IL y a UNE exception à mon ire contre les fautes d'orthographe : mon neveu. L'est dyslexique le malheureux, mais c'est un travailleur acharné et il est passé d'un collège pourri du vingtième arrondissement de Paname à un lycée prestigieux. Là on rencontre ce que l'EducNat produit de meilleur (même si je respecte le Lycée Pablo Neruda de Bobigny ou on a des 17 quand on sait que Hitler portait une moustache et pas une perruque). Et il les font bosser dur, très dur ces petits cons; Mais rien n'y fait : les notes sont excellentes mais l'orthographe ne suit pas.
Pour en revenir à l'anglomanie je constate avec infiniment de regret voire de colère que :
- ceux qui empruntent des vocables sont des anglophones souvent moinsse que passables
- ils se fient à l'anglais américain qui est une langue souvent farcie d'erreurs
- ils ont étudié la culture anglophone à travers des films et des musiques mais ignorent souvent l'essentiel de la littérature. Dans toutes les classes sauf les khâgnes on enseigne l'anglais US avec des articles tirés des journaux. En khâgne j'ai eu la chance de polir mon grand breton avec des poètes et des romanciers. Et ça ouvre des perspectives.
Une consolation pour bougnat et breton : nombre de mots anglais importés au dix-neuvième ont disparu de l'usage. Qui se souvient de ce qu'est une cake-walk ? Ou a vu danser le boston ?
Voilà, je vous rage-quit sur ces entrefaites, j'ai un briefing à uploader dans un WhatsApp group pour tomorrow, deadline de rigueur. Olé.