1017 réponses à ce sujet

[jm12]

Du coup, tjrs pas de com/ sur les blessures de Ojovan   (côtes flottantes? ) et  Raka   (ischios-adducteurs ?)

[kennaugh]

Hemery dispo ?

Il l'était ce week-end

[layathollah]

Quelqu'un a interdit les huîtres à Lanen ?

[P'tit Jaune (et bleu)]

Il l'était ce week-end

Hemery doit être considérer a minima dans les 23 alors

[el landeno]

L'ex-centre Alex Arrate raconte la souffrance quotidienne qui l'a forcé à mettre un terme à sa carrière à 28 ans : « Sur une semaine, c'était six jours de calvaire »

À seulement 28 ans, Alex Arrate doit stopper sa carrière avec effet immédiat à cause de douleurs au genou gauche. Le désormais ex-centre de Vannes (Pro D2), passé par le Stade Français, a accepté de se livrer sur cette souffrance vécue au quotidien pendant plusieurs années.

« Alex Arrate contraint de mettre un terme à sa carrière », a annoncé le Rugby Club Vannetais le 11 décembre. 

Un chemin semé d'embûches durant lequel il a essayé de survivre, bien aidé par un mental d'acier. « Je me suis toujours accroché, mais ces derniers temps, ça devenait insoutenable, grimace-t-il. Les douleurs étaient atroces. J'étais sous anti-douleurs et anti-inflammatoires constamment. Je me faisais infiltrer quatre cinq fois par an. Ça commençait à faire beaucoup. Puis j'ai vu un reportage récemment sur la chaîne l'Équipe (« À corps perdu ») dans lequel d'anciens athlètes de haut niveau témoignaient sur les séquelles après carrière. Beaucoup évoquaient des douleurs au genou. Je me suis retrouvé dans tous leurs témoignages. J'ai regardé le reportage deux fois, j'étais exactement dans leur cas. »

Ce constat a-t-il servi de déclic ? De prise de conscience ? « Sans aucun doute, assure Arrate. Au moment du reportage, j'étais blessé (mai 2025). J'ai pris conscience que la santé prime avant tout. C'est pour cette raison que j'arrête ma carrière. J'ai encore beaucoup de choses à vivre et je ne souhaite pas m'abîmer plus. Certes, je suis jeune, mais j'aurais joué onze saisons au niveau professionnel. Beaucoup auraient aimé être à ma place. J'aurais pu jouer plus, m'accrocher encore, mais quel aurait été l'impact sur ma santé ? Pourtant, je considère que mon seuil de tolérance à la douleur est élevé. J'étais tellement habitué à vivre avec des douleurs que cela en devenait indescriptible. »

On demande au centre, également passé par le Stade Français (2018 à 2023), de décrire justement, avec ses mots, ces douleurs. Toujours avec cette voix très sereine et posée, il poursuit : « Je n'ai plus de cartilage, donc mes os frottent l'un contre l'autre. Je n'arrive plus à plier le genou ou à le tendre complètement. Quand je suis en période de crise, je ne peux même pas monter ou descendre des escaliers. Dès que je marche vingt minutes, j'en ai marre. Le soir au moment de me coucher, la sensation de la couette qui glisse sur mon genou est atroce.

Mais bizarrement, pendant les matches, avec les anti-inflammatoires et l'adrénaline, je ne sentais rien. Mais sur une semaine de sept jours, ça allait un jour et les six autres, c'était un calvaire. Ça devenait de plus en plus pesant. Chaque matin, je me demandais si j'allais pouvoir m'entraîner et assumer mes responsabilités de sportif professionnel. Et même si le staff est prêt à te ménager pour te protéger, au fond de toi, tu te dis que tu n'as pas le droit, que tu triches. J'étais tiraillé. Et comme nous sommes bercés par la compétition, la gagne, tu tires sur la corde. Pour ne rien arranger, à cause de ça, mon humeur change. Je deviens désagréable. Ce n'est pas facile à gérer. »

« Quand je suis debout trop longtemps, j'ai besoin de m'asseoir. Idem quand je suis assis trop longtemps, il faut que je me lève sinon la douleur est insupportable »

Alex Arrate

 

 

 

Face à ce témoignage fort, d'une lucidité épatante, une question s'impose. Se considère-t-il comme handicapé ? « Le mot est un peu fort. Des gens ont des pathologies bien plus graves que la mienne. En revanche, oui, je suis handicapé dans ma vie de tous les jours. Quand je marche, je boite. Quand je suis debout trop longtemps, j'ai besoin de m'asseoir. Idem quand je suis assis trop longtemps, il faut que je me lève sinon la douleur est insupportable. C'est pesant au quotidien. »

Son genou est-il réparable pour sa vie loin des terrains ? « J'ai rencontré deux professeurs, un à Paris, un autre à Lorient, expose le médaillé d'or en rugby à 7 lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse (2014). Mon genou est réparable uniquement si on me pose une prothèse en titane. Les douleurs devraient disparaître, mais je ne suis pas certain de regagner l'intégralité de mes amplitudes articulaires. Je ne suis pas à l'abri de rester dans le même état physique. 28 ans, c'est un peu jeune pour poser une prothèse. On verra dans le futur. »

Et l'avenir proche, comment l'imagine-t-il ? « Avec ma compagne, on va revenir vivre à Paris, le lieu que l'on estime le plus adapté pour s'épanouir personnellement et professionnellement, expose Arrate. Après, c'est un peu flou. J'ai un Bachelor en école de commerce. Je suis actuellement en Master 2 "manager commercial et client grand compte" à Neoma Business School. J'aimerais vite trouver un stage en entreprise et dans la foulée décrocher un emploi. Le moral est bon, j'ai la chance d'être bien entouré. Place à ma seconde vie ! »

