141 réponses à ce sujet

[Gourine63]

Erreur

Ce qui correspond assez bien au sujet cependant.

[Toorop]

pas d'essai sur ballon porté héhé
Et deux jolies réalisations dont surtout le 2éme de Fall via Plumer / Raka / Hamadauoi
 
Oui, ça fait peu   

Le 2e est très beau. Toujours sympa de marquer un essai en première main, avec Plummer à la manuvre. Cela dit, on en a vu l'an dernier aussi avec Urda qui était capable de bien s'engager dans la ligne.
Ce que j'aimerais voir maintenant, c'est plus de continuité et un jeu plus abouti derrière après plusieurs temps de jeu

[Silhouette]

Regarde le tu vas voir un superbe match.
Attention les boks ne sont plus vraiment dans un jeu pré paramétré.

Je pense voir un peu ce que tu veux dire, mais quand meme quand tu les vois jouer et s'organiser, c'est extremement prepare, toutes les cellules sont prevues a l'avance sur ~ 2-3 temps de jeu quand ils ont le ballon (c'est comme ca qu'ils arrivent a ne pas s'epuiser en courant partout). Ils sont aussi assez exceptionnels dans leur prise de decision, ou ils arrivent quasi toujours a anticiper ce que le joueur a cote va faire, et ce qu'il faut faire en fonction du temps, du score, de l'endroit sur le terrain, etc. Ca c'est enormement de travail collectif et au tableau noir. Mais oui ils sont plus dans le casse brique comme ils l'ont ete a un moment c'est clair.

[Alligator427]

C'est ça. Ils savent aussi jouer dans le désordre. Ça devient très complet.

[Toorop]

Tiens, un manager qui parle un peu de jeu et de stratégie

Miniature(s) jointe(s)

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[pims]

Quelqu'un l'a en intégralité svp ?

https://www.rugbyram...it-12930483.php

[RCV06]

Quelqu'un l'a en intégralité svp ?

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Technique - "Les changements de règle ont remis l'attaque en position dominante" : la chronique de Laurent Labit

Chroniqueur Midi Olympique pour cette saison de Top 14 2024-2025, Laurent Labit analyse comment les nouvelles règles ont nettement favorisé l'attaque, et plus particulièrement les lancements de jeu après touche ou mêlée.

Je voudrais mettre un focus, cette semaine, sur les lancements de jeu après conquête directe, à savoir la touche et la mêlée. Ils sont redevenus des séquences essentielles qui débouchent sur de nombreux essais, parce qu’ils constituent un des rares moments où l’attaque peut imposer sa loi. Ce n’est pas un hasard : les divers changements de règles (ou les applications strictes de règles déjà existantes) ont remis les attaques en position dominante sur ces lancements. Comment ? En redonnant du temps et de l’espace aux attaquants, ce qui leur permet de manœuvrer avec beaucoup de vitesse et peut mettre les défenseurs sur leurs talons, donc à réaction et en retard.

C’était une volonté de World Rugby qui souhaite promouvoir un rugby spectaculaire, offensif, face à des défenses qui s’étaient renforcées et qui, un temps, avaient pris le dessus. Toutes ces règles portent aujourd’hui leurs fruits et ont fait que toutes les équipes, même les mieux organisées en défense, prennent désormais beaucoup de points.
Toulon s’est (aussi) sauvé grâce au 50:22

On parle d’abord des modifications de la règle sur mêlée. Désormais, les numéros 9 défensifs ne peuvent plus suivre l’introduction et mettre la pression sur le lancement adverse. Cela permet, par exemple, au demi de mêlée attaquant de venir se placer directement dans la ligne et de prendre la position d’ouvreur, pour apporter un surnombre (+1). Sans pression, le numéro 8 peut alors lui transmettre le ballon dès qu’il lui arrive dans les pieds, à l’arrière de la mêlée. Cette situation a inspiré le lancement des Montalbanais au Stade français, la semaine dernière, pour l’essai en bout de ligne de Vici. Il est initié par un positionnement décalé du demi de mêlée Powell, après une mêlée offensive.

