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[julien]

XV de France : 1. Gros, 2. Marchand, 3. Montagne ; 4. Flament, 5. Meafou ; 6. Jelonch, 8. Alldritt, 7. Ollivon ; 9. Lucu, 10. Ntamack ; 11. Bielle-Biarrey, 12. Fickou, 13. Depoortère, 14. Penaud ; 15. Ramos.

R : 16. Lamothe, 17. Neti, 18. Laclayat, 19. Taofifenua, 20. Auradou, 21. Jégou, 22. Jauneau, 23. Gourgues.

Joueurs supplémentaires

• Emerick SETIANO (Aviron Bayonnais / SCO Rugby Angers)
• Guillaume CRAMONT (Stade Toulousain / US Dax)
• Esteban CAPILLA (Aviron Bayonnais / AS Bayonnaise)
• Baptiste SERIN (RC Toulon / Parentis Sport Rugby)
• Gaël DREAN (RC Toulon / Rugby Ovalie Lorient)

[Parigot_Paris]

On va se peler les roustons.

[Bougnat et Breton]

 

XV de France : 1. Gros, 2. Marchand, 3. Montagne ; 4. Flament, 5. Meafou ; 6. Jelonch, 8. Alldritt, 7. Ollivon ; 9. Lucu, 10. Ntamack ; 11. Bielle-Biarrey, 12. Fickou, 13. Depoortère, 14. Penaud ; 15. Ramos.

R : 16. Lamothe, 17. Neti, 18. Laclayat, 19. Taofifenua, 20. Auradou, 21. Jégou, 22. Jauneau, 23. Gourgues.

Joueurs supplémentaires

• Emerick SETIANO (Aviron Bayonnais / SCO Rugby Angers)
• Guillaume CRAMONT (Stade Toulousain / US Dax)
• Esteban CAPILLA (Aviron Bayonnais / AS Bayonnaise)
• Baptiste SERIN (RC Toulon / Parentis Sport Rugby)
• Gaël DREAN (RC Toulon / Rugby Ovalie Lorient)

 

Bravo Julien !!!

Compo dans le bon ordre du N° 1 au N°15 

Que c'est bon de voir ça   

[Underscore]

Compo plutôt logique vu les retours et les têtes à Galtoche...

[julien]

Bravo Julien !!!

Compo dans le bon ordre du N° 1 au N°15 

Que c'est bon de voir ça 

 

J'ai pensé à toi en postant la compo.  

[Alligator427]

J'ai pensé à toi en postant la compo.  

C'est chaud entre vous....

[Parigot_Paris]

C'est chaud entre vous....

Mais c'est qui BoB ?

[ELSAZOAM]

Mais c'est qui BoB ?

Bob hésite...

Envoyé de mon Pixel 7a en utilisant Tapatalk

[RCV06]

On va se peler les roustons.

De la rigolade, j ai assisté a un France Irlande au parc en février avec un terrain moité gelé.

Tu deviens chochotte en vieillissant   

[Néophyte]

https://www.rugbyram...es-13061535.php

[l'exil]

https://www.rugbyram...es-13061535.php

Même sans chiffres on voit que c'est chiant.

[Ptolémée]

Mais c'est qui BoB ?

 

BoB l'éponge 

[Parigot_Paris]

De la rigolade, j ai assisté a un France Irlande au parc en février avec un terrain moité gelé.

Tu deviens chochotte en vieillissant 

J'y étais ! C'est toi le vieux qui criait "CAMOU DEMISSION" !

[Alligator427]

Je viens de visionner Irlande / Australie.

Équipe qui semble fatiguée et souffrir de vrais manques, devant et à la charnière, en grande difficulté en touche et dans le jeu aérien.

Pou autant ils passent trois essais aux irlandais et craquent dans le der oer quart d'heure ou ils encaissent 2 essais coup sur coup.

