kockott ne laisse personne indifférent. Un caractère bien trempé et des gestes parfois à la limite, qui peuvent être vus comme agaçants. En bon vieux demi de mêlée, le Sud-Africain n’aura jamais cesser de faire déjouer ses adversaires, tout en les crucifiant au moment propice, la gonfle entre ses mains.
Un évènement n’aura aidé en rien à redorer l’image parfois écorchée de l’ancien joueur des Sharks. Lors de la saison 2013/2014, le Castrais signe un pré-contrat avec le Rugby Club Toulonnais. Alors que le RCT pensait avoir réalisé une signature d’envergure, le CO rachète finalement ce pré-contrat quelques semaines plus tard. Au final, Rory Kockott restera dans le Tarn et ne le quittera plus. Bon nombre d’amateurs de ballon ovale se souviennent de l’accueil électrique du public de Mayol au demi de mêlée castrais après cette "affaire".
2018 : grands joueurs, grands matchs
Les années passent et Rory Kockott est encore là, au plus haut niveau. Après avoir découvert le quinze de départ entre 2014 et 2015 (11 sélections au total), le Castrais est toujours le chouchou du stade Pierre-Fabre mais surtout dans les premières positions du championnat avec son club.
Avec encore 2013 en tête, le CO est encore une fois qualifié pour la phase finale de Top 14, avec le statut d’outsider qu’il aime tant. Toulouse en barrage, le Racing 92 en demi-finale puis Montpellier en finale. En 2018, Rory Kockott, encore une fois exceptionnel, soulève son deuxième bouclier de Brennus et entre définitivement dans la légende.
Quelques mois après, Christophe Urios ironisera sur cette finale, durant laquelle le meneur de jeu montpelliérain Ruan Pienaar, était complètement passé à côté. "On avait missionné quelqu’un pour lui crier dans les oreilles, avait avoué le coach tarnais de l’époque, sourire aux lèvres. Force est de constater que cela avait pas mal fonctionné." On vous laissera le soin de deviner à qui pensait l’actuel homme fort de l’UBB…
Une fin d’aventure en dents de scie
Et oui, après onze saisons à arpenter les pelouses du Top 14, Rory Kockott raccroche les crampons. Un fin de parcours sur le terrain qui ne s’est pas terminée de la meilleure des manières. Passé numéro trois dans la hiérarchie des demis de mêlée au CO, l’international français a assisté depuis les tribunes à la fin de saison tarnaise, terminée au Stade de France face à Montpellier. Pas la meilleure fin, mais le demi de mêlée aura su rester professionnel pour apporter toute son expérience au groupe bleu et blanc, rajeuni depuis quelques saisons.
C’est donc après 238 matchs de Top 14 et 42 de Coupes d’Europe que le Sud-Africain va passer de l’autre côté de la barrière. Cela a été officialisé il y a quelques jours, Kockott va devenir l’entraîneur de la défense du CO à partir de la saison prochaine. Les arbitres de notre cher championnat n’ont plus qu’à espérer une chose, c’est qu’il ne soit pas aussi bavard en bord de pelouse que ce qu’il nous a tous habitués.
- Lourugby aime ceci
#865
Posté 05 juillet 2022 - 16:22
bon, on ferme ?
#866
Posté 05 juillet 2022 - 16:31
Qu'on nous les brise pas avec la poulette ! le mec a fait chier tout le monde au CO, il a jamais rien branlé dans le XV de France.... Meme en sélection le Castrais fait impasse... Escroc !
#867
Posté 08 juillet 2022 - 14:51
Leone Nakarawa vient de s'engager pour une saison : Transferts - Castres annonce l'arrivée de Leone Nakarawa pour la saison prochaine - Transferts 2021 - Rugby - Rugbyrama
#868
Posté 08 juillet 2022 - 15:12
Leone Nakarawa vient de s'engager pour une saison : Transferts - Castres annonce l'arrivée de Leone Nakarawa pour la saison prochaine - Transferts 2021 - Rugby - Rugbyrama
Encore un jiff au CO ! ça c'est un club " terroir " !
#869
Posté 09 juillet 2022 - 11:49
Encore un jiff au CO ! ça c'est un club " terroir " !
En même temps les mecs du terroir vous , vous acharnez à les leur piquer sans vergogne , n 'est ce pas !
La liste est plutôt longue...ah , pas cette année, c 'est rare !
- Huile Dulin aime ceci
#870
Posté 09 juillet 2022 - 15:02
En même temps les mecs du terroir vous , vous acharnez à les leur piquer sans vergogne , n 'est ce pas !
La liste est plutôt longue...ah , pas cette année, c 'est rare !
C'est étonnant cette migration de joueurs vers la banlieue Castraise ....
Doit bien y avoir quelque chose
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