Autre sujet réglementaire qui favorise l’attaque, le 50:22, qui amène beaucoup de situations d’essais parce qu’il oblige la défense à faire un choix : soit elle garde un premier rideau fort mais elle s’expose dans le champ profond ; soit elle place un joueur supplémentaire dans le fond du terrain, pour se sécuriser, mais son premier rideau perd alors un défenseur. Ce dernier choix encourage les équipes attaquantes à lancer le jeu depuis leur camp, avec des surnombres qui peuvent être intéressants à exploiter. C’est exactement ce dont Toulon a très bien profité, sur l’essai de Gaël Dréan, consécutif à un lancement depuis son camp où le CO avait choisi de renforcer son champ profond, ne laissant que trois défenseurs serrés pour gérer la ligne d’avantage. Le CO était donc friable sur les extérieurs, ce que le lancement du RCT après mêlée a parfaitement exploité.
Pau, un lancement "à la Leinster"

Enfin, il y a aussi la réglementation sur touche qui ouvre des perspectives de lancements de jeu efficaces, en plaçant l’attaque en situation dominante. On ne parle pas ici d’une règle modifiée mais plutôt d’une meilleure application de la règle : les arbitres ont pour consignes de surveiller de près le maintien à 10 mètres des deux lignes arrières, tant que la touche n’est pas consommée. En clair, entre ces deux lignes qui se font face, il y a désormais un écart minimum de 20 mètres au moment du lancement de jeu, parfois jusqu’à 35 m sur les extérieurs, avec le jeu de la profondeur des attaquants. C’est un espace énorme offert à l’attaque, qui aura tout le temps d’adapter son lancement en fonction des choix de la défense. Parce qu’elle est moins agressée, elle travaillera aussi avec beaucoup de vitesse, ce qui peut mettre la défense en grande difficulté.

De ces avantages, Clermont et Pau, par exemple, ont su tirer un excellent profit ce week-end avec des essais de Fall (Clermont) et Grandidier (Pau). Dans le cas des Béarnais, c’est un lancement "à la Leinster", un mouvement classique des joueurs de Dublin qui a permis la superbe réalisation de l’ancien joueur de France 7 : une touche à 6, qui permet de détacher un avant dans la ligne d'attaque. Il sera utiliser en leurre ou en porteur de balle, pour gagner la première collision, mais quoiqu'il arrive, il va libérer un trois-quarts qui ne sera pas utilisé dans ce rôle. Et ensuite, deux courses en leurre et deux jeux dans le dos, dont le second avec l'ailier côté fermé qui arrive à pleine vitesse. Les défenseurs, s'ils ne se retrouvent pas éliminés, marquent a minima un temps d'arrêt et prennent un retard qu'ils ne peuvent plus combler.
Quelles parades pour les défenses ?

Tous ces avantages réglementaires donnés à l’attaque trouvent donc une concrétisation très claire sur le nombre d’essais et de points inscrits. Les équipes ont réfléchi, travaillé pour s’y adapter et en tirer profit. Pour s’en sortir, les défenses n’ont pas beaucoup de parades. La tendance générale est de presser très fort, une défense presque kamikaze comme a pu l’utiliser l’Afrique du Sud lors de son premier test-match face aux All Blacks, mais vous risquez alors de vous faire prendre dans votre dos par une passe au pied, par exemple (ce qui était justement arrivé aux Springboks). La rush défense, tout le monde l’utilise aujourd’hui, en se disant que ces lancements offensifs nécessitent beaucoup de vitesse et de précision et qu’en imposant une très forte pression, les attaquants vont commettre une faute technique. Cela arrive souvent, car les joueurs à ce niveau ne sont pas tous aussi précis techniquement qu’on pourrait le penser. Mais quand vous tombez sur un grand joueur, il trouve la parade.

L’autre possibilité est de brouiller les cartes. En défense, toutes les équipes cherchent à envoyer une image, quelques faux-indices et quand le jeu se lance, elles changent l’image : elles décalent tous les joueurs de la ligne de deux mètres vers l’extérieur, par exemple. Cela peut créer un effet de surprise, au-delà de l’objectif de ramener l’attaque vers la source, là où il y a une grosse densité de défenseurs. Mais encore une fois, les grands joueurs peuvent trouver la parade. Et il n’y a pas de solution miracle...