Si on fait autre chose que tout rendre au pied et qu'on retrouve notre qualités offensives ça peut être sympa mais il vont probablement essayer de finir leur tournée en meilleure posture.
Méfiance

[el landeno]

La tournée d'automne met en lumière les fragilités défensives des Bleus en 2025 : « On croit que depuis six ans, on a des acquis solides, mais non, rien n'est acquis »

Avant d'affronter l'Australie (samedi, 21h10), les deux premiers matches des Bleus cet automne ont mis à jour des failles défensives bien exploitées par ses adversaires, comme le souligne le sélectionneur Fabien Galthié. Des errements liés au contexte de cette tournée mais qui confirment une tendance de fond observée depuis quelques années.

C'est le genre de record qu'un entraîneur goûte peu. Avec 3,2 essais encaissés en moyenne par match en 2025, en attendant d'affronter l'Australie samedi soir (21 h 10), l'équipe de France va conclure sa pire saison comptable sur le plan défensif sous l'ère Fabien Galthié.

 

 

Les stats sur les points et les essais encaissés ont presque doublé depuis 2020, ce qui n'a pas empêché cette génération de décrocher un deuxième titre lors du Tournoi cet hiver, les flamboyances d'une attaque record compensant largement certaines fissures dans la ligne bleue. Ce n'est pas le cas cet automne et cela s'en ressent sur les prestations d'une équipe nettement dominée par l'Afrique du Sud (17-32) et longtemps accrochée par les Fidji (34-21).

Pourquoi les Bleus souffrent tant défensivement sur cette tournée ?

Les prestations défensives sur ces deux matches sont à placer dans un contexte particulier, car presque anormal (accidentel ?) pour cette équipe. Tout commence par une indiscipline surprenante, qui expose forcément plus les Bleus dans leur camp. Treize fautes contre l'Afrique du Sud, dont huit dans la dernière demi-heure, c'est trop, beaucoup trop. Onze contre les Fidji, c'est mieux mais les quatre fautes pour hors-jeu ont fait tache. « C'est un record dans le top 12 mondial sur un match », déplore même Galthié. Ces errements témoignent d'un manque de repères collectifs, lié aux nombreuses absences et rotations entre les deux rencontres.

 

 

 

Un manque que l'on voit également sur les phases de circulation défensive, comme illustré dans le Salon Tactique sur les essais du Sud-Africain Cobus Reinach et du Fidjien Kalaveti Ravouvou. Deux actions où l'inexpérimenté pilier Régis Montagne est en retard dans son replacement, ce qui ouvre des espaces dans lesquels les adversaires se sont engouffrés. « Il y a de grosses erreurs d'espacement, estime notre consultant Jean-Baptiste Élissalde. (sur l'essai de Ravouvou) Il y a 8-9 mètres entre Montagne et Taofifenua, vous ne pouvez pas laisser un tel espace à ce niveau-là. Cela fait partie de l'apprentissage, c'est encore ce qui sépare Régis Montagne du très haut niveau. »

 

« On n'est pas clair sur les plaquages à deux et la manière de les compléter aux jambes. Pas clair non plus sur la manière dont on sort de la zone de plaquage en roulant »

Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus

 

 

 

Il ne s'agit évidemment pas de cibler un joueur, d'autant que le troisième essai encaissé face aux Fidji montre toute une ligne défensive qui circule trop dans le sens du jeu et se fait piéger quand les adversaires l'inversent, à un moment du match où les Bleus semblent manquer de fraîcheur et de lucidité, ce qui n'aide pas non plus...

« On n'est pas clair sur la redistribution dans la largeur, reconnaît le sélectionneur, listant également toute une série d'errements ponctuels sur cette tournée : Pas clair sur les plaquages à deux et la manière de les compléter aux jambes. Pas clair non plus sur la manière dont on sort de la zone de plaquage en roulant. Pas clair non plus dans la manière dont on va attaquer le ballon dans la zone de plaquage... On croit que depuis six ans, on a des acquis solides, mais non, rien n'est acquis. Il faut travailler en permanence sur la base en défense. » Et donc insister, comme ce fut le cas cette semaine, sur les hors-jeu.