« Je ne vais pas mettre de côté (le rugby). Je regarderai de temps en temps les copains à la télé ou j'irai même au stade partager une bière avec eux »

Alex Arrate

 

 

 

Quant au rugby, il fera toujours partie de sa vie. « Je ne vais pas le mettre de côté, sourit l'ex-centre casqué. Je regarderai de temps en temps les copains à la télé ou j'irai même au stade partager une bière avec eux. Le choix est forcé, mais je m'étais préparé à cette situation. Je l'avais même envisagée quoi qu'il arrive. J'avais eu une discussion avec mon manager (Jean-Noël Spitzer) et j'avais pris la décision d'arrêter à la fin de la saison, en juin 2026, au terme de mon contrat. J'arrête six mois plus tôt, mais ça ne change rien. S'il m'était resté 2 ou 3 ans de contrat, aurais-je pris la même décision ? Je ne sais pas. Mais aujourd'hui, arrêter ma carrière est la décision la plus sage et la plus logique. »

Arrate souhaite d'ailleurs profiter de sa situation pour passer un message : « Il ne faut jamais se sentir forcer de jouer. Si ton corps ne te permet pas d'être sur le terrain, il faut savoir dire non. La santé des joueurs est primordiale. » Pour conclure sur une note positive, comme il l'a laissé transpirer tout au long de ce témoignage, Arrate jure : « Je ne pars pas fâché avec le rugby. »

[Le Marseillais]

Merci pour le partage el landeno.

C'est bien que les sportifs de haut niveau puissent parler comme ça maintenant.

 

Ce qui m'a fait bondir, ce sont les 4/5 infiltrations par an.

Sachant que c'est 2 max !!!

Tu parles que son genou soit bousillé 

[el landeno]

La LNR au soutien des joueurs dans l'obligation de mettre un terme à leur carrière prématurément

Chaque saison, des joueurs sont dans l'obligation de mettre un terme à leur carrière prématurément. Leur reconversion a été érigée au rang d'objectif prioritaire par la LNR.

Durant la deuxième semaine de décembre, Alex Arrate (28 ans) et Sadek Deghmache (30 ans) ont mis un terme à leur carrière avec effet immédiat. Le premier pour « raisons médicales », le second pour « raisons personnelles ». Des joueurs contraints d'arrêter leur carrière prématurément, il en existe presque chaque saison. Le dernier en date se nommait Théo Costossèque (25 ans) en fin de saison dernière en raison de blessure à répétition (épaule, genou et dos). Les exemples sont malheureusement nombreux.

 

 

Les cas les plus médiatiques concernent les internationaux Sébastien Vahaamahina à l'âge de 31 ans (46 sélections) ou Paul Willemse à 32 ans (32 sélections). La faute à des commotions à répétition. Un mal profond, qui touche de nombreux rugbymen. On pourrait encore citer Geoffrey Sella (29 ans), le sud-africain Pat Lambie (28 ans) ou le Gallois Robson Blake à seulement 23 ans ! D'autres préfèrent dire stop « sur recommandations médicales » comme Rémi Bonfils (31 ans).

Pour d'autres encore, ils ont été déclarés « inaptes à la pratique du rugby »comme Hugo Bonneval à 30 ans (genou et hanche), Gillian Galan à 28 ans (pied) ou Virimi Vakatawa (30 ans) et Kévin Gourdon (31 ans) en raison d'un problème cardiaque. Enfin, mais c'est plus rare, certains disent stop pour « raisons personnelles » comme Laurent Panis (30 ans). Qu'est-ce qui est mis en place pour accompagner ces joueurs dans leur seconde vie ? « Cela relève de l'intérêt général du rugby et constitue un objectif prioritaire », assure la Ligue Nationale de Rugby.

 

 

 

6,5 millions d'euros par an alloués à la reconversion

L'instance agit d'abord en amont, auprès des clubs, en matière de formation et d'accompagnement des joueurs pour favoriser au maximum un double projet afin que les joueurs réussissent au mieux leur reconversion (6,5 millions d'euros par an y sont alloués). Les centres de formation, lors de leur évaluation, sont également jugés sur cet accompagnement individualisé vers l'après-carrière.

 

Enfin, la LNR finance également les syndicats comme Provale, l'UCPR ou Tech XV qui mettent en place eux aussi des dispositifs pour assurer au mieux la reconversion des joueurs une fois leur carrière terminée. Avec, par exemple, le « pécule de reconversion » afin de doter les joueurs d'un capital de départ en fin de carrière, le « fonds de dotation » de Provale destiné à soutenir les anciens joueurs en situation précaire ou encore « la commission d'aide à la reconversion » qui finance des actions de formation, d'orientation ou d'accompagnement.

[julien]

Ojovan OK a priori, Raka rechute ischios, Falgoux et Massa de retour?

 

https://www.asm-rugb...deaux-by-compex

[Caplan]

https://www.asm-rugb...vm3bFbZy53ZUxhQ

Que 4 joueurs a l'infirmerie

[clermontoisdebraga]

Dégoûté pour Alivereti

[Maury]

Et  Ojovan ?

[jm12]

Et  Ojovan ?

Sur ce que j 'ai aperçu il m 'a semblé que c'était les côtes flottantes pour Ojovan...après pas plus d'infos que toi

 

Pour Raka quand il essaie de marquer il se pète soit les adducteurs soit les ischios il m 'a semblé mais pas d'infos non plus !

[kennaugh]

Pour Raka quand il essaie de marquer il se pète soit les adducteurs soit les ischios il m 'a semblé mais pas d'infos non plus !

Ischios