Éviter lAustralie comme second de poule serait de bon aloi,
Ce qui serait de bon aloi ce serait surtout que tu fermes ta ... pardon. Effectivement, l'Australie. Dangereux.
Posted Yesterday, 12:06 PM
Éviter lAustralie comme second de poule serait de bon aloi,
Ce qui serait de bon aloi ce serait surtout que tu fermes ta ... pardon. Effectivement, l'Australie. Dangereux.
Posted Yesterday, 21:28 PM
Juste après le test remporté contre les Fidji (34-21), Fabien Galthié ne s'était pas fait que des amis en maniant les chiffres comparatifs des temps passés par les joueurs au sein de leur sélection respective. En revanche, son analyse post-Australie (48-33) d'une hiérarchie mondiale établie par les arithméticiens de la Fédération internationale frappait, elle, au coin du bon sens : « Le classement World Rugby est intéressant, car on a joué huit matches cette saison avec notre meilleure équipe (il exclut la tournée en Nouvelle-Zélande), les Australiens en ont fait seize, les Anglais et les Irlandais ont l'habitude de jouer un match de plus en novembre, détaillait le sélectionneur tricolore. Et tous ces matches, hors fenêtre de la règle 9 (qui impose aux clubs de libérer leurs internationaux), comptent aussi pour le classement. C'est intéressant, on est classés avec deux fois moins de matches que les autres. Mais on reste dans les six meilleures nations du monde. »
Le patron de Bleus, arrimés à une cinquième place qui ne reflète pas la crainte qu'ils inspirent, a toutefois omis de dire que les nations britanniques s'étaient déplacées dans l'hémisphère Sud cet été, mais délestées de leurs meilleurs éléments, eux-mêmes retenus avec les Lions en Australie.
À l'issue de cet automne international, il faut donc s'en remettre à la bonne vieille méthode de la prise de température à la main pour évaluer l'état des forces de chaque sélectionneur. Sans prendre de gros risques, il est permis d'affirmer que l'Afrique du Sud de Rassie Erasmus qui a battu l'Irlande samedi (24-13) et qui dispute un dernier match au pays de Galles samedi, continue de surfer sur l'immense confiance de son double titre de champion du monde (2019, 2023).
Derrière cette incontestable domination, le tableau s'est brouillé entre le bon travail de Borthwick qui semble porter ses fruits en Angleterre, les soucis de renouvellement d'effectif de l'Irlande de Farrell ou la difficulté pour Robertson de réinstaurer une dynastie All Black aussi conquérante que la précédente. Par ce dossier, à mi-chemin de la prochaine Coupe du monde, nous avons souhaité faire un état des lieux du rugby mondial à travers les visages de ceux qui président à leur destin.
On se demandait si c'était possible d'aller plus haut, mais, oui, l'année 2025 aura réussi à encore renforcer l'aura de Rassie Erasmus en Afrique du Sud. C'est que ses Springboks sont parvenus à faire sortir de l'ordinaire leur année : un nouveau titre, le Rugby Championship, un nouveau joueur désigné joueur de l'année (Malcolm Marx) et trois victoires marquantes chez des rivaux directs, en Nouvelle-Zélande (43-10), en France (32-17) et en Irlande. Erasmus continue de suivre sa voie, de surprendre son groupe par ses innovations tactiques ou ses trouvailles de manager, qui stimulent et ne permettent pas de s'endormir sur deux titres mondiaux.
Les Boks en profitent, avec, cette saison, une profondeur d'effectif qui a été travaillée pour le Mondial 2027, capital vu le vieillissement des troupes. En Sacha Feinberg-Mngomezulu, ils ont trouvé un recours crédible à l'ouverture et la quête de polyvalence a poussé à tester (avec succès) le centre André Esterhuizen en flanker, ou à faire grandir Jan-Hendrik Wessels, pilier gauche et talon. Tout porte l'empreinte Erasmus, et comme elle continue à fonctionner, les Boks ont rarement paru aussi forts. A. Bo.
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