Posté aujourd'hui, 18:31
On avait quitté des Clermontois tout sourire sur le parking du GGL Stadium de Montpellier samedi dernier. Et pour cause : non seulement ils venaient de décrocher une bien belle cinquième place, mais ils venaient surtout de livrer leur match référence. Ce dernier tombait à pic : après avoir soufflé le chaud et le froid de semaine en semaine et même de mi-temps en mi-temps (remember la victoire en deux temps face au Stade français il y a quelques semaines), les Auvergnats avaient enfin livré une prestation complète. De quoi augurer le meilleur au moment de défier un Aviron bayonnais qui semblait boxer dans la même catégorie queux au vu de leurs confrontations de la saison régulière (victoire 26-10 puis défaite 31-18 à Jean-Dauger).
Sauf quune fois encore, les Clermontois nous ont fait le coup de la panne. Non pas quils aient manqué dengagement ou même baissé les bras. Mais honnêtement, il faut reconnaître quils nétaient lombre de ce quils ont été six jours plus tôt à Montpellier, où leurs avants dominateurs avaient facilité le travail de la charnière Jauneau Urdapilleta et assuré suffisamment de possession pour que les Auvergnats tiennet le ballon et multiplient les séquences. Ce fameux ballon, les Clermontois ne lont jamais tenu. Avec moins de 33 % de possession, on serait même tenté de dire quils ne lont que très peu vu. La faute à une touche bousculée par lalignement adverse et les conditions climatiques, ainsi quà dinnombrables fautes de main ou pénalités (15 pénalités au total, mais surtout 8 de plus que leurs adversaires) qui ont trop souvent profité à des Bayonnais qui nen demandaient pas tant. On pense ainsi à len-avant de Giorgi Akhaladze dès la 6ème minute, à ces touches perdues en première mi-temps, à Léon Darricarrère qui se faisait coffrer au milieu du terrain par Bruni, Segonds et ce diable de Bosch, à cette montée suicidaire de Bautista Delguy qui ouvrit lespace à Mateo Carreras, ou encore cette faute de Killian Tixeront à la 22ème minute qui permit à Guillaume Rouet de jouer la pénalité rapidement et de mettre le feu dans la défense clermontoise.
Pas le match que lon voulait faire
Autant de possessions rendues aux adversaires qui ont condamné les hommes de Christophe Urios a plaquer, plaquer et encore plaquer. Pas un hasard sils ont terminé la rencontre avec trois fois plus de plaquages effectués que leurs adversaires (41 contre 130). À lissue de la rencontre, Urios ne pouvait nier lévidence : "Même si les conditions étaient mauvaises, je nai pas en mémoire une situation où il y a deux ou trois temps de jeu, alors que cela fait partie de notre fonds de commerce. On na pas su le faire parce que les conditions nétaient pas simples, et quil y a nos erreurs aussi. Aujourdhui, le meilleur a gagné."
Et le manager sait mieux que personne que le succès ne tient quà un fil : "Jai de lamertume parce que ce nest pas le match quon voulait faire. Ce nest pas le niveau que lon avait ces derniers temps. Cest ça qui me fait ch ce soir. Quand tu joues des quarts de finale, tu ne sais pas de quoi demain sera fait. Là, tu es à trois matchs de gagner un Brennus. Là, tu y es. Demain, tu ne sais pas si tu y seras."
Les Clermontois pourront se consoler en se disant quils sont toutefois sur la bonne voie. Et il y a fort à parier quils feront encore mieux lannée prochaine sils arrêtent de nous faire ces terribles coups de la panne
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C'est pas le match qu on voulait faire... 😁
Mais il voulait faire quoi comme match le coach ? J aimerai bien qu il m explique !
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