Est-ce une tendance de fond ?

Après la large victoire des Bleus en Italie le 23 février (24-73), Galthié n'avait pas hésité à pointer, au milieu des éloges, « des difficultés défensives en première période », où les Bleus avaient encaissé deux essais trop faciles, franchis au milieu du terrain sur des premiers temps de jeu. Même le « match de référence » (dixit Galthié) en Irlande deux semaines plus tard (27-42) s'était soldé par trois essais encaissés.

Un signe, déjà, que la défense n'est plus l'arme la plus destructrice des Bleus, contrairement au début de mandat de Galthié et de son entraîneur spécifique Shaun Edwards. Depuis le Grand Chelem 2022, conquis à la force d'épaules en surchauffe, les chiffres montrent bien que les Bleus encaissent de plus en plus d'essais chaque année.

Le programme de la fin de la tournée d'automne

D'autres données montrent que les Bleus sont plus perméables : 9,6 duels défensifs perdus et 2,2 franchissements subis par match en 2022 (hors tournée d'été au Japon) contre respectivement 15,5 et 4,42 cette année, sans compter là non plus les trois tests de juillet en Nouvelle-Zélande, joués aussi avec une équipe largement remaniée.

Les changements de directives arbitrables ont évidemment favorisé les attaques mais les défenses des autres nations majeures n'ont pas sombré pour autant. L'Angleterre de Steve Borthwick a clairement serré la vis ces derniers mois alors que l'Afrique du Sud et l'Irlande n'ont jamais (ou à peine) dépassé depuis quatre ans les 20 points encaissés en moyenne par match, contrairement aux Bleus depuis le début du deuxième mandat de Galthié en 2024.

Pourquoi les Bleus défendent moins bien ?

Les techniciens de rugby aiment imager les secteurs stratégiques comme des vases communicants. Mettre l'accent sur l'un d'entre eux crée des déperditions sur un autre. Et le staff des Bleus a clairement mis l'accent ces derniers mois sur un projet offensif plus ambitieux, dont on a vu quelques éclats lors du Tournoi mais qui peine à se répliquer cet automne. « Je suis plus ambitieux encore sur la suite, affirme Galthié, il y a tout un travail de préparation et il n'y a pas de raison que notre animation offensive ne soit pas meilleure. »

Tout un travail qui induirait donc, selon la fameuse théorie des vases communicants, moins de préparation défensive. Un projet orienté par des directives arbitrales qui ont évolué il y a trois ans, favorisant dans le jeu au sol notamment les attaques avec des récompenses plus difficiles à conquérir pour les gratteurs.

 

Shaun Edwards est l'entraîneur de la défense des Bleus depuis 2020. (A. Mounic/L'Équipe)

Les Bleus n'ont pas échappé à cette évolution, avec un taux de réussite dans les rucks défensifs passés de 5,3 % en 2022 à 3,7 % cette année. Moins dominante au sol, la France l'est logiquement moins en défense, exposée à des séquences plus longues et plus harassantes physiquement, créant au moindre déplacement moins dynamique des espaces exploitables.

Les Bleus le payent aussi en bordures de ruck où des absences plus fréquentes ces derniers temps peuvent leur coûter cher. « Ça passe aussi par plus de communication entre nous, pour bien s'aligner en défense, estime le deuxième-ligne Thibaud Flament. On a remis de la vigilance dans ce secteur. On sent cette semaine qu'il y a plus d'énergie. » Il en faudra pour essayer de finir 2025 sur une bonne note. L'année avait d'ailleurs commencé par un clean-sheet face aux Gallois (43-0), signe que ces Bleus sont capables de faire bien mieux que sur ce début de tournée d'automne.